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.the heart

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Lauly

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P'tit biscuit

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3
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I don't want to be lonely tonight ft. Samuel
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Okina Momoka
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Messages : 373
Okina Momoka
Dim 21 Avr - 17:19
I don't want to be lonely tonight
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Heureusement pour elle, Momoka avait des amis sur qui compter, des êtres chers, des gens capables de lui arracher un sourire et de lui faire voir le bon côté des choses, de lui donner envie de continuer en dépit du néant cuisant qu’était son battant, de son incapacité à ressentir quoi que ce soit. Elle était bien tombée, malheureusement, elle n’osait pas utiliser les outils à sa disposition, trop fière, trop indépendante, pour avouer l’étendue de la loque qu’elle était. Qui voudrait d’elle, de toute façon, sa propre famille lui avait tourné le dos lorsqu’elle avait annoncé ses fiançailles, certains qu’elle faisait une grosse bêtise… Oh, ça avait été le cas, marier un homme qu’elle n’aimait pas, pas peur panique d’être seule, n’est jamais un scénario optimal … mais devaient-ils la livrer à son sort pour une simple connerie? Elle n’avait jamais eu que ses sœurs dans ce monde, et voilà qu’elle était orpheline depuis presque un an, paumée dans un pays d’adoption, livrée à elle-même… seule, coincée avec ses emmerdes. Elle voulait bien l’avouer, son mariage était un échec cuisant, elle avait beau enfoncer sa jolie tête dans le sable, par soucis d’égo et de fierté, elle ne pouvait quand même pas se berner elle-même quant à l’horreur qu’était sa vie sentimentale… Ne devrait-elle pas ressentir autre chose qu’un vide cuisant, en pensant à son époux, une solitude pressante et ponctuée d’une culpabilité toute amère que son cher et tendre entretenait à chacune de ses accusations. Elle ne l’aimait pas assez, elle ne le respectait pas suffisamment, elle lui refusait une famille… les blâmes qu’il lui faisait porter, il en avait des tonnes, et du plus profond de son âme, elle les savait fondés. Dae Suk avait cette façon sournoise de lui nommer ses vices, pour mieux la laisser se torturer toute seule, elle était, somme toute, un excellent geôlier… comment aurait-elle pu demander le divorce, quand il lui rappelait à chaque seconde le mal qu’elle lui faisait… parfois, elle en oubliait même qu’elle avait été franche, sur les raisons de leur mariage avant de dire oui… parfois, elle y croyait, à sa version des faits dans laquelle elle était toute coupable.

… Et durant ces moment-là, elle était incapable de le regarder en face, ou d’être chez elle, sa solution l’empoisonnait pire qu’on poison, comme si elle gelait de l’intérieur. Cette agonie était tellement puissante, qu’elle avait pris l’habitude de la noyer dans d’autres lits, de chercher un peu de chaleur humaine dans d’autres bras, de se faire croire, une heure, une nuit, que quelqu’un se souciait d’elle. Ses aventures, elle ne s’en cachait pas, plutôt déçue que même ses écarts ne poussent pas son mari au divorce… Ce vendredi soir ne faisait pas exception, la poignante agonie de la culpabilité l’avait prise aux tripes et, plutôt que de se vautrer dans son malheur, elle s’était arrangée, avait coiffé sa tignasse sombre, avait sobrement appliqué du maquillage sur son minois harmonieux et avait décidé de faire rougir la carte de crédit de son mari pour noyer sa peine. Il n’y avait aucune solitude qu’une bonne paire de souliers ne pouvait pas guérir. Ça, et une collection de rouge à lèvres! C’est donc dans cet état d’esprit que son premier arrêt se fit chez Etude House, un sourire doux flottant sur ses traits alors qu’elle errait entre les allées, sans arrière pensés, en quête de produits qui sauraient la divertir un temps. Elle en était à analyser ce qui pourrait réduire le compte en banque de son époux et lui plaire, lorsqu’elle remarqua un produit tout à faire à son goût, dans le coin des crèmes pour la peau haut de gamme. Oh! Ses iris s’étaient illuminés d’une lueur intéressée, joueuse, un sourire taquin avait étiré ses traits alors qu’elle marchait lentement vers le présentoir, ses doigts se posant scandaleusement sur l’objet de ses désirs… l’épaule du vendeur.

Son air était tout innocent lorsqu’elle croisa les iris de Samuel des siens, s’y accrochant avec un air espiègle, après s’être assuré qu’ils étaient seuls dans cette portion du magasin. Sa voix était tout aussi douce que joueuse, « Hey ~ Finalement, j’ai bien aimé l’échantillon … je suis revenue chercher le grand format. » Lentement, ses doigts avaient tracés l’épaule du jeune employé – enfin pas trop jeune, juste son genre de jeune – glissant le long de son bras avant de le libérer, alors qu’elle se mordait la lèvre inférieure en l’observant. Non, elle n’avait aucune gêne, la jolie nipponne. « Tu finis bientôt ? » Il n’y avait, dieu merci, qu’elle pour entrer dans une boutique et vouloir acheter le vendeur…

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Invité
Invité
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Dim 21 Avr - 19:46
I don't want to be lonely tonight
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vendredi. Vendredi ! Meilleur jour de la semaine, car il annonçait inexorablement l'arrivée du week-end et avec lui, sa dose de liberté. J'adorais mon travail, un peu moins mon salaire, certes, mais le travail était cool et surtout, les journées passaient vite comme l'éclair... tout ceci n'empêchant cependant pas les jours off de me faire du bien. De souvenir, cela faisait bientôt quatre ans que j'étais assigné à ce magasin et je n'avais pas encore trouvé le moyen d'en avoir marre. L'occasion de passer manager s'était d'ailleurs déjà présentée à plusieurs reprises, mais il était hors de question pour moi de sacrifier plus d'heures de ma vie au travail, alors voila, je me contentais de ce que j'avais déjà. Mes autres sources de revenu ? Hum... revendre des bijoux au cash converter... mais ne nous étalons pas sur la raison pour laquelle j'avais un tas de montres, bracelets, bagues, téléphones, sacs, appareils photos, monnaie étrangère et autres joyeusetés à échanger tous les mois, en me faisant passer pour un brocanteur afin de ne pas paraître trop louche. Comme dirait maman, l'important, dans la vie, c'était de faire ce qu'on aimait : je suivais donc cette recommandation au pied de la lettre.

Après avoir lancé un petit coup d'oeil à l'heure sur la caisse, je chassais vite mon envie de bailler et partis faire le tour des rayons pour m'assurer que tout était bien à sa place. Pourquoi avaient-ils engagé un homme ici ? Bonne question. Vous m'auriez dit Nature Republic, là, encore, on aurait pu comprendre, mais les devantures d'Etude House donnaient largement le ton pour la clientèle : rose et blanc. Plus girly, tu mourrais... et pourtant, je m'étonnais moi-même de l'effet positif qu'être un garçon pouvait avoir sur les ventes. Ah... entre les ajummas et les adolescentes, quelques compliments suffisaient parfois à se les mettre dans la poche... peut-être que ma tendance à vouloir absolument ressembler aux idoles et à m'apprêter autant qu'elles aidait aussi. Je n'en savais rien, mais je ne devais pas avoir l'air trop intimidant... ouais... entre ça et la tendance de mes collègues à vouloir me mettre des oreilles de renard sur la tête, ça me confirmait bien que je n'étais pas exactement un exemple typique de mâle Alpha dans cette jungle de béton. Meh, tout ça, c'était juste les apparences... mon caractère n'avait rien de très efféminé, lui.

Occupé à coller des étiquettes -50% sur certaines crèmes pour le visage, je me trémoussais allègrement sur un arrière fond musical enjoué servi par black pink, pas vraiment intéressé à me prendre au sérieux à une heure pareille de la journée. « Jom dokhae nan Toxic, You hokhae I'm Foxy ~~ Du duu duu duuuu... » Petit mouvement de pistolet avec ma machine a étiqueter... je me pensais seul jusqu'au moment où une main se posa sur mon épaule, attirant aussitôt mon attention et me faisant tourner sur mes talons pour me retrouver face à une silhouette bien connue. Alors ça, pour une surprise ! La vue de Momo me calma un peu et je retrouvais un sourire un peu plus raisonnable face à son air joueur, jusqu'à entendre ses quelques mots, suivis d'un geste clairement invitant. Ça y'est. Je ne sais plus ce que j'avais prévu pour ce soir, mais dans tous les cas, c'était désormais annulé : j'avais une nouvelle obligation qui passait en priorité. Ni une, ni deux, c'est sans piper mot que je me contentais d'étiqueter le col de ma chemise en réponse à ce qui venait de m'être dit, ne laissant un rire m'échapper qu'après ce petit geste plaisantin. « D'ici une demi-heure. » Les caméras obligeaient à garder un minimum de professionnalisme, malheureusement, mais maintenant que la personne qui se rapprochait le plus d'une sorte de petite amie à mes yeux avait fait son apparition, l'humeur était à autre chose qu'au travail. « L'objet que vous demandez est en édition limitée... je peux vous proposer d'en essayer d'autres, le temps qu'il voit livré ? » Je me détachais lentement de la japonaise pour commencer à reculer. « Crème anti-rides ? » Puis me retournais en lui attrapant légèrement le bras, histoire de la trainer derrière moi vers les miroirs avant de me faire taper. « Maquillage sensuel adapté à une soirée ? »

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Okina Momoka
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Messages : 373
Okina Momoka
Dim 21 Avr - 21:57
I don't want to be lonely tonight
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La nipponne avait de drôles de préférences quand venait le temps de choisir les hommes de sa vie (ou de sa nuit), elle les aimait marrants, pas trop sérieux, détachés et idéalement, accrochés à elle pour son argent ou son statut social. Le moins ils étaient susceptibles de la voir comme autre chose qu’un gadget pour assouvir leurs pulsions, ou un portefeuille ambulant, le plus vite elle fuyait en sens contraire, refusant ne serait-ce que de risquer de briser réellement un cœur de plus… ou pire encore, de redécouvrir le sien. Lâche comme elle était, elle se complaisait dans son isolement émotif, loin de tout… elle ne souffrirait pas, non? Et puis, elle était, du plus profond de son âme, certaine de ne pas mériter qu’on s’y attache, alors à quoi bon espérer. Qu’on lui soit fidèle ou pas, elle n’en avait rien à faire, n’ayant pas une once de jalousie en elle, après tout, il aurait fallu qu’elle soit capable de ressentir de l’attachement, de l’affection amoureuse, pour devenir possessive… Elle n’était capable ni de l’un, ni de l’autre. Momo se plaisait dans la franchise, dans les relations ou il n’était pas attendu qu’elle s’investisse émotionnellement, ou l’on n’attendait rien d’elle, tout le contraire des espoirs vains et dérisoires de l’homme qu’elle avait épousé et qu’elle broyait jour après jours les entrailles de culpabilité.

Ce n’était donc pas étonnant que sa dernière proie en liste soit un vendeur, un gamin, tout jeune, sans argent, et avec la manie flagrante de se laisser entretenir. La cible parfaite, elle n’avait qu’à le couvrir d’attentions, à lui payer tout ce qu’il demandait – sur la mastercard de Georgie – et à profiter de son sens de l’humour aussi léger que le sien. Bref, une relation qui n’irait nulle part sur le long terme, si on l’analyse raisonnablement. En pratique…elle voulait bien admettre avoir développé un certain favoritisme pour son nouveau jouet, il y avait dans ses sourires, ses manies, quelque chose qui ne serait-ce que temporairement, lui faisait oublier sa solitude… quelque chose qui lui rappelait une vieille complicité dont elle s’était départie en même temps que de son premier amour. Elle avait toujours eu un truc pour les moqueries... Il suffisait de le voir faire le clown, avec cette machine à étiquettes, et de voir combien, en remarquant qu’il était désormais -50%, elle avait pouffé de rire, ses iris joueurs accrochant les siens, son air faussement innocent, plutôt réjouie d’entendre qu’il finissait bientôt. « Parfait. » Elle l’attendrait, forcément, hors de question de le laisser là et d’attendre qu’une cougar plus furtive qu’elle l’attrape…Bon il faut dire qu’elle n’avait que quatre ans de plus que lui au final, côté sugar mama, on faisait difficilement mieux!

Son regard erra sur le jeune vendeur, sans une once de gêne, avec une étincelle d’intérêt, avant de se reporter sur les présentoirs, histoire d’être civiles en publique. Peine perdue, elle n’avait pu réprimer un sourire à sa réplique, chuchotant, avec amusement. « Non merci, ça ira… je suis patiente, j’attendrai la livraison… mais comme c’est une édition limitée, vous pouvez m’en mettre deux de côtés? » Momo merde, ce n’est pas parce que tu fixes le pot de crème en toute innocence qu’on a loupé ce regard à faire rougir le pape. Elle était plutôt taquine, cette peste. Sans le regarder à nouveau, trop consciente qu’elle l’embêterait encore si elle s’y attardait, elle avait demandé, pendant qu’il pointant des produits. « Pourquoi pas. Sur quel produit tu touches la plus grande commission? Après tout, c’est Georgie qui me gâte aujourd’hui… » Et tous les jours. Du fric, elle en avait, mais ruiner son mari semblait être une meilleure solution pour la pousser au divorce. Jusqu’ici, c’était un échec. Lentement, elle avait suivi son vendeur fétiche jusqu’au miroir, soudainement plutôt enthousiasme à l’idée de tant que maquillage. Elle était d’une beauté toute naturelle, Momoka, n’ayant pas une once de talent artistique pour se couvrir le visage de quoi que ce soit. Ses perles sombres avaient, via le miroir, trouvé le regard de son vis-à-vis, l’air impassible, sérieux, en parfaite contradiction avec les conneries qu’elle dirait… « Hmmm. J’en sais trop rien … c’est vous l’expert. Pensez-vous que mon rendez-vous a prévu quelque chose qui justifie un maquillage sensuel? » C’était un peu leur entente, il trouvait le programme de la soirée, elle payait. On a vu pire. Déterminée à le torturer tendrement pendant sa dernière demi-heure de travail, elle avait proposé : « Vous me faites la surprise? » Momo … quand ton vis-à-vis a une belle collection de photos de ton buste dans son cellulaire, t’es pas obligée de le vouvoyer… On sait, mais ça l’amusait ce soir.

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Invité
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Mer 8 Mai - 14:11
I don't want to be lonely tonight
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Momo, Momo, je l'aime cette Momo. Bien conscient qu'on ne pouvait pas faire bien plus superficiel que ça, comme relation entre deux personnes, je m'amusais grandement de chaque heure passée en compagnie de la dame, puis-ce qu'il fallait dire madame. Ça me faisait tout de même plaisir qu'elle soit venue me chercher ici, l'ennui devait l'avoir gagnée, à moins que je me trompe. « Haha, deux ? On peut toujours essayer... » Marchant à ses côtés, j'écoutais sa deuxième question et esquissais un sourire en coin en rejetant légèrement ma tête en arrière. « Oh, mais quelle générosité de la part de Georgie ! Je suis sûr qu'on va pouvoir trouver quelque chose qui plaira à sa chère et tendre. » Et à moi, par extension, puis-ce que Georgie ne se contentait pas juste de faire du bien aux compulsions dépensières de sa femme, mais aussi de nourrir les petites gens dans son entourage. Un bon gars. Un fois devant le miroir, j'observais donc mon ainée à travers son reflet et hochais la tête à ses mots, tout en attrapant le kit de pinceaux à accrocher autour de la taille. Je ne savais pas encore où la soirée allait nous entrainer, mais il fallait que j'y réfléchisse un peu... dans tous les cas, je m'éloignais vers une vitrine nécessitant une clé spéciale pour récupérer ce qui se trouvait derrière et revint poser le tout sur la table à côté de nous, pour plus tard. « L'emballage est en cristaux Swarowski, c'est des produits qui ont été fabriqués en Suisse, le sérum est de très bonne qualité, vous verrez. » Ben oui, a 300 balles la boîte, t'as intérêt. Bon. Ceci étant dit, je finis par tourner la japonaise dans ma direction et commençais par poser une base hydratante, avant de me mettre au travail en me concentrant un peu. « Tu as passé une bonne semaine, noona ? Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vue... »

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Okina Momoka
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Messages : 373
Okina Momoka
Dim 12 Mai - 19:53
I don't want to be lonely tonight
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle l’aimait bien, Samuel, il était agréable à admirer, il avait un bon sens de l’humour et surtout, sa plus grande qualité, il n’était pas du tout son genre, sentimentalement parlant, elle ne risquait rien. Mais elle appréciait sa compagnie, il remplissait le vide béant de son existence une nuit à la fois… c’est à peu près tout ce qu’elle espérait, par les temps qui courent. Franchement, si elle avait pu en avoir deux exemplaires, comme elle se plaisait à dire en riant, elle l’aurait fait, dernièrement, il était définitivement son jouet préféré… avant les muscles, avant les douches, quand elle se contentait des choses simples de la vie! Un sourire taquin avait étiré ses traits à la mention de son mari et, suivant le vendeur, ses iris pétillaient de malice alors qu’elle ajoutait, dans une provocation amusée : « Je sais… c’est un altruiste, quand tu termineras ton boulot, je suis certaine que ça lui ferait plaisir qu’on ait agrandir ta garde-robe à ses frais. J’ai vu un joli bijou qui irait à merveille avec ton teint. » et quelques habits. Samuel était un peu sa poupée, par moment, elle avait toujours aimé couvrir les gens de cadeaux, et c’était d’autant plus agréable quand elle n’avait qu’à faire chauffer la carte bleu de son époux… Ce qu’elle pouvait adorer l’énerver!

Et parlant de l’emmerder, le sourire complice qu’elle adressa au vendeur en le voyant approcher avec son produit miracle en disant long sur ses intentions. À quoi bon feindre l’innocence… « Charmant. Tu m’en mets trois à la caisse? Comment pourrais-je tester un tel produit avec un seul pot. » Et comme ça, elle pourrait en laisser une trainer dans chaque salle de bain de leur maison conjugale et voir Georgie éclater à chaque pot abandonné de son compétiteur. Excellent. Immobile, elle l’avait laissé sortir ses outils, comme toute femme, appréciant qu’on transforme son minois avec du maquillage. C’est qu’elle avait été occupée dernièrement, ça devait bien faire quelque semaine qu’elle n’avait pas vu son jeune amant. « Oui. Occupée, j’ai organisé un mariage… et le marié s’est tapé mon ex juste avant la cérémonie…J’ai été occupée. » … Tout un fiasco, elle se félicitait de ne pas avoir étranger Zero, malgré l’envie étouffante de le faire. « Et toi? Du nouveau? Tu ne m’as pas encore remplacé au moins… ça me briserait le cœur. » Dit-elle, une main sur son battant, les yeux faussement larmoyants.

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Invité
Invité
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Dim 2 Juin - 16:40
I don't want to be lonely tonight
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Agrandir ma garde-robe ? Ah... est-ce que je réalisais vraiment la chance que j'avais, en fait ? Non. En théorie, c'était plutôt les femmes qui étaient censées avoir l'impression d'être les princesses de leurs amants, pas le contraire. Ce petit jeu entre-nous pourrait fortement compromettre ma dignité, mais je crois qu'il y avait des choses qui me provoquaient un plaisir certain sans que je puisse vraiment l'avouer. C'était peut-être oedipien, fin, c'est le terme que m'avait ressorti ma psychologue, l'autre jour : « Sam-shi, c'est normal que tu aies cette relation avec les femmes, puis-ce que ta mère ne s'est pas occupé de toi comme une mère. ». Peut-être bien que y'avait quelque chose de cet ordre-là... mais ça voulait dire quoi ? Que je n'arriverais jamais à me trouver une copine ? Momo remplissait très bien le rôle de présence féminine, puis je m'occupais déjà assez de tout le monde depuis l'enfance, alors c'était agréable qu'on s'occupe de moi aussi... même si tout ça restait d'un superficiel affligeant. Enfin bref, je n'avais pas tellement envie de repasser par de la psychanalyse cet après-midi, ça me coutait déjà assez cher comme ça d'y aller chaque semaine. « Hâte d'être à la fin de l'heure... » En espérant que la bijouterie ne fermerait pas trop tôt.

Occupé par mon travail qui n'allait clairement pas me prendre trop de temps, je pris le temps de jouer avec les couleurs pour faire ressortir les yeux de Momo, tandis que les potins de la semaine arrivaient. Pas que j'étais friand des ragots de manière générale, mais admettons que c'était toujours drôle d'en entendre... surtout un comme ça ! « Sérieusement ?! » J'étouffais un ricanement dans le fond de ma gorge, même si en soit... c'était vraiment triste pour la mariée. Je veux dire... « Y'a pas meilleur moyen de manquer de respect a quelqu'un... et du coup, le mariage a été annulé ? » Oui, j'étais quand même curieux de connaître le dénouement final. « Moi ? La routine, tu vois, je t'ai sagement attendue ici. » Un clin d'oeil plus tard, je terminais donc ce que j'avais à faire, partis m'occuper du règlement des produits sous les yeux un peu hallucinés d'une de mes collègues, puis m'empressais d'aller me changer et de rafraichir mon look pour sortir de là. Heureux, si heureux. Sans laisser le choix à mon ainée, j'attrapais donc ses sacs pour les porter (pure politesse) et me permis enfin de me coller un peu à elle, posant ma tête contre la sienne quelques instants, en avançant dans la rue. On aurait pu croire à un geste parfaitement amoureux, mais je vous avoue que ça ressemblerait plutôt à un chat content de pouvoir avoir des caresses... puis bon, ça commençait à bien faire. Trois semaines sans pouvoir coucher avec une nana, ça devenait un peu longuet. Parce que je les aimais bien, mes deux colocs, vraiment, mais je commençais à avoir un peu mal au dos... « Je te suis... mais je te préviens, j'ai plus trop de patience parce que je commence à avoir super faim. » 

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Okina Momoka
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Messages : 373
Okina Momoka
Lun 3 Juin - 23:00
I don't want to be lonely tonight
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Momoka cohabitait avec un vide cuisant, une absence de sentiments qui lui tordait le cœur et rendait son existence un peu trop douloureuse. Elle n’arrivait pas, malgré toutes ses tentatives, à se laisser approcher, à accepter qu’on lui accorde attention ou intérêt. Si un mec tentait de la traiter comme une princesse, de la gâter, elle prenait la poudre d’escampette, profondément mal alaise, convaincue de ne mériter aucune attention. Alors elle préférait être celle qui courtisait, qui menait, celle qui couvait un peu trop ses amants pour noyer le fait qu’elle refusait qu’on fasse de même avec elle. Chez Samuel, elle avait trouvé un bon partenaire, il était marrant, mignon, et il acceptait d’être son jouet, son adorable animal domestique sans protester. Une relation qui n’irait nulle part, encore, mais meublait ses soirées solitaires et son mal être croissant. Et puis, Sam, il écoutait ses histoires débiles, elle pouvait râler autant qu’elle le voulait en sa présence, il avait l’oreille attentive. Comme cette histoire avec Zéro… « Sérieusement. » Dans un placard! Elle revoyait le fiasco et espérait avoir à nouveau une carrière après tout ça. Le laissant appliquer ses produits sur son minois, elle avait même avoué, avec un petit sourire en coin « Oui, heureusement… En même temps, la mariée était une harpie, elle a fait de ma vie un enfer pendant tous les mois de préparation… alors quelque part… Karma? » … Elle n’irait pas admettre que cette chipie l’avait tellement énervée qu’elle avait sérieusement envisagée de se taper le marié. Oui, Momo avait un sale caractère… Mais ça avait l’air de plaire à son cadet, il était au moins heureux de la croise. « Je vois ça… tu m’en vois ravie. Surtout qu’avec ta tête, tu dois avoir plusieurs candidatures pour des noonas. »

Elle l’avait laissé finir son relooking, avant de lui emboiter le pas, un sourire satisfait qu’il attrape ses sacs, petit animal bien dressé. Elle avait même récompensé son geste d’un baiser sur la joue, si tendre, si attentionné, avant de caresser ses cheveux comme on le ferait avec un chat. Son petit félin personnel. Elle l’avait dirigé vers la bijouterie dont elle lui avait parlé, en le réconfortant d’un : « [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] On achète la montre, et les deux chaines – Georgie insiste, et on va te nourrir… » Elle lui avait tiré son plus beau sourire, les dernières semaines avaient été éprouvantes, troublantes. Entre son boulot et son nouveau colocataire qui ne la laissait pas indifférente, elle avait bien besoin d’un peu de divertissement sans sentiments. Samuel était un professionnel de la chose. « Tu viens dormir ce soir? » Dormir… ce qu’ils ne feraient pas. Pourtant, elle était entrée dans la boutique, lui désignant le comptoir des accessoires masculine. « Quelque chose te fait envie? » Elle avait un petit faible pour son sourire, le couvrir de cadeau, comme si c’était son fils prodige, mais en plus sexy…

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Invité
Invité
Anonymous
Dim 23 Juin - 22:11
I don't want to be lonely tonight
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Ah ! Bon, dans ce cas, c'est excusable, alors. » Un petit rire m'échappa quand même, bien qu'elle avait dû avoir très chaud pour son cachet, la Momoka. Je savais bien que l'argent n'était pas son souci principal (puis-ce qu'on ne dépensait pas près de 700$ dans des crèmes lorsqu'on était pas de ses sous), mais il s'agissait plus d'une question d'image professionnelle et de crédibilité. Bien que pour le coup, elle n'y soit pour rien, non ? Il y avait une différence entre baby sitter et organisatrice de mariage. Quand a son dernier commentaire, il finit par me décrocher une mimique qui se voulait faussement innocente, puis-ce que je vins rapidement glisser mes mains en V sous mon visage, pinceaux encore entre les doigts, afin de me donner un air pur et innocent. Il n'en n'était pourtant rien. Je repris vite ma position. « Tête de puceau, hun ? J'ai pas encore eu droit a des propositions trop étranges, heureusement... » Pff... et y'en a, à vingt ans, qui ressemblaient déjà à des chefs d'entreprise et frôlaient le physique de l'armoire à glace. J'étais un peu jaloux, mais en même temps, ça ne correspondait pas tellement à mon côté artiste.

Une fois dehors et à la bijouterie (dieu ce que c'était agréable), je me surpris à rire un peu sous la manière de s'exprimer qu'avait mon ainée. Je... me sentais parfois un peu comme un animal de compagnie, à ses côtés. Ou alors, comme un enfant pas chiant, sur lequel elle pouvait relâcher toutes les pulsions impossible à déverser sur d'autres. Dynamique assez étrange et pourtant, très plaisante. Du moment que nous savions à quoi nous en tenir dans notre relation, il ne devrait pas y avoir de déceptions trop grandes ou même, de sentiments de trahison.

« Ce soir ? D'accord ! » Génial ! Et cette bijouterie... parlons-en. J'en fis le tour de mon côté, les yeux attirés par tout ce qui brillait de manière quasi-obsessionnelle. Ah... l'envie de partir avec certaine parures commençait à me bruler dans le ventre, mais... non. On n'était pas là pour ça. Et puis, je savais pertinemment que c'était dangereux, même si ça me démangeait au plus haut point. La sensation était inexplicable... c'était comme d'avoir un reste de gateau dans le frigo, de savoir qu'il ne fallait pas y toucher, mais de vouloir y aller quand même, parce que le goût était bon et qu'il vous fallait un petit rappel. « Quelque chose te fait envie? » « Hein ? » me redressant tout d'un coup, comme pris en flagrant délit de vol, je clignais des yeux et retournais à ses côtés en m'armant de mon éternel sourire colgate, pour observer un peu la vitrine devant nous. « J'ai vu quelque chose par ici... » Attrapant sa main, je l'entrainais quelques mètres plus loin et désignais une broche finement ciselée. « J'en cherchais une depuis des mois pour aller avec l'une de mes tenues, un côté rétro... » Mes yeux se levèrent alors sur les siens et je caressais aussitôt sa main et son bras en lui servant ce regard qu'elle seule pouvait recevoir de ma part ; s'il te plaît, achète-moi ça, c'est mon caprice, mais je ferai ce que tu veux en retour.

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Okina Momoka
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Messages : 373
Okina Momoka
Lun 24 Juin - 13:28
I don't want to be lonely tonight
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La bridée l’avait regardé faire en affichant une moue amusée à la mention de sa tête de puceau. D’accord, elle c’était habilement fait berner par ses airs innocents, elle voulait bien l’admettre, raison pour laquelle son sourire amusé et ses prunelles brillantes avaient scruté le vendeur dans un taquin « Une jolie tête de puceau, quand même. Tu aurais pu jouer le jeu un peu… j’aurais certainement marché. » Il faut dire que lors de leur premier rencontre, elle s’attendait à devoir lui donner un cours 101 de sports de lit… elle avait été agréablement surprise, assez même, pour envisager de lui proposer de faire la leçon à son mari. Ah, la nostalgie, une fois ses achats payés et un maquillage magnifique sur son minois autrement angélique, elle put enfin guider son jouet favori vers la bijouterie. Allez savoir, elle adorait tout spécialement gâter Samuel, il était reconnaissant, et il avait cette bouille à croquer quand il voulait quelque chose, elle aurait pu dépenser une petite fortune dans cette bijouterie, s’il le lui avait demandé. Un peu comme une maîtresse raide dingue de son chat, elle ne pouvait s’empêcher de lui offrir toutes les breloques qu’il convoitait. Mais il était raisonnable, encore ce soir, il ne demandait qu’une chose. « Montres moi. » Ses doigts demeurèrent prisonniers des siens, alors qu’elle observait la broche.

Il avait vraiment beaucoup de goût, le petit, elle afficha un sourire appréciateur. « C’est vrai qu’elle est magnifique... Tu sais, je dois organiser un shoot pour la prochaine collection de robes … Tu ne voudrais pas me prêter ta jolie gueule comme mannequin? Avec toi en costard, je pense que les ventes iraient en hausse… » Et il pourrait mettre cette jolie broche. Toujours souriante, elle annonça au vendeur qu’ils prendraient ladite broche – et une paire de boucle d’oreilles pour elle – avant de guider son jeune protégé hors de ladite boutique. Elle aurait pu continuer de le gâter comme ça, mais il avait mentionné être affamé. Ses doigts s’étaient permis de narguer le torse du pauvre gamin, une fois hors de la boutique, et sans aucun scrupule, alors qu’elle l’observait de cet air scandaleux, le genre de regard sulfureux qui remettait clairement en question leur relation maître-animal. « Qu’est-ce que tu voudrais manger? On prend ce que tu veux… mais j’ai déjà choisis le dessert. » Est-ce qu’elle s’en fichait d’être en publique? Absolument. Est-ce qu’elle venait se serrer ses doigts sur le haut de sa chemise? Toujours. « Ça va te prendre des forces… tu m’as manqué. » Lui et ses vices, lui et ses talents de clairement pas puceau, lui et sa capacité à ne pas être tendre, ça la rendait malade, qu’on la traite comme quelque chose de précieux. Elle avait souri, encore, et avait murmuré à son oreille « Avec un maquillage aussi réussi, on devrait tourner un film non?. » Oh, elle les connaissait ses vices, et elle adorait lui faire plaisir. Il n’était pas son jouet favori pour rien!

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