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Lauly

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3



Welcome to the singles' club || PV Lân
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Lun 4 Mai - 5:23

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Welcome to the singles' club
"The real test of friendship is can you literally do nothing with the other person? Can you enjoy those moments of life that are utterly simple?"
-Eugene Kennedy
Jour 9. Samedi soir. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Une autre longue semaine de travail s’était écoulée. Son co-animateur s’était montré toujours aussi insupportable, repoussant toujours un peu plus Xiao Mei au bord de ses limites. La taïwanaise s’était toutefois maintes fois faite violence afin de ne pas lui répondre, ne pas tomber dans ses pièges et ne pas lui donner le plaisir de le gifler. Elle n’avait fait que lui répondre avec une politesse glaciale, jouant son rôle avec le plus grand des professionnalismes. Gardant toujours son fils dans son cœur, à défaut de pouvoir le garder plus près, elle lui avait envoyé plusieurs messages. Bien que la fierté qu’elle nourrissait à son égard était infinie, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter un peu pour lui. Le monde de l’entertainment n’est certainement pas des plus tendres… Au moins, il est bien entouré. Ses bandmates sont tous adorables, le manager prend soin d’eux… Il Kwon lui a admis ne pas toujours avoir le temps de manger et cela ne cesse de la hanter. Elle non plus n’est pas un exemple à suivre pour ça, mais c’est elle la mère! C’est donc elle qui peut se le permettre, elle n’est pas en pleine poussée de croissance !

Dis-moi que ma petite princesse ne veut pas devenir idole, elle aussi. C’est un très beau rêve et je suis très heureuse pour Il Kwon. Il vit son rêve, jour après jour, mais il n’a que dix-sept ans… il est si jeune… je me demande parfois si je n’aurais pas dû l’empêcher d’aller passer ces auditions… » admit-elle, angoissée, avant de prendre une gorgée de son verre.

Assise confortablement dans son canapé, la taïwanaise restait toujours aussi élégante et délicate. On pouvait la vêtir plus sobrement, mais on arrivait jamais à sortir les habitudes d’une ancienne reine de beauté ! Elle se fondait bien dans le décor luxueux et simple, rien qui ne cherche à flasher, mais qui attire tout de même l’œil de par son éclat. Elle se mordilla la lèvre, puis pinça les lèvres, se désespérant à ainsi se prendre la tête. Xiao Mei but encore un peu, posant ses yeux si expressifs sur son ami.

J’essaie de me rassurer en me disant qu’il tient plus de Hyun Ki… Il Kwon ne peut pas être aussi con que moi… » marmonna-t-elle, en regardant son verre avec embarras.

C’est qu’elle passait encore par tous les stades possibles de sa dernière bêtise ! Xiao Mei ne l’avait pas encore partagé à Lân, mais cela ne saurait tarder. Embarras, découragement, haine envers elle-même, envoyer tout balader et se dire qu’elle avait pris son pied et voilà ! Pourquoi devrait-elle avoir honte, hein ? Elle a des désirs et des besoins comme tout le monde ! Ça ne lui a jamais posé de problèmes avant ! Ce n’était pas le pire des petits cons, pas une peste qui lui sort par les yeux, avant ! Xiao Mei fit doucement danser l’alcool dans son verre, le faisant tournoyer dans un geste aérien du poignet, puis déposa son verre sur le sous-verre qui était posé sur la table du salon.

Tu as déjà couché avec ta pire ennemie ? » demanda-t-elle finalement, de but en blanc, en le regardant directement dans les yeux.

Ils étaient deux adultes et il était son meilleur ami. Xiao Mei ne se cachait donc vraiment pas avec lui et ne tournait pas trop autour du pot. Elle lui parlait comme elle le faisait avec Sae Ra et Tiffany, oubliant presque qu’il était un homme parfois, le pauvre.  
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Ven 8 Mai - 22:10

La matinée s’était avérée agitée, la panne d’électricité de la veille les avait mis dans la panade le lendemain pour le réveil. Bien que Lân se lève et soit réglé comme une horloge, la petite princesse, elle n’avait pas eu l’envie de se presser et ils avaient été en retard. Cela n’arrivait quasiment jamais fort heureusement et le père de famille avait expliqué au professeur la situation exceptionnelle. Bien que Mai Ha ait son petit caractère et montré sa frustration, elle en demeurait un peu plus timide de ne pas être arrivée à l’heure comme tout le monde, mais c’était un peu le résultat de son manque d’effort et malgré les bouderies, elle avait fait un câlin à son père avant que sa journée ne puisse vraiment commencer. Il avait été doublement en retard, cependant tout était allé pour le mieux et son après-midi libérée, lui permettant de passer chez une amie précieuse qui lui racontait ses galères. Il ne savait pas comment tous deux avaient autant de patience et comprenait parfaitement les craintes de son amie. « Ah… pas pour l’instant, elle aime beaucoup ton fils, mais elle n’a pas pour projet de devenir une starlette, j’en aurais des cheveux blancs avant l’heure » et c’était peu dire, la princesse en question était beaucoup trop jeune pour s’intéresser à ce monde !

Quant aux erreurs commises, le brun ne peut que secouer la tête. « Tout le monde fait des erreurs et j’aimerais sincèrement pouvoir te rassurer… mais c’est comme ça qu’on apprend et je me dis qu’il est suffisamment bien entouré pour que même en étant dans l’erreur, il puisse se rattraper. Je n’ai aucun doute là-dessus » ce petit avait de quoi ne pas faire les mauvais choix. Mais quelque chose chagrinait Lân qui reprit « Puis tu ne t’en n’est pas si mal sortie à ce que je sache » la maison était grandiose, cette femme restait sublime quoi qu’il arrive, son fils l’aimait et ils étaient tous en bonne santé, à savoir que pour le garde du corps c’était plus qu’encourageant. Alors pourquoi cette tête ? Les yeux tombent sur le verre rempli et finalement, Xiao Mei lance la bombe, faisant tousser de façon contenue le père de famille. « Ah… c’est donc ça » ses yeux papillonnent légèrement, mais dans l’ensemble il reste presque neutre dans son regard. Si ce n’est la surprise, il n’y a rien d’autre. Qui était-il pour juger ? « Je n’ai couché avec personne depuis… » depuis sa femme et il s’y était tenu. Même si un homme reste un homme, il avait l’impression de trahir son seul amour. Qui plus est, la simple idée de faire quoi que ce soit maintenant qu’il y avait sa fille ? ça lui provoquait un arrêt net du système nerveux pour ne pas dire qu’il en était incapable. Non, vraiment, comment pouvait-il avoir une vie sentimentale ou sexuelle quand sa fille s’imposait à son esprit pour diverses raisons ? Les camarades, les devoirs, la récupérer, l’emmener à une activité, sa vie était rythmée par elle depuis qu’elle était née et ça lui avait fait oublier sa femme. Il touche malgré tout son alliance et mord sa lèvre. « Tu veux en parler ? Comment tu en es arrivé là ? » jamais il ne se permettrait de lui en faire le reproche, après tout Xiao Mei profitait de la vie différemment et il n’allait pas l’en empêcher à moins que ça lui nuise, ce qui ne semblait pas être le cas ?
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Sam 9 Mai - 2:48

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Welcome to the singles' club
"The real test of friendship is can you literally do nothing with the other person? Can you enjoy those moments of life that are utterly simple?"
-Eugene Kennedy
Jour 9. Samedi soir. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Mai Ha rêvait-elle de paillettes, strass, projecteurs et de fans, elle aussi ? Après tout, Il Kwon avait décidé assez jeune de devenir idole ! Aussi unique puisse-t-il être aux yeux de la taïwanaise qui l’adore de tout son cœur, elle sait que plusieurs enfants ont la tête pleine de rêves de célébrité, de musique, de films… Elle-même a connu son lot de scènes, lorsqu’elle faisait des concours de beauté. C’était plaisant, même si Xiao Mei rêvait davantage de sensations fortes. Elle qui voulait être journaliste en zones de conflits… On était loin du luxe, de la poudre et des coiffures irréprochables ! Au final, la taïwanaise avait fait un compromis, puisqu’en tant que femme mariée et jeune mère, elle ne s’imaginait pas s’éloigner de son fils. Hyun Ki était militaire, donc, Xiao Mei ne voulait pas que leur enfant ne souffre de possiblement perdre ses deux parents dans des professions dangereuses.

Ah… pas pour l’instant, elle aime beaucoup ton fils, mais elle n’a pas pour projet de devenir une starlette, j’en aurais des cheveux blancs avant l’heure !»

La présentatrice esquisse un sourire rieur et ironique. Ah ça ! Il n’a même pas idée à quel point il a raison ! Xiao se dit qu’elle peut remercier sa génétique de ne pas avoir la tête blanche et d’avoir l’air si bien conservée. Ça et ses crèmes et soins en tous genres, elle leur doit beaucoup ! Son boulot, son fils, la carrière de son fils… Elle a plusieurs raisons de s’en faire ! Ajoutons-y sa connerie qui vient de gagner un niveau – si pas dix… mille.

Tout le monde fait des erreurs et j’aimerais sincèrement pouvoir te rassurer… mais c’est comme ça qu’on apprend et je me dis qu’il est suffisamment bien entouré pour que même en étant dans l’erreur, il puisse se rattraper. Je n’ai aucun doute là-dessus »

Les yeux ronds, elle pinça les lèvres en noyant son regard dans son verre. Tout le monde fait des erreurs… c’est comme ça qu’on apprend… Un rire nerveux et découragé s’échappa d’entre ses lèvres, si seulement c’était aussi simple que ça. QU’EST-CE QU’ELLE AVAIT APPRIS DE CETTE CONNERIE ?! Qu’elle ne devrait plus boire ? Bah si c’était ça, c’était raté. Elle avait déjà un verre à la main, à boire pour se détendre. La présentatrice n’était pas alcoolique, elle disait plutôt s’être habituée à la culture coréenne et donc que boire après une semaine avec son co-animateur insupportable était le plus naturel !

Puis tu ne t’en n’es pas si mal sortie à ce que je sache. »

Xiao Mei grimaça, se disant qu’il ne savait pas tout encore.

Pas si mal… ce n’est pas ce que je souhaite à mon fils… Ce n’est pas ce qu’on voulait avec Hyun Ki… » répliqua-t-elle, se sentant encore plus coupable quand elle y pensait sous cet angle.

Son mari savait très bien qu’il avait un emploi dangereux. Il lui avait dit qu’il espérait qu’elle ne soit toujours heureuse, avec ou… sans… lui, si jamais la vie venait à les séparer trop tôt. Xiao Mei avait toujours refusé d’envisager son avenir sans lui. Elle avait eu… deux amants, en bientôt dix longues années. On pouvait toucher son corps, mais jamais espérer plus et elle avait toujours choisi avec soins. Personne qui ne ressemblait à son mari, ni physiquement, ni psychologiquement, ni rien. Ce n’était que quand elle le désirait, pas d’attaches tendres, aucun faux espoir à se faire. Certes, il n’y avait rien qui pouvait mettre Hyun Ki et Hyun Soo dans le même cadre. Le second ne remplacerait jamais son cher mari, puisqu’il lui sortait littéralement par les yeux avec son rire arrogant et ses manières qui donnaient envie de le gifler ! Mais elle détestait frissonner en se rappelant de cette stupide erreur… qu’elle lui partagea.

Ah… c’est donc ça. »

Xiao Mei gonfla ses joues, puis fit une mine de gamine coupable. Si ce n’était que ça.

Je n’ai couché avec personne depuis… »

Elle laissa tomber sa tête vers l’avant, sentant le coup implacable de la culpabilité. Elle avait trahi son défunt mari… avec… urg ! Mais Hyun Ki avait dit de profiter de la vie ! Si on mettait un sac en papier sur la personnalité horrible de Hyun Soo, son enveloppe corporelle était très profitable ! Mais comment pouvait-elle oser penser ça !? La présentatrice hocha vivement la tête et cala son verre, s’en servant rapidement un autre.

Lââââân… » murmura-t-elle, se sentant trop, trop coupable. « Je sais ce que c’est… Je n’ai rien fait avec personne… quoi ? Les… cinq années suivant la mort de Hyun Ki ? Et je me sentais tellement mal, au début… que j’en ai presque pensé que mon cancer était une punition ! » admit-elle avec un petit rire nerveux, en tournant la tête vers la baie vitrée.

Xiao Mei noya à nouveau son regard dans son verre, puis le dévia sur son alliance. Elle la portait toujours, n’ayant jamais oublié l’homme qui la lui avait donnée. Ce n’était sûrement pas bon, à ce stade, d’être autant attachée à des souvenirs. Il était si simple de se réfugier dans ses mémoires d’un temps plus doux… de se fermer au monde en pensant à lui. Si elle s’accrochait à lui, personne d’autre ne pourrait lui faire connaître une aussi intense douleur. Après dix ans, elle avait compris et accepté que Hyun Ki n’était plus là, qu’il ne reviendrait plus…

Tu veux en parler ? Comment tu en es arrivé là ? »

Comment j’en suis arrivée là ?! MAIS J’ÉTAIS SAOULE, VOYONS ! » répondit-elle, absolument franche.

Elle-même se décourageait, mais elle assumait totalement. Même qu’elle lui pointa son verre, comme s’il avait besoin d’un dessin.

Mais ne t’en fais pas, je ne vais pas te sauter dessus hein… » prit-elle le soin de souligner, en soupirant. « Je ne sais pas trop ce qui m’a pris… C’était une soirée chez des amis communs, ils nous ont gavé comme toujours à essayer de nous pousser dans les bras de l’autre… On s’est énervés sur le sujet… Je suis allée à la cuisine, pour avoir un peu de calme… et j’ai vu qu’une personne avait bien voulu me répondre pour ce reportage sur lequel je travaille. » expliqua-t-elle, parlant très calmement, après s’être redressée, se tenant droite et fière.

Xiao Mei essayait de faire la lumière sur une histoire de série de suicides chez de nouvelles recrues militaires… Surtout de jeunes hommes qui font leur service obligatoire. Est-ce que des officiers grisés de pouvoir et sans crainte de se faire prendre y vont trop fort ? Il était difficile d’obtenir des témoignages et le sujet venait beaucoup trop la toucher… Elle qui était morte d’inquiétude à l’idée que son fils ne décide de reprendre le flambeau laissé par son père… ou qu’il ne tombe dans ce genre d’unité. La mère allait évidemment tout faire pour que l’idole ne choisisse d’aller avec sa marraine, au moins, Sae Ra pourrait en prendre soin ! Mais le choix reviendrait à Il Kwon. Elle en avait déjà d’ailleurs parlé à Lân, son meilleur ami savait donc combien ce sujet lui était sensible.

Donc, j’ai voulu répondre… et on m’a saoulé en me disant de ne pas travailler, alors que j’étais en repos. MAIS QU’EST-CE QUE J’EN AVAIS À FOUTRE DU REPOS ! J’essaie d’éviter le suicide de je ne sais pas combien de jeunes gens ! » expliqua-t-elle, s’énervant de nouveau contre son amie. « Mais ça… je ne peux pas le dire… enfin, ils m’ont tellement tous fait rager que… Hyun Soo avait presque l’air civilisé et moins pénible… On ne pouvait pas partir, sinon, on se serait fait harcelés… donc… on a bu… et bu… et bu… ET JE SUIS UNE NAINE, MOI ! L’alcool me rentre dedans, quoi ! » ajouta-t-elle en déposant son verre sur la table basse.

Elle se tapa plutôt le front, se décourageant encore d’avoir fait ça.

Et il n’est pas moche… quand il ne parle pas… et ça faisait longtemps que… je n’avais rien fait… Tu le sais bien… » admit-elle, en marmonnant, le visage toujours caché dans sa main. « Autant je me dis que je suis une femme seule, donc… que je n’ai pas à culpabiliser, je fais ce que je veux de mon corps ! Autant… je culpabilise, je flippe, je me demande ce que je fais… Je n’avais couché qu’avec une autre personne, à l’occasion, après mon cancer… » ajouta-t-elle en haussant les épaules.

Elle soupira longuement et laissa retomber sa main sur sa cuisse. Lân savait tout de toutes manières. Xiao Mei s’était lassée de cette relation purement physique et y avait mis fin, après quelques rencontres. Chacun était retourné à sa vie et n’avait pas cherché à pousser davantage. La présentatrice n’avait pas vraiment ressenti de grands frissons avec lui. Un brin de culpabilité qui s’était graduellement effacé, alors qu’elle essayait de se raisonner, de se dire qu’elle ne trahissait personne… puisqu’il n’y avait plus personne et que ce n’était rien de romantique.
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Sam 9 Mai - 2:54
Si Mai Ha devait lui être arrachée par un quelconque producteur ou démarcheur dans le domaine de l’industrie musicale, sans nul doute qu’il se serait porté volontaire pour être garde du corps à plein temps qu’elle le veuille ou non. Elle n’a évidemment pas l’âge de s’y intéresser sérieusement et il en est soulagé, le père de famille, offrant un pauvre sourire compatissant à son amie qui n’a pas eu cette chance. Elle n’aurait pas pu le suivre dans cette démarche et quand bien même, il savait à quel point elle angoissait bien qu’elle ne le disait pas. Quant aux erreurs dont elle parlait, avant de savoir de quoi il s’agissait, il se disait qu’elle ne pouvait pas être si grave et que ce fils pour lequel elle se faisait du mouron allait comme tout le monde devoir y passer. La seule condition pour que ça ne le poursuive pas c’est qu’il soit entouré et se rende compte qu’il n’est pas le seul à en commettre. Xiao Mei ne semble pas être de cet avis, car il la voit se décomposer littéralement avec son verre tandis qu’elle lui explique qu’elle espérait mieux. « On espère toujours le meilleur pour eux et cette notoriété grandissante qu’il a, il fera avec. S’il souhaite se retirer après tout, il en aura le droit » bien qu’il soit surement sous contrat pour un long moment, rien n’empêchait que ce dernier soit rompu et il n’hésiterait pas à mettre en relation ses avocats s’il était nécessaire de le faire. Enfin, Lân savait que ça ne serait pas nécessaire puisque son amie avait elle aussi plusieurs tours dans son sac et sous ses airs piteux était une vraie lionne.

Cependant, il ne s’était pas attendu à une telle révélation et ne put empêcher un très, très léger sourire de poindre, bien qu’il l’est effacé tout de suite. Elle avait donc… ? Vraiment, avec Hyun Soo ? Il déglutit, attend plus et plutôt que de lui répondre avec plus de jugeote, il reste terre à terre, volontairement. Non pas parce qu’il veut qu’elle se sente coupable, au contraire, mais parce qu’il n’est pas un exemple. Il sait qu’elle regrette profondément son mari et acquiesce. « Je sais, je sais, excuse-moi, ce n’est pas pour cette raison que je disais ça… c’est simplement que je suis une véritable porte de prison. Je ne t’aurais jamais reproché d’aller de l’avant » lui-même savait que ses amis proches ne lui en auraient pas tenu rigueur et quand bien même, ils n’avaient pas à se mêler de cela… enfin, dans la mesure ou ça restait acceptable. Qu’est-ce qui l’était ? Sans doute quelqu’un que Mai Ha aime et qui prend soin de cette petite adorable. « Ne dis pas ça… personne ne mérite d’avoir un cancer et personne n’est responsable d’en avoir un, ce n’est pas un mauvais sort ou un coup du destin, c’est simplement la vie qui est mal faîtes » ils en savaient tous deux quelque chose.

Quand il lui demande plus de précision, la jeune femme se met à lui tendre son verre, elle était saoule ce qui le force à étouffer un nouveau rire en toussant. « Je… vois » le fait étant qu’elle justifie ne pas lui sauter dessus confirme qu’il y avait bien une attirance et leurs collègues n’étaient en réalité responsable de rien. « C’est un peu du harcèlement de vouloir à tout prix vous mettre ensemble, cependant… » et c’était là qu’il allait surement se prendre une claque. « Il faut avouer que certaines tensions sont faites pour être hm, disons… apaisé d’une certaine manière » il ne voulait absolument pas parler de sa défunte femme, mais parfois son tempérament l’avait complètement rendu fou. Il l’avait à mainte reprise soupçonné de l’avoir fait exprès, ça lui manquait beaucoup. « Non en effet, tu n’as pas à culpabiliser et tu n’as pas à avoir peur non plus, ça t’est arrivé, voilà tout » pourquoi se prendre la tête ? Il était à la fois touché qu’elle se confie autant, mais le fait étant qu’il s’agisse d’un ami le rendait nerveux. Savoir comment il était foutu, très sincèrement il s’en fichait. Ça lui rentrait d’une oreille pour ressortir par l’autre néanmoins, sur le moment ça lui fit froid dans le dos. Est-ce qu’elle allait lui en dire plus à ce sujet ? Il n’avait clairement aucune envie de la pousser sur cette voie, à savoir qu’il ne demanderait pas comment ça s’était passé et si au moins elle y avait pris plaisir. Il masse sa nuque, un peu nerveux.

« Tout ce que je peux te dire c’est que si ça ne te convient pas, fais comme si de rien n’était. S’il te casse les pieds, tu le rembarres aussi simplement que ça. Ne te prend pas autant la tête » parfois, l’envie est plus forte que la raison voulait-il lui dire, mais il sentait presque ses doigts venir serrer son cou rien qu’en y ayant pensé. Non pas qu’il ait peur, simplement, il soigne ses paroles afin de ne pas l’énerver ou la stresser plus. Les femmes se posent souvent beaucoup de questions en comparaison des hommes, il en savait quelque chose et ça le faisait sourire de voir sa petite princesse, si jeune, agir de la même façon.
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Sam 9 Mai - 2:58

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Se passait-il une journée sans qu’elle ne s’inquiète pour son fils ? Non. Elle avait confiance en lui, en ses capacités, en son talent… Cela ne l’empêchait toutefois pas de toujours craindre qu’un jour, quelqu’un ou quelque chose ne vienne le changer à jamais ou le lui arracher. Après tout, la vie ne s’était pas privée pour lui retirer son mari adoré et sa grand-mère qui lui avait toujours servie de modèle. La présentatrice avait jugé avoir tout fait au mieux de ses connaissances et de ses capacités, afin d’offrir la meilleure vie possible à son fils… Elle l’avait aussi encouragé à poursuivre ses rêves, étant sa plus grande fan. Mais… le monde de l’entertainment étant ce qu’il est, elle se demandait parfois si elle n’aurait pas dû agir autrement. Il était évidemment trop tard pour douter de ses choix et revenir sur ces derniers. Il Kwon étant membre d’un groupe populaire, il réalisait son rêve, vivant de musique et de création. Elle ne pourrait pas l’enlever à tout cela et continuer de se regarder dans un miroir, par la suite. À moins que sa carrière ne devienne vraiment toxique pour le jeune homme, or, ce n’était pas le cas.

On espère toujours le meilleur pour eux et cette notoriété grandissante qu’il a, il fera avec. S’il souhaite se retirer après tout, il en aura le droit. »

Elle prit une grande inspiration, haussant les sourcils et hochant la tête avant de longuement soupirer. En effet, il gère bien… Il a tous les outils nécessaires afin de continuer de le faire et il sait aussi que sa mère sera toujours là pour l’aider, peu importe. Son amour et sa fierté à son égard sont inébranlables. Lân le savait bien, connaissant trop bien ce genre de sentiments, puisqu’il les vivait, lui aussi avec sa petite princesse. Ils avaient aussi le lourd fardeau du deuil en commun, comprenant bien combien il était difficile - pour ne pas dire impossible - d’avancer sans se sentir coupable. Les années s’étaient écoulées, mais Xiao Mei avait toujours un peu de peine à se laisser aller. Son corps, avec une parcimonie exaspérante, selon ses amies, ne s’était offert à d’autres qu’en de rarissimes occasions. Elle pouvait compter sur une main le nombre d’amants, alors que rien ne la contraignait. Son coeur s’était refermé, y enfermant son mari, comme si elle craignait de le trahir, d’oublier ces merveilleuses années en sa compagnie… S’il s’ouvrait à nouveau, une autre personne pourrait y entrer… mais Hyun Ki pourrait aussi s’en échapper et ça lui faisait affreusement peur. Au moins, elle était rassurée en se disant que ce n’était pas Hyun Soo qui réussirait à prendre la place de son défunt mari ! Mais cela ne l’empêchait pas de regretter d’avoir faibli pour les traits harmonieux de cet homme à la personnalité qui la faisait grincer des dents ! Elle avait des principes ! Enfin, elle avait toujours cru en avoir, mais apparemment qu’ils prenaient la porte quand on mélangeait sourires craquants et alcool. Qu’est-ce qu’elle était blasée d’elle-même quand elle y pensait ainsi ! La taïwanaise se sentit d’autant plus coupable en entendant la réponse de son meilleur ami, chose qu’elle ne lui cacha pas.

Je sais, je sais, excuse-moi, ce n’est pas pour cette raison que je disais ça… c’est simplement que je suis une véritable porte de prison. Je ne t’aurais jamais reproché d’aller de l’avant. »

Je pensais que j’en étais presque une, moi aussi ! Et c’est bien ce qui me rend dingue... » admit-elle en marmonnant, avant de prendre une autre gorgée.

Ce qui était le pire n’était toutefois pas d’avoir couché avec un autre homme, mais bien que ça avait été celui-ci en particulier ! Il lui était toujours plus ou moins difficile de se raisonner, se dire qu’elle n’avait rien fait de mal. Son mari lui avait même dit de se remarier, se refaire une vie… il ne voulait pas qu’elle se laisse mourir avec lui. Xiao Mei avait continué d’avancer sur tous les autres points, elle s’était toujours occupée de leur fils avec tout l’amour du monde, elle avait avancé sa carrière plus loin que n’importe qui ne s’y attendait… Elle avait beaucoup d’ami.e.s, avait gardé un bon contact avec sa famille et sa belle-famille. Même ces derniers lui disaient qu’elle pouvait rencontrer un nouvel homme, que le temps avait suffisamment passé… mais le point romantique était le seul qu’elle n’arrivait pas à redessiner. Le fantôme de l’être aimé restant plus présent que tout. Quelque part, au fond d’elle, elle avait peur d’effacer ses baisers, ses mains, ses caresses, sa tendresse… Elle craignait que les nouvelles expériences ne viennent remplacer celles avec son défunt mari et c’est pourquoi elle s’y refusait, la plupart du temps. On lui disait qu’elles ne feraient que se côtoyer, que rien ne pourrait venir enlever ce qu’elle avait vécu. Mais… c’est si facile à dire, quand on n’a pas vécu la perte de l’être aimé. Elle regrettait d’avoir possiblement remplacé ne serait-ce qu’une seconde avec Hyun Ki par cette stupide histoire d’un soir avec Hyun Soo.

Ne dis pas ça… personne ne mérite d’avoir un cancer et personne n’est responsable d’en avoir un, ce n’est pas un mauvais sort ou un coup du destin, c’est simplement la vie qui est mal faîtes. »

La vie est mal faite… Xiao Mei ne put qu’acquiescer à cette réponse, préférant noyer ses pensées dans une longue gorgée qui lui brûla doucement la gorge. En effet, personne n’avait été responsable de sa maladie… et elle savait bien que ce n’avait pas été à cause de cette stupide histoire de sexe que ça lui était arrivé. C’est simplement dire à quel point possiblement avancer lui avait été difficile. La conversation continue et elle n’essaie même pas de cacher la raison de sa connerie. Elle n’en est pas fière, mais elle est certaine que s’il n’y avait pas eu d’alcool pendant cette soirée, rien de cela ne se serait passé !

Je… vois. »

La taïwanaise de poche plisse les yeux et lui lance un regard mécontent, entendant bien ce rire qu’il tente de cacher. Il peut bien se moquer hein ! Mais bon, en réalité, c’est contre elle-même qu’elle est fâchée, dans cette histoire.

C’est un peu du harcèlement de vouloir à tout prix vous mettre ensemble, cependant… »

Ah ça ! Pas qu’un peu ! Elle hocha vivement la tête, appuyant qu’elle était d’accord. Elle en était plus qu’écoeurée, d’ailleurs, maintenant.

Il faut avouer que certaines tensions sont faites pour être hm, disons… apaisé d’une certaine manière. »

QUOI ?! QU’OSAIT-IL DIRE ?! Xiao Mei lui lança le regard le plus outré de l’histoire humaine, restant choquée par ce qu’il venait de dire. Il avait osé insinuer quoi là ? Il prétendait être son meilleur ami avec cette bouche aussi ?

Ces tensions auraient très bien pu être apaisées avec une pelle aussi, mais des gens supposément intelligents m’ont toujours dit de simplement l’ignorer ! » s’insurgea-t-elle, refusant catégoriquement de lui donner raison.

Elle avait déjà admis avoir couché avec le diable, elle n’allait pas ajouter en plus que c’était destiné à arriver ! Il y avait des limites à ne pas franchir et ça, ça en faisait clairement partie. Ignorante de l’ironie de son avenir, elle restait convaincue que cette erreur ne se reproduirait pas. Hyun Soo avait un portrait beaucoup trop détestable dans son esprit. Il faut dire qu’il ne faisait aucun effort, lorsqu’il n’était pas saoul, pour être agréable avec elle… Donc pourquoi lui ? De tous les hommes sur cette planète ! Elle se serait sentie moins coupable si elle l’avait fait avec Lân, même si ça aurait été horriblement étrange après. Au moins, son ami est une bonne personne pour qui elle a de l’estime. Tant que sa prochaine erreur ne soit pas avec son co-animateur, Xiao Mei pourrait garder un peu d’amour propre. Elle se remit, grâce à quelques gorgées, de son offusquement et reprit plutôt dans ses aveux. Elle se sentait mal, elle regrettait, mais essayait aussi de se raisonner et ne pas laisser cette connerie lui briser la vie.

Non en effet, tu n’as pas à culpabiliser et tu n’as pas à avoir peur non plus, ça t’est arrivé, voilà tout. »

La présentatrice fixa le contenu de son verre presque vide, y cherchant la réponse au sens de la vie et tout le reste, peut-être. Elle soupira et ferma les yeux, passant sa main sur ceux-ci, puis sur son front avant de la glisser dans ses cheveux, qu’elle ramène vers l’arrière. C’est arrivé et c’est tout… Lân a raison, elle n’a pas à en faire tout un plat. Elle peut très bien oublier tout ça !

Ce n’est pas comme si ça allait se reproduire non plus… » admit-elle, se calmant un peu.

Son coeur se serra tout de même, alors que son regard se posa sur son alliance qu’elle remit délicatement en place. Un geste nerveux tout con, puisque cette dernière n’avait même pas bougé. La taïwanaise n’avait pas plus envie que ça de s’étaler sur le sujet, cela n’aurait fait que raviver les souvenirs qu’elle tentait de chasser !

Tout ce que je peux te dire c’est que si ça ne te convient pas, fais comme si de rien n’était. S’il te casse les pieds, tu le rembarres aussi simplement que ça. Ne te prend pas autant la tête. »

Je ne pense pas qu’il viendra me casser les pieds quand-même… Je ne l’aime pas, il ne m’aime pas. Ce serait con de venir me faire chier avec cette histoire qui n’aurait jamais dû arriver ! Il me sort par les yeux, mais j’ose croire qu’il aura la décence de faire comme si rien ne s’était passé !  » admit-elle, horrifiée à l’idée qu’il ne se serve de ça contre elle.

Mais non… il ne ferait pas ça quand-même. Il y a des limites à la stupidité, non ? À moins qu’elle, elle ne soit trop naïve encore après toutes ces années. Un petit frisson de doutes l’assaillit et elle lança un regard interrogateur à son ami. Lui, il le connaît, non ?

Ce n’est pas un connard… à ce point… non ? Tu me l’aurais dit… sinon… non ? » demanda-t-elle tout de même, afin d’être rassurée.
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Mer 3 Juin - 1:13
L’alcool roule et réchauffe sa langue, son corps également, mais lui se contente de sourire et d’écouter. Ses conseils, il sait qu’elle n’en prendra que la moitié et elle faisait bien. Ils étaient destinés à lui donner un nouveau champ de vision sur ce qui lui arrivait, pas à la diriger d’un endroit à un autre. Il pouvait comprendre les inquiétudes d’une mère pour son enfant, lui-même étant parent, si Mai Ha décidait un jour de suivre une voie dans l’industrie musicale, il en ferait sans doute un arrêt cardiaque. Il y avait toujours eux cette différence de traitement entre filles et garçons et ses inquiétudes seraient tout autre. Néanmoins, il y aurait eu des similitudes et… il ne voulait simplement pas y penser avant que le caractère, qu’il devinait bien trempé de sa fille ne se manifeste concrètement. Il inspire et la jeune femme se méprend sur ses dires concernant ses actions. Jamais il ne se serait permis de la juger, elle faisait bien ce qu’elle voulait tant qu’elle ne se détruisait pas. Enfin, pour le coup il ne savait pas s’il devait en rire ou en pleurer. Dans le doute, il se contente de sourire et d’acquiescer. « Toi une porte de prison… Xiao Mei, n’importe quoi » elle était chaleureuse, avec un humour particulier qu’il appréciait grandement et de nombreuses autres qualités. Son ouverture d’esprit notamment lui permettait d’être accessible quand lui en comparaison ne décrochait que très peu de mots et quand il le faisait ? C’était chaotique, car généralement succinct et direct, en soi, la subtilité il ne la réservait qu’à très peu, notamment à sa fille. Enfin, quand il y parvenait…

Quant au fait que Xiao Mei pensait qu’elle méritait son sort ? Il voulait la secouer et préféra rester calme en lui faisant comprendre qu’elle ne devait pas penser ça. Personne ne mérite ce sort si triste, personne et elle s’en était sortie, ce n’était pas la preuve même qu’elle avait droit à une autre chance ? Quand bien même la première n’avait clairement pas été gâchée. Un enfant dégourdi et qui sait ce qu’il veut dans la vie, sans compter qu’il aime sa mère autant que cette dernière et une situation qui leur permet de s’épanouir encore, jusqu’à ce que leurs cheveux soient gris ou blancs et que leurs dos leur fassent mal.

Lân se plait à plaisanter sur la façon dont ses deux amis se sont tombés dans les bras, ce qui provoque presque l’étranglement de Xiao Mei à en faire rire Lân sans la moindre gêne. « Je plaisante, je plaisante » c’était de si mauvais goût et si insensé que ça ? Il n’en dira rien, ne se mêlant pas de ce qui ne le regardait pas. « Non, bien sûr, si tu regrettes j’imagine que ça ne se reproduira pas » mais il ne pouvait qu’imaginer, étrangement. Il sourit cependant, discrètement. Son ami n’était pas du genre à chercher querelle, à moins d’avoir une bonne raison… hm, mais il en doutait. Quant à la confirmation qu’attendait la jeune femme, il secoua la tête négativement. « Ne t’inquiète pas pour ça, ce n’est pas son genre non » un connard ? Eh bien, c’était si violent que ça entre eux ? Forcément, il ne mesurait pas ce qui pouvait bien se passer entre ces ceux-là.

« Tu te prends trop la tête Xiao, ce qui est fait est fait de toute façon, qu’est-ce que tu veux faire à présent ? » c’était à elle de décider et elle lui avait déjà donné un aperçu, en somme, tant qu’elle ne doutait pas de lui, tout irait bien et il n’y avait aucune raison pour qu’elle doute.
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Mar 1 Déc - 17:42

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-Eugene Kennedy
Jour 9. Samedi soir. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Toi une porte de prison… Xiao Mei, n’importe quoi. »

Oui, la taïwanaise se pensait une porte de prison, à sa manière. Pas de la même façon que son meilleur ami, ça, elle l’admettait bien. Cependant, aucun autre homme n’avait pu pénétrer son coeur depuis le drame qui l’avait déchiré. Elle avait à peine partagé son corps, culpabilisant toujours un peu, mais réussissant tout de même à plus ou moins bien le vivre, au final. Donc sûrement qu’elle se prenait la tête pour rien, au fond, elle le savait. Ce n’est pas comme si elle avait trompé son mari pour vrai ! Ce dernier ne rentrera pas, il ne la prendra pas dans ses bras et ne pressera pas ses lèvres contre les siennes. Dix ans se sont écoulés depuis la dernière fois qu’il a fait ces choses. Xiao Mei ne vit pas dans le déni, la plupart du temps, du moins. Son problème est très probablement lié à la personne avec qui elle a couché. Comment a-t-elle pu se laisser damnée par cet imbécile qu’elle déteste tant !? L’alcool. Ça ne pouvait être que ça. La présentatrice ne voyait pas d’autres raisons logiques et valables. Elle ne devait pas être dans un état d’esprit saint, ce soir-là, et l’alcool n’avait fait qu’accentuer cette folie PASSAGÈRE. Parce que ça ne pouvait pas être quelque chose qui se répéterait… Certes, physiquement, tout s’était étonnamment bien déroulé pour une première fois. Ce n’était pas si maladroit, elle n’avait pas eu à lui donner mille indications sur comment lui faire plaisir… Ça avait presque été naturel ! Presque, parce que jamais elle n’admettrait que ça avait cliqué et que le feeling avait été là. Même si les mots ne franchissaient pas ses lèvres, Lân semblait pouvoir le deviner. Il osait dire que cette malencontreuse aventure n’avait rien de surprenant ! Son meilleur ami venait de l’offenser elle, toute sa lignée, sa vache et sa chèvre aussi ! Non, elle n’a pas ses animaux, n’ayant que son adorable perroquet, mais dans une autre vie, elle les a eu !

Je plaisante, je plaisante. »

Les yeux plissés, elle lui lança un regard qui pouvait facilement se traduire par « Tu as intérêt, si tu ne veux pas que je ne devienne la tutrice légale de Mai Ha ! ». Elle ne ferait rien à la petite qu’elle adore, mais à lui ? Lui qui ose prétendre être son meilleur ami tout en disant de telles sornettes ? Xiao Mei s’assurait que son dernier quart d’heure le fasse réfléchir sur ses offenses !

Non, bien sûr, si tu regrettes j’imagine que ça ne se reproduira pas. »

De nouveau, elle plissa les yeux, incertaine de croire à la sincérité de ses mots. Il y avait eu quelque chose dans son intonation, dans son expression… La mère connaît bien le vietnamien, même qu’elle pense parfois qu’il sont de la même chair ! Xiao laissa toutefois couler, lui laissant une chance de ne pas aggraver ses fautes et admit plutôt qu’elle ne pensait pas que Hyun Soo viendrait la faire chier avec cette histoire. Ils se détestent tant tous les deux que lui non plus, ne doit pas vouloir revivre cette erreur, ni se la rappeler !

Ne t’inquiète pas pour ça, ce n’est pas son genre, non. »

Le soulagement vint s’étendre sur ses traits, les détendant doucement. Elle se décrispa un brin, reprenant une posture plus décontractée. Lân était l’homme à qui elle faisait le plus confiance dans ce pays, alors s’il le disait, c’est que ce devait être vrai et elle pouvait donc être tranquille à ce sujet.

Tu te prends trop la tête Xiao, ce qui est fait est fait de toute façon, qu’est-ce que tu veux faire à présent ? »

La naine soupira et baissa les yeux sur sa bague. Que voulait-elle faire maintenant ? Son coeur se serra et naturellement, son regard chercha le visage souriant de son défunt mari sur la photo la plus proche. Elle ne pouvait pas répondre son désir le plus cher, puisqu’il serait impossible à réaliser. Lân aurait pu la comprendre, si elle avait osé le partager, mais même sans avoir à en prononcer les mots, il devait la connaître assez pour le savoir en voyant sa réaction. Un sourire vint tout de même s’étirer sur ses lèvres, alors qu’elle ramena son attention sur sa porte de prison favorite.

Tu as raison, je devrais arrêter d’y penser. Je ferai comme si rien n’était arrivé, comme si j’avais simplement oublié. J’étais tellement bourrée que ça aurait bien pu arriver, ça aussi ! » dit-elle, un petit rire déçu que ça n’ait pas été le cas franchissant ses lèvres. « Assez parler de cet imbécile ! Toi ! Qu’arrive-t-il de palpitant dans ta vie ? Quelle a été ta dernière aventure rocambolesque ? » demanda-t-elle, décidant de changer de sujet.

Xiao Mei avait envie de passer un moment agréable avec lui, de se détendre et de profiter. Elle ne lui souhaitait que du bonheur, donc, elle espérait sincèrement qu’il n’ait de belles aventures à lui partager. Cela dit, bien sûr qu’elle l’écouterait et le réconforterait, si jamais il en avait besoin !
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