Je faisais tranquillement mon sport quotidien dans une pièce du duplex, quand les gros mots avait fusé jusqu’à mes oreilles. Je m’étais habituée depuis, à les entendre de la bouche de Love et puis l’écho … les même mots répéter joyeusement par Jackson. Ah ça les gros mots il avait vite appris à les dire celui-là. J’avais fini ma petite série d’abdos avant de me lever et rejoindre l’origine du bruit.
Appuyée contre le cadre de la porte, j’observais discrètement la scène en riant silencieusement, même si le jeune homme pouvait parfois être insupportable, il avait le mérite de bien me faire rire au quotidien. Il devait s’être fait mal encore, dommage j’avais rater sa chute, mais j’étais arrivée juste à temps pour le voir dramatisé le chose tout seul.
Ce gamin était un vrai sketch à lui tout seul, maladroit comme ma possible, avec un chat qu’on aurait parfois envie de jeter par la fenêtre. Pourtant j’adorais partager une habitation avec lui, les journées n’étaient jamais monotone avec lui au moins. Quand il commença à appeler le chat en question, je savais que la partie moins fun de cette collocation. J’avais franchi la porte pour le rejoindre.

« Je te rappelle que c’est TON chat à la base … et que je ne suis pas la femme de ménage »

J’avais été jusqu’au placard, sortir la serpillère et le seau que j’avais rempli d’eau et de produit. Sauf que clairement je n’allais pas nettoyer, pas cette fois. J’avais tendu le tout au jeune homme.

« Tiens, j’ai fait la moitié du travaille, je te laisse terminer. Il faut que je nettoie la cage de Jackson moi »

Et puis son chat, il pissait partout, une dizaine de fois par jour. Il ne l’éduquait pas, il se contentait de râler et de me demander de nettoyer sans gêne. J’avais autre chose à faire. Oui clairement ce sujet était le point noir de cette colocation … ou le point gris et poilu nommé Nova, c’était pareil.

« Promis si tu nettoies bien, j’irais t’acheter une glace hello Kitty »

Oui j’étais totalement sérieuse, parfois je me demandais si je faisais vraiment une colocation avec un autre adulte ou si j’élevais un enfant.

Je roulais encore des yeux. C’est pas un colocataire que j’avais mais un gamin à charge. Limite on me fera bientôt signer un papier de tutrice légale. Enfin, je m’entendais bien avec lui, il me faisait rire, il était juste un peu … beaucoup pénible lorsqu’il s’agissait des tâches ménagères. Puis la ça concernais son chat, et je n’étais clairement pas la femme de ménage.

« Je te ferais un massage et te mettrais des patch chauffant … quand tu aura nettoyer »

Je ne céderais pas. Parfois je me demandais si ses parents lui disait oui à tout pour qu’il soit comme ça à cet âge. M’enfin, c’est pas moi qui allait tout faire pour lui. Certe je prenais soin de lui comme de l’enfant qu’il était, mais il devait apprendre à faire les choses lui même. Et ce même si c’était des truc qu’il trouvait chiant. Je faisais taire Jackson d’un regard, lui au moins était plus obéissant que Love … enfin ça dépendait de son humeur à ce sacré perroquet. Puis bon il avait bien retenu les injures de mon colocataire.
Comme avec un enfant j’essayais de l’acheter pour qu’il nettoie le sol, lui proposant un glace hello kitty s’il le faisait. Au moins il avait l’air heureux, mais pas sûre qu’il nettoie. Il avait même fait un petit pas de danse , de joie. Mais bon, monsieur maladroit avait donc marcher en plein dans la flaque de pisse sur le sol et c’était vautré dedans en beauté. Même le rideau qu’il avait agripper ne lu avait pas sauver la mise. Je n’avais pas pu m’empêcher de rire, posant le seau et la serpillère avant de m’accroupir devant lui. Il avait l’air de ne pas trop s’être fait mal.

« Bon au moins tu as presque tout épongé …. Mais tu sais c’est pas comme ça qu’on fait. Allez lève toi, nettoie ce qui reste et va te doucher mmmh ? Pendant ce temps je vais te chercher ta glace et le repas en bas de la rue … et je m’occuperais de ton dos d’accord? »

Non je n’étais pas une horrible noona qui lui faisait tout nettoyer, j’essayais surtout de le responsabilisé. Mais j’adorais prendre soin de lui, comme je l’avais fait et faisait encore avec mes petits frères.