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Lauly

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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God, who let the dog's out? [ft Noah]
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Ivanovitch Alexei
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Ivanovitch Alexei
Ven 6 Sep - 15:29

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Il ne relevait pas, quand il lui disait qu’il lui manquerait, parce qu’il n’y croyait pas. Ils s’étaient peut-être un peu côtoyé, mais Noah ne savait rien de lui, rien de plus que ce qu’il avait pu trouver dans son dossier. Il n’imaginait pas ce qu’il avait pu faire lors des glaciales nuits d’hiver dans sa Russie natale. Les coins rues souillés du sang qu’il y avait laissé. Pas le sien. Il avait méchamment déraillé, et il savait très bien pourquoi. Il n’avait simplement pas envie de s’expliquer. Lui non plus, ne connaissait pas les détails de la vie de son agent de probation. Il l’avait simplement trouvé cool, de bonne compagnie. Il souriait, la lèvre douloureuse suite à sa remarque. « Je comprends pas bien l’histoire du pigeon mais… C’est pas grave. Y’en a plein des petits délinquants, je suis sûr que tu trouverais rapidement quelqu’un pour me remplacer. Même si le bouquin sera bien moins intéressant sans le personnage principal.» a.k.a Alexei Ivanovitch. Comme s’il avait déjà lu des livres ! Roméo et Juliette peut-être. Et il n’y avait qu’un seul homme pour connaître ce petit secret. Pour connaître sa vie, tout ce qu’il avait pu vivre. Un seul homme pour lequel il était capable de donner sa vie. Pour lequel il avait passé ces années derrière les barreaux. On rigole pas avec les esprits. Même en Russie. » Parfois, quand cessait la pluie, et qu’un rayon de soleil caressait son visage humide, il sentait sa présence, sa douceur. Le sourire d’Helena.

« Critique pas ma langue, c’est passible de la peine de mort chez moi.» qu’il disait en souriant malgré son état pitoyable. Il l’était encore plus avec son doigt remis en place trop sournoisement, mais quand Noah lu souriait de cette manière, il ne pouvait pas lui en vouloir. « Je vais me contenter de ce que t’as à m’offrir alors… Mais je me dis que tu porterais bien le costume d’infirmière. La minijupe et les chaussettes hautes..» Celles qu’on retrouvaient dans les films d’un certain Zero. Là où il n’y avait pas de bête de l’enfer. Il fallait vraiment être cinglé pour vivre avec un chien. Et il pouvait avoir un Saint Bernard ou un chihuahua, c’était pareil pour le russe. Bien qu’il se doutait que la mâchoire d’un caniche de lui broierait pas le bras. « C’est ce que tous le sgens disent Noah. Que leur animal ne ferait jamais de mal et ça, c’est jusqu’à ce qu’ils défigurent des gamins et ou qu’ils t’arrachent le nez. » Faire confiance à chien c’était comme faire confiance à un lion. « Et toi parles pas de ma mère !.» qu’il disait l’air faussement choqué. Il se foutait bien de ce qui pouvait arriver à cette femme dont il ne connaissait même pas le visage.

Un passé qu’il gardait enfouit profondément et qui l’avait marqué au plus profond de son âme. Qui avait fait de lui ce qu’il était aujourd’hui. Et Noah il semblait avoir ses propres démons, tout aussi violents que les siens. Peut-être même plus pour que son cerveau lui en bloque l’accès. « T’es brisé, mais tu sais pas pourquoi. C’est sûrement un truc terrible, mais ça t’aiderais à avancer non ? A arrêter de ressentir ce vide au fond de toi sans le comprendre. Avoir des mots à mettre sur sa douleur, c’est important. » Lui avait mis du temps à le faire. D’abord pour comprendre l’acte de sa mère, qu’il ne pardonnerait jamais, et la disparition d’Helena qui lui avait asséné le coup de grâce. Qui lui avait ôté sa véritable raison de vivre. Il n’était plus que son propre fantôme. Incapable de laisser s’évaporer ses souvenirs malgré la douleur infligée. Des vidéos conservé précieusement où il pouvait entendre son rire, la plus douce des mélodies. « On saura jamais parce que je compte pas me faire diagnostiquer...» Et s’il devenait dingue ? Il n’aurait qu’à caler un flingue entre ses lèvres et appuyer sur la détente. Sans aucune hésitation. Le meilleur remède. Il profitait simplement du temps qu’il lui restait. Il plissait son petit nez et fronçait les sourcils après avoir reçu un coup qu’il ne pensait pas mériter. « Hey ! Doucement, me violente pas comme ça. C’est pas si terrible la prison tu sais ? Enfin, ça craint c’est clair mais… on s’habitue ? » Il y retournerait un jour, il en était persuadé.

Noah il méritait bien mieux. Et rien ne l’obligeait à ouvrir la boite de Pandore s’il n’en n’avait pas envie. Mais la peur ne le protégerait pas de ses maux. « Et c’était une bonne chose de le retrouver ? De savoir qu’il existait ? Que t’étais pas en train de devenir dingue ? La vérité elle fera mal. A toi de voir si t’as le courage de te reconstruire après. » Alexei, il ne l’avait pas eu. Refaire sa vie. Oublier cet amour qui lui tiraillait les entrailles. La si belle âme qu’il n’avait pas pu sauver de sa vie de merde. « Ça revient au même pour moi. » Il avait pressé la détente en lui offrant la drogue. Il était jeune, beaucoup trop jeune pour comprendre les conséquences de son geste. Il l’aimait trop pour imaginer qu’elle pouvait mourir. Son Helena. Son invincible. Celle qui avait emporté une partie de son âme dans un autre monde. « Si tu veux, je peux le regarder pour toi le dossier.» Il en avait vu des horreurs, vécu, il pouvait bien faire face à celle du canadien. Pour l’aider.




(c) Miss Pie

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Beom Noah
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Beom Noah
Dim 8 Sep - 12:39

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★ On lui avait pourtant dit et redit, à Noah, qu’il ne devait pas s’attacher aux jeunes âmes qu’on confiait à sa garde, qu’il devait demeurer impartial, neutre, face aux ex-détenus dont il devait s’occuper. Parce que s’attacher, autrement que professionnellement, c’était d’avoir un jugement brouillé et de leur en laisser passer alors que clairement, ils violaient les conditions de leur remise en liberté. Pourtant, Alexei … il avait cette étrange manière de se glisser derrière les barrières sentimentales du canadien, de libérer son réflexe protecteur, d’extirper ses meilleurs côtés et de lui donner cette envie viscérale de le protéger du monde ne serait-ce que pour voir se dissiper cette lueur triste dans ses iris… cette sensation d’égarement, il l’avait remarqué dès leur première rencontre. Pas qu’il l’ait déjà demandé, ou qu’il ait réclamé la moindre assistance mais justement, selon le caribou, cette forcé dont il se drapait, elle ne pouvait qu’être feinte… Il connaissait la douleur d’une lésion à l’âme… au fond, ils étaient forgés du même métal tous les deux. Deux abrutis certains de n’avoir rien à offrir, de n’être digne d’autre affection, d’avoir des crimes à expier et de mériter les emmerdes que cette bitch de vie leur envoyait… Deux idiots drastiquement seuls, au final. C’est peut-être pour ça, qu’ils avaient cette connexion, ils se retrouvaient dans leur douleur. « Tu sais, c’est con, que t’aie l’impression de n’avoir aucune valeur… je deviens pas ami avec tous mes ‘’clients’’ tu sauras… et en trois ans t’es le seul camarade de Poutine que j’ai eu sous mon aile, tu seras pas facile à remplacer, abruti. » Parce que les russes, en Coréen, ça n’était pas si fréquent. Et encore moins ceux avec un sens de l’humour aussi balaise que le dealer. Roulant les deux devant ses doubles mises en garde, l’agent de probation avait poussé un petit rire avant de conclure, histoire de détendre l’atmosphère. « Ça a vraiment l’air chiant la Russie, pas de blague de fantôme, pas de critique sur votre dialecte étrange, merde faut pas s’étonner que vous buviez autant de vodka! T’as le manteau en vison aussi? J’ai envie de voir le cliché complet. »

Mais il faut croire que l’univers avait d’autres plans pour sa soirée, parce que franchement, replacer le doigt d’un blessé, à froid qui plus est, n’était en rien dans le top 10 de ses plans de soirées fétiche. Il l’avait fait par habitude, pour lui éviter une visite à l’urgence, mais il n’y prenait pas forcément de plaisir. Noah, il avait une gros grande compassion, alors même pour aider, faire mal à une créature vivante, ça lui tordait les entrailles et lui donnait la nausée. Heureusement que le sourire chieur et le sens de l’humour de son patient lui évitaient d’y penser trop ou alors, certainement, qu’il aurait été malade. Un sourire en coin illumina son visage alors qu’il dévisageait le tatoué d’un air faussement charmeur. Le genre qu’il se permettait avec ses potes de longues dates … et Alexei, fallait croire. « … T’as vraiment des fantasmes débiles tu le sais ça? Infirmière… franchement, je serais beaucoup plus canon en bonniche! Avec le petit plumeau et tout. » … Non, aucun d’eux ne va racheter l’autre dans ce cas et puis, fallait bien déconner s’il était pour lui révéler une abomination de sa personnalité, à l’effet d’une aversion envers les chiens! Noah, il l’avait dévisagé, incrédule, et incapable d’accepter un tel défaut chez une personne. Le suivant au salon, il s’était exclamé, que d’être imprévisible… « Ça s’applique aussi aux êtres humains tu sais. Mais la prochaine fois que je sauve tes fesses, j’amène Max’ tu vas voir comme il est sympa mon bichon. » Et surtout, il était impensable pour le canadien qu’on n’aime pas son fils.

Attrapant sa bière, il s’était écrasé dans le canapé, des nœuds lui tordant l’estomac alors qu’il tentait de mettre en mots des peurs qu’il n’osait généralement pas verbaliser. C’était étrange pour lui, combien c’était facile de parler avec Alexei. Parce qu’il ne jugeait pas et surtout, parce qu’il ne le prenait pas en pitié… il comprenait, il faut croire, les tourments sombres d’une âme torturée. Et son absence de souvenirs, ce vide constant qui le ravageait… voulait-il vraiment savoir quel genre de traumatisme il avait bloqué avec de nombreuses années de sa vie? Il n’en était pas certain…. Ou plutôt, il avait la chienne d’y penser. « … Et si c’est pire? J’veux dire… si mon cerveau a raison et que pas me souvenir, c’est un cadeau qu’il me fait? J’suis pas quelqu’un de fort… au final, peut-être que je ne veux pas savoir… » Il était lâche, il le savait, et il eut un petit ricanement quand cette attitude d’ignorance volontaire fut copiée par le russe au sujet de la pathologie de sa mère. « ... Et c’est moi qui fuit? » Il soupira, avant de lui mettre une claque – pas trop forte – pour lui faire payer d’avoir envisagé pendant un seul instant de retourner en taule. Jamais! Pas s’il pouvait l’en empêcher. « On s’habitue à tout… ça veut pas dire qu’on devrait le faire pour autant. Alors sors toi ça de la tête, t’irai pas en prison. » Pas quand son mur des réussites comprenait environ deux clients sur… des centaines. Il poussa un nouveau soupire, prenant sa tête entre ses main pour chasser son début de migraine.

Oui, rencontrer Zéro l’avait rendu heureux, il avait une famille, une personne capable de savoir ce qui s’était passé durant les premières années de son existence… mais… franchement? Il soupira, il avait aussi maintenant, la confirmation de l’avoir abandonné, lâchement, laissé à un sort qu’il se doutait bien, était minable. « Oui et non... j’ai pas moins l’impression de devenir dingue… et j’ai une personne de plus déçue à cause de moi… je sais pas si je suis assez fort pour ‘’me reconstruire’’ en vrai… ou même si j’en ai envie. » Il relâcha la tête, pressant son pouce contre la poche de son jeans… ce sachet, il le rassurait, comme une porte de sortie si ça devenait trop horrible… Pourtant, ses peurs, ses emmerdes, il les avait momentanément oublié quand il entendit la culpabilité du russe. Injustifiée, selon lui. Son ton était pourtant doux, quand il le questionnait, surpris lui-même de vouloir savoir. « … C’est pour ça que tu continues à dealer alors? Parce qu’après ce crime-là, tous les autres sont anodins? T’es pas un monstre, tu le sais ça hein? » … Non, Alexei, c’était un type bien, avec un palmarès de conneries dans son passé… Mais lui, n’avait-il pas trompé sa femme défoncé aux stupéfiants? Était-il si différent? Voulait-il vraiment savoir pourquoi il avait ce mal-être aussi cuisant? Aurait-il même la force, de lire son dossier? Alors que l’ex-détenu propose de le lire pour lui, ça le touchait… vraiment. « Tu ferais ça? Pour………. Moi ? »

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Ivanovitch Alexei
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Ivanovitch Alexei
Lun 16 Sep - 16:02

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★ Il aurait pu trouver une meilleure infirmière, mais Alexei il était habitué à se débrouiller avec ce qu’il avait sous la main. En Russie, son oncle guérissait ses blessures de manières très rustiques et il avait de la chance de ne pas encore avoir succombé à une infection. Il en avait fait des conneries… Il était plutôt solide comme garçon malgré tous les coups qu’il avait pris, tous ceux qu’il avait donné. Les maladresses, les chiens enragés. Son corps racontait son histoire. Avoir Noah pour s’occuper de ses blessures était déjà mieux que ce qu’il avait en temps normal. Il éveillait quelque chose en lui. Parce qu’il avait cette facilité à lui raconter sa vie sans même réfléchir. Il détestait parler de sa mère. Il la haïssait au point de vouloir entièrement l’effacer de sa vie. Mais sa maladie planait au-dessus de lui et il n’avait aucune envie de savoir. S’il était atteint de la même merde et bien… tant pis. Il aurait au moins profité de sa vie avant d’y mettre fin plus rapidement que prévu.

Son agent de probation il tentait de le rassurer, mais il savait où était sa place. En Enfer. Et la prison en était un vague aperçu, alors il devait bien se familiariser avec son futur lieu de vie. Mais il ne lui tenait pas tête, il était déjà épuisé par son altercation avec une bande de junky. Il préférait boire en écoutant le canadien. En essayant de l’aider à trouver un moyen de se reconstruire. De découvrir ce passé qui le terrifiait au point de l’oublier. Il avait quelques contacts, son dossier, il ne serait pas difficile à avoir. « Si c’est trop douloureux, je te dirais pas ce que c’est…» Il avait l’air bien plus fragile que lui Noah, et il n’avait aucune envie de le faire exploser en mille morceaux. Il l’avait soutenu à la sortie de son incarcération, alors il lui devait bien ce petit service. Il n’imaginait simplement pas tout ce qu’il était capable de déclencher. Toute la souffrance. Non, il n’avait même pas remarqué la disparition de son petit sachet de poudre. Tout ce qu’il sentait, c’était la tête lourde de son amie contre son épaule. Il avait l’air tout aussi épuisé. Alors il restait là, terminant sa bouteille, les yeux rivés au plafond. Qu’est-ce qu’elle aurait fait Helena ? Elle qui avait toujours les mots, qui savait comprendre les silences. Une question qu’il se posait encore et encore alors qu’il ne bougeait pas pour ne pas réveiller la belle aux bois dormants.

(c) Miss Pie

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