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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

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Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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Always there when I need you || 1million
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Jeu 16 Mai - 1:17
Always there when I need you
Kyung Mee & Zero

« Tes parents ont peut-être été des imbéciles qui n'ont pas su voir ta valeur, mais à mes yeux, elle est infinie. Les miens... que peut-on en dire...? un ange et un démon... J'en regrette un... Aide-moi à l'oublier... À oublier la culpabilité... »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Kyung Mee pensait qu’elle aurait le courage, cette fois. Quinze longues années s’étaient écoulées, sans qu’elle n’arrive à se rendre jusqu’ici. La moitié ayant été passée en prison, il aurait été difficile d’en faire autrement, mais, même si elle avait été libre… la blondasse doutait qu’elle aurait réussi à venir. Encore aujourd’hui, elle ne savait pas si elle arriverait à faire tout le chemin. Zero était à ses côtés, bien qu’il ne savait pas pourquoi… Elle ne lui avait rien expliqué, seulement demandé sa compagnie. Ils étaient devant cette grande bâtisse luxueuse et tristement silencieuse, les gens entraient et sortaient tranquillement, des bouquets de fleurs dans les mains ou des photos ou divers petits cadeaux. Kyung Mee n’avait rien. Elle regardait les autres faire, sans dire un mot. Elle aurait dû amener des fleurs… ça aurait été la moindre des choses… Surtout après ce qu’elle avait fait, mais… n’aurait-ce pas été hypocrite ? Ça avait été accidentel, ça elle le savait. Cependant, tout restait de sa faute. La jeune femme tenta d’avancer, faisant de petits pas hésitants. Elle monta une marche, s’arrêta alors que ses tripes se serraient violemment. L’image du sang lui revenait en tête, le regard vide, les membres tordus…

Qu’as-tu fait Kyung Mee ? Combien de fois t’ai-je répété de ne pas laisser traîner tes affaires ?! Tu vois pourquoi il fallait m’écouter ! C’est de TA faute si c’est arrivé ! » disait cette voix froide et lointaine.

Elle était figée, horrifiée par cette vision. Douloureux souvenir qui la hantait dans ses cauchemars quand elle oubliait de prendre ses cachets. Mauvais remake du roi lion qu’elle avait vécu, plus ou moins littéralement. La blonde sentait son cœur s’affoler, alors que la voix retentissait encore dans sa tête.

Qu’est-ce que les gens vont dire, Kyung Mee ? Elle était une grande actrice aimée dans tout le pays ! Elle était même connue à l’étranger ! Et elle n’est plus là, parce que tu ne m’as pas écouté. Les gens vont te détester, dire que tu es une fille monstrueuse. Personne ne comprendra que c’était une erreur, tout le monde pensera que tu es un être horrible. » avait-il ajouté, ses mots toujours plus tranchants les uns que les autres.

Manipulation aussi aisée qu’immonde, il avait été facile pour son père de lui faire croire la plus horrible des histoires afin de couvrir ses propres fautes. Jouant de l’innocence de sa fille, la suite s’était ainsi écrite… La mort avait été déguisée en suicide, « acte de gentillesse de son père qui faisait tout pour la protéger, puisqu’il comprenait qu’elle n’avait pas voulu que cela se passe ainsi ». Plutôt dire qu’il usait de ses contacts pour se couvrir lui-même, tout en se jouant de sa progéniture qui était arrivée au mauvais moment. Quinze ans s’étaient écoulées depuis qu’elle avait ouvert cette porte, pourtant, elle en était encore dévorée aujourd’hui. Elle n’avait osé le dire à personne, craignant d’être incomprise et détestée. Même si aucune âme présente n’en savait rien, Kyung Mee se sentait jugée et condamnée par chaque regard qui se posait sur elle. Alors qu’à l’habitude, elle était une femme forte qui se fichait totalement de l’avis des autres, dans cette situation délicate, elle perdait pieds. La blonde avait tenté d’y aller tard, se disant qu’il y aurait moins de monde, qu’elle y arriverait peut-être… mais non. Les marches la séparant de l’entrée, puis de l’urne funéraire de sa mère, semblaient infinies. Sa culpabilité était encore trop écrasante. La coréenne attrapa le poignet de son ami et tourna les talons.

Je n’y arriverai pas… Je ne peux pas… Allons directement danser et boire ! » lança-t-elle à Zero, l’implorant désespérément du regard.

Boire lui ferait oublier, l’espace d’une nuit qui tourne dans tous les sens. Tout serait engourdi, elle rirait, elle pleurerait, plus rien ne l’atteindrait… Zero à ses côtés, elle serait en sécurité malgré tout. Il était le seul à qui elle faisait assez confiance pour lui demander de l’accompagner à cet endroit si… impossible pour elle. Le seul à qui elle faisait assez confiance pour la suite logique ou illogique qui s’en découlerait. N’ayant pu prévoir si elle y arriverait ou non, elle avait préféré demander à la personne qui la connaissait le mieux et qui ne la laisserait pas tomber. Pauvre Zero. Elle n’avait même pas attendu sa réponse que déjà, elle faisait signe à un taxi qui s’arrêtait pour les prendre. Kyung Mee força un triste sourire et l’entraîna dans la voiture. Elle glissa son bras sous le sien, venant loger sa main dans la sienne et posa sa tête sur son épaule. N’importe quoi pour ne pas se sentir seule, pour ne plus penser à ces terribles mots, ne plus voir ces horribles images… juste se concentrer sur son ami, qui était avec elle. Lentement, elle se calmait, s’éloignant de cet endroit qu’elle souhaitait confronter un jour, mais pas aujourd’hui. Après de longues minutes, juste avant qu’ils n’arrivent à destination, elle releva la tête et déposa un baiser sur la joue de Zero, le remerciant en silence. Elle paya le chauffeur de taxi, puis sortit, reprenant naturellement le bras de son ami d’enfance.

Prêt à ce qu’on te trouve la seconde plus belle femme de ce club ? » demanda-t-elle avec un grand sourire, tentant de le rassurer.

Kyung Mee ne voulait pas qu’il ne s’inquiète, les choses iraient bien. Il était avec elle, donc, ils s’amuseraient ~ Les deux amis se présentèrent directement aux doormans, étant des habitués des lieux et ayant de bonnes connexions, ils n’avaient pas à faire la file. Aussi, ils entrèrent, dépassant la file exagérément trop longue. La musique ne tarda pas à venir se glisser sur les courbes de la jeune femme, la guidant et la faisant se mouvoir tout naturellement selon son rythme alors qu’elle se faufilait entre les corps des danseurs. Avant de le laisser aux bras d’une autre, la blonde voulait profiter de son meilleur ami et ainsi lui donner la chance d’avoir la plus belle femme du club pour lui, quelques temps. Ayant trouvé une place presque suffisante sur cette piste de danse, elle se retourna vers lui et vint passer ses bras autour de son cou. Kyung Mee s’en rapprocha encore un peu et commença à danser de cette délicieuse façon indécente qu’elle maîtrisait trop bien. Elle vidait sa tête, mettait dans une boîte ce qui s’était passé avant d’arriver ici, ce qu’elle avait tenté de faire. La musique venait remplir tout son esprit, tout son être, faisait d’elle sa marionnette. Croiser le regard de Zero, de temps à autres, la rassurait et lui permettait de garder un pied stable dans la réalité.

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Kwon Zero
Iceberg right ahead !!!
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Kwon Zero
Sam 18 Mai - 17:53
Always there when I need you
Kyung Mee & Zero

« Tes parents ont peut-être été des imbéciles qui n'ont pas su voir ta valeur, mais à mes yeux, elle est infinie. Les miens... que peut-on en dire...? un ange et un démon... J'en regrette un... Aide-moi à l'oublier... À oublier la culpabilité... »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Il y avait Georgie. Et puis, il y avait Kyung Mee. Deux âmes sœurs. Les siennes. Les deux seules personnes qu’il autorisait à voir ses faiblesses. Les deux seules autorisés à le blesser. A le bousculer. Et au courant de ce qu’il avait pu vivre en étant enfant. Pas dans les détails. Mais ils en savaient suffisamment pour ne pas le juger et le supporter dans tous ses choix, aussi mauvais soient-ils. Sa carrière, ses relations non amoureuses, et son caractère de petit merdeux insolent. Une volonté à toute épreuve qui l’avait poussé à passer les portes de la prison un nombre incalculable de fois. Pour la voir. Pour lui prouver qu’elle ne s’était pas trompée. Que ses actes étaient légitimes, que sa liberté était le prix à payer pour avoir le droit à une vie meilleure. Un sacrifice de plusieurs années pour prétendre au bonheur.

Broyés par la vie, ils étaient bien plus similaires qu’il ne le laissait paraître. La souffrance de Zero se heurtait à celle de son amie. Elle résonnait au creux de son âme, éveillant un sentiment qu’il n’avait pas l’habitude de ressentir. Une envie de protéger, d’effacer sa souffrance, pour un sourire, ou simple rire. Alors quand il avait reçu son message, il n’avait pas refusé. Parce qu’il aimait trainer dans les clubs, passer ses nuits à séduire des femmes, ou même des hommes. Une attirance ouvertement assumée et qui lui offrait de nombreuses opportunités. Mais avant d’aller s’amuser, de s’enfiler des verres jusqu’à en avoir la nausée, d’oublier son propre nom, il devait lui tenir la main. Lui ne connaissait pas ses parents et n’avait jamais eu aucune famille avant de rencontrer Dae Suk. Il n’avait aucune idée de ce voulait dire perdre sa mère. La tristesse, le manque. Lui qui ne connaissait pas la définition du mot tendresse. Un reproche qu’on lui faisait à longueur de temps. Mais il ne s’était jamais caché Zero. Il n’avait jamais menti sur ce qu’il était. Un sale con sans attache. Incapable d’aimer. Et incapable de se laisser aimer.

Il était prêt à la suivre jusqu’au bout du monde, mais l’urne de sa mère se trouvait beaucoup moins loin. Presque en haut des escaliers il manquait de tomber alors qu’elle le stoppait net en lui attrapant le poignet. Sa blonde ne manquait pourtant pas de courage après tout ce qu’elle avait vécu.  « Euh... ok ? On aura qu’à réessayer une prochaine fois si tu veux.» Qu’est-ce que ça faisait de pleurer ? Il n’en n’avait plus aucun souvenir. Plus de larmes. Une promesse qu’il s’était faite pourtant si jeune. Quand Noah était parti. Quand Noah l’avait abandonné aux mains de cette famille violente et qui l’avait complètement brisé. Une famille qui avait éteint la dernière lueur d’espoir qui brillait dans son regard. Une lueur que Kyung Mee était parfois capable de rallumer quand elle l’embrassait sur la joue. Sans aucune arrière-pensée, sans aucune attente, sans rien demander en retour.

 « Je suis pas sûr qu’on puisse en trouver une à la hauteur, t’es quand même au-dessus... On verra ce que je trouve et si ça vaut le coup. » Sinon, il pouvait juste rester là, assis au bar, à ses côtés, comme il l’avait toujours fait. Il veillait sur Kyung Mee. Promesse silencieuse faite à son meilleur ami. Ce club, il le connaissait bien. Et on les connaissait bien. Il adorait cette facilité avec laquelle ils pouvaient entrer. Il avait son air fier, et presque arrogant, alors qu’il remontait la file pour passer les portes, la musique battant dans ses oreilles. Une ambiance qui le faisait se sentir à sa place. Au milieu d’inconnus qui n’attendaient rien de lui. Rien de plus qu’une partie de jambe en l’air. Zero n’avait rien d’autre à offrir. Il se laissait séduire par quelques danseuses expérimentées avant de se faufiler jusqu’au bar pour commander deux verres. Un signe de la main pour interpeller son amie.  « Faut qu’on commence bien cette soirée ! » Il en profitait pour examiner la foule, à la recherche d’une proie intéressante. Pas juste une de ces nanas qui ouvraient leurs cuisses au moindre de ses sourires.   « Alors, comment tu penses finir la nuit ? » Ivre ? En bonne compagnie ? En larme ?

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Jeu 6 Juin - 19:04
Always there when I need you
Kyung Mee & Zero

« Tes parents ont peut-être été des imbéciles qui n'ont pas su voir ta valeur, mais à mes yeux, elle est infinie. Les miens... que peut-on en dire...? un ange et un démon... J'en regrette un... Aide-moi à l'oublier... À oublier la culpabilité... »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Le deuil était particulièrement lourd sur le cœur de la mafieuse parce qu’elle se croyait toujours coupable d’un crime qu’elle n’avait pourtant pas commis. Plus de la moitié de sa vie s’était écoulée avec cette croyance qui venait la dévorer à l’approche de l’anniversaire funèbre. Sa mère, ange de ce monde, lui aurait pourtant mille fois dit qu’elle n’avait pas à se prendre ainsi la tête. C’était elle qui la calmait toujours, lorsqu’enfant, et lui disait de ne pas se mettre tant la pression. Son père étant toujours sur son cas à ne rien demander de moins que la perfection et trouver un moyen de la rabaisser, même lorsqu’il l’avait. Il n’était pas étonnant que le couple battît de l’aile, ils étaient devenus trop différents… Sa mère était restée fidèle à elle-même, tandis que son géniteur était devenu un monstre qui la terrorisait. Kyung Mee n’en veut toujours pas à sa mère d’avoir été voir ailleurs et d’avoir eu un fils avec un autre homme. Elle comprend tout à fait et pense même qu’elle aurait dû demander le divorce plus tôt… Peut-être serait-elle encore en vie, si elle l’avait fait, puisqu’ils auraient quitté cette maison infernale… Tentant d’affronter ses démons, la mafieuse avait voulu aller visiter l’urne de sa mère, demandant à son plus vieil ami de l’accompagner. Hélas, la crise d’angoisse la menaçait beaucoup trop pour qu’elle n’arrive à monter les escaliers.

Euh... ok ? On aura qu’à réessayer une prochaine fois si tu veux. »

Un sourire triste se força sur son visage alors qu’elle hochait doucement la tête pour acquiescer. Sans perdre une seconde de plus, la blonde l’avait tiré vers une voiture et avait demandé à être amenée loin de ce lieu. Le trajet s’était fait en silence, elle n’avait rien à dire de bien spécial et avait surtout besoin de calme. La présence de Zero l’apaisait, il n’avait pas besoin de mots. Il était l’unique personne qui avait toujours été à ses côtés, depuis qu’il était entré dans sa vie. La confiance qu’elle lui portait était donc la plus grande et les mots n’étaient plus toujours nécessaires entre eux. Lui aussi était bien particulier dans son caractère, sa manière d’être et son cheminement. Kyung Mee n’en jugeait rien, tout ce qui comptait était qu’il faisait partie de sa vie et que personne ne le faisait souffrir. Que serait-elle capable de faire à la personne qui oserait faire du mal à son million ? Seule son imagination pourrait être la limite… Ils étaient arrivés devant le club, lieu qu’ils fréquentaient bien souvent. Souhaitant lui faire passer une bonne soirée, mais aussi oublier l’affreux épisode qui avait eu lieu, 15 ans plus tôt, elle avait promis à son ami de l’aider à trouver quelqu’un à se mettre en bouche.

Je suis pas sûr qu’on puisse en trouver une à la hauteur, t’es quand même au-dessus... On verra ce que je trouve et si ça vaut le coup. »

Toujours aussi charmeur, Kyung Mee ne peut s’empêcher de sourire, flattée et amusée par son compliment.

Désolée, mais… pas désolée d’avoir ruiner ta vie en te mettant des standards trop élevés ! J’aurai au moins réussi à en sauver un de vous deux ! » répliqua-t-elle, parlant évidemment de Dae Suk et son mariage parfait.

Zero n’a pas une vie parfaite, mais il a l’air de mieux s’en tirer que celui qui est son ex petit ami ! Au moins, il ne se fait pas massacrer à tous les jours, en continuant d’en demander plus. Le jour où Dae Suk s’accordera une valeur, voilà quelque chose qu’elle attend, tiens. Elle est déjà un peu plus calme, chassant ses idées sombres en les menaçant sauvagement, les remplaçant plutôt par des promesses d’ivresse et de tête qui tourne… Ils entrent tous les deux comme un couple vip, comme s’ils possédaient les lieux. Kyung Mee n’attend pas et le tire déjà entre les danseurs, se lançant dans ce moyen de fuir sa réalité, la tête baissée. Les chansons se suivent, ne se ressemblent pas vraiment, Zero danse avec quelques autres jeunes femmes puis s’éclipse au bar. Pour sa part, la blonde continue de danser encore un peu, puis va finalement le rejoindre. À ses côtés, elle pose naturellement un bras autour de sa taille. Étant proche de lui, elle se montre plus que souvent tactile avec lui. Les gens se méprennent parfois sur leur relation, chose qui l’amuse, il faut l’admettre.

Faut qu’on commence bien cette soirée ! »

Un regard complice, elle vient cogner son verre contre le sien et boit. Ô doux liquide au goût pourtant piquant qui lui fera tout oublier. Kyung Mee devra en boire une bonne quantité pour atteindre son objectif, mais cela lui est bien égal.

Alors, comment tu penses finir la nuit ? »

En enfer serait une option envisageable, hélas, elle n’est pas du genre suicidaire. Donc, ce ne sera pas le cas. La culpabilité peut la rendre folle, la déchirer ou lui faire perdre la tête, elle ne s’enlèvera pas la vie pour autant. Trop égoïste pour poser ce geste qui rendrait pourtant service à plusieurs. Elle prend une autre gorgée, gagnant du temps pour réfléchir.

Complètement ivre, à te dire que je t’aime et t’éduquer au sujet des licornes. » admit-elle, très franchement.

Si elle se rendait à cet état, elle n’arriverait certainement pas à réfléchir et c’était pile poil ce qu’elle désirait.

Si tu trouves quelqu’un qui en vaut la peine, j’appellerai Hyo Min, donc ne t’inquiètes pas. » ajouta-t-elle, regardant son verre qu’elle avait déjà presque vidé.

Hyo Min… homme plus âgé qu’elle avec qui elle travaille… et plus, à l’occasion. Ayant traversés quelques épisodes hors normes et dangereux ensemble, il a acquis sa confiance et elle sait qu’elle peut compter sur lui, si jamais son ami d’enfance trouve des bras qui l’intéressent plus que les siens. Elle ne tient pas à l’empêcher de profiter de sa nuit, si le cœur lui en dit. Kyung Mee ne le laissera pas partir tout de suite pour autant, ayant envie d’un peu de temps de qualité avec son ami… mais ayant aussi grandement besoin de sa présence rassurante. Cela dit, une fois qu’elle aura perdu la carte, elle peut comprendre qu’il ait envie de faire autres choses. Le mafieux pourrait prendre la relève et son ami pourrait tranquillement aller donner libre cours à ses envies.

Quelqu’un attire ton attention ? » demanda-t-elle, après avoir terminé son verre qu’elle déposait sur le comptoir.
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Kwon Zero
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Kwon Zero
Jeu 13 Juin - 20:01
Always there when I need you
Kyung Mee & Zero

« Tes parents ont peut-être été des imbéciles qui n'ont pas su voir ta valeur, mais à mes yeux, elle est infinie. Les miens... que peut-on en dire...? un ange et un démon... J'en regrette un... Aide-moi à l'oublier... À oublier la culpabilité... »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Sortir avec Kyung Mee c’était prendre le risque d’être si ivre qu’il finirait par dormir dans un coin de rue, incapable de mettre un pied devant l’autre. Et Zero, il avait déjà passé la nuit dehors. Quand il n’était qu’un gamin qui avait osé rentrer de l’école quelques minutes plus trad que prévu. Le petit Zero privé de repas et de maison. Alors ça ne lui faisait pas peur et il fallait au moins, quelqu’un de son standing pour gérer une femme telle que sa blonde préférée. Il connaissait son histoire. En partie. Il se doutait que certaines parties resteraient obscurs. Il ne posait jamais de question. Parce qu’il savait rester à sa place. Parce qu’il ne supportait pas les indiscrétions concernant son passé. Ceux qui cherchaient à savoir. Ceux qui lui demandaient ce qu’il avait pu vivre pour être aussi horrible. Aussi détestable. Mais il ne se servait pas de ces dures années pour se trouver des excuses. Il était un zéro, un moins que rien, et il l’assumait entièrement. Il avait une rage de vivre qu’il n’hésitait pas à jeter à la gueule de ceux qui osaient le juger.

Alors il acceptait tout de Kyung Mee, parce qu’ils étaient deux âmes brisées et qu’ensemble, ils arrivaient à former quelque chose. Et puis il y avait Dae Suk. Qui les avait relevés. Il n’était jamais bien loin. Avec ses petites chemises et ses mocassins. On se demandait bien ce qu’il pouvait foutre avec eux. Les égarés. A trainer dans un bar alors qu’il continuait de courir après une femme qui ne l’aimait pas. Il avait déjà essayé, de le lui faire comprendre et il savait, que dans le fond il s’en doutait. Mais Georgie, il avait un faible pour tout ce qui était fracassé. Et ils en étaient la définition même.  « C’est pour ça que je galère maintenant... Je suis obligé de me faire des mecs à cause de toi ! Mais au moins ça me laisse plus de choix. Peut-être qu’on a les mêmes goûts en matière d’homme ?» Il haussait les épaules. C’était une possibilité.

Kyung Mee elle avait de la prestance, pas celles des gamines blindées de thune, pas celles des nanas de téléréalité. Un vrai charme qui vous faisait tomber à genoux. Une beauté brute qui vous faisait vriller. Alors quand elle exposait aussi ouvertement ses formes, ils comprenaient que les regards se perdent dans son décolleté ou sur ses jambes si parfaites. On pouvait bien la juger, personne ne savait qui elle était vraiment. Et Zero, il se foutait bien de l’avis de tous ces inconnus. Ce n’était que de la jalousie. Et ils pouvaient s’étouffer avec. A chaque fois qu’il la regardait danser, il se rendait compte à quel point il tenait à cette cinglée. Elle avait toujours du succès sa blonde, et il était toujours fier de l’avoir à son bras. Tel le gentleman qu’il n’était pas, il lui avait tout de même pris un verre. Elle était belle l’amitié !

 « Tu sais que... Je comprends toujours pas le concept des licornes... Elle vient d’où cette corne ? Et... C’est vraiment magique ?  » Oui, il avait du mal le petit Zero, avec l’imagination. Son enfance n’avait été bercée que par la violence. Alors les contes de fées... Ils étaient bien loin. Les univers enchantés il n’y avait jamais eu le droit. Avant de rencontrer Dae Suk.  « T’inquiète pas... Je préfère rester avec toi ! De toute façon je vais me faire sauter par un pompier la semaine prochaine... » Beau résumé de son nouveau film.  « Fais gaffe, tu vas finir par tomber amoureuse de ce Hyo min a force d’en parler ! » Une plaisanterie, parce qu’il n’avait aucune idée de ce qu’était l’amour. Il avait beau observer la foule, tous ceux qui le dévoraient du regard, mais...  « T’es la meilleure et j’ai envie de profiter de ce moment avec toi ! » Honnête. Comme toujours. Il ne s’encombrait pas de conquêtes inutiles.  « Et puis je voudrais vraiment mettre au clair cette histoire de licorne... » Et peut-être aussi aborder un plan d’attaque pour pousser Dae Suk au divorce. Un plan diabolique peut-être.  « Rien à voir mais... Faut qu’on foute un coup de pied au cul de Dae ! » Et ce n’était pas négociable.


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Sam 15 Juin - 0:05
Always there when I need you
Kyung Mee & Zero

« Tes parents ont peut-être été des imbéciles qui n'ont pas su voir ta valeur, mais à mes yeux, elle est infinie. Les miens... que peut-on en dire...? un ange et un démon... J'en regrette un... Aide-moi à l'oublier... À oublier la culpabilité... »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Dieu, Satan, Bouddha, Thor, Vénus, peu importe la supposée divinité ou être suprême pourrait juger Kyung Mee à sa guise, la jeune femme n’en aurait… strictement rien à faire. Elle a conscience de ne pas être un ange ou une citoyenne modèle et ce n’est pas ça qui l’empêche de dormir le soir. À vrai dire, elle a même appris à apprécier certains aspects sombres de sa vie. Peut-être est-ce par pur esprit de vengeance contre ce destin pourri qui lui a été imposé, peut-être est-ce parce qu’elle a toujours eu ce côté noir au fond d’elle. Elle ne sait pas trop et ne s’en soucie pas vraiment. Ce qui compte pour elle, ce ne sont pas ces inconnus, aussi nombreux soient-ils, qui posent leurs regards pleins de jugements sur elle. Non, c’est plutôt l’avis de ses proches, de ceux qui comptent vraiment… Qu’ils soient encore vivants ou seulement dans ses souvenirs, il n’y a qu’eux qui ont de l’importance. Dire que Kyung Mee changerait de vie pour eux serait toutefois exagérer… Elle considère s’en être bien sortie, même si ce n’est pas ce que penserait instinctivement ses êtres humains préférés. C’est normal, ils n’ont pas toutes les pièces du puzzle, elle-même ne les a pas toutes, alors qu’il s’agit pourtant de sa propre vie. Il y en a quelques-unes qu’elle conserve jalousement pour elle-même… loin de se douter que Hyun Gu pourrait pourtant les détruire, s’il lui disait la vérité. Tant de choses auraient pu être changé, s’il avait ouvert la bouche, au cours des 15 dernières années… La culpabilité ne l’aurait pas étouffé, peut-être aurait-elle pu trouver un semblant de paix dans son histoire familiale… Mais l’histoire n’avait pas été écrite ainsi.

Zero, son précieux million, était la seule personne à qui elle s’était sentie de demander de l’accompagner ce soir. Si jamais sa langue décidait à se délier et sa culpabilité à se déverser, elle préférait qu’il soit celui qui entendrait son plus noir secret. Il n’aurait sûrement pas les mots pour apaiser son brasier intérieur, elle doutait qu’ils existent, mais… il était lui. L’unique personne qui n’était pas sorti une fois de sa vie, qui avait toujours été là. Zero avait cette valeur que personne d’autre ne pourrait jamais avoir à ses yeux. Qu’il ne soit pas le plus bavard ou le plus chaleureux des hommes ne lui faisait rien. Il n’avait pas besoin d’être une autre personne. Certes, il avait ses défauts et Kyung Mee ne pourrait pas dire qu’il était l’homme idéal ou l’homme parfait, mais elle ne l’échangerait pour rien au monde. Entre eux, il y avait ce personnage singulier, plus vieux, mais certainement pas plus sage. Ils formaient un bien étrange trio, le genre que personne ne s’imaginerait plausible en les croisant séparément tous les trois. Elle et Dae Suk avaient pourtant grandi dans le même univers, leurs chemins s’étaient toutefois drastiquement séparés… et ce, sur plusieurs niveaux et à autant de fréquences. Seraient-ils devenus amis, s’ils s’étaient rencontrés après la déchéance de sa famille ? C’était une bonne question… Leur amitié datait pourtant d’autant d’années que celle qui la liait à son million, bien qu’elle eût connu une longue pause. Kyung Mee avait des tonnes de défauts, mais personne ne pouvait nier son sens de la loyauté. Encore aujourd’hui, elle tenait à ce petit con qui la désespérait bien souvent, puisqu’elle s’exaspérait à le voir préférer souffrir que de mener une vie qui le rendrait heureux. Cela dit, ce n’était que son jugement. Elle n’était pas à sa place, donc ne pouvait pas agir à sa place… puis, il est toujours facile de dire qu’on ferait les choses différemment, quand on ne les vit pas.

C’est pour ça que je galère maintenant... Je suis obligé de me faire des mecs à cause de toi ! Mais au moins ça me laisse plus de choix. Peut-être qu’on a les mêmes goûts en matière d’homme ? »

Peut-être… mais je ne suis pas vraiment du genre à partager comme Dae Suk… » remarqua-t-elle avec un petit rire. « Je les préfère plus vieux… qui ne me prennent pas la tête et ne posent pas de questions. Plus loin ils sont de l’uniforme policier, mieux c’est… et toi ? » demanda-t-elle, curieuse du genre d’hommes que son ami pouvait apprécier, loin des caméras.

Elle ne prenait pas la peine de souligner qu’elle les préférait sans attaches. C’était plutôt évident… Depuis Dae Suk, Kyung Mee n’avait pas eu un seul petit ami. Son cœur ne s’était pas emballé pour personne et elle n’avait pas été dans les meilleures conditions pour rencontrer des hommes intéressants pendant plusieurs années… À sa sortie de prison, elle avait envie de rencontres torrides pour rattraper le temps perdu, pas de s’engager à une seule et unique personne. La liberté avait été sa plus belle maîtresse, celle dont elle n’avait pas voulu se séparer. Puis, une relation n’était pas tellement quelque chose qu’elle pensait pouvoir caser facilement dans sa vie. Certes, être dans la mafia ne force pas au célibat, mais s’enticher de quelqu’un serait offrir une faiblesse sur un plateau d’argent aux gens qui voudraient éventuellement prendre sa place. Pourquoi se compliquer la vie, de toutes manières, alors qu’elle était très bien toute seule ? Encore ce soir, elle dansait comme s’il n’y avait pas de lendemain. Son corps ondulait au rythme de la musique et elle ne s’empêchait aucunement d’envoûter ceux qui s’approchaient pour tenter leur chance. On pouvait regarder, espérer toucher, mais au final… elle était celle qui déciderait si les choses iraient plus loin ou non. Si la chance était favorable et que c’était le cas, il ne fallait pas se faire d’idées pour autant. Une rencontre fortuite, une nuit au mieux… Ceux qui restaient dans le décor plus longtemps que quelques roulements de hanches étaient plus que rares. Ce soir, personne ne l’intéressait plus que son million, c’est pourquoi elle abandonna sans hésitations les inconnus qui avaient eu trop d’espoirs pour aller le rejoindre.

Tu sais que... Je comprends toujours pas le concept des licornes... Elle vient d’où cette corne ? Et... C’est vraiment magique ?  »

Il n’y avait que lui pour la faire sourire ainsi dans ces moments-là, il ne s’en rendait pas compte, mais il pouvait être si mignon. Il était précieux son million… Sa main libre se posa tout naturellement sur la hanche de son ami.

Je ne sais pas trop… c’est peut-être comme les narvals ? ou comme les défenses des éléphants ? Mais à l’envers ? Donc, la corne est vers le haut ? » tenta-t-elle d’expliquer, hochant la tête parce qu’elle n’en avait aucune idée. « C’est ce que ma mère me disait… mais ce ne devait être qu’une histoire comme les autres qu’elle me racontait… » admit-elle en soupirant. « C’est parce que j’y croyais que j’ai fini par aimer faire de l’équitation… » ajouta-t-elle en roulant les yeux, dégoûtée à présent.

Elle prit une gorgée de son verre pour oublier ce sport équestre que son père lui avait imposé. Il pensait que cela la forcerait à faire attention à sa pose et que ce genre de sport bourge donnerait une belle image. Il s’en était bien foutu du fait qu’enfant, elle était effrayée par les chevaux et ses larmes n’y avaient rien changé. Sa mère, ange qu’elle était, lui avait raconté des histoires de licornes et ainsi, Kyung Mee avait fini par adorer monter à cheval.

T’inquiète pas... Je préfère rester avec toi ! De toute façon je vais me faire sauter par un pompier la semaine prochaine... »

Retour aux classiques ? Une esquisse amusée se dessina sur ses traits. Vraiment, c’est beau ces scénarios de porno…

Tu repars pour combien de temps ? » demanda-t-elle plutôt, penchant la tête sur le côté.

Parce que bon, elle savait bien qu’il n’allait pas tourner ça en sol coréen. Contrairement à elle, il restait tout de même dans le monde de la légalité. Heureusement, tourner un porno ne prenait pas autant de temps que de tourner un blockbuster, donc, son million ne lui manquait pas trop longtemps, en général.

Fais gaffe, tu vas finir par tomber amoureuse de ce Hyo Min a force d’en parler ! »

Un rire franc et sincère s’échappa de ses lèvres alors qu’elle venait d’entendre cette idée bien farfelue. Hyo Min était peut-être le candidat le plus logique pour ce genre d’histoires, Kyung Mee hocha tout de même la tête pour réfuter l’hypothèse.

Nous n’avons pas ce genre de relations et tu me connais mieux que ça ! » dit-elle, riant encore un peu.

Celui qui réussirait à la convaincre de devenir monogame et qu’il réussirait à se tenir à ses côtés dangereux… n’existerait probablement jamais. C’était ce qu’elle pensait sincèrement, loin de savoir de quoi son avenir était fait. Elle balada son regard sur les autres personnes présentes dans le club, croisant des regards chargés d’envie, de jalousie, de jugements… On pouvait bien être jaloux d’elle, après tout, elle était en compagnie du meilleur parti de tout ce club. Elle lui rendrait sa liberté, s’il la désirait, plus tard… Pour le moment, elle le gardait pour elle.

T’es la meilleure et j’ai envie de profiter de ce moment avec toi ! »

La blonde reposa ses iris sombres sur lui, un sourire affectueux accroché aux lèvres. Elle commanda une autre tournée, puis vint poser ses avant-bras sur les épaules de son ami, glissant ses doigts dans sa chevelure. Kyung Mee se rapprocha et déposa un baiser suave à la commissure de ses lèvres. Elle ne se privait de rien avec lui, se montrant aussi démonstrative qu’elle en avait envie. C’était sa manière de le remercier, encore, d’être là et d’alléger ses tristes humeurs. Il ne le savait pas, mais il l’apaisait et juste être avec elle l’aidait beaucoup.

Et puis je voudrais vraiment mettre au clair cette histoire de licorne... »

Que veux-tu savoir de plus ? Quelles questions te démangent ? » demanda-t-elle, pleine d’espiègleries.

Elle s’écarta à peine, ne dégageant qu’un de ses bras afin de payer les verres qu’on déposa devant eux. Elle prit le sien, le cogna doucement contre celui de son ami et en prit une gorgée.

Rien à voir mais... Faut qu’on foute un coup de pied au cul de Dae ! »

URG OUI ! Mon amour propre est revenu et il me boude encore d’avoir accepté de jouer sa fausse maîtresse pour une soirée ! La prochaine fois, c’est toi qui s’y colle ! » lança-t-elle, encore découragée d’avoir fait ça. « Pourquoi il s’entête à rester avec elle ? Il vaut mieux que ça, cet imbécile… » marmonna-t-elle, sincèrement exaspérée.
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Kwon Zero
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Kwon Zero
Lun 12 Aoû - 18:54
Always there when I need you
Kyung Mee & Zero

« Tes parents ont peut-être été des imbéciles qui n'ont pas su voir ta valeur, mais à mes yeux, elle est infinie. Les miens... que peut-on en dire...? un ange et un démon... J'en regrette un... Aide-moi à l'oublier... À oublier la culpabilité... »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] C’était toujours un plaisir de trainer avec sa taularde préférée, en particulier quand la soirée comprenait de l’alcool, de la musique et des corps bien faits sur lesquels il pouvait jeter son dévolu. C’était tout ce qu’il savait faire Zero, et il en avait fait son métier. Sa fierté même quand on le prenait pour le pire des pervers. Mais au Japon, ils assumaient leur vice, plus ouvertement qu’ici, alors oui, il était une véritable star dans sa catégorie, et il gagnerait sûrement l’oscar du plu beau gémissement. Mais ce n’était pas le sujet, ils étaient là pour se changer les idées ! Il ne pouvait s’empêcher de rire à la remarque concernant son meilleur ami. C’était déprimant de le voir s’accrocher avec une telle intensité  à un mariage aussi raté… « Je les préfère plus vieux aussi… Un peu brutal, qui ne pose pas de questions…» Finalement, leurs goûts n’étaient pas si éloignés. Et quand il décrivait le genre d’homme qu’il aimait, il en avait un en tête. Le plus détestable de tous mais auquel il n’était pas capable de dire non. « Mais j’ai rien contre l’uniforme… Je trouve ça même plutôt sexy…» Ah… il se souvenait bien de ce flic qu’il avait mis à genoux pour éviter une contravention. Il savait négocier Zero.

Kyung Mee, elle lui ressemblait. Elle était forte et indépendante, elle n’avait besoin de personne pour réussir, pour prouver sa valeur, et il avait toujours été admiratif de sa force de caractère. Elle dégageait ce charisme qui vous faisait vous sentir tout petit. Et même si lui avait beaucoup de succès ce n’était rien comparé à cette femme. Alors il ne pouvait pas la laisser danser trop longtemps, parce qu’il n’avait pas envie de boire seul. Une solitude qui l’avait souvent pesé malgré la présence de Dae Suk. Et c’était sans aucune explication logique que le sujet des licornes était à nouveau abordé. C’était que le concept était trop abstrait pour son petit cerveau étroit. Alors quand sa déesse utilisait un mot qu’il ne connaissait pas, il fronçait les sourcils, se laissant rattraper par son manque de culture et d’éducation. Par sa dyslexie aussi, qui continuait de le faire bégayer quand il essayait de lire. . « Un quoi ? Fais pas genre, il existe pas ce mot ! » qu’il disait en croisant les bras avant de se perdre dans ses pensées. Il imaginait une défense d’éléphant sur la tête d’un cheval. Ce qui n’avait absolument rien de magique. « Si ta mère le disait, c’est que ça doit être vrai ! » Il n’avait jamais eu de mère, alors il avait envie de croire celle de Kyung Mee. De toute façon, il n’avait pas de preuve du contraire. Il ne savait pas réellement pourquoi il avait toujours fait une fixette sur cet animal mythique. « Tu ferais une belle amazone !» Au moins ça, il savait ce que c’était. Surtout parce qu’il en avait sauté une dans un de ses films. Mais ce n’était qu’un tout petit détail.

« Deux semaines… Je compte sur toi pour veiller sur Dae Suk en mon absence… On sait jamais de quoi il est capable. Peut-être qu’il pourrait signer les papiers d’ici là…» Oh c’était bien beau de rêver. Il avait surtout peur qu’il trouve encore une excuse à Momo pour continuer de l’aimer. Et en parlant d’amour, Kyung Mee, elle n’aurait pas un petit faible pour ce Hyo Min ? Il avait du mal à y croire, mais il adorait voir air renfrogné à l’idée d’avoir des sentiments. Zero, il affichait exactement le même ! Raison laquelle il préférait s’intéresser à ces licornes. « Est-ce que ça vole ? Et... D’où un cheval ça a des ailes ? J’arrive pas... J’ai beau essayer... C’est pas possible ! Qui a inventer ça ? » Oui... C’était un enfant maltraité, il ne fallait pas trop lui en vouloir. Il buvait une gorgée de son verre pour tenté d’étouffer sa connerie et reporter son attention sur Dae Suk et son divorce. Des papiers qu’il ne voulait pas signer. Zero, il ne comptait plus le nombre de fois om il s’était retrouvé chez l’avocate à s’excuser de l’absence de son ami. « Tu penses que je serais sexy dans une robe ? Et puis, si on m’engage, je vais jusqu’au bout alors je serais obligé de coucher avec lui. Je dois dire que...ça m’emballe pas plus que ça.» Zero, il aimait bien Momo, même s’il passait la plupart de leur temps à s’engueuler. Mais elle ne convenait pas à son meilleur ami. Il ne savait plus quoi faire pour qu’il ouvre enfin les yeux sur cet échec. « On l’enlève en portant des cagoules et on dit qu’on le laisse en vie seulement s’il signe les papiers ? » C’était un acteur de film X, pas Spielberg.

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