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.the heart

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Lauly

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3
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« Ce que l'on appelle le hasard n'est souvent qu'un signe du destin. » [PV Williams Arizona]
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Mer 5 Juin - 9:59
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« Ce que l'on appelle le hasard n'est souvent

qu'un signe du destin. » Avec Williams Arizona

La haine est insidieuse.
Autant que mon âme se morfond.
La peine est anxieuse.
Autant que mon âme se confond.

Le silence est assourdissant.
Autant que mon être se distend.
Le dégoût est écœurant.
Autant que mon être se fend.
_________________________________

Respire . Expire . Inspire.

Je sautais par-dessus une rambarde, tout en songeant à la discussion ayant eut lieu un peu plus tôt, entre mon père et moi. Si on pouvait prétendre cette mascarade, comme un semblant de communication. Non ! Mon père n’accordait à personne, le droit d’émettre une opinion qui divergeait de la sienne. D’autant plus, si cette dernière portait atteinte à l’honneur inébranlable, inatteignable de la famille Kim. Oh ! Quitte à faire semblant. Il était préférable pour eux de se voiler la face. Quand Eun Ae est morte, ils agissaient comme on le ferait, dans le cas d’une gestion de crise, telles celles réalisées pour les entreprises. Le plus important avait été de protéger l’honneur de la famille, mais jamais de se remettre en question, concernant les responsabilités de son décès. Se voiler la face, jusqu’à en devenir las.

Respire . Expire . Inspire.

Je courais sur le muret et enfin sautais, pour rejoindre la rue principale. Mes parents insistaient pour que nous soyons tous présents. La famille unie, soudée, aimante. Image de façade, mais qui semblait être capitale pour eux. L’objectif existentiel et non moins sournois d’une telle mascarade, résidait dans l’idée de montrer aux yeux du patriarche, la légitimité de notre famille, de mon père, afin de nous ériger à la place la mieux situer, pour lui succéder. Ce monde était bien triste, ses propres enfants se battaient avides de pouvoir, avides de prendre la place qu’il n’avait même pas encore laissée. Tous les coups étaient permis, toutes les malversations autorisées, tant est qu’on ne se faisait pas prendre. Se contenter de sourire, sans véritable volonté aux réunions familiales et se poignarder, une fois le dos tourné.

Respire . Expire . Inspire.

Je courais sortant de la ruelle, puis prenais appuie contre le mur, le cœur battant. Devais-je y aller ? Ou fuir mes obligations ? Je l’aurai fait volontiers, mais grand-père Kim serait blessé par mon absence. Bien qu’il ne le montrait pas en public, préférant une image de parfaite neutralité, la mort de Eun Ae, l’avait profondément touché. Soupirant profondément, j’admettais à contre cœur la victoire de mon père, sur le sujet. Je n’avais aucune envie de me rendre au gala d’anniversaire de l’entreprise, mais devais admettre l’acceptation de mon devoir à l’égard de grand-père Kim. D’autant plus que Dong Bok et Ha Neul seront contraints de si rendre. Certes, Ha Neul n’hésitera pas une seconde, pour rendre la vie impossible à père, mais Dong Bok, ayant un caractère moins affirmé, n’oserait pas s'y opposer.

Respire . Expire . Inspire.

Je passais une main sur ma capuche pour la remettre en place. Me redressant, mes yeux se posèrent sur la personne qui titubait, en marchant le long du trottoir. Mon cœur manqua un battement. Les cheveux blonds, la silhouette affinée, l’allure d’une étrangère, le visage gravé dans ma mémoire. Je restais stoïque, tellement surpris de la voir, comme si sa vision me semblait irréelle. Elle passa à côté de moi, sans me voir. Par instinct, comme un automate, je me mis à la suivre, rabaissant ma capuche, pour dissimuler mon visage, alors même qu’elle n’aurait jamais pu deviner, mon identité. Cette situation me rappelait étrangement, ce que grand-mère Kim m’avait dit un jour : « Ce que l'on appelle le hasard n'est souvent qu'un signe du destin. »


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Im Min Ji
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Im Min Ji
Dim 9 Juin - 18:05
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« Ce que l'on appelle le hasard n'est souvent

qu'un signe du destin. » Avec Williams Arizona

Cette soirée était des plus banales. Un enchainement de verres interminable. Le poison infiltré dans ses veines. Une addiction dangereuse, ancrée dans ses habitudes. L’alcool était son vice. Sa punition. Son chemin de croix. Il y avait bien longtemps qu’Arizona avait adopté cette attitude autodestructrice. Qu’elle avait développé une haine envers sa propre personne. Depuis le drame, depuis qu’elle était à l’origine de la mort d’une lycéenne. Sa méchanceté elle ne pouvait pas se la pardonner. Et les années ne faisaient que la tirer plus profondément dans ses abysses. Un gouffre qu’elle imaginait sans fin. Mais si elle n’arrivait pas à se relever, elle finirait par toucher le fond. Enfin. Ce n’était que le début de l’enfer dans lequel elle s’était laissé emporter.  Un enfer qui la pousserait sûrement à finir dans un caniveau, une aiguille dans le bras avant ses trente ans. Et même ses vingt-cinq si elle ne ralentissait pas sa consommation.

Assise à ce bar, elle sentait les regards de la plupart des hommes qui l’avaient sûrement reconnu. La belle fille d’une riche famille, égérie d’une marque beaucoup trop luxueuse pour la plupart des coréens. Son visage affiché dans chaque coin de rue, des affiches beaucoup trop grandes, des pages de magazines. Rien de tel pour lui rappeler à quel point elle pouvait se dégoûter. La blonde, elle n’était belle qu’en apparence. Et le suicide de son père ne pouvait pas être une excuse à son comportement. Parce qu’elle n’était pas la seule à avoir eu une vie difficile. Sa souffrance, elle était légitime. Mais il y avait d’autre manière de la gérer. Bien plus intelligent que d’écraser les autres. Juste pour se sentir soulagée l’espace de quelques minutes.

Rongée par la culpabilité, elle étouffait sa souffrance dans ces verres offerts par quelques clients qui imaginaient pouvoir la ramener chez eux. Mettre dans leur lit une américaine qu’ils estimaient haut de gamme. Elle avait beau se détester, elle se respectait encore assez pour ne pas se jeter dans les bras des premiers venus. Alors quand les regards se faisaient de plus en plus insistants et les propositions trop indécentes, elle quittait son tabouret, titubant jusqu’à la sortie. Elle n’était pas belle à voir la blondinette. A peine capable de tenir sur ses jambes, appuyée contre le mur de l’établissement. C’était d’ailleurs un miracle qu’elle ait pu, jusqu’ici, rentrer chez elle sans encombre.

Un miracle qui allait prendre fin. Incertaine, sur ses talons hauts, elle manquait de trébucher plusieurs fois. Et si elle tombait ? Si elle se blessait ? Elle se ferait simplement réprimander, parce qu’elle ne pourrait pas faire de photos. Son corps était un outil de travail que son beau-père n’hésitait pas à utiliser. Sans imaginer ce qu’elle pouvait ressentir. Alors quand un homme attrapait son poignet un peu trop fort, elle imaginait qu’elle le méritait. Oh oui, Arizona, elle méritait toutes ces mauvaises choses. Et elle les acceptait sans même essayer de se défendre. C’était un moindre mal comparé à celui qu’elle avait fait subir durant de nombreuses années. Elle était la reine du lycée, aujourd’hui elle ne valait plus rien.  « Lâches moi !» Qu’elle balançait sans grande conviction. Trop ivre pour se rendre compte de la réalité de la situation. Il pouvait bien la tuer. Parce qu’elle n’avait plus rien à perdre.


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Invité
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Lun 10 Juin - 17:41
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« Ce que l'on appelle le hasard n'est souvent

qu'un signe du destin. » Avec Williams Arizona
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Je la suivais d’un pas lent, comme si mon corps se mouvait seul. Loin, très loin de mon esprit. Éloigné, très éloigné de mon être intérieur. Je la regardais d’un air indéchiffrable, énigmatique, comme si mon esprit se refusait à l’évidence, comme si mon être intérieur, n’avait pas son mot à dire. Elle avait la démarche vacillante, de ceux que l’alcool rend incertains. Elle frôlait à chaque instant ; de perdre l’équilibre, de tomber inexorablement, contre le bitume froid. Dans le silence de la nuit, je me serai contenté de la regarder s’écrouler à même le sol, l’esprit indifférent de ce qui pouvait lui arriver. A quoi bon, je n’y étais pour rien. Après tout, ne méritait-elle pas ce qui lui arrivait ? Elle seule, était la responsable de sa propre situation.  Elle avait choisit sa destinée, alors que d’autre se l’avait vu imposé.

Regarder ←

Peut-être que mon esprit s’était trop focalisé sur la jeune femme, si bien que l’homme lui attrapant son poignet, me surprit tout autant qu’elle. Je marquais un temps d’arrêt, l’esprit embrumé, par des pensées incertaines, en proie à un tumulte intérieur. Le destin se chargeait-il de lui rendre les méfaits qu’elle avait accomplie ? Cette simple idée bouscula quelque chose de profondément encré en moi. D’une voix étonnamment indifférente, elle exhorta le type à la laisser tranquille : « Lâches moi !». Bien loin de la réaction attendue dans une pareille situation. Une question me traversa l’esprit, telle une fulgurance. Si le destin avait mis cet homme sur son chemin, alors pourquoi ma présence en ces lieux ? J’avançais pas à pas, tandis que diverses possibilités se présentaient à moi. Une particulièrement, mon esprit s’évertuait à la rejeter du mieux qu’il pouvait. Pendant l’espace d’une fraction de seconde, j’eus l’impression de voir mon propre reflet, me demandant alors, si j’étais ce genre d’individu, mais aucune réponse ne me vint.

Intervenir ↔

La question qui taraudait ma pensée était toujours la même : alors pourquoi m’a t-il mit sur son chemin ? Je soupirai profondément en fermant les yeux un court instant. La réponse que me criait mon être intérieur était évidente, mais bien loin de ce que mon esprit, me lançais de façon lancinante. J’agrippais l’épaule du type, le faisant basculer en ma direction. La surprise fut évidemment à mon avantage. Si bien qu’il lâchât le poignet de la jeune femme, mais avant que je n’eus le temps de faire quoique ce soit, son poing frappa mon visage de plein fouet. Le destin peut être si cruel, si moqueur, si incompréhensible. Après avoir passé une main contre mes lèvres touchées, je ripostais à mon tour, alors qu’il était distrait par un bruit au coin de la rue. Mon poing tapa l’arête de son nez, un cri de douleur traversa sa bouche. Puis il se redressa, alors que je m’apprêtais à asséner un nouveau coup. Il recula, me regarda l’espace d’un instant, avant de s’enfuir dans la nuit.

Aider ↨


C’est alors que je crus la voir, de l’autre côté de la rue, le visage souriant, elle semblait apaisée, comme si elle savait qu’une telle chose allait se produire. Puis, l’instant d’après, elle avait disparu, laissant mon esprit confus. Je reportais mon attention sur la jeune femme à côté de moi, en portant ma main à ma mâchoire endoloris, le goût métallique du sang, venait se mélanger à ma salive. Je dis d’une voix étonnamment calme, plus que je m’en serai cru capable : « Comment vous, vous sentez ? » . Mon cœur, toutefois, battait à tout rompre, la scène surréaliste qui venait d’avoir lieu, contrastait avec le calme apparent de la rue. Je me rendais à présent compte, mon être intérieur avait agit de sa propre volonté et une soudaine allégresse s’empara de moi, alors qu’elle n’avait pas lieu d’être.

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Im Min Ji
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Im Min Ji
Jeu 13 Juin - 20:44
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« Ce que l'on appelle le hasard n'est souvent

qu'un signe du destin. » Avec Williams Arizona

Boire n’était pas une solution, mais c’était la seule capable de l’apaiser le temps de quelques heures. Le seul moment de répit où elle n’avait plus l’impression d’étouffer, étrangler par une culpabilité qui ne faisait que grandir avec les années. Elle essayait d’être irréprochable Arizona, pour se faire pardonner ses actes. Mais ce n’était pas suffisant. Et qui voulait bien l’écouter ? Personne. Parce qu’elle avait la belle vie, qu’elle n’avait aucune raison de son plaindre. On se foutait bien de son passé, de ce qu’elle avait vécu à Los Angeles. Son comportement, on le lui avait pardonné trop rapidement, sans même la remettre en question. On avait simplement parlé d’un tragique accident. Mais jamais, on n’avait pointé du doigt la blonde en l’accusant. Et il n’y avait rien de pire dans son pays que cette façon qu’avait les gens d’êtres aveugles. De ne jamais vouloir voir l’origine des problèmes.

Et Arizona, elle était un véritable problème, le tyran en jupe courte et talons hauts. Alors quand ce type attrapait son bras, elle était tiraillée entre la peur et le fait qu’elle méritait une bonne punition. Elle devait se l’infliger elle-même. Parce qu’on ne décelait pas sa détresse. Ses appels au secours silencieux. Elle n’avait même pas essayé de crier. Un simple lâche moi avant de capituler. De se laisser briser par un homme qui l’avait sûrement repéré dans ce bar. Est-ce qu’elle pouvait se sentir plus sale ? Impossible. Elle encaissait, sans jamais se rebeller. Sans jamais se plaindre. Elle n’en n’avait pas le droit. Prête à accepter son sort, elle n’avait de toute façon, pas la force de se défendre. Et l’esprit embué par l’alcool, elle ne se rendait sûrement pas compte de la dangerosité de la situation.

Mais c’était sans compter sur son sauveur sorti de nulle part. Et la bagarre qui se déroulait devant ses yeux, elle avait du mal à l’assimiler. Reculant d’un pas pour ne pas se retrouver au milieu des poings, son regard balançait d’un homme à l’autre, sans comprendre qui était en train de gagner. Le cœur battant et le souffle court, elle restait paralysée, la blondinette. Secouée par la violence. Le regard dans le vide, il lui fallait de longues secondes pour enfin reporter son attention sur celui qui l’avait sorti de ce mauvais pas.  « Je... Euh... Je sais pas...» Nauséeuse, les tripes en vrac, et une forte envie de pleurer. Voilà comment elle se sentait. Un mélange de sentiments qui n’avaient aucun sens. Elle était prête à fuir, mais les vertiges l’empêchaient presque de bouger.  « Merci... Je crois...» Encore choquée, elle ne remarquait pas tout de suite le visage rouge de l’inconnu, difficilement visible dans la pénombre de la rue.

Les néons grésillaient, mais pas suffisamment pour les éclairer.  « Je suis désolée, ça va aller ? » qu’elle disait enfin en reprenant ses esprits. Elle posait sa main sur la joue abimée du jeune homme, instinctivement. Une âme innocente encore blessé. Par sa faute. Par son inconscience. Par son envie de se détruire incontrôlable.  « Y’a rien de cassé je crois...» Et elle priait pour que ce soit le cas. Elle n’était clairement pas en état de le conduire à l’hôpital. De conduire tout court. Elle n’était d’ailleurs même pas capable de retrouver les clés de sa voiture dans son sac à main.  « On peut récupérer de la glace au bar peut-être...» Avec tout ce qu’elle avait consommé, on pouvait bien lui offrir quelques glaçons.  « Je m’excuses encore...» Chose qu’elle n’avait pas pu faire auprès de sa camarade de classe, disparue beaucoup trop tôt.



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