[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Home sweet home ! » une remarque pas si adaptée que ça, et pourtant, c’était celle que l’américain avait lâché en poussant les portes de cet hôtel qui était apparu sur leur route de perdition comme un phare au milieu de la nuit.
Impossible de sortir la voiture. Lorsqu’il s’en était rendu compte, ils avaient bien été forcé de quitter le véhicule pour tenter leur chance dans la nature. C’était bien leur veine, fallait que ça leur arrive sur le coin le plus paumé de leur trajet. De toute évidence en tout cas à en juger le temps qu’ils avaient passé à avancer avec difficulté dans la neige.
Et puis, il était apparu, l’hôtel où ils n’avaient pas hésité à rentrer.
Un téléphone, de la chaleur et au pire un endroit où passer la nuit en attendant qu’on vienne dégager leur voiture.

A la base, ils devaient se rendre dans ce chalet, plus loin. Celui qu’ils avaient loué pour leur soirée prévue le lendemain. Une grande fête. Dans un endroit un peu isolé mais tellement cool. Depuis le temps que Riley et lui organisaient cette fête, ce n’était pas une ridicule tempête de neige qui allait les arrêter non ?
Et bah elle aurait clairement dû parce que oui, cet hôtel ne leur donnerait pas entièrement satisfaction.
Premièrement, le concierge - un poil étrange - leur avait annoncé que l’hôtel était fermé pour la saison.
Deuxièmement, et s’il avait concédé à utiliser leur téléphone, il leur avait ensuite dit « Enfin quand il remarchera ! » avec ce sourire un poil spécial.
Et troisièmement, s’il avait accepté de les heberger pour la nuit, la clé froide qui leur avait filé avait des faux aspects de salut.

« Un hôtel désert. Un concierge à l’humour pas top. Pas de téléphone. T’as remarqué comme ça sonne un peu début de film d’horreur ? » mais le grand mystère restait ce sourire sur les lèvres de l’américain, manifestement ravi du cliché tandis qu’il se dirigeait vers les chambres en compagnie de l’irlandaise « J’ai bien envie de lui demander tu sais ? » s’il tue des gens pour aller parfaitement dans le cliché ? « Si on peut pas plutôt organiser la fête ici, le cadre est nickel ! » Oui, Samuel Cooper était un grand malade.