★ Family Affair ☆

Ft. Camila & Li Na

Zhang Sin, c’est un peu son prince charmant, son sauveur, son dieu, en plus d’être la personne qu’elle respecte et affectionne le plus dans ce monde (et définitivement son cerveau à temps partiel vu sa bêtise incomparable). Et pour cause, son chinois fétiche, il l’a recueilli alors qu’elle n’était littéralement rien, qu’une gamine minable, paumée et torturée égarée dans un pays étranger. Elle n’était même pas fichue de parler mandarin quand il l’avait arraché à une passe spécialement déplaisante et n’eut été de ses soins, et du sourire de Wei, elle ne serait probablement plus en vie pour lui témoigner toute sa gratitude. Alors forcément, quand il lui avait demandé, sans préambules, sans prévenir, d’héberger ses deux jeunes sœurs, l’hispanique n’avait pas eu besoin de réfléchir bien longtemps, elle avait accepté. Le comment, ils auraient tout le loisir d’y réfléchir après, elle pourrait faire son rattrapage de drama Zhing-esque plus tard, pour l’heure, elle était plus que ravie de prendre chez elle les jumelles. Faut dire que la dernière fois où elle avait vu les gamines, elles étaient à croquer avec leurs minois enfantin. Et puis Camila, elle vivait toute seule, avait deux chambres de libres dans son appartement géant et luxueux – merci films pour adultes. En vrai, c’était la solution la plus logique et ça permettrait d’avoir une personne responsable sous ce toit pour veiller à ce qu’elle ne laisse pas entrer n’importe qui. Plutôt excitée par la compagnie, elle avait vidé les deux chambres potentielles de ses artefacts magiques – uniforme de poudlard, baguette magiques, figurines, et avait encombré le salon le temps de faire le tri.

Elle en était donc ainsi, sagement assise dans son fouillis, dans cet appartement gigantesque, ouvert et pour la majorité, nullement décoré. On aurait dit qu’une enfant avait foutu le bordel, tout était haut de gamme, neuf, mais ses meubles étaient disparates, et le salon ressemblait à une jungle vu la montagne de plantes qui prenaient tout l’espace devant les énormes fenêtres. Son pays natal lui manquait, et elle se sentait mieux parmi les végétaux. Partout, des preuves de son appartenance au monde de sorciers trônaient. Seule une pièce était fermée – ordre de Sin – son bureau, afin de cacher aux yeux trop pures de ses enfants d’adoption son sideline de camgirl pas trop pure. Elle en était à chercher en ligne quelques boutiques pour meubler les chambres, lorsqu’on toqua à la porte. Sin avait dit qu’il déposerait au moins Li Na aujourd’hui, que les deux pourraient renouer pendant qu’il achetait le minimum pour meubler l’appartement. Trottinant vers la porte dans son T-Shirt ‘’Pouffesouffle’’ la brunette s’arma de son plus beau sourire, trop idiote pour être triste de toute façon, et pas encore au parfum de la situation complète…. Histoire de rendre ça étrange pour le monde entier, elle ouvrit à son nouvel enfant dans un : « Accio Li Na! » … Bordel de merde, et c’est elle l’adulte? « Entres, entres. J’allais justement choisir la déco! Je suis trop heureuse de vous avoir en coloc, ça me fait un peu une pratique pour quand j’aurais dix enfants avec Priam! » … Non, elle ne pense jamais avant de parler.

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Ft. Camila & Li Na

Lili est excitée comme une puce, ce matin, Sin à prévenu qu'ils iraient faire les boutiques. En entendant ce mot, Li Na a croisé les bras dans le divan, tout en lançant un regard noir. Non, elle n'ira pas aux magasins. Il sait pas lui, le temps que sa jumelle met, elle, oui. Une fois, elle a eu le temps de lire tout un roman avant que son aînée de quelques minutes se décident sur une pair de bas collant, de bas collant. Alors, non, elle n'ira pas. Le mandarin résonne dans le salon, Lili la tire, la secoue dans tout les sens. Mais la dernière ne démord pas. Et Sin, en grand-frère attentionné trouve la solution. Nana passera l'après-midi avec Camila. Sur le coup la chinoise hésite. L'amie de son frère, elle en a des vagues souvenirs.

Pourtant, elle est derrière Sin quand une femme vient leur ouvrir la porte, avec un t-shirt poufsouffle. Ses grands yeux innocents vers son frère qui lui sourit. Et la voilà qui fait semblant de voler pour atterrir devant cette étrange femme. Son rire timide franchit ses lèvres, un regard amusé à cause de l'accio lancer. Est-ce ça être adulte ? Mais très vite son amusement retombe. Dix enfants ? Li Na lance un regard paniqué à son frère qui reste bien entendu stoïque. C'est beaucoup dix Et ça doit surtout faire mal par où ça passe. Et je ne suis plus une enfant alors pourquoi elle se cache de nouveau derrière son frère... Tout le monde sait que la dernière des Zhang est un gros bébé qui a peur de sa propre ombre.

Son regard est attiré par le tas d'objet au milieu du salon, des baguettes, des uniformes, des figurines et le tout Harry Potter. Son petit cœur rate un battement, une excitation sans borne prend possession de ses membres. Timidement, elle se détache de son aîné qui parle à Camila. Elle s'installe à même le sol pour commencer à farfouiller dans la caverne au trésor. Jia Li va devenir folle en voyant tout ça, elle n'aime pas l'univers de l'apprenti sorcier mais Li Na, c'est un autre monde. Elle vit dans son imaginaire le plus souvent, se coupant du monde autour d'elle. A ses onze ans, elle a attendu toute la journée de recevoir une lettre l'invitant à suivre des études de sorcellerie. Elle connaît les livres par cœur et les répliques des films sur le bout des doigts.

Une pression sur sa tête, un baiser sur la joue. Sin lui demande de surveiller son amie, lui murmurant que c'est elle l'adulte responsable en cette après-midi. Et étrangement, elle a pas du mal à le croire. Un dernier câlin a son frère et la voilà seule avec une Poufsouffle. Elle l'a dévisage, cherchant un mot gentil à dire. Je peux toucher ? Car même si elle avait de l'argent de poche, jamais elle n'a dépensé pour acheter ce genre de chose. Tout passe dans des livres et quelques fois des vêtements. Mais là, 6 à de tout. Elle montre une baguette de l'index. C'est celle de Luna Lovegood ? Son personnage préféré dans la saga. Elles ont beaucoup de points commun, déjà leur maison. Nana est une serdaigle qui a une soif d'apprendre et elles vivent toutes les deux dans leur monde.

Camila? Une voix toute douce résonne dans le salon. Li Na regarde l'adulte d'un regard songeur. Tu sais, on prendra pas beaucoup de place, Lili et moi. Car elle veut pas déranger les autres.

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Ok. Dix enfants, c’était probablement un peu excessif, elle en conçoit, mais à chaque fois qu’elle regardait son petit-ami, elle avait envie de repeupler la terre juste pour que le monde entier ait ses traits et son grand cœur. D’ailleurs, elle avait presque un sourire rêveur en défendant ses projets de reproduction d’un : « Un peu. Mais Priam, il est vraiment mignon, alors faut pleine de mini-lui! » et l’idée d’un bambin avec la bouille de son amoureux lui faisait l’effet d’un coup brutal aux ovaires. Bordel de merde. Elle salua Sin d’un geste de la main et d’un sourire rassurant, lui signalant qu’elle prenait son hirondelle sous son aile et que tout irait bien puis, elle regardait sa nouvelle colocataire gambader jusqu’au salon et observer ses trésors. Alors là! Coup en plein cœur, non seulement la demoiselle était intéressée, mais elle était connaisseuse, en extirpant du lot la baguette d’une blonde sorcière. Tout sourire, elle avait la bouille d’une gamine à Noël en répondant, très enthousiasmée par cette surprise d’intérêts communs. « Mais oui, tu peux! Et oui, c’est celle de Luna. Tu l’aimes? Tu sais, tu peux même la garder si tu veux, c’est pas ma maison les Serdaigles. » Non elle, elle allait avec les bouffons … Faut dire qu’avec ses deux neurones… En même temps, aussi peu de connaissance académie qu’elle puisse avoir, Camila, elle savait reconnaître une biche craintive, ou une personne peinée, et Li Na? Elle était les deux.

À l’entente de son nom, son regard se fit beaucoup plus doux, son sourire plus discret. Elle était toute ouïe. « Oui? » Et le reste? Ah, ça lui avait dévasté le cœur. Délicatement, elle s’était permise de prendre la main de la petite demoiselle dans la sienne, comme le ferait une grande sœur, comme Sin le faisait toujours avec elle quand il devait discuter sérieusement. Elle n’était que douceur, en commençant d’un. « Ah? Mais j’espérais que t’en prennes beaucoup, au contraire. J’ai deux chambres de vides! En vrai, ça me fait super plaisir, de vous avoir avec moi, je me sens un peu seule comme Sin travaille beaucoup… » Et Cami, elle détestait vraiment la solitude, ça la faisait suffoquer. Elle observait un peu plus longuement la jeune chinoise, tentant d’analyser ce qui n’allait pas… c’est que se sentir abandonnée dans un pays étranger, elle connaissait. Ses doigts se pressèrent sur ceux de la plus jeune, son ton était une confidence presque maternelle, franche. « Tu sais que ton frère…. il vous prendrait avec lui s’il pouvait hein? » Parce que si elle avait dit oui automatiquement pour les héberger, les jumelles, ce n’était pas sans se douter que leur frère était un Zéro dans la gestion émotive. Alors elle prenait sur elle d’expliquer. « C’est juste que son job… c’est vraiment compliqué, tu sais même moi, il peut pas trop me sortir en publique, les gens en ministère sont tellement contrôlants… Alors plutôt que d’être triste… » Elle avait murmuré, sur le ton de la confidence. « On va le voir comme une façon de l’aider… C’est un peu notre tour maintenant, de veiller sur lui, ok ? »

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Avant de partir, Sin murmure à Li Na qu'elle est l'adulte responsable de l'après-midi, en regardant de loin celle avec qui elle va vivre, la chinoise n'a pas vraiment de mal à se faire à l'idée. Dix enfants ? Elle est folle, Camila. Totalement folle. Sait-elle au moins par où sortent les bébés. Pourtant, l'adolescente oublie bien vite cette conversation en s'installant devant une montagne au trésor, un sourire triste et amusée à la fois étirant ses lèvres. Y en a une qui va pas apprécier de voir des figurines, costumes et baguettes Harry Potter mais elle, elle adore ça. Et quand la blonde la rejoint, elle ne peut s'empêcher de lui demander si la baguette qui a attiré son regard est bien celle de Luna Lovegood. Ses yeux s'agrandient en entendant qu'elle a le droit de l'avoir. " Non, non, c'est à toi. " Elle connait le prix la gamine. Mais l'avoir entre les mains, c'est comme si, elle se retrouvait chez Ollivender et que la baguette l'avait réellement choisie. Jia Li serait là, elle la traiterait de pathétique mais, elle est ainsi Li Na, rêvant d'un monde qui n'existe que dans des livres et des films. " Merci de ton offre. " Elle se comporte comme Sin lui a appris quand ils étaient plus jeunes, en tendant la baguette à la jeune femme. Impossible de nier le lien familial entre son frère et elle à ce moment-là.

Et son regard retourne dans l'exploration des merveilles devant elle, avant d'appeler Camila qui lui attrape la main avec douceur. " Mais, c'est chez toi. " Elle relève la tête, se mordillant les lèvres. Sa jumelle va apprécier l'endroit, mais elle, elle veut rester près de Sin. Sin qui lui a expliqué qu'elle ne pouvait pas rester près de lui. " Mais je ... " Et voilà, elle ressent les larmes perlées au coin de ses yeux. Elle soupire en enlevant sa main de celle de Camila. Ca fait mal, trop mal. Jusqu'à entendre "veiller sur lui". Là, va savoir pourquoi, elle se met à rigoler. Mieux, elle regarde de nouveau la meilleure amie de son frère. " Il va jamais vouloir tu sais. " L'idée est amusante. " Comme lui, il fait avec nous ? " Préparer les repas, les surveiller quand elles sont malades. Les consoler après un cauchemar. " Tu crois qu'il va apprécier ? " Comment changer les idées de Li Na. " Je pourrai lui préparer ses repas. " Et apprendre à cuisiner autre chose que du riz par la même occasion. " Et .. et ... " Elle porte son regard sur le désordre dans la pièce. " Pourquoi tu as tout mit ici ? " Ranger aussi l'appartement de Camila. Il risque de péter un câble si c'est toujours comme ça quand il reviendra ce soir. " Et c'est qui Priam ? " Voilà, elle parle. Toujours de manière douce et timide. Mais elle parle. Après tout, Sin, il a peut-être pas tort, Camila arrivera à s'occuper d'elle, au moins pour la journée.

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Camila, elle n’avait peut-être pas beaucoup de neurones fonctionnels, comparativement à la moyenne des gens de son âge, mais elle avait une intelligence émotionnelle qui frôlait la perfection. Les émotions humaines n’avaient pas de secrets pour elle et, lorsque Sin lui avait demandé à héberger ses deux sœurs, elle s’était immédiatement fait la réflexion que ça ne serait pas facile, et que les petites seraient déboussolées d’être ainsi ‘’abandonnées’’. Ça prendrait du temps pour gagner leur confiance, et surtout, elle était d’avis que Sin aurait dû leur dire la vérité pour leur mère mais bon, c’était sa famille, sa vie, et elle n’oserait jamais contrepasser son jugement là-dessus. C’est qu’il était rancunier, son chinois. Pourtant, alors que la douce Li Na fouillait dans sa montagne de trésor, lui arrachant un sourire attendri, elle se dit que ça irait, qu’elle pourrait, au moins avec elle, être une présence réconfortante, une amie, et lui faire comprendre que leur frère ne les larguait pas à la rue, il avait simplement les mains liées. Raison pour laquelle, en dépit des protestations de sa cadette, elle lui rendit la baguette dans un sourire. « Et maintenant, c’est la tienne. On va dire que c’est ton cadeau de bienvenue ok? » Parce que maintenant qu’elle avait du fric, elle aimait gâter son monde l’hispanique. Et ça commençait par avoir vidé deux pièces pour que les jumelles aient chacune leur espace. Bon pour l’instant, il n’y avait pas vraiment de décoration, simplement un matelas, Sin étant en charge justement, de choisir le mobilier aujourd’hui. Alors elle s’autorisa à reprendre Li Na dans un affectueux. « … Tu veux dire chez nous. » Un sourire plus tard, elle était heurté en plein cœur par les larmes de la gamine.

Elle se mordit la lèvre, serrant un peu plus fort sa petite main avant de passer ses bras autour d’elle pour lui faire un câlin de réconfort, avant de lui proposer de veiller sur Sin. Elle savait, comme ça devait être difficile d’être dans un nouveau pays, et de ne pas pouvoir coller la seule personne qui la faisait se sentir bien. Elle avait aussi, pourtant, que Sin ne pouvait pas les garder, ça serait trop compliqué avec son boulot et surtout… avant cet homme, dont il lui avait parlé. Elle ne savait pas trop pour qui prendre, quand la petite chignait comme ça, mais elle était déterminée à la consoler, alors d’une voix douce, elle offrit un : « C’est pour ça qu’on ne va pas lui dire… faudra être subtiles… et ne pas lui causer de soucis… Il a un peu les mains liées avec son boulot. Tu sais qu’il est le plus jeune au ministère? » Qu’elle conclus, avec un gros sourire fier. Puis, quand Li Na propose de faire à manger, de le surveiller, elle s’excite. « Oui. Exactement comme ça! Veillez sur lui en secret. Tu vas pouvoir utiliser ma cuisine pour préparer tout ça. Il m’a dit qu’il viendrait ici tous les soirs pour vous voir, alors ça lui fera certainement plaisir d’avoir un repas chaud, tu crois que tu peux faire ça? » Elle ne veut pas forcément lui donner des tâches au fond, mais elle a cru remarquer que la jeune fille, elle a besoin d’un but, d’une façon réelle d’aider, alors elle lui offre ça, pour la rassurer. Quand la conversation tourne autour du fouillis, elle rigole et explique un « Ah… C’est parce que je dois le relocaliser, je vous ai vidé les deux chambres. Tu viens voir? Si tu prends celle de gauche, t’as de bonnes chances d’avoir un visiteur, mon chat y dort toujours. » Elle la dirige vers le fond du couloir, vers les deux chambres, prête à lui parler peinture et décoration, lorsque la conversation tourne sur Priam. Ah Priam. L’homme parfait. « Priam? » Elle rougit jusqu’à la racine des cheveux, le coeur en vrac. « C’est mon prince charmant. Attends voir… » Elle extirpe son téléphone de sa poche et fouille pour montrer une photo du jeune homme à sa nouvelle colocataire. Puis, une autre, ils sont vêtus en sorciers, des selfies de leur rancard de la semaine dernière. « T’as vu, il est trop mignon non ? Il m’a amené à un concert d’Harry Potter l’autre jour! »