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Lauly

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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[Flashback] It all started from here [ Momo & Liam ]
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Kwon Liam
Iceberg right ahead !!!
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Kwon Liam
Ven 29 Mar - 21:19

Il se laissait entraîner par la musique, perdu, comme en transe. Il n'allait pas souvent en boîte de nuit Liam, mais ce soir là il en avait eu besoin. Il n'était pas très empathique, ni très généreux et encore moins observateur. Il n'aimait pas particulièrement rencontrer du monde, parler avec des inconnus et prétendre. Prétendre qu'il aimait les gens, qu'il était gentil. Il était un peu sauvage Liam, déconnecté de la réalité. Et pourtant malgré son caractère qu'il ne comptait pas changer, ni aujourd'hui ni demain, son travail commençait à devenir pesant. Il se disait que c'était les débuts. Il avait commencé à travailler comme croque-mort quelques au mois auparavant seulement alors forcément, cela devenait pesant parce qu'il n'était pas habitué. Mais ce sentiment ne passait pas. Chaque jour qui s'ajoutait le rendait plus taciturne et difficile à vivre que le précédent.
Le métier en soit n'était pas si difficile, contrairement aux pays d'occident les enterrements à proprement parlé étaient rares. Il n'avait pas de cercueils à porter, de tombes à recouvrir ou de caveaux à refermer. En revanche les crémations, elles, faisaient désormais partie courante de sa vie, et les cérémonies qui s'en suivaient aussi. Liam avait du mal à supporter tous les pleurs, les cris parfois des proches des défunts. Sans ressentir leur peine il comprenait parfaitement ce qu'ils ressentaient. Et bien souvent, trop souvent, il repensait au décès de sa propre mère. Tout venait de là certainement. Plus que le fait de partager la douleur de ces gens, c'était surtout de revivre la sienne qui l'épuisait autant. Alors il dansait ce soir, même s'il travaillait encore demain. Il était bientôt trois heures du matin et Liam, l'alcool dans le sang, se déhanchait maladroitement et presque adorablement sur les sons rythmés que partageait le DJ de cette petite boîte de nuit.

Évidemment,  le lendemain matin fut terrible pour lui. Ainsi que pour ses colocataires qui faisaient à son goût, et celui de sa gueule de bois, bien trop de bruit. C'est sans ménagement qu'il ouvrait la porte de sa chambre et avançait à pas traînants vers le salon en leur demandant, sans mettre les formes, de fermer leurs gueules. Et le reste de la matinée se passa par la suite sans encombres, en dehors de mots peu polis que lui renvoyait Jiwon à son tour. Il ne travaillait que cet après midi, une chance pour lui. Les heures qu'il lui restait avant de devoir partir défilaient doucement, puis il fut pour lui de passer le pas de la porte.
Aujourd'hui la cérémonie serait particulière. La famille du défunt, riche, avait même fait appel à une agence qui organisait des événements. Comme si l'on célébrait une mort de la même façon qu'un mariage... Il ne partageait pas sa pensée bien sûr, gardant pour lui le fait qu'il trouvait cela bien étrange et un brin pompeux.
Momo était là, cette jeune femme dont il croisait le regard un peu trop souvent à son goût. Non pas qu'il ne le l'appréciait pas, ils ne s'étaient jamais vraiment parlé à vrai dire. Mais son regard avait quelque chose de pénétrant, comme si... elle lisait en lui presque. Et ça lui donnait toujours un frisson, à mi chemin entre la gêne et la peur. Cette fois ne dérogeait pas à la règle. La cérémonie ne devait commencer que dans une heure mais Liam était déjà à son poste, installant les chaises pour les proches du défunt. Aidé de ses collègues, ils en placèrent près d'une soixantaine, puis silencieusement il se hissa jusqu'à l'une des portes de la salle, le dos droit et le visage impassible.
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Okina Momoka
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Okina Momoka
Sam 30 Mar - 15:25

Momo & Liam

It all started from here


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Lorsqu’elle s’était affichée comme organisatrice d’évènements, la jeune bridée s’était imaginée faire carrière dans les grands classiques : mariage, fêtes de bureaux, lancement de produits… et à la limite, des fêtes d’enfants un peu trop bien nantis… Elle s’était octroyé la diversité mais franchement, s’il y a un marché qu’elle n’aurait jamais cru percer, c’était celui des funérailles! Les quelques fois ou elle s’y était risquée – avec divers salons funéraires de la ville – c’était généralement pour orchestrer les éloges et le buffet, rien de compliqué… Mais alors ce mandat-là, il sortait vraiment de l’ordinaire! La parenté du défunt voulait – et elle avait eu beaucoup de mal à ne pas s’étouffer en entendant la demande – une cérémonie en musique et un cocktail dinatoire… WHAT THE ACTUAL FUCK. Qui diable aurait besoin d’une organisatrice pour mettre en branle une journée aussi morbide? Conservant son jugement pour elle et profitant de toute occasion d’éviter son domicile conjugale et, par le fait même son mari – elle s’était plongée corps et âme dans le boulot. C’était toujours mieux que d’avoir trop de temps pour elle … lorsqu’elle était crevée, elle arrivait au minimum à trouver le sommeil, plutôt que de fixer un plafond en sentant ses poumons se compresser et la douleur viscérale de la culpabilité s’immiscer en elle. Autant travailler… Et puis, s’il y avait un bon côté, à se fringuer dans une couleur aussi maussade et ennuyeuse que le noir – quoi qu’elle trouve toujours le moyen de faire des robes de cette teinte une pièce de collection avec sa silhouette délicate et son soucis du détail – c’était la présence visuellement plaisante d’un jeune croque-mort employé du salon qu’elle devait métamorphoser en salle de balle.

Une grande inspiration plus tard, elle s’était convaincue de faire son boulot, aussi ridicule soit-il dans de pareilles circonstances… Franchement, il fallait vraiment avoir du blé à flamber pour investir une petite fortune dans des funérailles, c’était d’une arrogance! Pourtant, et en tant qu’organisatrice d’évènement, il était de son devoir de s’assurer que chaque élément était en place pour assurer la satisfaction de ses clients. Pathologiquement perfectionniste, la jeune nipponne s’était permis de pénétrer dans la salle de « réception » avant l’heure, pour valider que chaque chaise était impeccablement en place et que la famille friquée du défunt aurait … un enterrement mémorable? Juste d’y penser, elle avait envie de pouffer de rire. Mordant adorablement sa lèvre inférieure pour retenir son amusement, ses iris chocolatés avaient parcouru la pièce, validant un à un des éléments de sa liste mentale : soixante-dix chaises ? Oui. Éclairage tamisé ? Oui. Muraille pompeuse et fleurie du défunt? Parfaite. Croque-mort canon … Repérant le dénommé Liam – prénom qu’elle avait mémorisé uniquement parce que cette maison funéraire était la seule à avoir un employé physiquement plaisant, ses perles sombres stoppèrent leur course sur son minois, le détaillant un long moment. Ah oui, il était bien présent et encore une fois, il y avait quelque chose chez lui qui l’intriguait, qui avait sur elle une attirance un peu malsaine, assez même, pour qu’elle ne le quitte pas du regard pendant qu’il procédait à l’installation de la salle. Si elle avait d’abord développé un intérêt pour lui par pure curiosité : il lui rappelait un fantôme du passé, au fils de ses observations, elle avait remarqué certains tics, certaines manies… et cette lueur dans son regard… Les rares fois où elle avait croisé ses prunelles, elle avait eu l’impression d’y voir, derrière un minois angélique, un prédateur dangereux… L’effet était aussi addictif qu’obsessif, elle était bien incapable de libérer ses iris la première.

… Elle n’aurait su mettre le doigt sur ce qu’elle percevait chez lui – ou même, si elle percevait quelque chose, toujours est-il que gêne, effroi, il avait le don de lui donner cette impression, fugitive, d’être vivante. Et ça, elle y était accro. Après tout, Momo était brisée, tordue au mieux, incapable sentimentale chronique, ça devait bien faire des années qu’elle n’avait rien ressenti, pour personne, et ce vide cuisant lui tordait les tripes. Elle avait franchement tout donné, pour avoir la moindre sensation, et tant pis si c’était une douleur intolérable. Profitant de l’accalmie, elle avait pris son courage à deux mains et s’était dirigée, d’un pas assuré, félin, juché sur ses escarpins vertigineux, vers le jeune croquemort. Ses lèvres s’était étirées en un sourire taquin, alors qu’elle s’adossait au mur, si près de la porte, à quelque centimètre de lui, comme si c’était une pure coïncidence. Puis, relevant son minois, sans toutefois lui faire face, elle l’avait observé du coin de l’œil dans un amusé : « Bonjour… ça fait déjà plusieurs fois qu’on se croise… je me disais que des présentations en règle étaient peut-être de mise… Je suis Okina Momoka. » non, elle ne donnerait jamais son nom de femme mariée, jamais. Cette fois, elle lui avait souri, franchement, accrochant ses iris aux siens. « … Je me suis toujours demandée, si c’était par altruisme profond, que des gens organisaient des funérailles pour aider les vivants à passer outre leur deuil … Ou si c’était par sadisme… c’est un bon endroit non? … Avec toutes ces pleureuses… » si elle le testait? Absolument. Allez savoir, elle avait une drôle d’impression sur ce jeune homme.

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Kwon Liam
Iceberg right ahead !!!
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Kwon Liam
Jeu 25 Avr - 11:51
Il ne comprenait pas Liam, que l'on puisse fêter la mort d'un proche de cette façon, presque comme.. une célébration. Et d'un autre côté, il trouvait cela aussi plutôt original, comme une façon de narguer la mort et de lui déclarer la guerre. Tu nous a enlevé un proche, mais nous fêtons les moments passés avec lui. Certes la famille était de toute évidence suffisamment riche pour organiser cela, peut être était ce un moyen de se montrer aussi, mais finalement il n'y avait pas que du mauvais. Cet adieu serait bien différent de celui qu'il avait vécu pour sa mère, plongé dans un silence sinistre, où son père jouait encore et toujours la comédie. Arrivé en avance tout comme ses collègues, Liam était chargé d'aider à mettre le décors en place, il s'occupait avant tout des chaises. Vu le nombre d'invités ils ne pouvaient pas se permettre de flemmarder. Soixante dix personnes... Qui possède autant d'amis et de famille ? Si lui même mourrait demain, il n'y aurait personne. Pas même ses colocataires, et il ne pouvait pas leur en vouloir pour ça. Il n'était pas si facile de cohabiter avec lui. Un soupire silencieux quittait ses lèvres tandis que son regard croisait celui de Momo.
La jeune japonaise était vraiment jolie, ça il ne pouvait p as le nier. Parfois, quand ses pensées se perdaient, il se demandait ce qu'elle faisait là, à organiser ce genre d’événements. Il l'imaginait bien plus préparer des mariages ou des anniversaires, par la mort de quelqu'un. Pour ça, le stéréotype parfait aurait été une vieille dame austère... Et les secondes défilaient sans que ni l'un ni l'autre ne détourne le regard. Il n'aimait pourtant pas ça quand elle le fixait. Il y avait quelque chose chez elle qui le mettait mal à l'aise. Pas de la même façon qu'avec son colocataire Jaejin. Lui, il lui faisait peur, même s'il se refusait de l'avouer. Momo elle... c'était plus personnel encore. Comme si elle savait ce qu'il était. Le monstre étrange qui se cachait derrière ses prunelles sombres. Il fut le premier à interrompre cet échange silencieux, quand son patron s'approcha de lui pour lui demander de déplacer quelques gerbes de fleurs trop présentes qui cachaient la photo du défunt.

Effectivement, toutes étaient rassemblées au centre de l'autel comme si les gens qui les avaient acheté avaient explicitement demandé de les mettre au centre, qu'elles soient mises en valeur. Coïncidence ou narcissisme profond, il ne saurait dire. Mais Liam s'attela à la tâche, les espaçant au mieux, avant de reprendre sa place moins de cinq minutes plus tard près de la porte. Les gens s'éclipsaient, son patron avait déjà disparu, ses collègues eux devaient être dehors. Il voyait la jeune femme s'approcher, et si l'envie de fuir était présente, il ne fit rien cependant, essayant d'être au mieux professionnel, et au pire impassible. Il gardait le regard fixé devant lui même quand elle s'installait à ses côtés. Les lèvres pincées, il l'écoutait silencieusement, et puis finalement il tournait la tête vers elle s'inclinant légèrement mais avec politesse. « Enchanté... madame? » Est-ce qu'il aurait du dire mademoiselle ? Il n'en savait rien, il ne connaissait pas sa vie, sa situation non plus. Même si son expression n'avait pas changé, en faisant attention on pouvait voir l'hésitation dans ses yeux, avant qu'il se reprenne. « Je suis Kwon Liam. » Il ne faisait pas d'autres commentaire, pour ne pas se montrer impoli et ne pas mentir non plus. Parce que de son côté le croque mort n'avait pas très envie de faire sa connaissance. Pas parce qu'il ne l'aimait pas, pas parce que, techniquement, elle était en quelque sorte sa supérieure aussi, mais parce qu'il était réellement mal à l'aise.
Le mot sadisme le fait tiquer, forcément. Son corps se raidit sur le coup et il déglutit, difficilement, silencieusement. Pour le coup ce n'était pas très discret, mais il ne s'y était pas attendu. Il restait silencieux quelques secondes, une minute peut être avant de répondre. « Je dirai que c'est avant tout pour se rappeler des moments passés, pour montrer que la personne n'est pas oubliée. Même si... les funérailles d'aujourd'hui sont particulièrement surprenantes. » Il inspirait silencieusement avant de reporter son attention vers la salle, à présent vide en dehors de la présence de Momo et de la sienne. Super, il avait encore moins l'occasion de se défiler. « Ce serait étrange que des proches fassent cela par sadisme, non? » Liam lui n'aimait pas la violence psychologique, du moins généralement. Il aimait faire mal, physiquement. Une façon de s’extérioriser, de se venger de ce qu'il avait pu subir les 20 premières années de sa vie.
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Okina Momoka
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Okina Momoka
Dim 28 Avr - 17:48

Momo & Liam

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Momo avait eu la ‘’chance’’ à plusieurs reprises de diversifier sa clientèle en s’occupant d’enterrements, et toutes ses fois, elle avait observé de loin de jeune Liam, intriguée par ses manies, à la fois envoutée et effrayée par ce qu’elle lisait parfois dans ses yeux. Il était un peu comme un loup pour elle, menaçant, puissant, mais diablement attirant, et pas dans le sens mignon du terme… c’était un peu comme regarder un maître de secte, et avoir envie de le rejoindre. Le côté autodestructeur de sa personnalité, ce vide cuisant prêt à tout pour ressentir la moindre émotion, même la torpeur, avait une envie irrépressible de faire sa connaissance, de découvrir s’il était aussi malsain qu’il en avait l’air… Le jeune croque-mort avait le don de l’intriguer, déjà, qui diable choisirait ce boulot à son âge? Qu’y avait-il d’intéressant à passer ses journées avec des carcasses, à les arranger pour la mise en terre, à écouter les pleurs des familles? Et si elle crevait, est-ce que sa famille viendrait la pleurer, ou la laisserait-elle à son sort, comme ils se plaisaient à le faire depuis son mariage? Pourtant, plus que l’étrange vocation de son cadet, ce qui l’attirait, ou à tout le moins éveillait sa curiosité, était la façon dont il l’observait. Un mélange de panique et de dédain … que pouvait-il bien avoir contre elle? Une personne normale aurait certainement conservé ses distances, évitant soigneusement ce qui pouvait très bien être un tueur en série … mais pas elle. Déjà, parce que sa curiosité était trop grande, trop profonde, mais ensuite, et surtout, parce qu’il l’effrayait… et c’était déjà une émotion.

Alors ce jour-là, elle avait profité de l’accalmie pour s’en rapprocher, pour officiellement faire connaissance. Ça faisait quand même malpoli, de l’avoir croisé aussi souvent et de ne jamais être allée poliment le saluer. Pourtant, à chaque fois que leurs prunelles se croisaient par erreur, involontairement, elle avait cette impression qu’il lisait quelque chose en elle, une petite côté malsain, masochiste, qu’elle tentait de dissimuler. C’était comme s’il arrivait, sans un mot, à voir l’étendue de sa culpabilité, de comprendre que peut-être, derrière ses sourires prévenants, ses airs adorables et joviaux, elle était plus brisée qu’elle ne laissait croire… Dès qu’elle avait osé rompre la distance entre eux, se tenir à ses côtés, l’observer du coin de l’œil, elle avait ressenti l’impact de son regard, comme une décharge électrique. C’était à la fois effrayant … et exaltant, de se dire qu’il l’avait percé à jour. Pourtant, elle jouerait le jeu, comme une bête sauvage tentant de cerner son vis-à-vis. Elle avait souri, polie, reprenant sa formulation, refusant toute forme d’association à la femme mariée qu’elle était. « Mademoiselle. » Elle avait pressée ses lèvres l’une contre l’autre, inclinant la tête, en l’observant, amusée qu’il semble si tendu. « … Enchantée. » … visiblement, c’était à sens unique. Mais ça n’allait pas l’arrêter hein…

Elle avait lancé une conversation innocente, observant du coin de l’œil ses réactions, un petit sourire joueur aux lèvres… « Peut-être... » croyait-il vraiment que tous ses gens se rencontraient ici pour un dernier hommage? Elle, elle voyait plutôt ça comme une tentative désespérée de se faire pardonner les erreurs de leur vie, de se faire croire qu’ils n’étaient pas des cons. « Ou par hypocrisie... je serais surprise de voir combien des gens présents aujourd’hui se souciaient vraiment du défunt. » Elle avait réprimé un sourire, n’ayant perdue aucun centime de ses réactions, plutôt intriguée par le mot sadisme qui avait semblé l’énerver…. Intéressant. Poussée par dieu sait quoi, elle avait poussé l’affront jusqu’à poser une main sur son bras, à l’observer de ses iris sombres avec un innocent : « Dis… est-ce que je t’ai vexé?… J’ai l’impression que tu m’évites… ça fait plusieurs fois… et pourtant, nous ne nous sommes jamais parlé avant aujourd’hui … » et parce qu’elle était profondément idiote, elle avait osé le provoquer d’un : « … À moins que ça t’amuse? Hmmm? »

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Kwon Liam
Iceberg right ahead !!!
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Kwon Liam
Jeu 23 Mai - 20:51
Lui, être attirant ? Il ne l'avait jamais cru. Du moins pas à cause de son physique. Il savait qu'il plaisait. Sans être un fin observateur, il était difficile de ne pas remarquer deux jeunes femmes, ou plus parfois, se retourner sur son passage. Il avait de la chance d'avoir un tel visage, et en même temps, pas tant que ça. Il attirait l'attention oui, mais c'était toujours passager. Dès qu'on comprenait que ses mots étaient aussi froid que son expression, les gens avaient tendance à lui tourner le dos. Et ce n'était pas plus mal, finalement. Parce qu'il finirait par les blesser sinon. Pas tant moralement que physiquement. Il avait besoin de se défouler Liam, de laisser s'échapper toute cette rancœur et cette frustration qu'il avait emmagasiné depuis des années. Il avait besoin de faire mal, de marquer la peau des gens, parfois, dans des excès de colère, de briser des os ou faire couler le sang. Serait il capable de tuer ? Il n'en était jamais arrivé à ce stade, mais il avait peur d'admettre la réponse. Oui. Sans aucun doute. Il avait ça dans ses gênes après tout.
Il n'avait jamais rêvé de faire ce boulot, mal payé, sans risque de pourboire contrairement aux serveurs. Mais il n'était pas doué pour parler, jouer la carte de la politesse ou sourire. Moins il voyait de gens, mieux il se portait en général. Alors travailler avec des mots, aussi macabre soit il était plutôt une aubaine. Il était beaucoup plus jeune que ses collègues c'est vrai, mais il était tranquille, et c'était le plus important.

Voir Momo s'approcher ne lui plaisait pas, et pourtant il ne laissait rien paraître, mur de briques ou presque. Il se présentait à son tour et la saluait, sans trop savoir comment l'aborder. Il aurait pu être gêné de s'être trompé, et pourtant le croque mort se contenta de hocher la tête. Il retenait, il ne l'appellerai plus madame, tout simplement. Pourquoi se compliquer la vie et se morfondre en excuses pour si peu. Non bien sûr il n'était pas heureux de cette rencontre. Si Momo avait le pré-sentiment qu'il savait ce qu'elle cachait derrière ses sourire, lui aussi avait cette lourde impression qu'elle pouvait sonder son âme. Qu'elle savait ce dont il était capable. Pourquoi lui parler alors.. Peut être elle aussi n'avait elle pas toute sa tête finalement.
« Ah l'hypocrisie. » Un sourire amer étirait ses lèvres tandis qu'il soufflait par le nez dans une sorte de rire bref dont aucune once d'amusement n'en ressortait. « Ça il n'y a pas de doutes. Une poignée seulement devaient s'en soucier, et encore. » Il avait bien connu ça avec sa mère Liam. Entendre les pleurs des amis, de la famille. Ne savaient ils pas ? Ne pouvaient ils pas remarquer ce que leur père leur faisait subir ? Etaient ils aveugles ou refusaient ils simplement de voir la réalité en face ? Sa mère et lui avaient été seuls pendant si longtemps, tous ces gens à son enterrement, ils n'en avaient rien à foutre d'elle quand elle était encore vivante. Inconsciemment, ses phalanges se crispaient, serrant le poing. Momo avait éveillé des souvenirs pénibles sans le savoir..

Il sursautait doucement en sentant sa main se pauser sur son bras, son regard voguant de son visage à sa main quelques instants. Il l'écoutait, silencieux comme toujours, avant de retirer sa main sans geste brusque mais avec fermeté malgré tout. « Vexé ? Non, pas du tout. Vous me mettez mal à l'aise simplement. » Il aurait pu mentir, jouer les caïd, faire preuve de dédain. Et pourtant il se montrait franc, sans vouloir cependant lui en expliquer la raison. Il arque un sourcil à sa question et plonge son regard noir et vide dans le sien, un rictus sur les lèvres. « M'amuser? De vous fuir? Non pas spécialement. Croyez moi, je préférerais ne pas à avoir le faire. »

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Okina Momoka
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Okina Momoka
Sam 1 Juin - 16:53

Momo & Liam

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle avait laissé son regard vaguer sur cette salle vide, sur cette démonstration vulgaire de deuil, comme si les fleurs, les affiches, l’effet grandiose de la pièce allait ramener à la vie le cadavre raide qui serait exposé. Tout ce gaspillage pour des égos…pour conserver ce mensonge débile de s’être soucié du défunt… Elle avait ce sourire amusé, pouffant de rire à la rétorque du croque-mort, sans oser le regarder, sans lui faire cet honneur. Sa simple proximité envoyait une drôle de décharge sous sa peau, une angoisse palpable, une forme de panique tout aussi exaltante que déstabilisante … Il l’intriguait, la terrorisait… mais elle aurait tout donné pour ressentir cet effroi un peu plus, pour ressentir quelque chose, quoi que ce soit. Elle était tordue, brisée à ce point, et ça finirait par lui couter. « … Sachant ça, moi j’aimerais mieux que mes funérailles soient un supplice, chaises inconfortables, salle humide, une dernière tortures pour tous ces cons. » qu’ils subissent, leur tentative puériles de bien paraître. Un long moment, elle était demeurée silencieuse, analysant le profil de son vis-à-vis, se demandant franchement ou était cette ligne qu’elle ne devrait pas franchir, quelle était la limite au-delà de laquelle elle risquait trop. Mais il l’envoutait, avec cet aura, avec cette violence silencieuse qui émanait de lui. Elle s’était permis de toucher son bras, un sourire espiègle sur les lèvres. Elle le mettait mal à l’aise? Ça avait de quoi l’amuser, la nipponne, elle était tellement petite et menue, rien de bien imposant. « Mal à l’aise? ... Vraiment? C’est plutôt amusant ça… tu dois bien faire plus d’une tête de plus que moi… et trois fois mes muscles… et je te fais peur? » Elle avait eu un petit rire.

Ses iris s’étaient accrochés aux siens, fiers, provocants, elle refusait de se laisser impressionner par le gouffre béant qu’elle y lisait. Ce gamin, il était dangereux, ça se voyait, elle aurait probablement du tourner les talons, l’éviter, maintenant qu’il avait repris son bras. Mais quelque chose dans cette violence silencieuse, dans cette menace qui planait entre eux, éveillait son sens de la chasse. Elle voulait savoir, sa curiosité en émois, ce qu’il dissimulait vraiment. Elle voulait le voir éclater, s’exposer, parce que quel que soit cette noirceur qu’il tentait de masquer, elle le voyait… et plus que ça, elle était volontaire pour la recevoir… curieuse de savoir si ça pourrait lui faire oublier le vide cuisant qu’elle ressentait 24/7. Joueuse, elle avait profité de l’accalmie pour poser sa main, cette fois, sur son bras qu’il venait de retirer, profondément masochiste, risquant le tout pour le tout. « C’est parce que cette envie de lever la main sur moi ... qui se lit clairement dans ton regard soit dit en passant…. Tu finisses par y céder? » Un sourire mesquin, provocant, et elle se hissait sur la pointe des pieds, prenant appuis sur lui, le défiait d’un murmure. « … Peut-être que j’attends que ça… » Elle s’était mordue la lèvre, souriant toujours en libérant son bras, le narguant d’un : « Et si t’essayais, pour voir ? »
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Kwon Liam
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Kwon Liam
Mer 26 Juin - 11:07

Un sourire étirait ses lèvres, incontrôlable, surpris par les mots de la jeune femme. Il ne s'attendait pas à découvrir un tel aspect de sa personnalité, entendre des mots assez durs ou insultants. Ca le rassurait en soit, elle semblait soudainement moins parfaite qu'elle en avait l'air. « Même pour vos parents ou personnes très proches? » Il ne jugeait pas, lui même n'aurait pas fait mieux. La seule personne pour qui il aurait tout donné n'était plus de ce monde. S'il venait à disparaître lui aussi, il aurait souhaité pire encore qu'une salle humide ou de mauvaises chaises pour les gens qui seraient présents. Si gens il y avait.
Il gardait son regard fixé devant lui, observant la salle vide, priant silencieusement pour que quelqu'un s'approche, qu'on appelle Momo pour lui poser une question.. n'importe quoi du moment qu'ils n'étaient plus seuls. Elle semblait s'amuser de sa réponse franche. Peut être aurait il dû mentir, il aurait pu, mais Liam n'est pas un gros menteur. Il a suffisamment vécu dans le mensonge et la fausse image de soi pour avoir envie de continuer à jouer sur ce terrain là. Tant que ça ne le mettais pas en danger, il restait honnête, parfois trop, quitte à blesser les gens. « La taille et la force ne font pas tout.  Ce n'est pas forcément ce qui me gêne.» Il haussait les épaules. Il n'avait pas peur qu'elle le frappe, il pourrait supporter. Avec son passif, Liam était capable d'encaisser quasiment n'importe quoi. Mes ses regards étaient différents. Comme si le masque qu'il portait ne la dupait pas. Elle semblait savoir ce qu'il cachait, et ça, ça l'effrayait.

Il attrapait sa main pour la repousser, s'éloignant par la même occasion tandis que leurs regards se croisaient. Pitié, quelqu'un, n'importe qui, n'importe quoi. Il fallait juste qu'on les interrompe un instant, pour qu'il puisse se sortir de là. Elle l'avait piqué à vif en parlant de sadisme, il avait tiqué, elle avait remarqué. Et maintenant elle se jouait de lui, clairement. Son regard s'assombrit soudainement, cette fois il n'hésitait pas à la regarder dans les yeux, sa posture plus droite encore. « Arrêtez de raconter n'importe quoi. » Il n'avait pas envie de la frapper elle en particulier, d'ailleurs Liam n'assouvissait ses pulsions que sur des hommes, des voyous, des connards... C'était sa façon de se donner bonne conscience, mais il savait pertinemment qu'il était capable de lever la main sur n'importe qui en réalité. « Qui se lit clairement? A part vous personne n'a jamais rien remarqué. Vous devez être aussi bizarre que moi. »
Et puis il s'immobilisait soudainement, les yeux grand ouverts, incapable de réagir pendant une seconde. Et puis inconsciemment il serrait le poing avant de repousser Momo plus violemment cette fois. Il observait rapidement les alentours, s'assurant que personne ne pourrait écouter leur conversation puis se tournait vers elle tandis qu'il la forçait à s'appuyer contre le mur, lui faisant face à présent. « J'essaie de contrôler ces pulsions, de me maîtriser, et quand je craque, de choisir quelqu'un qui mérite de se prendre des coups. C'est un enfer à vivre et vous vous n'attendez que ça ? » Il se mettait en colère, le sentiment s’accroissant à chaque seconde qui passait. « Ca vous fait rire ? C'est un jeu pour vous ? Vous voulez vraiment que je vous cogne ? Moi ça ne m'amuse pas, je risque mon boulot avec ça. » Et plus encore si la police apprenait tout ce qu'il avait fait jusqu'à présent.

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Okina Momoka
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Okina Momoka
Lun 8 Juil - 20:49

Momo & Liam

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle savait qu’elle ne devrait pas le chercher, qu’il est dangereux, instable, elle le lit dans ses actes, dans son regard, ils ont la même cassure, au fond, le même besoin de causer du mal, de propager la souffrance, à la simple différence que Momoka elle, elle a décidé que l’unique victime de sa folie serait elle-même. Et visiblement, ce pauvre jeune homme qu’elle terrorisait ne serait-ce qu’en lui témoignant un peu trop de curiosité… C’est qu’elle le cherchait, le jeune, elle ne poussait volontairement à bout avec ce sourire espiègle, juste pour s’assurer qu’elle avait bel et bien mis le doigt sur une créature tordue comme elle, juste pour s’assurer qu’elle n’était pas seule… et un peu, aussi, par espoir d’avoir trouvé chez son vis-à-vis quelqu’un capable de faire taire les tourments de son âme, d’emplir son poitrail d’autre chose que de vide et de glace. Même une douleur cuisante, poignante, serait mieux que d’être coincée avec elle-même et cette sensation de cadavre ambulante… d’être aussi inerte que le corps qu’ils exposeraient ici. Elle sourit, le nargue à nouveau en roulant des yeux, bien conscience que jouer avec le feu… et ça l’exalte, ça l’amuse, alors elle suffoque, accro, incapable d’arrêter. « … Je sais. C’est toujours plus difficile quand la personne qui nous fait le plus peur… c’est nous-même. » Un nouveau sourire, alors qu’elle tente de le toucher et se faire brusquement repousser, ce qui ne fait qu’améliorer son humeur. Elle a vu juste, elle le sait, il a frémis à la mention de sadique… et lorsqu’elle enfonce un peu plus son coup, lorsqu’elle l’attaque de mots, il cède.

Son attitude change, il se crispe, et elle le sent au bord de la faiblesse, alors, courageuse, elle poursuit. « Ce n’est pas n’importe quoi. » ses iris noisettes trouvent les siens, s’y cramponnent, son sourire s’élargis. Elle le tient, enfin, et elle ne compte pas relâcher sa prise avant d’avoir exactement ce qu’elle veut… la certitude de ne pas être seule dans cette galère. Alors elle le touche à nouveau, remarque bien qu’il est à bout, et elle s’en amuse. « Avant moi… c’est donc que tu le sais non… ce qu’on peut voir dans ton regard… mais tu as raison, je suis brisée… moi aussi. » et lorsqu’il la repousse, avec plus de force, alors qu’elle sent le mur se heurter contre son dos, elle soupire, un soupire de contentement, et elle l’observe de plus belle, le laissant déballer ses secrets. Une personne normale aurait déjà pris ses jambes à son cou, l’aurait jugé, craint, mais la belle nipponne se contente de l’observer, avec un air plus sérieux, plus empli de compassion. « … C’est tout à ton honneur… vraiment. Mais ce n’est pas assez hum? La peur te prends quand même au ventre… la crainte de merder, d’être surpris… » Elle regarde autour, personne, et elle glisse délicatement sa main vers lui, s’empare de la sienne avec toute la douceur du monde, pour lui faire comprendre que ça va. « Et malgré tout… l’envie de recommencer. » Elle guide la main du jeune croquemort jusqu’à son autre poignet, pose ses doigts sur les siens et l’incite à serrer. Elle veut sentir ses os trembler, elle veut que la panique grimpe en elle… plus que tout… Sa voix est un murmure, un secret, un pacte. « Ça ne m’amuse pas non plus… Fais-le… je t’en supplie fais-le… j’en peux plus… de me sentir aussi vide… même si c’est juste de la douleur… je veux ressentir quelque chose. » … Parce que ce vide en elle, il va finir par la tuer.


AVENGEDINCHAINS
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Kwon Liam
Iceberg right ahead !!!
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Kwon Liam
Mar 16 Juil - 23:17
Il n'avait pas tant peur de ce qu'il était Liam. Son caractère, son comportement, il en connaissait la raison. Un géniteur malade, violent, et quelques années de vie qui n'ont pas été des plus simples. Non, ce qu'il l'effrayait, c'était ce dont il était capable, jusqu'où il pourrait aller. Était il capable de tuer ? La question revenait sans cesse dans son esprit, comme une malédiction. Malédiction dont il avait peur d'avoir la réponse. Il suffisait qu'un jour il soit trop en colère, que les souvenirs soient trop violents et peut être, peut être qu'alors Liam dépasserait ses limites. Il ignore les mots de la jeune femme, une dernière fois avant de craquer.
Il la repousse, en colère, refuse qu'elle le touche et plante son regard froid dans le sien. Il bataille Liam, quasiment tous les jours, pour ne pas cogner des innocents, pour trouver des mecs pas nets, des connards sur qui il pourrait relâcher sa colère. Jamais des femmes, jamais des hommes qui ne donnent aucun indice d'un comportement malhonnête. Les mots de Momo le touchent plus qu'il ne l'aurait voulu. « Personne n'est sensé y voir quoi que ce soit. Il est normal, vide... la plupart du temps. Il n'y a que vous qui avez compris.. » Et il ne maîtrisait rien, ça l'effrayait. Etre révélé au grand jour, même si Momo ne savait peut être pas exactement ce dont il était capable... Brisée, elle aussi ? Alors qu'en apparence sa vie semblait si parfaite... Il resta figé un instant. Sa vie aussi semblait parfaite quand il était enfant. Et pourtant,ce n'était absolument pas le cas. Son regard sur la jeune femme changeait, moins colérique, plus tourmenté. Pouvait elle comprendre ce qu'il ressentait ?

Elle se retrouvait dos au mur, et si la situation pouvait laisser entrevoir une scène romantique d'un point de vu extérieur, c'était loin d'être le cas. Il déballait tout Liam. A quoi bon le cacher, elle avait de toute évidence compris. Comment cela restait un mystère, peut être que son regard e trahissait vraiment, et si c'était le cas... il aurait des ennuis un jour, c'était certain. « De merder oui, on peut le dire. Vous ne savez pas de quoi je suis capable, je ne le sais pas moi même. » Son regard se baisse à l'instant même où elle lui prend la main, ne la repoussant pas pour autant, trop perdu, trop surpris. Il ne s'y attendais pas, clairement, et ce geste avait quelque chose de doux. Qui était Momo, une âme brisée comme lui, mais de quelle façon. Elle ne semblait pas être dirigée par la colère comme lui.
Pourtant elle comprenait. Elle prononçait des mots.. des mots qui décrivaient son ressentit. Son regard voguait entre le visage de la jeune femme et le geste qu'elle faisait, ne comprenant pas immédiatement où elle venait en venir. Sa main tenait son poignet sans force au début, perplexe, et lorsque la voix de la jeune femme le frappe malgré son chuchotement il se sent trembler. A son tour elle se livre, dévoile son propre secret comme il venait de le faire. Et il comprend enfin pourquoi elle pouvait si bien lire en lui.

Ils sont pareils, presque. Des coquilles vides, l'une n'ayant trouvé que le moyen de s'emplir de colère, l'autre cherchant encore à combler ce manque. Et elle ne méritait pas d'être frappée Momo. Il le sentait bien au fond de lui. Elle n'était pas cruelle, violente ou méprisante.. et pourtant.. Inconsciemment il obéissait. Parce qu'il la comprenait, il serrait son étreinte, de plus en plus, sans s'interrompre. Ce n'était sans doute pas la meilleure chose à faire, Liam n'était pas psychologue mais il s'en doutait. Et pourtant il se sentait presque obligé de l'aider, il le voulait, malgré la folie qui les berçait. Il n'était plus en colère mais il mettait malgré tout toute sa force dans sa main. S'il continuait, Momo allait finir par avoir une marque, mais tant qu'elle ne le lui demandait pas, il n'arrêtait pas. Pire, sa deuxième main libre se plaquait contre sa gorge, excès de démence, et il serrait, maîtrisant tout de même sa force. « Vous êtes sûre? N'avez vous pas peur? Que je finisse par 'merder' justement? » Il voulait son consentement Liam. Parce que cette histoire ne serait pas anodine. Il s'en passait bien d'habitude, les hommes qu'il tabassait ne méritaient pas de clémence. Mais là... c'était nouveau pour lui.

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Okina Momoka
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Messages : 373
Okina Momoka
Ven 19 Juil - 20:38

Momo & Liam

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Peut-être qu’elle aime vivre dangereusement, parce que ça éveille quelque chose en elle, parce que même l’effroi le plus vif, le plus glacial, il est préférable au gouffre béant qui emplis son poitrail et lui donne l’impression de suffoquer, de se noyer dans un océan de rien du tout. D’indifférence, d’incapacité, c’est une torture perpétuelle dont elle ne peut se défaire. Alors oui, l’étincelle de démence dans les yeux du croque-mort, celle qui bon nombre d’abrutis auraient soit ignorés, soit jamais remarqué, elle s’y accroche, elle espère, allant jusqu’à le provoquer d’une voix moqueuse, taquine. « … Peut-être qu’ils ne savent pas quoi chercher… ou peut-être que c’est une pulsion invisible aux yeux des gens normaux?  » Ou peut-être, qu’ils ont un semblant de bon sens qui leur indique de ne pas provoquer un parfait inconnu qui ouvre des gens comme boulot! Un cadavre de plus… qu’est-ce que c’est pour lui? Mais quelque chose la rejoint dans l’attitude du jeune homme, une certaine vulnérabilité, un mal-être qu’elle partage, comprends, et plutôt que de le laisser là, de passer son chemin, elle a cette idée folle que sa démence, sa violence qu’il dissimule si mal, est peut-être la salvation dont elle a besoin. Alors elle l’observe, franche, directe, arrogante au possible. « … Je ne vois pas pourquoi tu en aurais honte.  » parce qu’il semble bel et bien contraint, l’embaumeur, de limiter ses envies, ses pulsions, et elle aurait presque de la compassion pour ce jeu de cache-cache. Parce qu’elle y joue aussi, avec ses masques, ses sourires faux, une coquille vide qui ne sait plus quoi faire pour y mettre fin. Curieuse, elle ose même lui demander, en guidant sa main jusqu’à son si fin poignet, curieuse de savoir jusqu’où elle peut le pousser, comment elle peut le faire céder. « Ça t’effraie ?  » Sa voix n’est qu’un murmure, mais il est franc, elle veut savoir.

Et Liam, il avait enfin semblé comprendre sa demande un peu particulière, alors que ses doigts se pressaient sur son poignet, d’abord doucement, puis avec force. Elle pouvait sentir une étincelle de douleur grimper dans son bras, envoyer un fourmillement jusqu’à son épaule, jusque dans son poitrail … une vague sensation, une confirmation de son état d’être vivant… le mieux qu’elle pouvait espérer, vraiment. Et plutôt que de grimacer sous la douleur, comme l’aurait fait une personne normale, une personne saine, elle avait plutôt soupiré, ses iris sombres accrochés aux siens, un sourire provoquant sur son joli minois. Elle n’aimait pas spécialement avoir mal, mais l’état catatonique dans lequel elle existait depuis des années, il était encore plus insupportable, alors cette marque, elle l’acceptait, elle le voyait, ne serait-ce que pour pouvoir raviver une quelconque sensation, même une cuisante agonie, en y pressant ses doigts quand il ne serait plus là pour lui servir de respirateur artificiel. Elle aurait peut-être dû avoir peur, quand il avait approché sa main de sa gorge, l’avait saisis, mais elle s’était contée de renverser sa jolie tête pour lui offrir une meilleur poigne, avec une certaine forme de reconnaissance. Elle souffle, < son attention : « Je suis certaine, oui.  » et lui adresse un joli sourire, presque reconnaissant, quand il presse sa gorge, rend sa respiration ardue, douloureuse, mais possible. « Plus fort.  » jusqu’à oublier combien elle est misérable, jusqu’à sentir le contrôle l’abandonner. Elle veut que la panique la gagne, elle veut avoir peur, vraiment, incontrôlablement, ressentir un truc, n’importe quoi. Alors ses doigts grimper sur le torse du pauvre croque-mort, s’agrippent à sa chemise, histoire qu’il les voit lâcher prise, s’il va trop loin. « Je n’ai pas peur de toi Liam… tu n’es pas un monstre.  » Ou alors, peut-être, mais ils sont de la même espèce. Elle ferme les yeux, un peu trop appréciative de la douleur, ou juste, de la perte de contrôle. Elle aurait pu rester là, mais les gens semblent arriver, des pas, des invités, elle essaie de le repousser, pas par crainte, plutôt… par professionnalisme?

AVENGEDINCHAINS
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Kwon Liam
Iceberg right ahead !!!
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Kwon Liam
Jeu 25 Juil - 9:36
« … Peut être bien. » Il n'avait pas pensé à cette éventualité, un peu comme si sa démence était unique, qu'elle ne pouvait pas toucher autrui. Il savait pourtant qu'il n'était pas le seul, qu'il existait pire, et pourtant il avait du mal à s'imaginer qu'on puisse être aussi torturé que lui, que ce soit de la même façon ou d'une autre. Pourquoi il en aurait honte.. Momo réalisait elle seulement ce qu'il avait avoué à demi mot ? Qu'il pensait... même s'il refusait de l'admettre ouvertement, être capable de tuer si un jour sa colère devient incontrôlable ? Qu'il n'avait pas envie de finir ses jours en prison, et que dans un coin de son esprit, il s'était déjà fait à la probabilité ? « Qui n'aurait pas honte d'être un monstre sadique? » Demandait il en retour, une réponse lui venant immédiatement à l'esprit. Son père. Il n'avait jamais eu honte lui, violent dans l'ombre hypocrite en journée, un sourire un peu trop mielleux aux lèvres.
Son étreinte se resserre autour du poignet de la jeune femme, parce qu'il comprend. Il comprend qu'à l'inverse de lui qui a besoin d'évacuer sa rage, Momo elle cherche à combler un vide. Et c'est dangereux, voir malsain, mais il le fait malgré tout, pour la première fois de sa vie, par empathie. « Devenir un meurtrier n'est pas forcément ce que je veux devenir... Si un jour je vais trop loin, il n'y aura plus de retour en arrière possible. » Il fermait les yeux quelques secondes tandis qu'il serrait son poignet plus fort encore, sous le coup de la peur, réaction instinctive ; Un moyen de se canaliser, ou presque.

Elle soupirait, par réflexe il avait ouvert les yeux et croisé son regard. Elle souriait. Pour le provoquer ? Il n'en était pas tellement sûr. Il avait surtout l'impression qu'elle était soulagée. Sa deuxième main se portait à sa gorge, et il resserrait son étreinte, plus lentement cette fois, pour ne pas aller trop loin. Il ne pensait même plus au fait qu'on pouvait les surprendre, que si son patron le voyait actuellement, nul doute qu'il le virerait sur le champ. Elle était sûre d'elle, comme si le fait qu'il puisse la tuer ne l’atteignait pas, comme si.. elle s'en foutait, littéralement. Au contraire, elle lui ordonnait même de pousser le vice. « Vous êtes la seule à le penser.. » Personne ne lui avait dit qu'il était un monstre, parce que personne n'avait pu voir encore ce dont il était capable. Mais si les gens savaient.. Ils n'auraient pas les mêmes mots qu'elle. Pas même Jae Jin, qu'il savait bien trop gentil. Sa prise se resserrait autour de sa gorge, il pouvait même sentir chaque pulsation du cœur de Momo, le sang qui circulait dans ses veines. C'était la première fois, c'était.. troublant. Et puis des pas s'approchent, des éclats de voix. Et quand elle tente de le repousser, Liam s'éloigne aussitôt, s'éclaircissant la gorge. Et rapidement, se poste à un endroit différent, les yeux rivés sur le sol tandis que son patron entre avec un autre employé. Que venait il de se passer... Tout cela semblait presque irréel. Liam réalisait qu'au fond, il n'était peut être pas si seul.

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