[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] J’étais restée conne pour le coup. Je regardais l’écran de mon téléphone pour voir si j’avais bien lu,mais c’était bien le cas. Je n’avais pas imaginé ce sms que mon beau frère m’avait envoyé. Allumer Haneul ? C’était devenu un sport régulier depuis qu’il s’était marié avec ma soeur. Parce que je ne supportais pas qu’elle puisse avoir quelque chose que je ne puisse pas avoir moi aussi. Juste pour prouver que je pouvais au final récupérer tout ce qui lui revenait de droit, même son propre mari. Pourtant cet imbécile d’Haneul s’était toujours amusé à me refuser. Pas faute d’insister. Et j’avais continué ce jeu, alors même que j’étais en couple avec celui que j’aimais, bien qu’au final, je savais que tous les deux nos pensées avaient tendances à voir ailleur, s’imaginer dans les bras d’un idéal. Idéal qui pour lui était à portée de main mais moi… moi cet idéal je ne pouvais que plus l’atteindre alors je ne pouvais que fantasmer. Que de me permettre de rêve à un monde meilleur où nous étions toutes les deux ensemble. Mais en attendant je faisais avec, je portais encore ce deuil qui était encore bien trop présent dans ma vie.Tourner la page ? Trop compliqué.

J’avais simplement mis un manteau sur moi pour cacher ma tenue légère, Hina ne reviendrait pas tout de suite et je ne voulais pas parcourir la ville en ne portant qu’un ensemble de lingerie des plus provoquant. J’avais pris un taxi en lui sommant d’aller au plus vite en agitant quelques billets en plus. Et se fut à l’heure que j’arrivais devant le portail de sa villa de luxe, et quand on m’ouvre, je pressais le pas vers la porte d’entrée. Je sonnai avant de prendre le temps de retirer la ceinture de mon manteau pour l’ouvrir. Si ce n’était pas lui qui ouvrait la porte j’allais péter un un scandale c’était clair. J’attendis bien sagement, non sans une pointe d'excitation en attendant l’arrivée du “bon père de famille”. Je faisais quoi là ? Je perdais les pédales. Je devais être complètement folle, oui, c’était ça.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Haneul n’était pas sans connaître l’idiote petite guerre que se livraient sa greluche d’épouse et sa belle-sœur, deux poules écervelées, déterminées à prouver qu’elles pouvaient piquer ce qui appartenait à l’autre. Des enfantillages auxquels il n’avait jusque-là jamais accordé d’importance, refusant d’endurer les cris et les réprimandes de sa parure … jusqu’à ce soir-là. C’est qu’il était sal, le politicien, il avait commis l’odieux crime de coucher plus d’une fois avec la même catin. De s’envoyer son attaché de presse et, pire que tout, de lui accorder un instant de tendresse, une étreinte! Il en avait la nausée, il se dégoutait, c’était viscéral, mal. Corriger une petite pute, forcer une catin payée pour à satisfaire sa réelle attirance sexuelle, c’était une chose, partager une quelconque forme d’intimité, s’en était une autre. Sin, il le poussait dans ses derniers retranchements, et plutôt crever que d’admettre qu’il l’avait dans la peau, le chinois. Et de base, s’il se coltinait ce petit con, c’était à cause de sa femme. Si elle n’avait jamais daigné le payer pour occuper ses journées, il ne l’aurait jamais croisé… et il serait d’autant plus libre de ses pensées, il ne s’embêterait pas autant ! Oui. Voilà, tout était de la faute de cette idiote de Mme Im. Et en plus de tout ça, elle lui avait fait deux gamins inutiles, moches, sans colonne, il devait se trouver un descendant digne parce que les fichus ovules de sa femme n’étaient bons qu’à créer des losers! Elle méritait de souffrir, au moins autant que lui, et dans la lignée de ce qui l’énerverait le plus… Il y avait Navi.

Navi et ses textos scandaleux, un petit jeu qui durait depuis des années, un vice auquel il n’avait jamais cédé… Avant qu’elle ne devienne la meilleure façon de rendre sa femme chèvre. Oh, parce qu’il lui dirait, il la narguerait avec cette information, et elle ne pourrait rien y faire. Juste d’y penser, d’imaginer la trahison qu’il lirait dans ses yeux, la défaire… c’était presque jouissif, assez puissant pour lui donner réellement envie de sauter une femme, ce qui n’est pas peu dire ! Alors ce soir-là, il lui avait répondu, autoritaire, froid, et avait ordonné à cette petite peste de le rejoindre dans cet ensemble aguichant qu’elle avait osé lui montrer. Navi? Elle ne lui plaisait pas outre mesure, mais la douleur que cet acte causerait, ça, ça le faisait suffoquer de plaisir. Il pouvait bien jouer avec elle, juste un peu. Alors il se prélassait au salon en textant sa belle-sœur, donnait ses instructions et, tel que prévu, un bon gros 10 minute plus tard, on cogna à la porte, un sourire carnassier étira ses lèvres. Lentement, comme un pacha, il se mit en route s’y dirige, et décide d’ouvrir cette porte, lentement, le regard toujours aussi froid, sombre, deux puits vides d’émotions. Il la regarde là, dans son petit ensemble, manteau ouvert et son esprit vogue vers un complet bleu… Il pince les lèvres, chiant.  « Je croyais t’avoir dit de ne porter que cet ensemble… » pourtant, il l’observe, la dévore des yeux. Peut-être pourrait-il la tester, juste un peu? Elle semble si sage, Navi. « Retires ce manteau. » Ici, dehors, devant sa porte… Il faisait nuit après tout. Et franchement, il doutait de sa capacité à le faire vraiment. Ce n’était qu’une peste de bas niveau en amour avec un homme chien, à son humble avis.  

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Je l’avais cherché. Et ce depuis un petit moment. Depuis le mariage de ma soeur avec Haneul, c’était un fait. C’était notre petite guerre froide. Et obtenir Haneul c’était ce qui aurait clairement été une victoire sur elle. Je ne me voulais même pas sortir avec, je m’en foutais d’avoir une relation avec un type pareil. Arrogant à souhait. Le style maniaque du contrôle, mais il présentait bien. Mais dans le fond ce n’était qu’un homme de pouvoir comme il en existait des tas. Pourtant alors que j’avais reçu spon message j’avais été prise entre deux feux. Je sortais avec Hina. Hina je l’aimais. Mais le fait était qu’on se voilait la face tous les deux. Je le savais très bien. Je voyais bien la façon dont il regarde Jiahui, je n’étais pas bête. Dès qu’il avait un soucis, Hina était là. Jia par ici, Jia par là. Et il suffisait de le voir par parler de lui. De voir cette étincelle dans son regard quand il parlait de ce jeune homme. Le pire ? Je ne lui en voulais pas. Moi qui avait toujours voulu toute l’attention sur moi, je faisais tout le contraire. Mais c’était plus fort que moi, je n’arrivais pas à le quitter. J’avais besoin de lui. j’avais besoin de ce dernier souvenir que me reliais à Kora, la seule que j’avais jamais aimé. Et je ne me sentais pas cette force de briser ce dernier lien.

Et j’étais devant sa porte, ouvrant la ceinture de mon manteau pour commencer à l’ouvrir et lui offrir une belle vue. Et enfin quand la porte s’ouvrit, je pus le voir. Lui sa beauté glaciale et ses grands noir. Le genre de personne à pouvoir vous figer en un regard. Et moi je le fixais, je le défiais du regard, s’il pensais que j’allais être facile à dompter, il pouvait se mettre le doigt dans l’oeil. J’étais bien là pour lui résister, rendre les choses sauvages. Je n’étais pas une petite sage, bien au contraire. Et je comptais bien lui montrer. Et sans un mot je continuais de le fixer, avant de faire glisser le manteau le long de mes bras. Je ne voulais pas attraper la mort pour tes beaux yeux mon cher beau-frère. Je continuais de le fixer, levant le menton, lui montrons cet ensemble provoquant comme pas possible, dentelle noire qui ne couvrait rien de mon corps parfait que je travaillais tous les jours. Peau parfaite qui ne portait pas le moindre stigmate ou cicatrice. Pensais-tu que j’allais me dégonfler Haneul ? Je m’approchais, virant mes escarpins avant de me mettre sur la pointe des pieds pour glisser à son oreille, posant mes mains sur ses épaules. J’ose espéré que tu seras à la hauteur, je ne me suis pas déplacée ici pour avoir droit à du soft. Les règles étaient posées, maintenant c’était au tour du démon de me montrer de quoi il était capable.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Est-ce que sa belle-sœur lui plaisait? Pas vraiment, pour ne pas dire pas du tout. En toute franchise, il avait très peu d’attirance pour les corps féminins de base, dieu merci, il pouvait s’emmurer dans des souvenirs tordus pour passer à l’acte, et teinter ses échanges d’un peu de violence, de fourberie, qui l’allumaient plus que tout le reste. Comme Navi, en soit, elle n’est pas moche, mais elle ne l’attire pas. En revanche, savoir que poser la main sur elle lui donne une arme pour maltraite son idiote d’épouse, savoir que de profaner sa jeune sœur de la plus sordide des façons aurait l’effet d’une dizaine de coup de poignards pour la mère de ses enfants… ça, ça l’excite. Il n’a qu’à imaginer la déception, les crises de larmes, et le pouvoir qu’un tel acte lui donnera sur la conne qui partage sa vie et déjà, il peu sentir un feu naître au creux de ses reins. Assez pour admirer cet ensemble qu’elle dévoile, devant la porte d’entrée, dans le secret de la nuit. Assez pour s’amuser de son attitude un peu trop arrogante pour son air mignon, quoi qu’il n’en laisse rien paraitre, ses prunelles sont des gouffres sans fonds, sans intérêts, illisibles, indéchiffrables, mais ses lèvres s’étirent en un sourire arrogant, mauvais. « Et tu répliques en plus… que vais-je bien pouvoir faire de toi. » Elle a du mordant, il doit au moins lui donner ça, il n’avait pas vraiment pensé qu’elle viendrait… ce culot le ravis.

Il ne bouge pas, ne démontre aucune once de surprise alors qu’elle réduit la distance entre eux et se permet de poser une main sur lui. Il la dévisage, glacial, assassin. « La nuit est encore jeune... » son ton est rauque, grave, il ne laisse fuser que du dédain, il est bien incapable de faire preuve de tendresse, pour du soft, elle est à la mauvaise adresse. Il est presque vexé qu’elle l’insinue. Ses phalanges grimpent sur sa nuque, sans une once de tendresse, s’agrippent à son épaisse tignasse et il tire, sans ménage, pour la forcer à basculer la tête comme une créature docile. « Ne me fait pas perdre mon temps en jacassant, je n’ai rien à voir avec ton idiot de cabot. » Rien du tout. Et il ne s’attendait franchement pas à ce que cette demoiselle ait autant de vice en elle. Il ne compte ni la ménager, ni lui donner une chance de s’en tirer. Elle a demandé, elle l’a chauffé pendant des années et ce soir, il compte bien passer sur elle toute la hargne et le dégoût qu’il a envers lui-même. Envers ce chinois qui le rend un peu plus cinglé chaque jour. Il tire toujours ses cheveux, pour l’attirer vers lui dans le secret de son domicile, il referme la porte derrière eux. Dieu merci, ses enfants sont absents. Son épouse dort, et quand bien même elle le surprendrait, il s’en fiche. Elle se tapait un prostitué quelques semaines plus tôt après tout… Son autre main se saisit du menton de sa cadette, il serre assez fort, mais pas assez pour la marquer. « Si tu m’ennuis, je te jette sur le trottoir dans cette tenue… je suis certain que tu trouveras preneur en rentrant à pied. »