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.the heart

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Lauly

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P'tit biscuit

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Blacky

.friendship

Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3
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Papercut
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Invité
Invité
Anonymous
Mar 9 Juil - 11:50
IT'S PAPER CUTS.
« Mais faites quelque chose ! Allez chercher du tranquillisant et contactez le service psy, on ne va pas continuer jusqu'à ce que quelqu'un soit blessé, hein ! » L'infirmière cracha à moitié sa frustration sur ses collègues, mais quoi qu'on en dise, sa voix trahissait une certaine frayeur qui avait sans doutes eu besoin de s'exprimer. Frayeur de quoi ?

Arrêté dans le couloir face à la scène qui se voyait accompagnée d'exclamations en tous genre (pour ne pas parler d'insultes aussi grossières que nombreuses), cris devinés à travers la porte de la chambre, je me glissais contre un mur du couloir et sortis mon téléphone pour faire mine d'être occupé, le temps que le personnel médical quitte les lieux et qu'un certain silence revienne. Woh. Je dois l'avouer... arriver et assister à un tel grabuge, c'était inquiétant. Inquiétant, parce que je n'avais pas la moindre idée de ce qui m'attendait derrière les quatre murs. Inquiétant, parce que je n'étais pas complètement au courant de la gravité de la situation et que là, si Yoonjae avait explosé de la sorte, c'était qu'il y avait un réel souci. Je le savais nerveux, mais je le savais aussi maître de lui-même. Enfin... jusqu'à aujourd'hui, tout du moins. Honnêtement, il y avait très peu de choses qui me faisaient encore peur, aujourd'hui, en ce qui me concernait... mais lorsqu'il s'agissait d'autrui, que ce soit pour certains proches ou pour ceux que j'affectionnais de manière générale, je pouvais me retrouver dans un réel stress – ce qui était le cas, à l'instant. Stress tellement présent que pour le moment, l'idée d'aller retrouver le fils de pute qui avait donné l'ordre qu'on lui roule dessus ne m'était pas encore passé par la tête. J'y viendrais néanmoins, plus tard, quand les priorités seraient assurées... parce que ce n'était pas en démolissant ce producteur que ça allait régler les problèmes de Jae. Non, pour le coup, la violence ne réglerait rien... et d'ailleurs, je me demandais combien de temps Sin allait pouvoir jouer a son petit jeu, avant de se retrouver à nouveau en danger. Il y avait des gens comme ça, qui semblaient faits pour jouer avec le fil de vie, apparemment... puis ensuite, des gens comme moi, qui tentaient de repousser l'échéance en faisant office de bouclier.

Sauf que là, j'avais complètement failli à mon rôle.

Rangeant le téléphone sans relever la tête pour autant, j'inspirais un bon coup et ravalais la salive accumulée dans ma bouche, avant de m'approcher enfin de cette porte de chambre que je découvris complètement sans dessus-dessous. Bien que le spectacle ne m'étonna pas, c'est plutôt l'état du sauvageon calé dans son lit qui attira mon attention. « Eh ben, tu as faillis faire pleurer l'infirmière. » Me voulant neutre, je refermais derrière moi et m'approchais enfin de lui pour profiter du laps de temps qu'il me restait pour l'apaiser, avant que l'on vienne pour le piquer comme un chien enragé.
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Invité
Invité
Anonymous
Jeu 18 Juil - 22:40
IT'S PAPER CUTS.
« Il n’y a pas d’évolution. » « C’est faux. » « Yoon Jae. » « C’EST FAUX ! » Je peste et le fixe alors intensément, mauvais au possible. « J’arrive faire des pas ! J’arrive plier le genou. Il y a de l’évolution ! » « Vous n’avez pas senti plusieurs piqûres au test de sensibilité… La circulation est bonne, certes, et vous retrouvez de la motricité. Mais neurologiquement parlant, votre jambe est plus atteinte que prévue. Vous n’avez pas eu les bons réflexes non plus durant les tests. Elle ne répond pas comme elle devrait et…. » « FERME LA ! » Non, je ne veux pas entendre ça. « STOP ! FERME LA ! » L’adapte-table vole vers eux avec violence et je me redresse pour venir l’empoigner en prenant appui sur ma bonne jambe, les larmes aux yeux. « A la fin de la semaine, je pars en centre de rééducation. Je vais remarcher, je vais... » « Il faut arrêter de se mentir. Marcher, ça sera le miracle de votre vie. Il faut ouvrir les yeux, oublier la danse, penser rat... » Mon poing part dans sa gueule sans que je n’ai vraiment à me maîtriser et on me colle au lit sans ménagement pendant que je me mets à l’insulter de tous les noms, violemment, en me débattant autant que je peux, jusqu’à ce qu’une vive douleur ne me fasse geindre. Tenant ma jambe, ils finissent par me relâcher pendant que je me recroqueville dans le lit, le temps de maîtriser la douleur, les larmes, tout.

Ils sortent et j’ai l’impression d’étouffer. J’ai envie de crever, là, maintenant. J’veux crever pour pas subir ça. Non. J’refuse. Sans la danse, j’suis quoi hein ? Un nouveau gémissement m’échappe et pas de douleur physique cette fois. La porte s’ouvre, et je me redresse, prêt à frapper encore parce que j’en peux plus de leurs gueules, mais c’est lui qui arrive… Et.. J’ai autant envie de l’embrasser que de lui en coller une. C’est sa faute. C’est parce que j’suis tombé pour lui et ses belles paroles. C’est… Non, j’serai injuste de lui mettre ça sur le dos. J’sais.


« Eh ben, tu as faillis faire pleurer l'infirmière. » « Tu sais pas dire autre chose plutôt que de jouer les grands seigneurs avec ta gueule de rat neutre ? T’es de quel côté hein ? » Je gronde et me redresse en attrapant mes béquilles pour fixer la fenêtre, puis lui. « Tu veux que j’te dise quoi ? Ils y repenseront à deux fois avant de venir me dire que j’suis qu’un handicapé qui n’a plus qu’un faible espoir de juste remarcher. » Ils peuvent crever. J’refuse. « Et t’es venu voir le spectacle hein ? Ça te manque que j’sois plus en activité ? A genoux pour te sucer ? Ou sur scène à te dire que t’as investi de l’argent dans un truc pas si mal finalement ? Quoi ? TU PEUX PAS REA1GIR AU LIEU D’ETRE UN PANTIN PUTAIN !!! J’TE HAIS QUAND TU FAIS CA ! » Oui, je sais, j’m’excite tout seul, mais il peut pas comprendre comme ça fait mal. Alors, je lui balance une de mes béquilles sur lui avec une envie si intense de pleurer que mes yeux doivent en être noyé. Je retiens pourtant, je retiens comme je peux et quand je vois la clenche s’abaisser, j’avance, aussi vite que je peux avec une béquille pour plaquer violemment ma main dessus et la refermer en tapant après, déglutissant comme je peux. « Je les hais... » un murmure. « J’veux partir... » Maintenant. J’veux plus être là…

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