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.the heart

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Lauly

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P'tit biscuit

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

.news

28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3
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Heartbreak aesthetic || MiMi pt.1
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Jeon Miles
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Messages : 160
Jeon Miles
Ven 27 Nov - 5:26
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Il se tenait devant lui comme tant d’autres fois, à la différence qu’une distance infranchissable semblait les séparer. Miles l’avait senti durant toute la soirée. Ses sourires ne lui avaient pas été rendus, ses regards s’étaient perdus puisqu’ils avaient été fuis. Son amoureux avait été froid et distant, pour ne pas dire glacial. Ses petites piques sarcastiques avaient pris des nuances méchantes et blessantes, sans aucunes raisons particulières. L’Américain avait fait tout ce qu’on avait exigé de lui, comme toujours. Il s’était montré doux et compréhensif, tentant de mettre le blâme sur une mauvaise journée ou une mauvaise humeur passagère. Au fond, il se doutait de la suite. Il l’avait déjà vécu tant de fois. N’apprenait-il donc jamais ? Était-ce si dur de comprendre la leçon ? Peut-être que ses parents avaient raison… Le démon le possédait et personne ne pourrait donc aimer une personne aussi vile que lui. Le jeune homme avait suivi son petit ami dans cette ruelle, loin des regards curieux et indiscrets. C’est que la nature réelle de leur relation ne devait pas être connue. Miles étant lui-même un trainee qui ne savait que faire de sa sexualité quant à sa future carrière, il ne pouvait se permettre de se faire voir comme ça. Pour Min Hyuk, c’était aussi compliqué, puisqu’aux yeux de tout le monde il était hétéro et en couple avec une charmante jeune femme… Ils se faisaient passer pour des amis, gardant bien pour eux la nature plus intime de leur aventure.

C’est fini, Hwiyoung. » finit-il par dire, en le regardant directement dans les yeux, aucune émotion dans la voix.

L’Américain cligna des yeux, surpris malgré lui par la sécheresse avec laquelle on lui balançait les choses.

Attends… qu’est-ce qui est fini ? Tu parles de quoi ? » demanda-t-il incrédule, son coeur s’emballant déjà.

Il souhaitait entendre que Min Hyuk avait quitté sa petite amie, mais au fond, il comprenait bien que c’était lui qui se faisait larguer. Ça faisait mal. Un mal de chien même.

Mais de nous deux, Hwiyoung ! C’est fini ! Je dois arrêter de déconner ! Taeyeon commence à me poser trop de questions, ma famille me parle de fiançailles, d’enfants… Je dois être sérieux et faire ce qui est le plus naturel ! » répliqua-t-il, s’énervant alors qu’il en rajoutait.

Il roula des yeux et sortit son paquet de cigarettes, agacé que son petit ami ne comprenne pas ce qu’il essayait de lui dire si clairement. Pour sa part, Miles restait interdit. Les larmes lui montèrent aux yeux, alors qu’il implorait sa moitié du regard.

Ne me regardes pas comme ça ! T’es beau et t’es un bon coup, mais tu devrais le savoir que ça ne pourra jamais être sérieux entre deux hommes ! Ça n’a rien de normal, personne ne nous accepterait et je ne veux pas décevoir ma famille. Je ne veux pas être bizarre ! » se défendit-il en regardant Hwiyoung avec dégoût.

Mais… tu disais que tu m’aimais…? Pas qu’en ami…? » lâcha-t-il, cherchant à faire du sens malgré le flot de douleur qui l’envahissait.

Et j’aime cette cigarette, je ne pourrais pas vivre sans, mais je vais quand-même la jeter quand j’aurai fini de l’utiliser ! C’est pareil avec toi, Hwiyoung… C’était fun, mais j’ai fini avec toi, donc, je te jette. » insista-t-il, haussant les épaules alors qu’il tirait une longue bouffée de sa cigarette.

Miles n’avait jamais aimé son habitude de fumer, lui disant que c’était mauvais pour sa santé, que ça puait et que ça lui pourrissait la santé. Voilà que Min Hyuk l’utilisait même pour lui faire mal en le comparant ainsi à ça. Le trainee hochait la tête de gauche à droite pour nier, les larmes roulant sur ses larmes.

Même si tu dis non, c’est la réalité. Fais-toi une raison. Tu pensais quoi ? Que ça allait durer ? Que j’allais rester avec toi ? » cracha-t-il, lançant toujours plus d’huile sur le feu. « Ce que t’es naïf quand-même ! Si c’était normal comme genre de relation, on en verrait partout ! On aurait pas besoin de se cacher ! Ce serait accepté ! Alors que non, c’est juste une phase, un truc à essayer une fois dans sa vie et après, on arrête. Je ne veux pas être un déviant comme toi ! Je ne vais pas risquer de gâcher ma vie et briser le coeur de ma mère pour une histoire contre nature ! » ajouta-t-il, élevant de plus en plus le ton.

Miles restait toujours aussi choqué. Muet et immobile, seule sa main s’était levée pour venir empoigner son haut, au niveau du coeur. Il avait peur que s’il ne le retenait pas, il tomberait de sa cage thoracique et irait se fracasser contre le sol. Celui qu’il aimait terminait furieusement sa cigarette, la lançant agressivement au sol avant de l’écraser avec son pied, s’assurant de n’en laisser rien. L’Américain avait suivi sa jumelle des yeux, ayant la sensation de n’être effectivement qu’un avec elle.

Efface mon numéro. N’essaie pas de me contacter. Je ferai comme si je ne te connaissais pas, comme si tu n’avais jamais existé. » relança-t-il, en s’écartant finalement de lui.

Le pauvre largué releva son regard aveuglé par les larmes sur cette silhouette floue qui lui brisait le coeur dans la noirceur de la nuit.

Ah et… ta peur des églises… c’est tellement con, tu le sais ? Pourquoi elles te stressent comme ça ? T’es possédé ? Ça ne fait aucun sens d’avoir peur de ça ! » balança-t-il sur un ton rempli de mépris, avant de définitivement tourner les talons et partir.

Min Hyuk lui avait pourtant toujours dit que ce n’était rien, que chacun a ses peurs et ses troubles, qu’il comprenait que le jeune homme ne veuille pas en parler. Depuis le début, il l’avait ainsi jugé ? Depuis le début, il avait pensé ça de lui ? Clou final qui avait eu le don de l’achever.

Je ne suis pas… possédé… » murmura-t-il dans un filet de voix brisé, éclatant en sanglots. « Je ne suis pas… possédé… Je ne suis pas… pas… Je ne suis pas… possédé… » répéta-t-il encore maintes fois, cherchant à se rassurer lui-même.

Il hochait frénétiquement la tête. Ses mains se glissèrent dans ses cheveux qu’il agrippa, alors qu’il se recroquevilla sur lui-même, en petit bonhomme, au milieu de la ruelle.

JE NE SUIS PAS POSSÉDÉ ! » cria-t-il à la silhouette qui se trouvait maintenant au fond de la ruelle.

Min Hyuk ne se retourna même pas, il se contenta de lever une main, le saluant à peine pour mettre définitivement fin à cette histoire. Le coeur brisé baissa la tête, ferma les yeux et pleura, front contre les genoux. Loin de se douter que quelqu’un avait été témoin de la scène douloureuse qu’il venait de vivre. Après tout, ils étaient venus ici en pensant que personne ne les verrait, justement. La sonnerie d’un cellulaire le tira de sa torpeur. Qui l’appelait maintenant ? Il n’avait envie de répondre à personne, cela dit. Puis, il réalisa que ce n’était pas la sonnerie de son téléphone. L’Américain paniqua, l’espace d’une seconde et releva la tête. Il se redressa maladroitement et chercha du regard d’où venait le bruit. Ce ne fut qu’à ce moment qu’il remarqua l’inconnu avec ses sacs poubelles. Les avait-il vu ? Les avait-il entendu ? Il avait certainement entendu Miles crier qu’il n’était pas possédé, ça, c’était sûr…

Vous êtes là depuis longtemps ? » demanda-t-il, nerveux et sur la défensive.

Allait-il se prendre des sacs poubelles par la tête ?

Pardon pour le dérangement… » ajouta-t-il toutefois, ayant conscience que de crier comme ça en pleine nuit n’est pas quelque chose qui se fait, normalement.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Yoo Milo
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Yoo Milo
Jeu 3 Déc - 5:04
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Il est assis sur son tabouret tâché de couleurs différentes, peignant sur la toile qu’il avait récemment commandée. Lorsque Milo s’était réveillé, une soudaine envie de peindre pointa le bout de son nez. Cependant, l’inspiration n’est venue qu’en fin de matinée, alors il n’a pas pris la peine de se changer et s’est immédiatement mis à peindre après avoir avalé son déjeuner. Cela fait désormais plus de cinq heures qu’il peint, sans même avoir pris la peine de prendre une pause de quelques minutes. Il n’a pas envie de perdre le fil d’inspiration, déjà que ça devient dur pour lui d’en trouver. Il soupire. Laissant sa main gauche mener la danse, avant de tremper son pinceau dans la couleur qui viendra épouser le rouge qui domine le tableau. Peindre est similaire à une thérapie. Le réconfort qu’il ressent en peignant est parfois incompréhensible. Il est comme dans sa petite bulle… Bulle qui finit par éclater lorsqu’il dérape et rate complètement son tableau ! Il bloque puis regarde pendant quelques secondes l’horrible trait vert. Le temps qu’il comprenne la connerie qu’il vient de commettre, l’erreur sèche et le tableau est définitivement irrattrapable. Irrité, le brun laisse tomber ses bras et râle. Il vient de passer cinq heures à peindre pour au final rater son œuvre. Il pose le pinceau dans le gobelet d’eau colorée avant de se lever pour faire les cent pas dans son petit appartement désordonné. Quel gâchis ! Encore un échec, mais est-ce surprenant venant de lui ? Milo a envie de pleurer, mais il se retient pour éviter de se fatiguer plus qu’il ne l’est déjà. Il se passe une main sur le visage puis dans les cheveux avant de regarder le tableau, il grimace et râle de nouveau.

Est-ce vraiment irrattrapable ? Dans un brin d’espoir, Milo s’approche du tableau puis s’assoit sur le tabouret. Il souffle une énième fois en prenant son pinceau qu’il avait mis dans le gobelet d’eau colorée et l'essuie dans le chiffon lui aussi coloré. Il le trempe dans la peinture rouge qu’il avait tantôt utilisée, puis tente de rattraper ce qu’il pensait irrattrapable. Pendant une quinzaine de minutes, le brun fait tout son possible pour rattraper son erreur et se recule enfin pour vérifier. En clignant plusieurs fois des yeux, il grimace enfin avant de râler fortement. Sa tentative de rattrapage est tout autant un échec et ça le frustre terriblement. Jetant le pinceau dans le gobelet, il déprime d’abord pendant une dizaine de minutes sur son tabouret puis relève son regard vers les sacs-poubelles qu’il devait descendre hier soir. Chose qu’il n’a absolument pas faite, simplement parce qu’il avait une très grosse flemme et Morphée lui suppliait de venir dormir dans son lit douillet. Peut-être que c’est le moment de le faire. Peut-être qu’une minime balade jusqu’au dépôt de poubelles l’apaisera… Prendre l’air après tant de frustration le calmera, sûrement.

Le canadien part chercher ses belles claquettes récemment achetées avant de les enfiler, il range également son téléphone dans la poche de son pantalon de pyjama qu’il porte depuis son réveil. Lorsqu’il travaille sur de nouvelles œuvres, il ne pense pas vraiment à faire attention et finit par se mettre de la peinture partout. Il ne risque de croiser personne dans cette pauvre petite ruelle alors pas besoin de faire attention à son apparence… N’est-ce pas ? Il retourne dans son salon et attrape les deux sacs-poubelles. Soufflant par simple flemme, puisque ça a toujours été une corvée qu’il n’a jamais appréciée. Milo prend ses clés, sort de son appartement et descend tranquillement les escaliers pour se retrouver enfin dans la petite ruelle pas très charmante. Lorsqu’il jette le premier sac-poubelle, son attention est titillée par une discussion qui éclate au bout de la ruelle. La curiosité étant l’un de ses mauvais défauts, le brun se permet d’écouter dans son petit coin. Il ne comprend pas vraiment en premier lieu, mais il réalise que quelqu’un est en train de se faire larguer… Pour une raison qu’il comprend encore moins. Milo aimerait intervenir. Les propos crus de l’homme l'énervent subitement, il a été naïf de penser qu’il n’entendrait plus ce genre de propos ici, à Séoul. Il peut comprendre les craintes de l’homme, mais dire des choses si crues et dénuées d’émotions dépasse sa compréhension.

Elles dépassent sa compréhension comme les propos de Bradley l’ont dépassée autrefois… Ces propos toxiques qui se sont accrochés à ses souvenirs et qui le hantent encore aujourd’hui. Milo se dit bien trop souvent qu’il lui appartient toujours au fond, que rien n’est fini entre eux, que son départ en Corée du sud n’est qu’une façon à lui d’échapper à la réalité bien trop lourde à supporter. Parfois, il a peur qu’il s’en prenne à sa famille pour lui passer un message, lui faire comprendre que son passé sera toujours présent. Heureusement, rien n’est arrivé pour le moment et il espère que ça durera. Que le nom de ce monstre sera oublié et que ce passé restera dans le passé, mais est-ce trop demandé ?

Alors qu’il semble s’être perdu dans ses pensées, il remarque que la discussion des deux inconnus touche à sa fin. Il relève son regard avant de sentir son cœur se serrer dans sa poitrine lorsqu’il voit l’état de celui qui vient de se faire larguer. En l’entendant chuchoter qu’il n’est pas possédé, le brun aimerait lui dire qu’il ne l’est pas mais préfère sursauter lorsqu’il le crie en direction de l’autre homme qui quitte enfin la pauvre ruelle remplie d’une atmosphère pitoyable. Bien que Milo pense pouvoir jeter son deuxième sac-poubelle et passer inaperçu, son téléphone sonne dans le feu de l’action et il essaye de le sortir rapidement.

- « Vous êtes là depuis longtemps ? » Milo sursaute et relève son regard vers cet homme. Il ne sait pas vraiment quoi répondre, subitement honteux de l’avoir espionné jusqu’à cet instant. Son téléphone en main, il sourit nerveusement avant de déglutir.

- « Hum… » Il dit d’une voix basse, remplie de honte.

- « Pardon pour le dérangement… » L’inconnu ajoute tandis que le brun se contente de jeter brièvement son dernier sac-poubelle avant de se tourner vers lui. Il range son téléphone dans la poche de son pantalon de pyjama avant de s’approcher délicatement de l’homme. Il serre ses bras contre son ventre, en hésitant encore une fois. La situation n’est pas vraiment comme une discussion banale, après tout…

- « Vous n’avez pas besoin de vous excuser… » il répond d’une voix craintive. « Je devrais être celui qui s’excuse dans cette situation. » avoue-t-il en se grattant la nuque, ses tocs deviennent facilement visibles puisqu’il n’est pas à l’aise. Ayant été témoin d’une situation délicate, il n’ose pas vraiment s’avancer et en discuter, ce n’est pas son genre de fourrer son nez dans les affaires des gens qu’il ne connaît pas.

- « Donc, je m’excuse. Je n’aurais pas dû écouter votre discussion, c’était terriblement malpoli de ma part. » Il baisse la tête en se mordant l’intérieur de sa lèvre inférieure. Au fond, il n’espère pas que ce soit une mauvaise rencontre et que sa tentative de réconfort soit appréciée… Bien qu’elle ne soit pas subtile. Milo s’en veut tout autant de ressembler à une larve colorée devant cet inconnu si bien habillé, même si ce n'est pas très important dans la situation actuelle. Le canadien s’adosse contre le mur du bâtiment dans lequel il habite, en repensant à tous les propos qu’avait déblatérer l’homme de tantôt. Il en serre la mâchoire. Le dégoût qu’il éprouve contre l’inconnu qui vient de larguer le pauvre homme qui se trouve devant lui est si immense, qu'il ne pensait pas que ce serait possible.

- « Est-ce que ça va aller...? » Il demande d’une voix adoucie, dans l’espoir de paraître chaleureux malgré son manque d’expression faciale. Milo n’est jamais à l’aise dans ce genre de situation, il a toujours peur de dire des choses complètement inutiles ou qui empirent l’état de la personne qu’il essaye de réconforter. L’intention est bonne… Au moins.
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Jeon Miles
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Jeon Miles
Ven 4 Déc - 5:25
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Qui aurait imaginé ce genre de vie pour le petit Miles Hwiyoung Jones ? Certainement pas ses parents. Ils l’avaient élevé avec cette idée bien précise de ce qu’est un bon être humain dévoué à la grâce de Dieu. Au début, l’enfant avait été plus que prometteur. Sage, calme, presque effacé même, il se montrait obéissant et attentionné. Il était toujours là pour aider, pour se montrer serviable, pour être la fierté de ses parents. À l’église, on avait que des éloges pour ce petit bout de chou qui poussait beaucoup trop vite. Il se montrait si aimant avec sa petite soeur, si respectueux avec ses aînés… Peut-être était-ce pour ça qu’il avait attiré le regard du démon sur lui. Le diable aime toujours venir ruiner les plans du divin, venir tenter de lui voler ses plus fidèles servants. Il avait pourtant tenté de résister. Combien de fois avait-il forcé son regard à parcourir celui des jeunes filles, espérant ressentir ce frisson si particulier ? Il s’était même forcé à avoir une petite amie, acceptant les sentiments d’une autre jeune adolescente, à l’époque. Inutile de dire que la relation est restée dans le chaste. Ils avaient tous les deux 13 ans, étaient très religieux… Se tenir la main, échanger des sourires furent tout ce qu’ils firent. Miles n’arrivait pas à l’embrasser. Elle voulait bien qu’il ne soit son premier baiser pourtant, mais il détestait sentir ses lèvres sur sa joue. Alors, il ne s’imaginait pas les sentir contre les siennes ! C’était si frustrant comme sensation. Ne pas être normal, ne pas être comme tout le monde, ne pas être comme Dieu l’a voulu… Pourquoi recevait-il cette punition ? Pourquoi était-il ainsi mis à l’épreuve ? Apeuré, frustré, dégoûté, trahi par le Créateur… il s’était retourné vers ses parents, espérant recevoir de l’aide et de la compréhension. Choses que sa famille ne lui avait plus jamais donné depuis cet aveu impardonnable…

Leur réaction avait plutôt forgé toutes les peurs les plus viscérales actuelles du jeune homme, le laissant dans l’incapacité de mettre les pieds dans une église, aujourd’hui. Les thérapies de conversion, les abus psychologiques et physiques, les traitements inhumains… Min Hyuk n’en sait rien. L’Américain n’a jamais voulu lui expliquer les cicatrices qui se trouvent sous les tatouages, qu’il a pourtant senties sous ses doigts. Le coréen ne pouvait donc pas le savoir, mais il tapait pile là où ça faisait mal avec son dernier commentaire. Il venait de l’enfoncer plus bas que l’enfer avec ses mots. Comment avait-il pu lui dire qu’il l’aimait avec cette même bouche ? Comment avaient-ils pu être si proches et devenir si distants, en un instant ? Recroquevillé, il essayait de se rassurer, se murmurant qu’il n’était pas possédé. Il le savait, on avait tenté de l’exorciser à quelques reprises… Daniel, Amethyst, Sun Jae… ils lui avaient tous dit la même chose : il était normal. Son existence ne faisait de mal à personne, son coeur ne faisait pas défaut, il n’était pas une erreur de la nature. Penser au soutien et à l’affection de ses proches l’aida à trouver le courage de finalement répliquer quelque chose à son ex petit ami. Ce dernier s’en ficherait, mais il était important pour Hwiyoung de mettre les choses au clair. Il n’était pas possédé. Il avait des raisons plus que compréhensibles d’avoir peur des églises. Elles étaient associées à ses plus grandes douleurs et ses pires traumatismes. Comme si ça n’avait pas été suffisant, il avait fallu que quelqu’un n’assiste à la mise en pâture du trainee. C’est du moins ce qu’il crut comprendre en remarquant l’inconnu dont le téléphone sonnait. L’Américain n’avait même pas pris la peine d’essuyer ses larmes, assumant la douleur qu’il vivait et qu’il n’arriverait pas à cacher, de toutes manières.

- « Hum… »

Miles grimace et frissonne de nervosité. Sur la défense, il recule d’un pas tout en s’excusant d’avoir dérangé. C’est qu’il a instinctivement eu peur de lui, qu’il ne lui lance son sac poubelle dessus et ne l’agresse, qu’il ne l’insulte ou peu importe… Il s’attend naturellement à de la haine, lorsqu’il s’agit de son orientation sexuelle. Tout le monde ne réagit pas ainsi, pourtant. Même que de plus en plus de gens semblent bien réagir et il a réussi à se faire quelques ami.e.s depuis son arrivée, des personnes adorables qui s’en fichent de qui il aime ramener dans son lit. Même si l’inconnu ne fait pas de gestes brusques, l’Américain reste apeuré et recule encore en le voyant s’avancer.

Vous n’avez pas besoin de vous excuser… Je devrais être celui qui s’excuse dans cette situation. »

Celle-là, il ne s’y attendait vraiment pas ! Pourquoi l’inconnu s’excuse-t-il ? Il sortait visiblement de chez lui, puisqu’en pyjama et claquettes… Il est donc normal qu’il ne se trouve dans la ruelle derrière chez lui, si on suit la logique, parce que qui va porter ses poubelles trois pâtés de maisons plus loin ? S’excuse-t-il en avance parce qu’il a l’intention de lui faire du mal ? Miles frissonne à nouveau en se posant cette question et recule un peu plus. Il est visiblement le plus musclé des deux, mais il n’aime pas se battre et avoir recours à la violence. De toutes manières, bien souvent, l’agressivité des autres le paralyse… Elle le ramène dans ce pensionnat et il perd la carte. Malgré ses propres craintes, il semble remarquer que l’autre aussi est craintif. Pourquoi ?

Donc, je m’excuse. Je n’aurais pas dû écouter votre discussion, c’était terriblement malpoli de ma part. »

Sérieusement ? Le manque de politesse est son soucis majeur dans cette situation ? Miles cligne des yeux, surpris. Un rire nerveux traverse sa gorge. Il faut dire qu’on est bien loin de ce à quoi il s’attendait ! Et qu’au point où il en est, émotionnellement, tout ne tourne pas très rond… Mais la situation prenait tellement une tournure absurde ! Il était normal que son cerveau ne craque un peu.

Je pensais que vous alliez me lancer vos sacs poubelles ou m’agresser… Je m’attendais à tout sauf à ça… » admit-il, en se calmant, essuyant les larmes qui perlaient à ses yeux. « C’était malpoli… et j’aurais préféré… vivre l’humiliation et la vérité… en privé… mais bon… Ce n’est pas de votre faute si on s’est retrouvés dans votre ruelle, au moment où vous y viviez votre vie… » ajouta-t-il, en soupirant.

Il baissa les yeux et glissa ses mains dans ses poches de manteau. C’était probablement maladroit, mais c’était sa manière de lui dire qu’il n’avait pas à s’excuser. De toutes manières, le fait qu’il ne les ait vu n’était pas le plus douloureux dans l’histoire. Certes, son amour de l’intimité et de la vie privée venaient de prendre une claque, mais au moins, l’inconnu n’avait rien dit de cruel, lui… Les mots de Min Hyuk résonnent à nouveau dans sa tête. Miles se mord les lèvres et baisse la tête, tout en fermant les yeux. Il est inutile de tenter de retenir les sanglots qui l’assaillent de nouveau. Il devrait rentrer chez lui ? Pour faire quoi ? Souffrir à en mourir ? Peut-être devrait-il aller squatter chez un ami, pour ce soir, au moins… Ne pas rester seul avec la douleur qui l’enferme dans cette sensation glaciale et terrifiante.

Est-ce que ça va aller...? »

Non. Comment ça pourrait aller ? Il vient de se faire plaquer par l’homme qu’il aime et de manière assez violente, même si ce n’était que des mots ! Min Hyuk n’éprouvait peut-être pas d’amour sincère pour lui, mais lui, oui. Ses sentiments étaient naïfs et innocents. Il savait que ça se terminerait, mais au fond, il voulait croire en leur relation et espérait qu’elle marcherait. Miles voulait croire qu’on pouvait l’aimer, qu’il était digne de recevoir ce genre de sentiments… que ce ne sont pas que de belles paroles de ses proches. Montrer à ses parents, auxquels il ne parle pourtant plus, qu’ils avaient tort ! Il hoche la tête, les sanglots continuant de secouer ses épaules. Non, ça ne va pas aller. L’acteur aimerait mentir et dire oui avec une voix assurée, mais il sait que le mot se briserait et le trahirait. Les mauvaises langues diront qu’il devrait être habitué à avoir le coeur brisé, mais la vérité est qu’on ne s’habitue jamais à voir sa sincérité être traitée avec tant d’indifférence.

Je suis désolé… Je vais cesser de vous importuner et aller… espérer mourir pathétiquement chez moi… » admit-il dans un triste rire nerveux.

Au point où il en est ! Il ne se sentirait pas à l’aise de s’ouvrir, même si l’inconnu a déjà entendu les raisons de ses souffrances. Donc, il vaut mieux partir. Il a tenté ce qu’il voulait être une blague, à la fin. Miles n’oserait pas essayer de se suicider à nouveau, mais il peut bien rêver que la mort ne vienne le chercher d’elle-même, non ? Ainsi, il n’aurait pas à essayer de gérer toute cette histoire. L’Américain s’incline poliment pour le saluer, puis tourne les talons. À peine a-t-il fait un pas qu’il s’arrête, puisque la chanson In regards to love : Agape de Yuri On Ice résonne dans la ruelle. Il soupire, reconnaissant sa sonnerie de téléphone. Oui, il a choisi une mélodie d’un anime sur lequel il a travaillé. Un anime gay, évidemment… et c’était la chanson sur l’amour pur et innocent, pas sur l’amour sexuel… Et il ose dire qu’il est discret sur son orientation ? Oui. Il regarde l’écran de son téléphone et inspire profondément, cherchant à se calmer avant de répondre. C’est qu’il sait que cette personne ne s’inquiétera qu’encore plus s’il ne décroche pas. Sa voix n’est qu’un filet lorsqu’il lui répond. Non, il ne va pas bien. Non, il n’est pas chez lui. Non, il n’en a pas envie. D’accord, il va lui envoyer l’adresse où le rejoindre et l’attendre. Il raccroche et regarde son écran quelques secondes. C’est sûrement la meilleure décision… mais… où son amie pourrait-elle venir le retrouver ? Il ne connaît pas vraiment le coin… Miles grimace et se retourne lentement.

Eh… Pardon… Vous connaissez un café… ou un endroit… où je pourrais attendre… ma soeur ? » demanda-t-il, incertain que le jeune homme ne soit toujours là.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Yoo Milo
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Yoo Milo
Jeu 10 Déc - 4:13
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Les traumatismes sont tellement forts qu’il a l’envie d’en crever, ça lui rentre dedans, ça le fait vibrer au point qu’il croit sombrer dans le néant. Le doute qu’il craignait recevoir lors de ses confessions à un ami, n’étaient devenus qu’une réalité qui ne cessait de l’enfoncer dans le fond de l’océan où son esprit nageait. Cet ami qu’il pensait proche avait préféré douter de lui, de lui dire que Bradley n’était pas ce genre d’homme. Qu’il inventait ce genre d’histoires pour avoir de l’attention. Qu’il était fou. Aujourd’hui encore, il se demande s’il n’était pas celui qui l’encourageait à lui faire vivre un tel enfer. Et lorsqu’il avait tenté de confronter son ex, tout ce qu’il avait reçu comme réponse était des coups. La gorge nouée par tous ces regrets, ces craintes qui ne font que de le poignarder. Pourquoi est-ce qu’il n’arrive pas à se défaire de ces lianes empoisonnées ? Ça le bute tellement qu’il a l’envie d’accepter la noyade, sauf qu’il est retenu par ses proches. Sun Jae, qui est là pour l’aider à remonter la pente pleine de gravier et éventuellement à se battre contre ces peurs impitoyables. Il se demande pourquoi il était si dévoué à l’aider, bien qu’il appréciait l’initiative. Milo s’est toujours senti béni d’avoir une mère comme Maria, une personne si attentionnée que personne ne pouvait la détester, si ce n’est les personnes jalouses de sa bienveillance. Elle l’avait acceptée tel qu’il était après son coming-out, au contraire de son père qu’il ne l’avait pas immédiatement accepté. Elle lui disait qu’il était parfait et qu’il ferait tomber tout le monde à ses pieds. Quelle ironie ! Il fallait qu’il fasse tomber un gars malveillant à ses pieds. Il ne devrait pas s’en vouloir d’avoir été assez naïf pour accepter un amour qui n’a jamais duré plus longtemps qu’un refrain.  Lorsqu’elle avait appris pour sa tentative de suicide, Milo se serait juré qu’il voyait de la rage dans ses yeux habituellement calmes. Il se demande encore si cette rage le visait, ce qui ne l’étonnerait pas… Mais est-ce vraiment suffisant pour garder la tête hors de l’eau ?

Dans cette ruelle humide, le brun vêtu de son pyjama et de ses claquettes venait de jeter son premier sac poubelle rempli d'œuvres toutes échouées avant d’entendre une discussion éclater un peu plus loin. Curieux de cette discussion qui semblait venimeuse, le brun s’était permis d’écouter. Il ne s’attendait pas non plus à ce que quelqu’un se fasse plaquer en plein milieu de la ruelle qui permet habituellement aux éboueurs de récupérer les ordures. Ces durs mots qui résonnent dans la ruelle ont subitement balayés toutes ses questions. Il croit entendre Bradley. Son cœur fait une nouvelle chute, ayant l’impression de recevoir des coups de couteau directement dans la poitrine bien qu’il ne soit pas la cible de l’homme. Ses souvenirs sont provoqués et son cerveau essaye de ne pas lui créer une crise de panique alors qu’il est censé rester calme face à une situation pareille. Il se souvient du regard que Bradley lui donnait à chaque fois qu’il profitait de sa faiblesse. De ces mots qu’il lui chuchotait à chaque fois qu’il finissait. Il lui appartient.

Un frisson d’effroi parcourt son échine alors qu’il essaye de revenir dans le présent, et la sonnerie de son téléphone le sauve. Presque… Milo fait un léger bond lorsque la voix de l’étranger est dirigée vers lui. Soulagé mais aussi triste, il remarque que ce n’est que la personne qui a reçu ces mots dénués d’empathie. Il jette le dernier sac poubelle qui contenait d’autres bricoles qui ont dépassé leur usage avant de s’avancer délicatement vers lui, l’atmosphère est bizarre. Mais il ne saurait mettre le doigt sur la raison… La crainte dans l’âme, il garde pourtant ses distances de l’inconnu. Il déteste quand autrui s’excuse pour des choses qu’ils ne peuvent pas contrôler, sérieusement… Il n’a pas à s'excuser pour quelque chose de ce genre. Milo claquerait presque sa langue contre son palais par agacement. L’homme semble surpris de ce qu’il venait de lui dire et le brun ne peut s’empêcher d’être de plus en plus gêné. Il dit quelque chose qui ne faut pas ? Il devrait juste accepter ses excuses…?

- « Je pensais que vous alliez me lancer vos sacs poubelles ou m’agresser… Je m’attendais à tout sauf à ça… », oh. La surprise prend Milo par les tripes, pourquoi est-ce qu’il pensait une telle chose ? Ce n’est de toute façon pas le genre de Milo d’agresser autrui pour sa sexualité.  « C’était malpoli… et j’aurais préféré… vivre l’humiliation et la vérité… en privé… mais bon… Ce n’est pas de votre faute si on s’est retrouvés dans votre ruelle, au moment où vous y viviez votre vie… » le canadien acquiesce en croisant les bras.

- « Ce n’est pas mon genre d’agresser les gens, ça ne se fait pas et je ne veux pas d’ennuis… », il dit d’une douce voix avant de regarder l’écran de son téléphone pour voir qui l’a dérangé dans cet instant. Malgré son esprit introverti, il essaye de paraître amical en employant la bienveillance qu’il a hérité de sa mère. La vie ne lui fait déjà pas de cadeaux, il ne voit pas pourquoi il devrait faire vivre un malheur à tous ceux qu’il côtoie... Si ce n’est pas déjà le cas. Suzy lui disait qu’il ne méritait pas d’avoir vécu une expérience si horrible, mais évidemment Milo pense qu’elle le disait juste parce qu’il est son frère et qu’elle essaye de contrôler les dommages. C’est vrai, son ami lui avait carrément dit qu’il était fou ! Et peut-être qu’il avait raison. Bradley ne lui faisait faire que des choses que les amoureux feraient normalement, n’est-ce pas ? L’amour est un étrange concept, après tout...

Maladroitement, le brun demande si ça ira pour l’étranger alors que la réponse est évidente. Ça n'ira pas, le canadien le sait pourtant. Ça se voit. Les yeux perlés de l’étranger lui brise le cœur. Milo aimerait être l’épaule sur laquelle il pourrait pleurer, mais ils ne sont pas assez proches et sa phobie ne lui permettrait pas de toute façon. Tendre sa main pour aider les autres a toujours été quelque chose que ses proches lui reprochaient. Il avait été d’une naïveté que ça l’avait conduit à vivre quelque chose qu’il ne souhaiterait pas même à son pire ennemi… Alors pourquoi continuait-il à être si bienveillant envers les étrangers ? Milo avait rencontré Bradley lorsqu’il travaillait chez un fleuriste, ce dernier avait eu besoin d’aide pour qu’il appelle sa mère afin qu’elle vienne le récupérer puisqu’il avait raté son bus et Milo… avait ressenti un coup de foudre imminent, comme s’il avait été drogué par l’amour et la naïveté. Envoûté. C’est ce mot qu’il empruntait à chaque fois qu’il racontait sa rencontre avec ce monstre.

- « Je suis désolé… Je vais cesser de vous importuner et aller… espérer mourir pathétiquement chez moi… », Milo relève sa tête avant de sourire nerveusement, il aurait aimé pouvoir lui parler mais il n’est pas doué pour ça. Il n’est pas aussi doué que Sun Jae, alors il préfère acquiescer silencieusement alors qu’il range à nouveau son téléphone dans la poche de son bas de pyjama. Le temps commence à devenir beaucoup plus sombre. L'atmosphère devient plus lourde et le brun se triture les doigts. Il regarde l’étranger s’en aller et ce dernier commence à faire de même… Il ne veut pas le déranger plus qu’il ne l’a fait alors il se contente de le laisser partir de son côté, en toute évidence… Ce n’est qu’un étranger. Arrangeant des mèches de cheveux derrière son oreille droite, le brun commence à s’enfoncer dans la ruelle pour atteindre la porte de son bâtiment… Jusqu’à ce qu’il entende la voix de l’inconnu percer le silence.

- « Eh… Pardon… Vous connaissez un café… ou un endroit… où je pourrais attendre… ma soeur ? », le canadien se retourne et penche la tête légèrement sur le côté. Il se met alors à réfléchir avant d’hocher la tête, lui offrant un petit sourire rempli de gentillesse.

- « Il y a un café pas très loin d’ici… À dix minutes, je dirais ? », le brun répond en gardant ce sourire, qui épouse étrangement les traits de son visage. « Vous connaissez le café Chuu & Cookies…? Si jamais, je peux vous accompagner si vous ne connaissez pas le chemin… », il ajoute d’un air sérieux. Il vient de proposer à un parfait inconnu de l’accompagner en pleine nuit jusqu’au café où il passe la plupart de ses pauvres journées. Heureusement que Sun Jae n’en saura rien, il verrait ça comme une grande avancée même si le brun ne s’en est même pas rendu compte à première vue. C’est uniquement la détresse dans le regard de l’homme qui lui a donné cette envie de l’aider et peu importe s'il n'est pas à l’aise. Il va sûrement regretter en pleine route, tel l’idiot qu’il est.
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Jeon Miles
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Jeon Miles
Mer 20 Jan - 4:33
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Miles ne cherche même pas à demander s’il a mérité la brutalité glaciale de Min Hyuk. Au fond de lui, une petite voix dit qu’il l’a cherché. Ça lui apprendra a être l’amant d’un homme déjà en couple ! Qu’est-ce qu’il a pu être con et naïf… croire qu’on pouvait nourrir de sincères, quoique complexes, sentiments pour lui ! Personne de sain d’esprit ne tombe jamais amoureux de lui. L’Américain ne pense pas que le problème vienne du fait qu’il aime des hommes. Non, c’est plus spécifiquement qu’il n’aime jamais les bons... À moins que ce ne soit sa punition divine. Il a voulu défier Sa volonté, faible adolescent qu’il était, et il en paie maintenant le prix. S’il avait su se montrer diligent et avait coopéré, s’il avait au minimum enduré, peut-être qu’il n’en serait pas là aujourd’hui. Son esprit divague complètement, cherchant à trouver des raisons à ce qui est pourtant inexplicable. Sa douleur est telle qu’il doit se concentrer sur sa respiration, tenter de la réguler, se forcer à la garder calme. Les larmes dévalent sur ses joues. Il a abandonné l’idée de les contenir. Les mots tranchants de Min Hyuk se répètent encore et encore dans son esprit. Ils viennent réveiller les échos d’autres fantômes d’amour perdus, mais de voix encore plus terrifiantes aussi. Miles se sent aspiré, malgré lui, dans un abysse cauchemardesque. Il ne veut pas y retourner, il déteste cet endroit sombre, glacé, humide et dont tout le prend jusqu’aux os, mais il sait aussi que ce n’est pas un choix. C’est une horrible sensation qui s’impose, qui l’écrase, sans demander son reste. Avec l’aide de Sun Jae, il arrive toutefois à mieux se gérer, à sentir la mort dans l’âme moins longtemps. Il ne l’appellera pas maintenant, ne voulant pas le déranger, mais il se tournera très sûrement vers lui dans les prochains jours.

Malheureusement, il a fallu qu’un témoin de soit présent à cette tentative d’homicide métaphorique. Le trainee n’a pas la dignité de faire comme si de rien n’était. Son amour propre étant abonné aux absents, il considère qu’il n’a plus rien à perdre. Son instinct de survie n’est toutefois pas exactement en accord et il ne peut que se montrer méfiant et sur la défensive face à cet inconnu. Miles ne s’attend jamais à une réaction positive de la part des gens, lorsqu’ils découvrent son orientation. C’est plutôt stupide, il l’admet. Il est ouvertement gay et cela ne gêne en rien sa carrière de voice actor. Il craint cependant que cela ne vienne entacher ses prochains projets musicaux, puisque la Corée n’est pas exactement le pays le plus ouvert sur ce sujet… mais il garde espoir. L’inconnu ne réagit toutefois pas comme il s’y attendait. C’est plutôt même le contraire ? Serait-ce une feinte ? Miles en a connu de toutes sortes, donc, il reste hésitant. Cela ne l’empêche cependant pas d’admettre qu’il croyait qu’il allait se faire agresser. C’était tout de même la suite la plus logique selon son esprit ô combien tourmenté.

Ce n’est pas mon genre d’agresser les gens, ça ne se fait pas et je ne veux pas d’ennuis… »

Ce n’est pas son genre ? Hwiyoung ne le connaît pas, donc… il n’en a aucune idée. Est-ce vrai ou non ? La question du « ça ne se fait pas » reste très relative, si on demande au principal intéressé. S’il se penche sur quelques années de son passé, on pourra bien comprendre pourquoi. Tant de choses « qui ne se font pas » lui ont été imposées, « pour son bien ». On lui disait que c’était d’être comme il était qui n’était pas convenable, qui était contre nature… mais tout ce qu’on lui imposait, ce qu’on le forçait à faire, ça, c’était normal. Peu importe ses supplications, ses pleurs, ses lamentations, son entêtement… c’était lui qui se montrait mauvais et qui résistait à la volonté de Dieu, tout bêtement. On lui disait toujours, alors qu’il était un enfant, qu’il était impensable d’imposer son corps ou ses désirs à une autre personne. Pourtant, combien de fois le lui a-t-on fait, « afin de le ramener sur la bonne voie » ? Miles déglutit, en fermant les yeux, tout simplement, alors qu’un frisson d’effroi parcourut sa peau. Il préfère ne rien ajouter. L’inconnu n’aurait sûrement pas eu d’ennuis. L’Américain aurait probablement été trop tétanisé pour répliquer… et il n’aurait probablement pas été porter plainte à la police. Il n’aurait pas eu envie que cette histoire ne soit connue. Les voice actors ont la vie plutôt tranquille, n’étant pas autant envahis que d’autres artistes, mais il est trainee. Bientôt, son passé sera fouillé, déchiqueté, scruté à la loupe… et ils auront déjà bien assez d’horreurs à déterrer comme ça. Il n’a pas envie d’en ajouter une couche. Il ne ressent pas le besoin de mentir, lorsque l’inconnu lui demande si ça va aller. Loin de lui l’envie de susciter la pitié ou une quelconque émotion du genre. Il répond simplement comme son coeur le vit. Non, il ne va pas bien. Il a juste envie de rentrer chez lui, de s’oublier dans un coin et d’y mourir. Ainsi, il ne ressentira plus cette douleur oppressante et envahissante qui tente de prendre contrôle de sa personne.

C’est pathétiquement qu’il prend congé de l’autre. Hwiyoung n’a pas de plan précis. Il ne devrait pas rester seul, il le sait. Il se connaît et sait que les griffes de la solitude sont sans vergogne, lorsqu’il est dans cet état. Or, il ne veut pas embêter personne alors qu’il serait de si affreuse compagnie. Sa soeur de coeur semble veiller sur lui, de loin, puisqu’elle l’appelle à ce moment fatidique. Le coeur brisé s’arrête dans son élan et demande timidement à l’inconnu s’il ne pourrait pas lui conseiller un endroit pour attendre son ange gardien. Amethyst ne sera pas tendre avec Min Hyuk, Miles ne sait pas trop si cela l’aidera… mais il sait que la jeune femme sera là pour lui. Il renifle fort et passe finalement le revers de sa main sur ses joues. C’est presque inutile… les larmes continuent de s’y déverser en silence. Il a les yeux pouffis, rouges… loin d’être à son meilleur. Sa coquetterie n’est cependant pas son principal soucis en ce moment. Il a du mal à distinguer les traits de l’inconnu, il fait noir et la ruelle n’est pas bien éclairée, mais il semble voir un sourire qui vient déposer un baume délicat sur ses plaies béantes, pendant une seconde.

Il y a un café pas très loin d’ici… À dix minutes, je dirais ? »

Dix minutes… ? Amethyst en prendra probablement le double ou le triple avant d’arriver, mais soit, ce n’est pas comme s’il avait vraiment le choix. Il hoche doucement la tête pour acquiescer.

Vous connaissez le café Chuu & Cookies…? Si jamais, je peux vous accompagner si vous ne connaissez pas le chemin… »

Chuu… &... Cookies…? » répéta-t-il, ne connaissant visiblement pas du tout l’endroit.

Le nom sonnait mignon, mais non. Il n’en avait jamais entendu parlé, n’y avait jamais mis les pieds

Je ne connais pas… mon téléphone va sûrement mourir alors que j’essaie de m’y rendre… et honnêtement… je ne me rappellerai sûrement pas de vos indications, désolé… » admet-il en soupirant et baissant les yeux.

Puis, Amethyst préférera sûrement le trouver avec quelqu’un que de le trouver seul, à noyer son chagrin dans du café à cette heure de la nuit. Il inspire profondément, se mordille la lèvre, lance un regard dans le vide. Miles se sent terriblement mal à l’aise, mais bon… l’inconnu a déjà vu le pire, non ?

Je suis vraiment désolé… J’habite à Séoul depuis… un peu plus d’un an, mais, je ne viens pratiquement jamais dans le coin… Je suis plus souvent au travail… ou à dépendre de Google maps pour m’y retrouver… » expliqua-t-il, de sa voix écorchée par les émotions précédentes. « Vous êtes sûr que vous pouvez m’accompagner ? Je ne voudrais pas… plus… gâcher votre soirée… » ajouta-t-il, se sentant coupable d’être aussi dérangeant.

Il se sent vraiment con et chiant pour l’inconnu. Son âme élance d’une douleur que seuls les amoureux connaissent, profonde et lancinante. Ses mains se glissent dans ses poches, alors qu’il attend sa réponse. Peut-être souhaitera-t-il se changer et changera d’idée au même moment, laissant l’Américain dans la ruelle avec ses ennuis…
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Yoo Milo
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Yoo Milo
Mar 9 Mar - 2:32
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Une personne saine d’esprit n’en viendrait jamais à inventer une telle histoire, c’est vrai. Alors pourquoi est-ce que Milo est craintif à l’idée que son ancien ami a raison sur son sujet ? Il n’est pas fou, il ne l’a jamais été. Pourtant, Bradley lui disait que ce qu’il faisait était normal et que c’était ce que les amoureux faisaient. Au point où il avait presque réussi à le convaincre que ça l’était, mais ça ne l’était pas et lorsque l’asiatique s’en est rendu compte, le mal avait déjà été fait. Le monstre qu’était cet homme avait déjà réussi à profiter de sa vulnérabilité et naïveté. Quand Milo tentait de se défendre, toutes les crises qu’il faisait, les supplices d’arrêter et de ne plus le toucher étaient résolues par des coups. Résultant à des hématomes sur les parties de son corps qui pouvaient être facilement cachés et à des dégâts sur sa santé mentale. Ironiquement, ça a duré plus longtemps que leur amour, s’il existait pour commencer. C’est seulement un an après que sa mère a découvert l’atrocité que son fils vivait derrière les portes fermées. Non, ils n’étaient pas le couple parfait. Ils n’étaient pas heureux. Les sourires forcés n’étaient qu’un masque qui cachait l’enfer sur terre. Milo ne pouvait pas comprendre totalement les émotions que l’inconnu ressentait à cet instant, ce que ça faisait de se prendre un rateau… Mais il avait déjà reçu des phrases assassines directement dans le cœur de la part de celui qu’il croyait pouvoir aimer. Elles se répètent, tout le temps. Et pourtant, on lui a dit cent fois le contraire de ce qu’elles disent. Est-il idiot de vouloir en finir, à cause de ses émotions qui ne cessent de le tourmenter, de ces souvenirs qui produisent des cauchemars et craintes insoutenables ? Il y a tant de fois où il se force à être heureux, mais ça ne marche jamais et ça résulte toujours par des larmes parce qu’il n’arrive pas à vraiment sourire. Il a déjà expliqué à Sun Jae les pensées intrusives qu’il a lorsqu’il essaye de vivre correctement. Oh et si tu chopais ce couteau et que tu te taillais les veines avec ? Oh et si tu sautais du balcon ? Oh et si tu te noyais dans ton bain ? Oh aller! Bradley serait content de savoir que t’es mort. Ça résulte souvent à des crises de panique et il finit très souvent par appeler son ami pour éviter de faire l’irréparable. Quelle ironie. L’envie de mourir, mais appelle à l’aide à la seconde où il pense à le faire.

Grâce à la gentillesse qu’il tient de sa mère, Milo tente de discuter avec le cœur brisé, mais il dérape rapidement en lui demandant s’il va bien. Idiotie. Il se met une claque mentale puis essaye de passer à autre chose. Le brun n’est pas le mieux placé pour le réconforter, puisqu’ils ne se connaissent absolument pas. Sans oublier le fait qu’il a regardé la scène dans son coin, comme le gros fouineur qu’il est. Mais maintenant c’est fait, et il ne peut pas s’enfuir comme si de rien n’était, ça ferait tâche et ce serait très mal vu. A moins que ce ne soit le contraire… Les discussions se font courtes et Milo prévoit donc de retrouver son bordel comme appartement, avant de n’être interrompu par la voix de l’homme. Il se retourne vers lui et emprunte un doux sourire, qui épouse les traits de son visage avant de lui indiquer un café où il pourra attendre sa sœur. Evidemment, il propose le café où il travaille. Dix minutes peuvent sonner longues, mais il n’est pas loin et c’est le plus proche d’où ils se trouvent. L’inconnu pourra se détendre avec les merveilleux cafés et peut-être recoller des morceaux de son cœur avec les sucreries qu’ils servent…

Je ne connais pas… mon téléphone va sûrement mourir alors que j’essaie de m’y rendre… et honnêtement… je ne me rappellerai sûrement pas de vos indications, désolé… », Milo acquiesce. Ce n’était pas un café que tout le monde connaissait après tout. Il serre ses bras contre son abdomen alors qu’il commence sérieusement à faire froid dans cette pauvre ruelle humide.

Je suis vraiment désolé… J’habite à Séoul depuis… un peu plus d’un an, mais, je ne viens pratiquement jamais dans le coin… Je suis plus souvent au travail… ou à dépendre de Google maps pour m’y retrouver… », Il sourit légèrement. Milo pouvait comprendre l’âme déboussolée puisque c’était pareil pour lui lorsqu’il a fait les premiers pas à Séoul. Il ne connaissait personne et ne dépendait que de Google Maps. Sans parler du fait qu’il était une âme tourmentée par son passé et craignait tout le monde. « Vous êtes sûr que vous pouvez m’accompagner ? Je ne voudrais pas… plus… gâcher votre soirée… »

Ma soirée était déjà gâchée avant de vous rencontrer, alors autant l’améliorer en vous aidant… », le brun répond en haussant les épaules. « Par contre… Si vous voulez bien me laisser cinq minutes, le temps que j’aille me chercher une veste… », il ajoute alors qu’il commence à trembler sous l’affreuse température qui lui gèle le corps tout entier, ouais, les courants d’air ne sont pas agréables.

Milo se permet alors de retourner dans son appartement, montant les escaliers assez rapidement pour finalement laisser un soupir de soulagement échapper ses lèvres lorsqu’il rentre au chaud. Il s’avance dans la pièce puis prend sa veste avant de l’enfiler, puis il se met à déglutir en repensant aux horribles phrases que l’autre inconnu avait déblatérer. C’est pas le moment de faire une crise, mais son cœur s’emballe alors qu’il entend la voix de son ex. Cette voix grave qui lui disait qu’il ne pouvait pas lui échapper, qu’il allait le hanter jusqu’à la fin de sa vie et qu’il lui appartenait… Finalement, ce démon avait totalement raison. Il n’arrivait pas à se défaire de ses lianes, de lui et de son poison. L’âme tourmentée regarde ses mains trembler, sous les émotions qui le suffoquent alors qu’un cœur brisé l’attend dans le froid…

For the love of god, you can go through this... », Il ne peut pas le laisser poireauter alors il ferme ses yeux et prend une grande inspiration, tandis qu’il vient essuyer ses larmes qui commençaient à se montrer. « Take a deep breath and go help that dude… », tente-t-il de se motiver. Aider les autres a toujours été quelque chose d’important pour le brun, mais il n’a jamais demandé de l’aide en retour en pensant qu’il ne méritait rien. Il ne veut pas les ennuyer, considérant que ça ne sert à rien de les fatiguer avec quelque chose d’irréparable. Retirant ses claquettes pour mettre des choses plus convenables pour le temps qu’il fait, il se poste ensuite devant la porte d’entrée en hochant la tête. Ce n’est pas son genre de laisser des gens pourrir, donc il enfile un masque de fausses émotions et sort de son appartement en espérant avoir un peu plus chaud que sans sa veste. Il descend les escaliers et le rejoint, cherchant un faux prétexte pour excuser son retard de trois minutes.

Pardon pour le retard, je devais nourrir mon chat et j’ai mis de meilleures chaussures… », l’étranger ne saura pas qu’il n’a pas de chats, après tout.. « Ne tardons pas plus. », Milo a totalement oublié que ses yeux étaient rouges à cause des précédentes larmes et de sa soudaine crise, mais peut-être que l’homme n’y verra que du feu. Le canadien regarde l’heure, puis commence à se diriger hors de la ruelle afin d’entamer une petite balade jusqu’au café.
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