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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]— Journée de boulot finie ! Enfin un peu de répit pour toi qui avait les batteries à plat après cette journée crevante. Garde du corps n’était pas un boulot des plus calme surtout quand la personne à protéger vous considérait comme son larbin. Heureusement ce n’était qu’un contrat d’une journée pour toi à défaut de ne pas avoir un contrat fixe, une seule personne à protéger pour le moment. Dans un sens ce n’était plus mal, côtoyer différentes personnalités des plus adorables (peu nombreuses) à des plus insupportable te permettait une certaine polyvalence si on peut dire. Une manière pour toi de savoir comment te comporter avec différentes personnes client ou non client. Bref, ta journée s’était enfin achevée pour ton plus grand bonheur. Le rêve aurait été de boire pour fêter cette réussite de ne pas avoir claquer cette demoiselle friquée insolente et irrespectueuse. Malheureusement alcool signifiait transformation d’une Ji Hye en un être paranormal et effrayant. Tel un gorille à la made in King Kong grimpant sur un arbre, un lampadaire parfois frappant dans les airs avec un truc tombé sous la main des avions invisibles. Mais aussi un zombie attaquant et mordant ses pauvres victimes sans crier gare. RIP l’épaule du plus jeune qui en a subi les conséquences. Il t’ait également arrivé de te croire dans «The Ring », jouer une Sadako Yamamura coréenne avec un croisement de l’exorciste. Trop effrayante ! L’alcool t’était donc banni à condition de t’attacher par la suite. Chose qu’avait décidé de faire tes frangins pour le bien de l’humanité comme ils aimaient justifier cet acte. Tsss… Frères indignes.

Tu marchais regardant les bars et restaurant filant devant tes yeux et qui te donnaient envie. Tu t’étais même arrêtée devant une des vitrines, les mains dessus écrasant presque le visage sur celle-ci alors que deux amies se faisaient un maekju. Tu les avais effrayé au point qu’ils ont bougé de place te traitant sûrement de folle. Tu grimaçais, tes yeux exprimer un certain désespoir et tu te résignas à continuer ta route avec cette envie d’alcool que tu ne pouvais combler. Tu avançais les mains dans les poches et un bruit t’interpella juste un peu plus loin devant toi. Tu t’étais arrêtée regardant ce qui se passait devant toi comme quelques autres personnes, mais qui contrairement à toi fini par ignorer la scène. Deux types, l’un semblait bien éméché et l’autre en quelque sorte une victime prise en grappe. Un poing brandit prêt à s’abattre sur cette victime. Ton corps bougea instinctivement sans même réfléchir ne serait-ce qu’une seule seconde. Tu arrivas vers le type, arrêtant son geste en bloquant son bras. « Heyheyhey calmez-vous monsieur la violence ne résout rien. » Il râla, baragouinant des choses incompréhensibles mise à part le mot salope que tu entendis très clairement entre ses lèvres. Tu fronças les sourcils alors qu’il tenta de t’attraper par le col, mais avec tes deux mains tu saisis son coude pour le tourner le faisant perdre équilibre en y mettant ta force et lui fit une clé de bras. Genou droit au niveau de sa nuque, tu le maintenais ainsi en bloquant son bras derrière son dos. « Je vous avais dit que la violence ne résolvait rien. Pourquoi on ne m’écoute jamais... »  Le type tapa de son autre main le sol, suppliant de le lâcher. « Je vous lâche si vous rentrez chez vous sans créer de problème. » Il râla continua à frapper avec sa paume le sol et tu finis pas le lâcher tout en te relevant. Il se releva râla, regarda le type derrière-toi que tu venais d’aider alors que ça se trouve il aurait très bien pu se défendre. Comme toujours c’était plus fort que toi, ton instinct parlait avant ta tête. Le type partit en jurant, mais tu ignoras toutes les ignominies qui sortirent de sa gorge pour te retourner vers l’autre homme. À l’aperçue de son visage, tu le pointas du doigts en lâchant un : « Oh, je te reconnais. » Elle le regarda en détail, si c’était bien lui ce médecin interne qui s’était occupé à recoudre son genou à l’époque. Peut-être qu’il ne te reconnaissait pas après tout c’était un peu loin quand même et il voyait sûrement beaucoup de monde. « Vous m’avez recousu le genoux. »  

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]— Il traînait comme à son habitude dans les rues de Séoul à la recherche d’un confort quelconque, à se vider la tête le temps d’une soirée loin du boulot et surtout loin des courbes féminines qui ne lui apportent que malheur ces derniers temps. Il vadrouillait ici et là à la recherche d’un bar sympathique où il pourrait se saouler la gueule sans qu’on se soucie de sa présence. Oui. Jun Hyeok voulait ce genre d’atmosphère. Il en avait marre des appels téléphoniques qu’il recevait pour telle ou telle urgence, à croire qu’il était le seul neurochirurgien dans cet hôpital, il en avait marre de la présence de son amante et il sentait déjà qu’elle l’étouffait. Déjà qu’il n’arrivait pas à se pardonner pour Sae Ra ni à savoir comment en finir avec ces deux relations. Oui en finir. C’est ce qu’il voulait au fond. En finir et se libérer une fois pour toute, partir loin, changer de pays pour une semaine ou trente ans, et ne plus jamais avoir affaire avec la nana de l’hôpital ou Sae Ra. Non pas qu’il la déteste, mais parce-qu’il a honte, parce-qu’il n’aura jamais assez de courage d’assumer qu’il a été un pur connard avec elle et parce-que voilà, c’était la fille qu’il a aimé pendant deux ans, à laquelle il a promis des choses mais qu’il a fini par briser toute confiance qu’il y avait entre les deux.

De base, Jun Hyeok n’était pas une personne autant déprimée, au contraire. Il a toujours été plein de vie, le genre d’ami sympathique qui ferait des blagues à tout va, qui sourit les trois quart de son temps, qui adore ses nièces et qui adore aider les autres aussi et pourtant, le voilà à Mapo à rêvasser, le regard sur une famille heureuse, d’un air mélancolique comme s’il avait vécu le pire drame de sa vie. Il soupira d’exaspération, il détestait paradoxalement cet état d’esprit de “fragile” comme il le disait et décida d’entrer finalement au premier bar qu’il a trouvé.
Mais le karma n’était pas de son avis. En effet, au moment où Jun Hyeok allait passer la petite porte du bar, il entra dans une personne qui allait sortir. Naturellement, il s’inclina pour s’excuser bien qu’il était ennuyé d’avoir une quelconque interaction avec les humains. Cependant, l’humain en question ne semblait pas être de meilleur humeur que le médecin. Il commençait à parler et chercher les problèmes pendant que Junie soupirait en roulant les yeux, pas de quoi arranger son état ! “Ya ! Je me suis excusé déjà, on s’est tout les deux pas vu je vous signale, donc évitez de me faire un scandal pour rien !” Il osait répondre oui, Jun Hyeok ne tenait pas à sa vie et en même temps, Jun Hyeok n’avait pas peur des bagarres. Il a beau avoir une carrière clean, une bonne éducation et il a beau évité les fréquentations louches, il s’est retrouvé à un moment ou un autre de sa vie en pleine bagarre. Il savait se débrouiller et même s’il savait qu’il allait finir amoché ce soir, il n’avait pas froid aux yeux. Bien au contraire, se défouler sur quelqu’un le rendrait peut-être de meilleur humeur !

Toutefois, la vie ne semblait pas lui offrir ce qu’il désirait finalement. Alors qu’il assemblait son courage et sa force pour faire face au monsieur saoule, une femme les interrompit. Une femme. Il ne manquait plus que ça. Pas qu’il était sexiste ou autre, mais il n’était pas d’humeur à voir ce sexe, pas ce soir. Et pour couronner le tout, la nana le connaît. La nana est une patiente a été sa patiente. Deux choix s’offraient à lui : tout nier et dire qu’il a jamais été médecin et qu’elle le confond avec un autre, ou la remercier de l’avoir empêché à extérioriser sur un homme un peu trop bavard à son goût. « Ah. » finalement c’est tout ce qu’il avait réussi à sortir. Un simple “Ah” qui lui permettrait de réfléchir correctement -et à sa réputation aussi- et de ne pas se comporter encore une fois comme un connard. Il soupira encore une fois, pour la énième fois en cette soirée avant de lui sourire sincèrement. « Il va mieux votre genou ? et voulez vous boire un verre avec moi ? Histoire de vous remercier pour … ça. »

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]—  Pourquoi fallait-il que les personnes bourrées cherchent sans cesse des noises aux autres ? Il ne pouvait pas s’endormir sur leur table ou bien rentrer tranquillement chez eux après avoir préalablement appeler un taxi sans causer de soucis. Voir même ne pas boire ça serait peut-être la meilleure solution. D’ailleurs pourquoi ce n’est pas ce que tu faisais aussi au lieu de te transformer en femme possédée par une entité paranormal ? L’alcool était une affreuse amie que tu ne pouvais pourtant pas te passer comme tout bon coréen qui se respectait. Tu en avais envie et pourtant tu t’abstenais au risque d’attaquer une personne en te prenant pour un zombie ou bien te transformer en King Kong.  Si tu ne pouvais pas boire réellement, peut-être que tu pourrais faire semblant avec de l’eau tout en appréciant un bon plat épicé comme tu les aimais. Enfin cela allait devoir attendre puisqu’un homme bourré se présenta dans ton champs de vision. Ton corps bougea comme un automatisme. Peut-être que l’autre personne aurait très bien pu se débrouiller sans toi, mais c’était instinctif. Tu ne te montras pas spécialement violente, mais tu essayas de le faire céder à son envie de chercher la bagarre inutilement. Pourquoi avoir toujours recours à la violence ? Tu lui donnas une leçon pour le faire renoncer à chercher la merde ce soir et laisser ce bon citoyen tranquille. Citoyen que tu connaissais. Tu le pointas du doigts étonnée de le voir ici. Oui tu faisais parti de ces gens qui croyait que les médecins vivaient le plus clair de son temps à l’hôpital. Dans un sens cela t’attristait, car le jour où Han Jae sera diplômé et aura fini ses années d’études, tu verras sûrement encore moins sa petite bouille.

Il lâcha un « Ah. » Peut-être ne se rappelait-il pas de toit… Pourtant tu n’étais pas le genre de personne qu’on oubliait facilement et pas forcément dans le bon sens. Il faut dire avec ton caractère, tu pouvais marquer vite les esprits comme tous les éléments perturbateurs. Il était davantage plus simple de retenir les personnes les plus chiantes, que celles calmes et discrètes. Hors la discrétion n’était guère ton fort. Finalement, il sembla te reconnaître. Tu levas un peu le genou en équilibre sur une jambe, puis le tapa avec ton poing pour montrer sa solidité. « Complètement, on ne voit même plus la cicatrice. Vous avez fait un bon travail docteur. » La cicatrice était à peine visible sauf si on prenait le temps d’observer et encore de près, cela signifiait qu’il avait donc bien recousu. « Ce n’était rien. Il faut mieux éviter toute altercation avec ce genre de personne croyez-moi. Mais j’accepte volontiers. »  Enfin est-ce que c’était raisonnable ? Bon tu ne tremperais qu’un peu tes lèvres dans l’alcool. Tu ne tenais pas bien l’alcool, mais pas jusqu’à ce point. « Je m’excuse d’avoir interféré. Vous auriez très certainement pu très bien vous débrouiller tout seul. »  Enfin au vu de sa carrure, il ne semblait pas être une personne faible qui se laisserait amoché facilement. Enfin ainsi tu lui évitais la possibilité d’ecchymoses et donc des questionnements qu’il aurait peut-être eu à son retour à l’hôpital. « Face à ce genre de personnes, mon corps bouge tout seul. » Tu te grattais l’arrière de la nuque quelque peu gêné par l’attitude que tu avais eu. Tu regardas un peu autour de vous et tu aperçus un endroit où vous pouviez vous asseoir. « Il y a deux chaises libres là-bas. »  Tu pris le pas pour venir t’asseoir sur une chaise et attendit qu’il en fasse de même avant de demander : « Et vous vous allez bien docteur ? Vous n’êtes pas de service ce soir ? » Même les docteur avait le droit à du repos et peut-être bien plus que n’importe qui.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]—Finalement, ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée de rencontrer une de ses patientes ce soir. Boire un verre avec une personne l’empêchera de se sentir pitoyable et l’empêchera surtout de se bourrer la gueule pour taire ses pensées absurdes. Il essayait de se rappeler qui était cette fameuse patiente mais ça devait dater de longtemps, impossible de mettre un souvenir dessus. Peut-être qu’elle même, elle l’avait confondu mais tant pis ! Ce n’était ni le moment ni l’endroit idéal pour rafraîchir sa mémoire.
Il sourit au compliment de la jeune femme avant de se gratter l’arrière de la nuque. Il a beau se montrer sûr de lui à l’hôpital mais dehors, ce n’était pas la même histoire. Timide comme il est, il la remercia faiblement et lui exprima son soulagement pour son genou. D’ailleurs, maintenant qu’il voyait comment elle était, une femme qui devait avoir son âge et qui surtout, n’avait pas l’air d’avoir peur de se battre, il se dit que la blessure était probablement dû à une bagarre, à savoir si à l’époque c’était une “rebelle” ou si c’était son métier…

« Ce n’est rien aussi.»  Il se sentit d’un coup mal à l’aise. Est-ce que ses gestes ou son expression lui a fait comprendre qu’à la base, il n’appréciait pas le fait qu’elle soit intervenu ? « Pour tout vous dire, vous avez bien fait d’intervenir, ça aurait pu se finir en bain de sang.. Je crois avec mon état actuel, je n’aurai pas pu me contrôler de lui casser le nez et un bras !»  Voilà qu’il devenait soudainement ouvert par rapport à ce qu’il pensait alors qu’il n’était même pas bourré ! Et puis quoi ! C’était un humain après tout et il ne se rappelait même pas de cette patiente, à quoi bon toujours essayer de garder son image ? À quoi bon faire l’hypocrite avec une inconnue qui allait partager un verre avec lui… Elle ne semblait pas si mauvaise et ça, le flair qu’avait Jun Hyeok pouvait le confirmer alors autant se mettre à l’aise dès maintenant.
« Et je vous comprends, j’essaie la plupart du temps de me retenir mais parfois ces gens m’exaspèrent, je me dis qu’ils méritent qu’on les remette à leur place de temps en temps, ils font trop de mal autour d’eux pour les laisser en liberté comme ça.»  Et encore une fois, ses pensées vacillaient vers sa chère et tendre Sae Ra, elle qui avait choisi sa carrière pour combattre l’injustice au prix d’y mettre sa vie. Après tout, ça a beau être le métier des autres ce n’était jamais suffisant. On pouvait jamais avoir un métier à chaque coin de rue et c’était un peu le rôle des citoyens “forts” de sauver les plus faibles.

Ils s’installèrent tous les deux dans les deux chaises libres indiquées par la jeune femme et Jun Hyeok, se rappelant que c’était toujours une inconnue, lui demanda « Au fait, excusez-moi d’oublier mais, vous vous appelez comment ? Moi c’est Jun Hyeok.»  Il appela d’abord le barman pour demander quelque chose d’assez fort. Il lui fallait plus d’un verre pour se saouler. « Vous prenez quoi ?»  Il commanda ensuite pour elle avant de lui répondre. « Ça va ça va, non je suis pas de service, ni ce soir, ni demain ! Repos mérité haha … Et vous, vous faites quoi dans la vie ?» Il était curieux oui, la question était probablement indiscrète mais c’était plus que désagréable de rester avec une personne qui vous connaît, connaît votre métier et probablement le lieu de travail alors que vous en retour, rien du tout.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]—  Bain de sang ? Cassez le nez ? Devais-tu en juger que le médecin n’était pas d’humeur ce soir ? Peut-être une mauvaise journée, même eux pouvait vivre des journées merdiques comme tous. « J’ai donc bien fait de m’interposer. Ça serait dommage que vous salissiez vos mains précieuses de médecin pour lui casser le nez. »  Oui, les mains d’un docteur était précieuse, après tout c’est grâce à elle qu’un médecin soignait une personne en plus de leur connaissance en médecine. Tu espérais que Han Jae prenait soin de ses mains, d’ailleurs peut-être qu’il faudrait que tu les examines à l’occasion.  Puis un médecin pétant le nez d’une personne n’était pas une bonne image et c’était quand même un comble dans un sens. Tu le comprenais. Il était vrai que plus d’une fois tu avais eu envie aussi de les remettre à leur place. Notamment pour ceux s’en prenant à la gente féminine, ceux-là était de la pire espèce et tu avais beaucoup de mal à te retenir… C’est pourquoi tu attendais toujours qu’ils lancent la première attaque, car après c’était juste de la légitime défense.

Vous preniez place tranquillement sur deux chaises. Il se présenta sous son prénom, mais cela allait être difficile de ne pas l’appeler docteur. « Ahahaha ne vous inquiéter pas. » Au final peut-être était-ce bien qu’il ne se souvenait pas de ton prénom. « Han Ji Hye. » dis-tu tout en te penchant un peu comme salutation polie avant de poser tes yeux sur le barman qui arrivait. Bon que faisais-tu ? Tes yeux se portaient tout autour de toi sur les différentes boissons sur les tables. Devais-tu écouter ce maudit diable sur ton épaule gauche ou bien le petit ange bienveillant sur ton épaule droite ? La voix de la raison ou celle de la tentation… Laquelle devais-tu écouter ? Débat intérieure pressée par le temps, tu lâchas finalement ce que tu souhaitais. « Une bière. » Non, tu n’avais pas totalement céder, car tu ne comptais pas la boire en entière même si ça te tuais d’en laisser. Tu allais juste être raisonnable et boire avant de dépasser ta limite très faible. Il entama la conversation. Tant qu’à faire si vous buviez les deux, effectivement parler était une bonne idée et peut-être que tu lui changerais les idées. Ouais bizarrement ton instinct te le disais, après peut-être avais-tu totalement tort. « Je suis garde du corps. »  Difficile à croire parce que tu étais une nana ? « Enfin à l’époque où vous m’avez soigné j’étais juste agente de sécurité. »  Deux métiers dans le même axe, mais avec des missions assez différente. Puisque tu ne travaillais plus pour la sécurité d’un bâtiment, mais de personnes. « Vous vous attendiez pas à ça ? Et vous ? Ça toujours été votre rêve d’être médecin ? »  Connaître les motivations étaient toujours très intéressant, parfois cela pouvait permettre d’en apprendre un peu plus sur le métier. « Vous exercez un honorable métier. Vous êtes les meilleurs. »  dis-tu tout en levant un pouce en haut pour accompagner le dernier mot.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]—Jusqu’à ce jour, Jun Hyeok n’avait encore jamais rencontré un patient en dehors de l’hôpital au point de prendre un verre avec lui. ça lui faisait du bien d’un côté de les connaître davantage, en tant que réels humains et pas seulement en tant qu’organes et nerfs d’autant plus qu’il se rendait compte qu’avec certains d’entre-eux, il pouvait construire de réelles relations amicales comme peut-être avec cette Ji Hye qui l’avait vu sous un tout autre angle. Il s’inclina poliment comme pour dire qu’il était enchanté de la connaître de nouveau, d’humain à humain cette fois avant de se tourner vers le barman, sa compagne du soir commandait une bière quant à lui, il avait soif et avait besoin d’énergie surtout. « Un Whisky-coca s’il vous plaît. » Certes c’était simple, mais il savait mieux que personne qu’il allait finir une ou deux bouteilles à lui seul ce soir, autant commencer avec quelque chose de soft.

La conversation suivait son court entre les deux et le médecin a failli s'étouffer avec sa salive lorsqu’elle lui parla de son métier puis il s’excusa rapidement en se rendant compte qu’il l’avait peut-être vexé. « Pardon j’ai pas voulu avoir ce genre de réaction, c’est juste que j’ai une certaine image des gardes du corps et vous ne collez pas vraiment à celle-ci, vous avez l’air plus … fine ? » en effet, il se prenait avec des pincettes pour ne pas trop la complimenter, sait-on jamais ce qu’elle pourrait croire. Mais il avait surtout l’impression que plus il parlait plus il s’enfonçait et plus il disait de bêtise. Il fut soulagé de voir le barman apporter leurs boissons et il le remercia d’un clin d’oeil, il prit une gorgée en savourant sa boisson et se perdit dans ses pensées. ça a toujours été son rêve de devenir médecin ? Il n’en avait aucune idée à dire vrai, c’était tellement lointain… « Pour être honnête, je ne sais pas vraiment. Je sais que je voulais faire de grandes études et en même temps, aider les autres. La médecine n’a pas été un choix précis mais je pense que c’était évident pour moi et ma famille que je suive cette voie. »

L’alcool et les souvenirs heureux faisaient un bon combo, mais pas le mood dans lequel il était ce soir, il finit alors sa boisson avant de demander une bouteille de rhum, quelque chose de plus ou moins fort qui lui permettrait de se changer correctement les idées et de lâcher prise le temps d’une soirée. « Votre métier est tout aussi honorable. Vous protégez quel genre de personnes ? Des célébrités ? Des politiciens ? Si ce n'est pas indiscret bien sûr » Il remercia le barman une nouvelle fois avant de prendre un verre et de le boire cul sec. « Vous n’avez pas encore fini votre bière ? » un sourire vient s’étirer sur son visage, elle ne tenait sûrement pas l’alcool. « Vous ne voulez pas boire ? Dans ce cas, qu’est-ce qui vous ramène ici, seule en plus ? » C’était pour faire la conversation mais aussi par curiosité, il se disait qu’une personne qui sort pour boire seule c’est qu’elle est tourmentée par quelque chose et en tant que médecin traitant, il se devait de prendre soin des autres, physiquement et psychologiquement et être une bonne oreille fait parti de son caractère de toute façon.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]—   Lorsque tu lui annonças ton métier, il manqua de s’étouffer avec sa propre salive. Était-ce si choquant que ça qu’une nana comme toi fasse ce genre de taf ? Il faut croire, car ce n’était pas le seul à réagir de cette façon quand tu annonçais ton métier. Fort heureusement leur réaction ne te vexait point, parce que dans un sens tu pouvais les comprendre. Tu souris amusée alors qu’il s’excusait de sa réaction. « Vous les imaginer avec une carrure de bucherons et une gueule cassée. » dis-tu tout te mettant à rire en faisant un gros cliché de ce que pourrait ressembler un garde du corp. Effectivement tu étais fine, une carrure qui pourrait sembler assez faible, mais la réalité était tout autre. Il y avait de la force dans ses bras et ces jambes pour terrasser un homme. Comme quoi, il ne fallait pas se fier aux apparences. Puis tu n’étais pas la seule, Hwan Hee en était le parfaite exemple. Elle était fine et pourtant elle était très forte. Elle était également ravissante, tu aimerais être bien comme elle. Toi qui ne débordait d’aucune féminité. « Ne vous excusez pas. J’ai l’habitude, en plus il faut dire que nous sommes très peu dans le métier. » Par nous, tu voulais bien entendue parler des femmes. Effectivement vous étiez peu à pratiquer ce boulot considérer bien plus masculin, mais vu que tu n’étais pas totalement une femme dans l’âme. Le résultat après avoir vécu tant d’année avec des hommes où il avait fallu que tu t’imposes.

« Ohhh je vois. En tout cas vous avez bien fait. Vous êtes un excellent docteur. » Tu accompagnas tes paroles avec un pousse en l’air pour confirmer tes paroles. Tu ne voulais pas dire le meilleure, car ce titre était à destination de ton petit-frère une fois qu’il aurait terminé ses études. Tu n’avais aucun doute sur le fait que ton donsaeng serait un merveilleux médecin. C’est un Mun et il est la fierté de la famille. Si ton compagnon de buvette avait fini son verre, toi tu n’y avais pas encore beaucoup touché. C’est à peine si ton verre avait diminuer de cinq millimètres. « Toute sorte de personnes. Mais je peux dire une chose, je ne suis tombée que sur des personnes vers louche. Et le mot était faible. Tu avais hâte de trouver un client fixe à protéger. Chose qui était en voie en espérant que cette personne ne soit pas un taré encore. « Je dois les attirer. » Tu avais vraiment la poisse. Tu repris une gorgée de ta bière qui descendait avec lenteur. Chose que remarqua rapidement l’homme qui finit par te poser des questions. « J’ai envie de boire. » Terriblement même. « Mais je tiens très mal l’alcool. » Très très mal c’est pour dire et pour la sécurité de tous, il fallait effectivement que tu t’abstiennes. « Après ce qui m’amène ici, c’est juste pouvoir penser à autre chose et me détendre. Ma journée a été exténuante et mes nerfs ont été mis à dur épreuve encore une fois. » Comme pour tous les gens qui travaillait les journées de travail étaient crevantes, mais là tu en pouvais plus. Surtout que ton patron était vraiment exécrable avec toi, car tu te prenais très souvent la tête avec tes clients. « J’avais envie de voir du monde. Mes frères ne sont pas à la maison ce soir, je n’avais pas envie de rentrer dans une maison vide. » Oui tu n’aimais pas te retrouver seule le soir à la maison. Bien évidemment, souvent tu rentrais et c’était le cas. Vos horaires étaient différents. Han Jae bossait si ce n’était pas à l’hôpital, c’était à ses petits boulots, le deuxième lui travaillait la nuit et l’aîné devait très certainement être en boîte à draguer une nana. « Et vous ? Vous venez aussi vous détendre après une journée difficile à l’hôpital. Vous avez raison, ça fait du bien de se détendre parfois. » La vie à l’hôpital ne devait pas toujours être simple.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]—La conversation avec Ji Hye était sympathique mais ce n’était pas spécialement ce que Jun Hyeok souhaitait en sortant ce soir. Il voulait plus rester seul et se bourrer la gueule qu’autre chose mais sa vie lui échappait tout le temps ces derniers jours alors pourquoi pas pour une simple soirée aussi ? Il n’était pas encore bouré mais il était fatigué. Non, fatigué est un mot bien faible pour décrire son état. Il était exténué, il avait l’impression d’être au bout du rouleau avec une grosse impasse et comme si ce n’était pas déjà horrible, il avait l’impression qu’un gros rocher lui bloquait le chemin du retour aussi. Certes à première vue (et même à une énième vue), il n’avait aucun problème et il pouvait tout régler en un claquement de doigts, mais allez l’expliquer à une personne qui s’est délaissé.

Il rit. Plus qu’il ne devrait. « Un maison vide ? Pourquoi ils laissent la maison vide ? Il faut pas que la maison reste vide ! » Le médecin commençait à perdre un peu la raison, une maison vide ? C’est là où il vivait lui. Elle était vide. Il ne pouvait jamais inviter personne si ce n’est son meilleur ami, Tae Hyun. Il menait une double vie et avait peur à chaque fois que la mauvaise personne débarque au mauvais moment ou que ses voisins se doutent de quelque chose, il avait une réputation à tenir et un secret à garder; mais il se rendit compte qu’avoir une maison vide ce n’était pas vraiment une solution aussi. Le sentiment de solitude était omniprésent, surtout quand le sommeil fait les siennes. D’ailleurs, pourquoi il ne demanderait pas Sae Ra au mariage ? Elle vivrait avec lui et ils auront 3 enfants mignons et un petit chien, ils vivraient heureux. Ils pourraient avoir deux filles et un garçon, les filles seraient jumelles et aussi fortes que leur maman ah mais non, ça c’était sa famille à lui, lui il était garçon et frère de deux jumelles. Et Sae Ra… C’est Sae Ra, elle n’accepterait pas un bouffon comme lui.
Il buvait les verres plus vites que les phrases que faisait Ji Hye, et rit une deuxième fois lorsqu’il l’entendit parler de la journée difficile de l’hôpital. Oui l’hôpital, c’était dur l’hôpital, mais lui il était plus dur. « C’est ma vie qui est dure, pas l’hôpital ! » Il se racla la gorge et se remit correctement sur sa chaise, se rendant compte qu’il venait de faire une bêtise, plutôt de dire des bêtises. Il tenait d’habitude bien l’alcool pourtant, mais il commence à se fatiguer sérieusement et d’un coup il sentit une colère l’envahir. « On t’a pas touché tout à l’heure ? Je vais casser la gueule au mec qui a osé toucher une femme ! Ils ne respectent personne dans ce monde, c’est pas possible ! » Ses souvenirs devenaient flous mais sa voix était forte, il n’attendit pas que la garde du corps réponde qu’il se mit à parler de Sae Ra. « Tu sais quoi ? Ma femme sait se défendre, elle est dans l’armée. » Ma femme. Venait-il de dire qu’elle était sa femme ? Probablement, il prenait ses rêves pour une réalité. « Vous êtes fortes vous aussi ? Vous pouvez vous défendre ? Je l’appelle pour vous sauver ? Parce-que vous savez, moi je ne peux pas. Moi je ne respecte pas les femmes, je suis un faible et un gros con. » Oui, il l’était. Faible et con, et s’il respectait les femmes il n’aurait pas trompé sa Sae Ra...