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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

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Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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(Warning) Sineul - oh my!
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Jeu 25 Juil - 14:05

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Sin & Haneul heart

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Après avoir quitté Cami et son homme sur des moments bien trop romantiques, il sort du bar et prend une bouffée d’air frais. Il n’est décidément pas fait pour ce genre de lieu et pourtant, il fait des efforts pour passer du temps avec ses amis. Mais entre ça et la soirée récente, complètement ruinée au kokobop où il a fini par se prendre la tête avec Sun Jae, et même là, il se rend compte qu’il a été dur avec Camila ce soir en insinuant ouvertement qu’elle était idiote à ne pas comprendre ses tournures de phrases. Les choses sont mal sorties, ce n’était pas… pas comme ça qu’il voulait dire les choses. Juste qu’au fond, il s’inquiète pour elle parce qu’il ne pourra pas toujours la protéger et il aimerait qu’elle devienne plus forte et par conséquent. Mais les choses sont mal sorties et demain, il s’excusera en lui offrant une tenue magnifique pour son prochain rendez-vous avez Priam ou tout ce qui lui fera plaisir.

Il relit encore un peu les sms qu’ils se sont envoyés avec Haneul et ça le fait fondre quand même. Il a l’impression de ne plus sentir ce rejet cuisant qui arrive après chaque fois… et ça lui fait du bien, faut dire. Alors, il se pose contre un mur et attend sagement, musique dans les oreilles, jusqu’à voir enfin la voiture de son homme arriver. Il grimpe et ferme rapidement la porte avant de s’attacher, puis de lui voler un baiser sur la joue en sachant parfaitement que les vitres sont teintées. Il sourit un peu, heureux d’être avec lui et niche sa main sur sa cuisse rapidement pour être en contact avec lui. « Merci de m’avoir sauvé, » qu’il dit dans un sourire amusé. C’est qu’ils sont vraiment guimauve les deux autres. « Tu as déjà mangé ? » Lui, il n’a plus faim, mais on ne sait jamais, si Haneul a envie de quelque chose.

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Im Haneul
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Im Haneul
Sam 27 Juil - 2:28

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Sin & Haneul heart

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Sa maladie progresse plus vite que ne le prédisait son médecin, c’est une certitude, parce qu’avec la capacité de bouger ses membres et de se mouvoir adéquatement, il n’aurait certainement pas passé la nuit chez Sin, dans cette position fâcheuse et inconfortable. En l’absence de son mal, ses bras de se seraient pas refermés, crispés, autour de lui et il n’aurait pas cuvé son insomnie et sa gueule de bois en observant un peu trop son minois endormis, paisiblement niché contre sa peau. Parce que ça a le don de le torturer, de l’exalter un peu trop, quand il arrive à le sentir faible, vulnérable sous ses soins, quand il sait qu’il le fait craquer, que cet esprit arrogant, il s’en rapproche un peu plus, il en prend possession lambeau par lambeau… le marquer, se l’approprier, c’est sa nouvelle vocation. Sauf que bon, les faits sont les suivants, il avait quand même réussi à fermer l’œil en dépit des fourmillements dans ses jambes, il s’était assoupi, contre lui, contre sa peau, et au réveil, il ne s’était pas spécialement dégouté de l’odeur de ses cheveux ou il avait enfouit son nez, de sa chaleur… de lui. Parce que malgré son état d’alcoolique de la veille, il a des souvenirs plutôt lucides de leur soirée, de leur nuit, de cet étrange échange qui avait tout d’une baise, mais rien d’un acte violent. Et la culpabilité, le dégoût qu’il ressent envers lui-même à l’aurore, il n’en est que plus virulent, plus brutal, parce que, tout en sachant que c’est mal, que c’est contre nature, que c’est une attirance malsaine qu’il n’a aucun droit d’éprouver, et en dépit de toutes les pulsions qui le traverse de s’en débarrasser, de nier de toutes ses forces… Les faits abjectes restent les mêmes : il a envie de cet homme, assoupi dans ses bras. Et ça lui donne la nausée. Avant de s’immoler, avant de commettre l’irréparable, il s’extirpe de son étreinte, prend la peine de le recouvrir de la jetée, quand même, et enfile ses fringues sans faire un son. Il soupire, se rend à la cuisine, et fixe la porte avec la ferme intention de se barrer sans un mot, sans une explication…

Peut-il vraiment faire une chose pareille après la façon dont il l’a caressé quelques heures plus tôt? Il hésite, se torture mentalement, pèse le pour et le contre, et fini par céder à cette vision cauchemardesque de son minois déçu, désolant. Il soupire, vaincu, et se répète mentalement que quelques mots, une politesse, n’a jamais tué personne. Alors il lui laisse sur le comptoir, bifurqué, réécrit, le moins romantique des mots, mais une note malgré tout. URG. Il descend au parking, grimpe dans sa bagnole, l’esprit en vrac. Pourquoi son souffle est-il si ardu hein? Pourquoi est-ce qu’il sent son estomac se tordre, se compresser alors qu’il prend la fuite. Parce que son sbire est venu le chercher et a enduré ses ivrogneries? Ou alors, par peur viscérale que cette chose entre eux, cette intimité malvenue qu’il n’a jamais accordée à personne, elle lui soit plus nécessaire que la dose massive de cachet qu’il s’envoie sans eau en regagnant son véhicule. La bagnole est bien stationnée, visiblement, Sin a dû conduire la veille. Ses souvenirs sont un méandre de confusion, il ignore comment il a fini dans cet état, ou les gens qu’il  a rencontré. Pourtant, ces yeux sombres, ardents, rivés sur les siens, ces confidences de premières fois, et cette sensation de ses lèvres sur les siennes, ces images-là, ces sensations-là, son encrée dans sa mémoire et lui brule la rétine quand il ferme les yeux. URG. Distrait, il tente une manœuvre arrière, accroche le mur et raye sa bagnole – une autre – il finit par reprendre le contrôle, raide, douloureux. ARG. Il ferait vraiment mieux d’aller voir un médecin, il aime presque mieux entendre qu’il va crever que de penser que peut-être, le chinois a atteint une corde sensible. C’est donc là qu’il passe la journée, après ses rencontres de l’avant-midi, chez son praticien, à faire évaluer sa dose de médicaments.

Sans trop s’expliquer pourquoi, il compose un SMS à l’égard de son attaché de presse, trouve ça étrange, efface, et décide de s’arrêter dans une boutique de thé – liquide infâme qu’il déteste – faire provision d’un thé floral qu’on lui recommande fortement … Mais pourquoi? POURQUOI? Il se fait l’effet d’un empereur qui cherche l’offrande parfaite pour la princesse qu’il vient de dépuceler…C’est loin d’être le cas avec Sin, alors pourquoi merde. Il jette le sac et ses achats sur le siège arrière de sa bagnole, il est tard… et il préfère retourner bosser, plutôt que de se tourmenter à savoir s’il devrait lui envoyer un texto ou pas. Heureusement pour son manque de sommeil, son cadet semble prendre l’initiative… avec un truc fort peu professionnel… et une anecdote sur sa vie personnelle. Ça le perturbe, il ne sait pratiquement rien du chinois, faut dire qu’en deux mois, leurs activités extra-bureau n’étaient pas très verbales… Sin, il l’aime mieux la bouche occupée. Pourtant, comme un con, il se prend à répondre, une fois, deux, et fini même par se retrouver dans sa bagnole, danger au volant, avec l’intention de le ramasser. WTF. Son médecin a assuré que tout allait bien, il n’en est pas certain. Et il en est encore moins certain quand il se gare – très mal  - devant le bar et laisse le chinois entrer. Non, il doit être mourant, sinon, pourquoi réprimerait-il ce sourire moqueur en voyant que son passager sourit hein?

Il hausse un sourcil, son regard se fait grave, arrogant, presque cruel, mais surtout confus à ses lèvres sur sa joue. « Qu’est-ce que tu fais? » Ce baiser, cette main sur sa cuisse qu’il suit des yeux, sans la chasser, mais sans vraiment l’accepter. Son souffle s’est coincé, son corps est tendu, et il manque de heurter deux piétons en remettant la bagnole en marche. Il conduit mal, ses mouvements sont raides et il plisse les yeux pour regarder devant, ignorer cette chaleur sur sa jambe. « Je n’ai pas faim. C’est par où chez toi d’ici? Et pas de détour. » Parce qu’il a déjà assez de mal à ne tuer personne sur le chemin direct. Écoutant les directives de son passager, il finit par les mener à bon port. Il entre dans le stationnement sous-terrain, après avoir activé sa carte, et se gare au même endroit que ce matin. « … Prends le sac derrière. » Qu’il ordonne, sans réfléchir avant de refermer la portière. Dans la lumière des néons, lorsqu’ils sortent du véhicule et quand le chinois attrape le sac cadeau sur la banquette arrière, son accrochage du matin est bel et bien visible, la portière arrière est rayée, blanchie. Il a oublié, et puis même, Haneul est dans le déni sur bien des choses, sa mauvaise conduite n’étant que l’une d’elles. Il ne dit rien, un long moment, merde, il n’a même pas la force de le baiser ce soir, entre la gueule de bois et la longue journée. Mais alors, qu’est-ce qu’il fou ici? Ils ne vont quand même pas se battre à coup d’oreiller! C’est ridicule. Il songe à tourner les talons, pose une main sur sa portière, hésite. C’est quoi ces emmerdes… « Tu préfères régler mon problème de cellulaire au salon? » Code Haneulien : tu veux que je reste?

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Sam 27 Juil - 13:35

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Entrant dans la voiture, il a des gestes hautement naturels entre la nuit qu’ils viennent de passer et.. Les sms que Haneul lui envoie, qui lui donne l’impression d’être important, d’avoir franchi un cap. Pourtant, l’attitude bloc de glace du plus âgé lui tort les tripes d’un coup. Bien entendu, il ne s’attendait pas à ce que Im Haneul soit lovey dovey avec lui, bien sûr que non. Mais sans doute pas si froid non plus. Il le regarde, déglutit un peu, observe cette main qu’il a posé sur sa cuisse, mais il refuse aussi de l’enlever malgré le ton froid de son aîné. « Qu’est-ce que tu fais? » « Je te dis bonsoir parce que je suis content de te voir. Désolé, je suis humain, pas un chien qui remue simplement de la queue. » Il tient sa tête très droite, très fière et son regard ardant se pose d’abord sur la route, puis sur son amant tandis qu’il regarde son corps se crisper. Il a tellement envie de le confronter à lui, à eux. Lui montrer que dans l’intimité d’un appartement ou d’une voiture, ils peuvent être des criminels, ce n’est pas grave. Haneul a fait pire dans sa vie que d’aimer baiser un homme. Il a fait tuer des gens. Il a ôté des vies. Des personnes, aussi horribles furent-t-elles, à leurs familles. Alors vraiment, est-ce si grave en y pensant, d’apprécier quelqu’un du même sexe ? Il stresse un peu, cela dit, en voyant qu’il manque d’écraser deux piétons, et il se dit que la prochaine fois, il imposera quand même vraiment de conduire lui.

« Je n’ai pas faim. C’est par où chez toi d’ici? Et pas de détour. » « Tu prends la cinquième, puis on longe la rivière Han avant de tourner vers le square Moon Jae-In et l’immeuble sera sur la gauche. » Pire qu’une map. Il a su retenir beaucoup d’itinéraire. Sin, il a n’a jamais été diagnostiqué comme surdoué ou comme petit génie. Il n’arrive même pas se considérer ainsi car il a toujours dû travailler pour apprendre, pour savoir. Il sacrifiait son sommeil pour engranger autant d’information que possible. Il savait qu’un jour, ça allait lui servir. Il veut devenir l’homme indispensable. S’il pouvait apprendre toutes les langues du monde, il le ferait. N’en savoir que 8, entre nous, ça le fait chier. Il a commencé à s’intéresser à l’arabe, le thaïlandais et au finlandais dernièrement. Mais il sait qu’avec son travail actuel, c’est trop compliqué. Il est une éponge qui engrange encore et encore. C’est sa façon à lui d’être numéro un. Parce qu’autrement, il se dit qu’il n’aurait rien d’exceptionnel. C’est aussi la faute au fait d’être naît pauvre, et d’avoir été conditionné pour n’être qu’un insecte dans la société, que ce soit en Chine, en Corée ou ailleurs. Il veut être en haut.

Haneul se gare comme un bourrin et toute sa conduite a été compliqué. Au delà d’être un mauvais conducteur, le fait qu’il plisse ainsi les yeux constamment inquiète Sin. Un souci de vue ? Quelque chose ? Il le regarde et semble vraiment concerné pour le coup. Ouvrant sa portière, il amorce une sortie, puis… « … Prends le sac derrière. » Il le sent, à son ton, que c’est un ordre et il se tourne, tend le bras et attrape le sachet délicatement avant de voir que c’est du thé. Du thé. Haneul a ça en horreur. Mais pas Sin. Et il a pris un thé blanc… Coïncidence ou non ? Mais en tout cas, avec le thé jaune (un thé de luxe, réellement), c’est son thé favori. Lui qui a en horreur les thés noirs qui sont souvent amers. Il sait que c’est un cadeau pour lui, il sait que Haneul lutte contre eux. Pourtant, il est là ce soir. Et lorsqu’il se redresse et ferme enfin la portière, il le regarde alors, la voiture entre eux. « Tu préfères régler mon problème de cellulaire au salon?» « Hn. Ça sera plus confortable... » Lui aussi, en sortant du boulot, il a acheté un café du Guatemala qu’on lui a chaudement conseillé. L’odeur était agréable, il ne va pas le nier. Lui, ce qu’il n’aime pas, c’est le fait que le café tâche les dents et qu’il donne une haleine particulière. C’est pour cela aussi qu’il ne s’autorise qu’une seule tasse de vrai thé par jour et des tisanes le reste du temps.

Il attrape les clés dans sa sacoche et prend l’ascenseur avec lui jusqu’au bon étage avant d’ouvrir la porte et de retirer veste et chaussures dans le petit sas d’entrée. Il avance et va poser le thé à la cuisine, puis le café aussi. Il hésite à lui montrer. Mais à la place, il laisse le thé à côté de la théière, le café à côté de la cafetière et il prépare les deux breuvages par habitude de servir son homme pendant qu’il s’installe dans le canapé. Une fois les tasses de prêtes, il le rejoint, les dépose sur la table basse et attrape le téléphone de Haneul en se posant naturellement contre lui avant de commencer à bidouiller les paramètres pour créer un groupe travail et un groupe vie privée, afin qu’il n’ait plus les mêmes réponses automatiques. Ceci fait, il finit par lui rendre et le regarde longuement avec une envie cuisante de l’embrasser. Juste l’embrasser. « J’ai commandé des plantes et quelques peintures pour décorer. » Il n’avait jamais pris le temps de décorer avant, parce qu’il ne considérait pas que c’était chez lui. Mais ça lui a donné envie… « ça devrait arriver demain matin. » Argh, c’est tellement nul de se sentir coincé comme ça. Il regarde sa tasse de thé en réfléchissant intensément avant de boire un peu, de la poser, puis de se tourner vers Haneul. « Reste pour la nuit encore. Pas pour baiser… Juste pour rester avec moi. » Et histoire d’appuyer un peu ses dires, il dépose ses longues jambes sur celles de son amant pour l’empêcher de s’enfuir. Enfin, essayer.

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Im Haneul
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Im Haneul
Dim 28 Juil - 23:11

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Ça lui fait terriblement étrange, à Haneul, d’entrer dans cet appartement sans être en furie meurtrière ou ravagé de désir, les deux seuls états qu’il semble tolérer en présence de son attaché de presse, parce que ces deux tempêtes sentimentales lui évitent de trop réfléchir à ce qu’il ressent, le prive de toute capacité de réaliser l’étendue de son attirance et la culpabilité qui va avec, ce dégoût qui le prend normalement aux tripes, cette rancœur d’être anormal, brisé… souillé, d’être un homosexuel, terme abjecte qu’il refuse, qu’il ne conçoit pas…mais qui le décrit bien. Pourtant, ce soir, il n’a envie ni de la rage, ni de l’extase, il est encore crevé et retourné de la nuit précédente. Non, ce soir, il est étrangement zen, un peu comme s’il rentrait tout simplement chez lui après une longue journée de travail, qu’il retrouvait un cocon calme plutôt que les remontrances de son épouse et les tons nasillards et énervants de sa progéniture. Sa réelle maison, il la hait, sa femme l’a décoré avec breloques criardes, riches mais de mauvais goût, elle en a fait un enfer pour le punir de ne pas pouvoir être en privé le mari exemplaire qu’il affiche. Elle lui fait payer, il le réalise, son incapacité à la combler, son refus à essayer, et s’il a pu se complaire de ce silence pensant des années maintenant que la maladie et la douleur le ronge, il n’a pas besoin en prime d’entendre ses remontrances. Il peine assez à dissimuler les fourmillements dans ses doigts, les douleurs cuisantes dans ses jambes, ses bras, sans avoir en prime à se taper une scène de ménage pour un couple dont il n’a jamais voulu. Parce que l’idée d’un partenariat, d’une réelle complicité, il ne l’a jamais même caressé, trop habitué à ne compter que sur lui-même, à n’estimer personne. On l’a forgé ainsi, toute sa vie, alors quand il prend place sur ce canapé, comme un monarque, comme le roi des lieux, pendant que le plus jeune leurs sert à boire, ça le tourmente.

Ses pensées abjectes qui le traversent, ses angoisses, ses joies, il n’a jamais eu que son reflet avec qui les partager… Et Jude, dans la mesure du possible… mais dans son domaine, entretenir une amitié est une chose ardue, il doit sans arrêt déformer les faits, censurer, garder secrets les horreurs qu’il fait, pour se protéger, pour sauver son nom… Alors que Sin… Sin a pleinement conscience du démon qu’il est, de ce qu’il peut faire, de ce qu’il a fait, et pourtant, il reste…Il ne voit pour le monstre abjecte qu’il est et, étrangement, ce petit masochiste en redemande, reviens…Ça le met hors de lui, ça le trouble, et il ne s’autorise pas à faiblir pleinement pour cette opportunité. Ainsi donc, il laisse le chinois revenir vers lui, lui subtiliser son téléphone et pianoter dessus sans une once de gêne. Deux choses le heurtent, à le voir faire. Premièrement, l’aisance avec laquelle le plus jeune arrange ses soucis technologiques et qui lui donne l’impression d’avoir 100 ans de retard sur la progression… mais surtout, plus vive, est cette constatation qu’il n’a pas hésité un instant avant de lui tendre son portable qui pourtant, contient suffisamment d’information confidentielles pour le faire tomber. Si Sin voulait fouiller, il y arriverait sans peine… et ça ne lui a même pas traversé l’esprit. Il s’approche, le regarde faire par-dessus son épaule dans un arrogant. « Vas pas si vite. Comment tu changes ça? » comme pour chasser l’horreur qui vient de le heurter : il lui fait confiance. Putain de merde! Il reprend son bien, s’installe plus confortablement dans le canapé et se saisis du café qu’il goûte sans un mot avant de le redéposer. Puis, il commence à se masser la main gauche, pour chasser l’élancement, en tirant son sourire chieur, arrogant, amusé, au plus jeune qui lui parle de fleurs. « De la décoration? Tu manques à ce point de travail? » Oui, ça l’amuse.

Et être amusé, il en a bien besoin quand son chaton ose lui faire la demande de rester. Il pense quoi? Qu’il lui sert de chauffeur sans rien attendre en retour? Qu’il fait le détour pour lui sans se donner le droit de squatter et d’obtenir sa pipe au réveil ? Alors non! Haneul, il est dur en affaire! Pourtant, pour le coup, sa voix a beau être rauque, grave, il a un petit sourire en coin, les iris toujours aussi indifférents. « … Fais pas ton fragile. » Il aurait pu chasser ces jambes qui se pressent sur les siennes sans demander, sans prévenir, pourtant, par automatisme, il y glisse une main, la laissant se presser sans bouger sur le bas de la cuisse du chinois, juste au-dessus de son genou. Il ne sait pas quoi faire, ni sur quel pied danser après cette nuit étrange et nouvelle. Doit-il être sympa juste parce qu’il l’a baisé de face? Peut-il ignorer les trois fichus de petits mots dont il se souvient clairement? Peut-il faire comme si ce n’était pas arrivé? Il soupire, passe une main dans ses cheveux sombres, abdique. « Je reste juste parce que c’est plus près du boulot, et parce que tu m’énerves moins que ma femme. » Au moins ça, c’est vrai. Se décalant un peu, il ordonne, autoritaire. « Bouges un peu, tu m’écrases. » Et sans demander la permission, il soulève les jambes du plus jeune et se recale dans le canapé, d’avantage contre lui, hésitant à l’attirer contre lui. Qu’est-ce qu’ils font merde? Doit-il l’embrasser? Il pose un regard un peu trop long, envieux, sur ses lèvres charnue et réprime un soupire, il en crève l’envie mais il n’ose pas céder à cette addiction. Le silence le pèse, le pousse à se poser un tas de question mal avenue. Alors il le rompt, de la plus conne des manières. « Allez, montres ce que t’as acheté, voir si tu as du goût. Il n’est pas dit que je passerai du temps dans ton fichu salon à regarder une peinture moche. » Sans le réaliser, ses doigts ont commencés à caresser la jambe de son hôte, en toute innocence, il est à peine conscient de ce qu’il fait. En vrai, il est nerveux, paniqué même, c’est rare qu’il n’est pas en contrôle, ou qu’il n’a pas l’assurance dévorante de tout dominer. Devant Sin, il a surtout cette certitude que le moindre pas peu le briser. Il lutte contre tous ses instincts de le repousser, de le jeter, de prendre la fuite, ce qu’il fait de mieux. Pourtant, il décide de faire un effort, un semblant d’effort, avec cette gueule de torturé quand il lance, sur un sourire supérieur, arrogant. « Je reste juste pour la pipe que tu vas me faire au réveil…. Et sinon, comment a été ta journée? » chaque mot lui brûle la gorge.

© FRIMELDA

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Lun 29 Juil - 21:31

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Sin & Haneul heart

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~  « Vas pas si vite. Comment tu changes ça? » Un sourire en coin se pose sur son minois et il se rapproche un peu mieux de lui afin de lui montrer comment organiser ses contacts. C’est qu’il a un téléphone dernier cri, Haneul, le genre de téléphone qui se déverrouille avec votre face et pas avec un mot de pass. Et du coup, il peut faire beaucoup de choses avec, mais principalement, le grand, il s’en sert pour appeler, faire des sms et des mails. Ce qui déprime un peu le chinois. Il s’est offert le modèle en dessous, récemment, juste parce qu’il avait envie d’en avoir un couleur bleue, On veut ce qu’on veut hein ! « De la décoration? Tu manques à ce point de travail? » « Tss. J’ai fouillé ça en buvant mon thé du matin, nuance ! » qu’il grogne alors un peu, presque férocement avant de sourire quand même.

Il lui demande de rester et malgré son sourire en coin, Haneul semble indifférent, presque irrité. Ça lui manque, au chinois, les sourires de la veille de son amant. Vraiment. Il était si beau, Haneul, lorsqu’il se laissait aller à lui sourire tendrement, et surtout, sincèrement. « … Fais pas ton fragile. » Pourtant, il lui caresse la cuisse doucement, ou au moins, il la tient, d’une façon un peu possessive. C’est être fragile alors, de demander ça ? Il y croit sérieusement à sa bêtise hein ? « Je reste juste parce que c’est plus près du boulot, et parce que tu m’énerves moins que ma femme. » Certes, c’est vrai, mais lol quoi. Sin roule des yeux automatiquement avant de mieux s’installer en croisant les bras. «Bouges un peu, tu m’écrases. » Mais Haneul qui se colle contre lui d’un coup, ça le fait hausser un sourcil. Surtout qu’il est un peu bourrin son homme, faut bien l’avouer. Cela dit, il ne se fait pas prier pour se mettre contre lui. « Allez, montres ce que t’as acheté, voir si tu as du goût. Il n’est pas dit que je passerai du temps dans ton fichu salon à regarder une peinture moche. » il rit un peu et récupère son téléphone avant de se rendre compte que les papiers de fin de visa sont sur la table.

Il les prend, les met dans un des tiroirs de cette dernière, puis, il fouille dans ses mails pour lui trouver [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. « Pour les plantes, j’ai pris des choses simples. Fougères et Aloès Vera. Histoire de ne pas avoir à les entretenir énormément. Je suis allergique au pollen de toute façon, je ne voulais pas de fleurs réellement. Juste de quoi apporter un peu de verdure. » Il le regarde et le laisse détailler ses achats. «Je reste juste pour la pipe que tu vas me faire au réveil…. Et sinon, comment a été ta journée? » Son sourcil se hausse à nouveau et il le fixe avec une gueule de : parce que tu crois que je dois te payer avec une pipe parce que tu restes ? Mais il se ravise. D’un côté, ça flatte son égo que Haneul aime autant ses fellations, on ne va pas se mentir, de l’autre, il aimerait le secouer un peu et lui dire d’arrêter de mentir. Alors, il se contente de boire un peu de thé, puis de récupérer son téléphone. « Hn. J’ai déjeuner avec Hana puisque tu l’avais oublié et le soir, j’ai pu voir Camila et son amoureux en mode lovey-dovey. Je pense que mes yeux ont brûlé sur place devant tant d’amour dégoulinant sans aucune retenue et ils ne se voient que pour la 3ème fois je crois... » ça le fait rire un peu, mais ça l’inquiète surtout. « C’est un mannequin un peu connu. J’espère que je n’aurai pas à le faire défigurer ou décapiter, » dit-il alors avec tout le sérieux du monde. Puis, enfin, il repose sa tasse et le regarde longuement avant de venir l’embrasser de lui-même, parce que ça lui a manqué et qu’il en a envie !

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Im Haneul
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Im Haneul
Mer 31 Juil - 23:30

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ C’est une chose rare, que l’humour du politicien, et même lorsqu’il s’y glisse, son visage est toujours indifférent, froid, alors il faut pratiquement des années d’expérience pour deviner s’il se moque, ou s’il est sérieux. Alors cette pique, qu’il lance à son cadet concernant ses pertes de temps, elle n’était pas des plus claires, mais lorsqu’il remarque que le chinois feint d’être vexé et dissimule bien mal un rictus amusé, il ne peut s’empêcher d’être impressionné, fier, de cette petite créature qui semble décrypter son non-verbal assez aisément, somme toute. Maintenant qu’il est clair pour les deux parties que ses rétorques n’ont rien de sérieux, il se calle d’avantage dans le canapé et surenchère, avec un semblant de sourire – très maladroit – au bord des lèvres et un ton définitivement taquin. « Encore heureux, j’ai suffisamment d’employés qui perdent leur temps comme ça. Qui va finir les rapports si tu t’y mets aussi hein? » Parce que ce n’est un secret pour personne que les gamins de bonne famille, incapable d’enligner deux phrases ou de respecter une échéance, il en grouille beaucoup dans la fonction publique. Haneul, ça l’insupporte. Il est assez juste de ce côté-là, un visage, un nom, une ethnie, il s’en balance mais il est impitoyable sur les compétences. Il a d’ailleurs une tradition assez fourbe, que de verser les bonis des déchets de son département aux employés plus travaillant. Sauf qu’au rythme où allaient les relâchements depuis l’embauche du chinois, il aurait probablement à donner l’ensemble des bonifications à son attaché de presse… Mais qu’est-ce qu’il foutait là, à plaisanter de bon cœur dans un canapé qui n’était visiblement pas le sien, à une heure aussi tardive hein? Pire encore, c’est cette main qui, d’une volonté propre, a aboutie sur son genou de manière possessive, capricieuse, pendant qu’il justifiait par mille et une connerie la raison de sa venue ce soir, autant s’enfoncer dans le déni, parce que d’admettre qu’il avait envie de le voir, c’est proscrit.

Plissant les yeux, il est tard et il a des migraines atroces ces jours-ci, en plus de voir un peu embrouillé à cause de sa condition, il fixe l’écran du téléphone de son cadet, l’écoute…… sérieusement lui parler de décoration. Oui, nous aussi, il nous fait honte. « C’est pas mal pour les plantes, ça fera changement de l’horreur qui décore mon domicile. Tu avais eu le temps de voir l’autre fois? » … Oui, il lui parle vraiment de cette infecte maison décorée avec horreur par son épouse. Tape à l’œil, trop chic, trop chargé… il lui demande vraiment s’il a remarqué la décoration pendant qu’il sautait sa femme… Bah… la tapisserie, elle est moche à ce point ok! Mais il réalise bien vite que c’était une affirmation stupide, et il pince les lèvres, se referme comme une huitre en observant les tableaux, pas trop convaincu. « Le premier n’est pas mal, mais je déteste le second, toutes ces couleurs... » Il risque de tourner de l’œil en fixer autant de zébrures. Mais il est hors de question qu’il n’avoue sa faiblesse, autant dire que c’est moche! C’est tellement plus simple d’envisager que le torturer, le faire flancher et lui faire peur, ça lui plait, qu’il le corrige et le puni plutôt qu’il ne l’apprécie… parce que d’envisager, ne serait-ce que d’être sur un pied d’égalité avec une autre créature, c’est trop pour le politicien. Alors non, il ne le verbalisera pas, il tentera même de s’en défaire, de cette réalité contre nature, mais les faits sont là : sa main n’a toujours pas bougé, son dos s’est plus confortablement callé contre le dossier, histoire de chasser les fourmillements dans ses membres inférieurs, et même, quand le chinois se niche contre lui, appuie son épaule contre son torse, il le laisse faire, comme si c’était la chose la plus normale du monde. À quoi bon se laisser aller à la panique, Haneul, il ne redoute personne, et il arrête ces bêtises quand il veut, c’est juste pratique, avec le boulot, de concentrer ses efforts sur une seule et même personne. Ce n’est ni par envie, ni par affection … non, pas du tout, et le fait qu’il n’ait aucune once d’attirance pour le reste de l’espèce humaine, ce n’est en rien une confirmation que le coréen, il est mordu, et franchement, entre nous, pas que de ses faveurs. C’est son esprit fourbe, sa façon de tout calculer semblable à la sienne, qui le rend dingue. « Ne fais pas cette tête, pas après avoir osé insérer des infâmes petits cœurs dans tes texto. » Infâmes petits cœurs qu’il a quand même remarqué et qui, blasphème, l’ont fait sourire loin des regards. Bordel de merde il est mourant, c’est plus possible!

Ses doigts s’étaient mis à narguer sa jambe, pendant qu’il lui racontait sa journée et, comme il l’avait espéré, il avait eu le plaisir (?) de rencontrer son infâme nièce. Un sourire arrogant, fier, étire les traits du plus âgé alors que son employé lui mentionne que c’est un oubli. Et puis quoi encore, Haneul, il calcule tout, il n’oublie rien. « Tu crois vraiment que je l’ai oubliée? … Mais c’est intéressant. J’aurais dû parier, j’étais certain qu’elle te choisirait pour l’amener diner… » Il a cet air énigmatique, ne dit rien pendant un moment puis, satisfait, il demande. « Tu l’as convaincu de remonter avec toi après? C’est moins suspect d’être vus ensemble en dehors des heures de bureau si tu fréquentes ma nièce… non? » Parce qu’Hana, elle a beau être brillante et un minimum digne de respect, elle n’en reste pas moins un pion, un de ses petits soldats totalement remplaçable. Il la ferait tomber, si ça devenait nécessaire pour Kim, et aujourd’hui, il la sacrifiait à un but plus grand… à eux. Hors de question de l’admettre. Le politicien tentant de faire un ménage dans sa tête, Camila, il n’avait aucune idée qui était cette greluche, sa sœur? Non, pas avec un nom pareil…« Et tu jouais la troisième roue du carrosse parce que? Et cette Camila, tu la connais d’où? » Être aussi familier, ça avait le don d’attiser sa jalousie… Pourtant, il est vite pris de court quand son petit prodige parle d’assassinat. Sur le coup, il fige, et un ricanement franchement amusé lui échappe, bien malgré lui. « Attention, tu commences à sonner comme moi. » et cette rétorque, il la dit comme un compliment.

Son chaton s’approche, effronté, s’empare de ses lèvres et avant qu’il ait pu comprendre ce qui se passe, ses doigts grimpent instinctivement de sa jambe à son dos, s’emparer de sa nuque pour approfondir l’échange. Rien de sauvage comme la veille, à vrai dire, c’est presque doux, un baiser profond, lent, mais une façon sans équivoque de lui rappeler à qui il appartient, alors qu’il nargue sa langue de la sienne, l’ombre d’un sourire sur ses traits. Il laisse ses lèvres sont les sienne, plonge pour ne seconde portion puis, les iris brillants, il attaque. « Bien que j’apprécie la diversion ... » Ses doigts pianotent sur la nuque du plus jeune, ses lèvres se pincent en une expression sévère, mais pas menaçante … juste sérieuse. « Ne crois-tu pas que tu devrais me donner immédiatement les documents d’immigration que tu espères sans doute me cacher? » Parce qu’il les a vu, sur la table basse. « C’est que je n’ai pas très envie de me trouver un nouvel attaché de presse tu vois, on a déjà failli m’imposer Doo Jun quand j’ai viré ton prédécesseur… alors donnes. » Autant ruiner sa carrière avec un coming out avec cet abruti! Il se redresse, comme un monarque sur son trône, et lance, visiblement de bonne humeur malgré son absence cuisante d’expression faciale. « Tu n’auras qu’à retourner ce cadre effroyable pour me remercier. »

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Jeu 1 Aoû - 0:13

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~  « Encore heureux, j’ai suffisamment d’employés qui perdent leur temps comme ça. Qui va finir les rapports si tu t’y mets aussi hein? » « Oh et bien, si je m’y mettais aussi, le cabinet ne tournerait plus rond ! » Il se lance des fleurs dans un air candide et absolument détaché, mais en vrai, il en rit. Parce que c’est de l’humour et qu’il aime lorsque Im Haneul utilise l’humour avec lui sans avoir besoin d’être ivre ou mesquin. Alors oui, c’est plaisant, il ne va pas dire le contraire et puis ce n’est pas si faux, quand on y pense. C’est à se demander comment ils faisaient avant hein ? Enfin, ça tournait, mais à la limite de la médiocrité parfois, et pour un homme comme Haneul, c’est honteux de subir ça.

« C’est pas mal pour les plantes, ça fera changement de l’horreur qui décore mon domicile. Tu avais eu le temps de voir l’autre fois? » « Hn, j’avais pu voir un peu. » Parce qu’ils avaient bu un verre au salon, puis, ils étaient montés. Elle avait envie que ça ressemble un peu à un rencard qui tourne sauvageon, pas à juste une baise d’urgence. « C’est vrai que c’est… particulier chez toi, mais il suffit de voir comment ta femme s’habille pour imaginer le reste. » Peste ? Complètement. « Le premier n’est pas mal, mais je déteste le second, toutes ces couleurs... » Il fait une petite moue, étonnement, il pensait que Haneul aimerait davantage le second. Alors, il reprend son téléphone et se dit qu’il le donnera à Camila ou Ku Fei et qu’il ira en acheter un autre avec des tons plus doux. Pourtant, il l’aimait beaucoup, cette ville abstraite.

« Ne fais pas cette tête, pas après avoir osé insérer des infâmes petits cœurs dans tes texto. » « J’ai envoyé des coeurs et tu me parles de pipe au réveil. Bravo le romantisme ! » Il ressemble à un divo choqué, mais en vrai, ça l’amuse et ça lui fait plaisir qu’il ait remarqué. Bon, c’était le but, parce que forcément, ça allait être flagrant dans ses messages. Il s’est surpris à en mettre et à vrai dire, il les a effacé plusieurs fois avant de le tenter quand même pour connaître la réaction de Haneul. Il en parle, et il ne lui dit pas : de ne plus jamais mettre d’infâmes petits coeurs dans ses messages. Et ça, ça veut tout dire.

« Tu crois vraiment que je l’ai oubliée? … Mais c’est intéressant. J’aurais dû parier, j’étais certain qu’elle te choisirait pour l’amener diner… » « Non, je ne le crois pas, mais je cherche encore à comprendre pourquoi tu veux autant qu’on se voit. » Et pour le coup, l’idée de potentiellement les mettre ensemble ne lui vient pas à l’esprit, parce qu’il reste un chinois et Hana, une Im. « Tu l’as convaincu de remonter avec toi après? C’est moins suspect d’être vus ensemble en dehors des heures de bureau si tu fréquentes ma nièce… non? » « Je n’ai pas eu à la convaincre, Elle a proposé de le faire toute seule juste pour s’amuser des rumeurs qui seraient lancées ensuite et pour voir la gueule de Doo Jun suite à ça. Déjà qu’elle l’a bien rembarré. Tu aurais adoré. C’est une sacrée vipère. » Elle est sans doute pire que Haneul, mais parfois, Sin se dit qu’elle est moins pire que lui. Il serait capable de prendre un flingue et de tuer quelqu’un s’il le fallait. Haneul passe toujours par quelqu’un d’autre. Hana, elle tuerait aussi, mais sans vraiment réfléchir sans doute. Ou alors après, mais pas avant, ni pendant. « Et tu jouais la troisième roue du carrosse parce que? Et cette Camila, tu la connais d’où? » « Jaloux ? » Qu’il lance dans un sourire. « Ma meilleure amie. Elle a connu Kim aussi et d’autres tarés du genre. On formait un trio de putes de luxe en Chine. Maintenant, elle est une porn star qui sort avec un mannequin. » Il hausse ses épaules doucement, jusqu’au compliment de son homme qui le fait grandement sourire. « Attention, tu commences à sonner comme moi. »

C’est décidé, il l’embrasse et il compte bien s’emparer de ses lèvres d’une façon amoureuse. Lui montrer qu’il lui a manqué depuis la veille et qu’il a hâte que ça deviennent une routine lorsqu’ils sont dans l’intimité de l’appartement, même si parfois, ça lui donne envie que ça arrive aussi au travail. Et lorsque Haneul répond à son baiser et en réclame un second, c’est un peu comme d’atteindre la première étape de leur nirvana. Et il n’est pas bourré. « Bien que j’apprécie la diversion ... » Vraiment ? Cependant, il reconnaît son air sérieux et il le fixe alors, tout aussi intensément. « Ne crois-tu pas que tu devrais me donner immédiatement les documents d’immigration que tu espères sans doute me cacher? » Il se fige un peu. Déglutit. « C’est que je n’ai pas très envie de me trouver un nouvel attaché de presse tu vois, on a déjà failli m’imposer Doo Jun quand j’ai viré ton prédécesseur… alors donnes. » Hésitant un peu, il tend quand même le bras pour ramasser les papiers et lui donner dans la main. « Tu n’auras qu’à retourner ce cadre effroyable pour me remercier. »

Un sourire lui échappe bien malgré lui. Ce cadre ne sera même pas accroché ici, juste pour lui. Son abruti… Mais il le regarde. « Il me donne un mois après l’obtention de mon diplôme en février pour m’en aller. Mon contrôleur me hait. Genre réellement. Il est raciste au possible et même le fait que je bosse au ministère ne l’intéresse pas. Il pense même que j’ai volé la place d’un honnête coréen. » Il le regarde, exaspéré par la situation. « J’étais… prêt à me fiancer à une coréenne pour calmer le jeu mais… » Il soupire un peu. « Je sais que tu vas me prendre pour un faible, encore, mais je ne pouvais pas le faire sans qu’elle soit au courant. Sans qu’elle ne soit une sorte de partenaire, parce que ça aurait forcément foiré. » Il soupire, croise ses bras après avoir massé son visage. « J’allais t’en parler, mais j’avais l’impression que ce n’était jamais le bon moment. » Il mordille l’intérieur de sa joue, puis sa lèvre. « Tu peux faire quelque chose ? » Il espère. Au moins pour un an, le temps de trouver autre chose ensuite. C’est pas que la Corée soit un rêve en soit, c’est que la Chine est un réel cauchemar.

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Mer 7 Aoû - 20:21

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ S’il y a une chose sur laquelle le politicien est intransigeant, c’est bien son image publique. Et que ça lui plaise ou non, son écervelée d’épouse, coqueluche d’une génération grâce à ses talents d’actrice, elle en fait partie intégrante. Alors c’est une chose, qu’il s’autorise à juger ses goûts criards en décoration, s’en est une autre que Sin, à toute fin pratique, son employé, s’autorise à critiquer son style vestimentaire. Parce que s’il a le malheur de laisser ce dédain fuser sur ses traits, d’exprimer malgré lui, dans son regard si expressif, ô combien elle l’énerve (chose réciproque) il ne peut pas garantir que cette cruche de première ne partira pas en guerre. Faut dire que le chinois est un peu la clé de ses emmerdes dernièrement, à Miss Im, si elle ne l’avait jamais payé pour des faveurs, Haneul ne l’aurait pas embauché et elle n’aurait pas à le croiser partout, comme une marque indélébile de ses péchés. Son ton est donc sans équivoque, mais néanmoins doux, pas agressif, quand il le corrige, en pressant ses lèvres ensemble, signe que le plus jeune a glissé dans un sujet épineux et qu’il ferait bien d’être prudent. Il ne tolère pas qu’on insulte son épouse, il se réserve se privilège. « Ne répète jamais une chose pareille si tu tiens à ta langue. » Quelque part, ça lui plait quand même, ne serait-ce qu’à son égo démesuré, que le chinois soit assez fourbe pour laisser pointer un peu sa jalousie, il n’ira certainement pas dire que c’est désagréable…Tout comme cette position un peu inhabituelle, un bras autour des épaules de son hôte, une main sur son genou alors qu’ils discutent de sujets banals comme le choix de décoration… ou ces messages texte qui avaient eu le mérite de le faire sourire.

Et ce sourire chieur, arrogant mais néanmoins moqueur, ce rictus franchement amusé alors que le chinois faisait sa diva scandalisée devant le ton cru du politicien, il était bien sincère. Il s’était égaré à caresser son genou, ses iris sombres rivés sur lui, alors qu’il répondait avec une ironie pointée, l’ombre d’un sourire sur son visage si froid, signe qu’il se payait sa tête… enfin juste un peu, sa gâterie, il l’espérait quand même. « Oh, tu veux dire que ce n’est pas la signification cachée de ce petit pictogramme de coeur immonde? Tu m’en vois déçu… » Il se calle d’avantage contre le dossier du canapé, l’attire contre lui en fermant un instant les yeux, juste histoire de se reposer, il sa journée dans le corps, et après leur nuit précédente, il manque cruellement de sommeil. Son enveloppe charnelle le fait souffrir mais, quelque part, il est bien là… c’est qu’il n’a jamais connu une telle chose, Haneul, un chez lui où il se sentirait zen de rentrer, une présence qui l’apaise. Il ne niera de toutes ses forces mais Sin, c’est probablement le plus près d’une vraie relation conjugale qu’il ait vécu… ce n’est pas peu dire. Alors sa femme hein, il peut bien l’emmerder, ce côté franc, joueur, elle ne l’a jamais même aperçu. La discussion vogue vers leur journée, vers la rencontre entre son attaché de presse et sa vipère de nièce. Il s’amuse des questionnements du plus jeune, et avoue, franc. « Je n’ai pas encore d’idée arrêtée... mais elle est un atout non négligeable pour ta progression sociale, et c’est ce que tu souhaites non, une carrière? Invite la chaque semaine, que votre bonne entente se sache. » Et puis, si besoin il y avait, il pourrait toujours le forcer à la marier, cette prude. Faut dire que ça lui a traversé l’esprit, à ce fourbe. D’humeur taquine, il réprime un ricanement en entendant les fresques de ce crétin de Doo Jun avant de se payer doucement la tête de son homme. « Vraiment ? ... J’aurai payé pour voir ça… Vraiment Sin, je ne comprends pas comment ta cote de popularité peut être aussi basse envers tes collègues quand tu les fais jours après jours passer pour tes abrutis. » C’est qu’ils sont cons, ne nous mentons pas. Mais vu avec qui se tient le jeune chinois… peut-être qu’il est bête, lui aussi! Une actrice porno, et puis quoi encore. « De cette fille? Non. Mais j’espère que tu ne la sors pas en publique… une actrice porno, c’est loin de coller avec ton job et notre ministère ne crois-tu pas? » Autant le mettre en garde, mais il y est allé doucement, quand même.

De toute façon, toute dispute ne peut que mourir dans ce baiser, dans cette façon presque naturelle dont il presse ses lèvres sur les siennes, de cette main possessive qui se glisse sur sa nuque pendant qu’il réclame une deuxième ration. En vrai, il y prend goût, probablement trop, à ce fruit interdit. Il n’a même pas envie de s’en prendre à son corps sur le coup, juste ça, cette complicité silencieuse, ça lui suffit. Ce qui ne veut pas dire qu’il baisse sa garde, car les papiers ne lui échappent pas, et bien vite, il demande des explications, en se saisissant des documents qu’il analyse d’un œil attentif. Il n’est plus aussi ouvert du coup, c’est qu’il n’apprécie pas la cachoterie, et son non-verbal est assez clair, il a cessé de le toucher, et il s’est décalé un peu froid, business. « T’as vraiment le chic pour te mettre les gens à dos ma parole… il s’appelle comment, ce prodige de l’immigration qui te sers de contrôleur? » L’heure n’est plus aux accolades là, on parle de déportation. Et autant il a envie de le réprimander, autant, il est bien conscient que la Chine, c’est un sujet sensible…Ça le tue, la facilité avec laquelle il calcule ses gestes en fonction de ce qui risque de blesser le plus jeune, même sans le vouloir. Il pince les lèvres, gronde d’un ton énervé. Et cette histoire de fiançailles… elle l’enrage, nous ne mentirons pas. « … Te fiancer à une coréenne? Et tu as voulu la mettre dans le coup? Un coup dont j’ignorais tout jusqu’à il y a une minute…. Quand ça? Je te préviens, n’omet aucun détail ou je jure que je vais te le faire regretter. Depuis combien de temps tu me caches cette situation? » Un véritable bloc de glace, il l’est. Mais pourtant, il est encore là, il est encore sur son divan, sa jambe touche encore la sienne, il soupire, ils savent tous les deux qu’il va l’aider, ça ne sert à rien de protester… « … Pour qui tu me prends. Évidement que je peux faire quelque chose, la question devrait plutôt être ce que ça va t’en coûter pour que je te sauve les fessees. » Parce que les omissions, il n’accepte pas. Il se met à feuilleter les papiers, sourcils froncés, très concentré. C’est assez restrictif, un beau travail de connard, s’il en juge pas les conditions… il n’a visiblement peu eu de bol avec son contrôleur. Il finit par soupirer en passant une main dans ses cheveux, c’est que le ministère de l’immigration, il n’y connait pas grand monde. « As-tu rencontré Mme Kang? …….. Je crois qu’elle était sur le bateau… » Cette idiote qui adore sa nièce, cette créature élevée en politique, mariée au ministre des affaires étrangères et dont le frère est à l’immigration. Probablement que ce sont ses faveurs qu’il devra gagner et ce n’est pas chose facile.

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Mer 7 Aoû - 21:54

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ « Ne répète jamais une chose pareille si tu tiens à ta langue. » Il le regarde en coin d’un air de dire : arrête de m’interdire des choses. C’est une chieuse, c’est bon. Il peut bien la ruiner un peu lorsqu’ils sont dans une intimité. Il passe trop souvent son temps à louer les qualités DES Im dans le cadre de son travail, il peut bien lui laisser ça. « Fine ! » Qu’il sort avec un air de biche bien trop fière. « Je ne dirai plus rien, mais je n’en pense pas moi. » Oui, il est vraiment peste lorsqu’il veut s’y mettre.

« Oh, tu veux dire que ce n’est pas la signification cachée de ce petit pictogramme de coeur immonde? Tu m’en vois déçu… » « Non, pour parler de pénis, je t’enverrai des aubergines avec des pêches. » Il sourit en coin, il doit bien avouer que cette discussion, elle lui plaît hautement. Ils discutent, ils plaisantent et ils sont l’un contre l’autre ? Que demander de plus ? Hn ? Il est vraiment heureux ce soir, sans doute plus qu’hier encore et pas besoin de se sauter dessus pour ça. C’est si différent de tout ce qu’il a pu connaître jusque là. Il lance le sujet sur Hana afin d’en savoir un peu plus sur les intentions de son homme. C’est qu’il se doute qu’il y a une bonne raison à tout cela. Haneul ne fait rien sans y réfléchir à l’avance, et bien que Sin pense avoir compris son plan, quelque part, pour une fois, il aimerait que ça ne soit pas forcément le cas. «Je n’ai pas encore d’idée arrêtée... mais elle est un atout non négligeable pour ta progression sociale, et c’est ce que tu souhaites non, une carrière? Invite la chaque semaine, que votre bonne entente se sache. » « Chaque semaine ? » Vraiment ? Il regarde le vide. « Comme une petite-amie alors. » Si c’est ce qu’il veut de lui, il doit le dire clairement, et le jeu de Hana avec les Kang à midi, elle a clairement semé le doute en eux. « Vraiment ? ... J’aurai payé pour voir ça… Vraiment Sin, je ne comprends pas comment ta cote de popularité peut être aussi basse envers tes collègues quand tu les fais jours après jours passer pour tes abrutis. » Il le pousse doucement du coude, décidé à le piquer un peu aussi. « Elle est juste basse avec les hommes du bureau. » Il boit un peu de tisane, l’air de rien. « De cette fille? Non. Mais j’espère que tu ne la sors pas en publique… une actrice porno, c’est loin de coller avec ton job et notre ministère ne crois-tu pas? » Il sait pourquoi Haneul dit cela, mais il devrait lui dire la même chose que lorsqu’il parlait de sa femme. Lui dire de le ne pas parler d’elle ainsi. Mais il ne peut pas. « Elle a un copain pour la sortir maintenant. » C’est la seule chose qu’il peut répondre. Demain, il va faire du shopping avec elle, comme il l’a promis parce qu’il ne peut pas se résoudre à la blesser. Elle ne le mérite pas.

Il profite longuement de son baiser et encore plus du second round qu’il lui offre. Et c’est parfait pour la soirée, en fait, ce genre de baiser. Il pourrait l’embrasser ainsi toute la nuit qu’il serait heureux. Mais la suite, elle lui plaît moins d’un coup, lorsque Haneul exige qu’il ne lui dise la vérité et qu’il se décale d’un coup, en redevenant assez froid. Ses iris sont rivées sur les papiers, et plus sur Sin et le plus jeune se mord l’intérieur de la joue, tout en l’observant. « T’as vraiment le chic pour te mettre les gens à dos ma parole… il s’appelle comment, ce prodige de l’immigration qui te sers de contrôleur? » Il détourne le regard un instant. « Jang Im Seok. » Un soupir un peu énervé, puis, il le regarde encore. « Je suis chinois. » ça suffit largement… « Même pour toi, c’est une tare de toute façon... » qu’il murmure faiblement tout en croisant ses bras avant de le regarder lorsqu’il le sent s’offusquer. « … Te fiancer à une coréenne? Et tu as voulu la mettre dans le coup? Un coup dont j’ignorais tout jusqu’à il y a une minute…. Quand ça? Je te préviens, n’omet aucun détail ou je jure que je vais te le faire regretter. Depuis combien de temps tu me caches cette situation? » « Ani ! Je dis justement que je ne pouvais pas la mettre dans le coup et que ça aurait juste fait capoter tout. Je l’ai connu avant de te connaître toi et j’ai rompu durant le premier mois où tu m’as embauché. Tu ne m’as jamais demandé si j’étais célibataire ou non. Elle n’était là que pour faire jolie et servir en cas de besoin, mais elle était trop attachée pour que ça marche aussi simplement. » Qu’il lance en essayant de rester neutre. Mais en vrai, il déteste sentir que Haneul s’éloigne de lui, même un peu, physiquement, comme émotionnellement.

« … Pour qui tu me prends. Évidement que je peux faire quelque chose, la question devrait plutôt être ce que ça va t’en coûter pour que je te sauve les fesses. » Il roule des yeux et se contente de boire sa tisane. Haneul dit toujours ça, mais il ne lui réclame rien. « As-tu rencontré Mme Kang? …….. Je crois qu’elle était sur le bateau… » « Ce midi même et elle était charmée par le couple que l’on fait avec ta chère nièce. » Qu’il lance, à la fois pour le faire chier mais surtout pour le rendre fier. « Et je les ai invité à déjeuner, nous avons parlé pendant au moins… 1h30 ? » C’était vraiment long pour le coup. « Elle semblait ne pas vouloir quitter la table et notre compagnie. » Il repose sa tasse et le regarde. « Regarde-moi s’il te plaît... » demande-t-il alors en se tournant vers lui. Il attend qu’il le fasse, puis, il prend sa main dans la sienne. « J’ai pas voulu te cacher délibérément les choses. J’étais persuadé qu’en étant embauché ici, il me ficherait la paix. La seule chose qu’il a trouvé à dire, c’est : oh, vous avez un emploi temporaire ? Au moins, les contribuables ne gâchent pas leur argent pour vous. » Un nouveau soupir et il se remet contre le canapé, sans lâcher sa main pour autant. « Je l’ai vu mardi, c’est pas comme si on avait pu vraiment en discuter tous les deux depuis. » Ses épaules se haussent, puis, il le regarde encore.

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Im Haneul
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Dim 11 Aoû - 15:50

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Sur le coup, il ne s’arrête pas à considérer la scène étrange ou inhabituelle, parce qu’en vrai, il est bien dans ce climat léger, dans ces discussions bidons qui lui arrachent un sourire, dans cette drôle de complicité qu’il n’a jamais vraiment connu ailleurs. Haneul, il été éduqué comme un meuble, un trophée, n’ayant de valeur que par ses accomplissements ou son silence, n’étant destiné à rien de plus qu’au succès, et à la solitude qui va avec. C’est d’ailleurs pour cela que la partie infecte de lui-même, cette pathologique homosexualité qu’il renie de toutes ses forces, elle l’insupporte. Parce qu’elle n’est qu’une ombre au tableau, une tache à son dossier parfait, une confirmation que même des relations superficielles, il ne pourrait plus en avoir, qu’il crèverait seul... Alors que pouvoir plaisanter, discuter de tout et de rien, de sujet aussi débiles que les pictogrammes à la mode, c’est une diversion aussi surprenante qu’agréable. Ses doigts se pressent sur le genou du chinois, l’esquisse d’un sourire flotte sur son visage si froid, si inexpressif, alors qu’il se moque de cette nouvelle information, haussant les sourcils d’un air exaspéré. « Des fruits et légumes… mais… pourquoi? » Sérieusement, pourquoi? Il ne comprend rien à cette jeunesse et aux mœurs des gamins, d’ailleurs, ce n’est probablement qu’en abordant ce cours 101 d’aubergine qu’il prend réellement conscience du monde qui le sépare de son attaché de presse. Treize années, ce n’est quand même pas rien, mais par moment, il l’oubli, il s’égare à le traiter comme un égale, comme un partenaire, parce que la vérité, c’est qu’il ne s’est jamais vraiment senti à sa place nulle part, mais qu’avec ce corps fichument désirable contre le sien, ça le frappe comme un tsunami, cette confirmation d’avoir enfin atteint son but. Ils discutent décoration, flirtent scandaleusement et lorsqu’il met en garde son jeune hôte sur ses amitiés douteuses, il réalise à son visage fermé, arrogant, qu’il l’a blessé… Et ça lui retourne les entrailles. Le politicien, il n’est ni délicat, ni diplomate dans sa vie personnelle, mais pour Sin, il essaie, soupirant en cherchant ses mots pour lui offrir un sincère : « Bien. Je ne dis pas ça pour rabaisser tes fréquentations… mais bien pour te rappeler d’être prudent. »

Et de la prudence, son cadet il va en avoir besoin parce qu’il a visiblement des emmerdes avec son passeport. Emmerdes qu’il a dissimulé à son employeur et qui, maintenant exposées au grand jour, suffit à tuer toute ambiance agréable dans la soirée. Le politicien se décale du chinois, s’empare des papiers et les étudies avec cette mine sérieuse, concentrée, qu’il réserve généralement aux dossiers compliqués. Il se creuse les méninges pour trouver une solution, une façon de régler ce souci qui est déjà rendu assez loin. Ça l’enrage, en vrai, d’être jeté devant un tel merdier sans y avoir été préparé, de l’apprendre maintenant, quand le verdict est pratiquement tombé, alors oui, quand Sin tente de se justifier, il ne démord pas, il le fixe avec des iris glacials, pratiques, ses neurones en pleine folie. Et la voix de Sin, ses excuses débiles, ne sont qu’un bruit d’ambiance qui l’empêche de se concentrer. Il soupire, le fixe d’un air grave et tente vraiment de contrôler la rage dans sa voix. Son ton est neutre, mais clairement restreint, son effort, on le ressent, on l’entend. « Ne me sors pas ton monologue de victime. Mon meilleur employé est chinois, et crois-moi, je ne le remplacerais pas par un de ses abrutis de coréen de bonne famille. » Compliment détourné? Certainement. Il grogne, le laisse parler et pousse l’affront jusqu’à passer une main dans sa tignasse pour se masser le crâne. Ce type… il va finir par le rendre fou, il lui arrache tous ses repères, tout le temps, il lui fait prendre des risques, bousille tout… Depuis quand, ça l’horrifie autant … l’idée de perdre quelqu’un? « Exact… Je ne t’ai pas demandé si tu étais célibataire. » Sa langue claque contre son palet, énervé, blasé au possible. « Mais je t’ai ordonné de ne rien me cacher, et j’estime que des fiançailles avortées et un soucis avec l’immigration, ça fait partis des choses majeures dont je devrais être au courant avant que ça m’éclate en pleine gueule. » Parce que là, sur le coup, il ne pense à rien et vraiment, c’est intolérable d’oser penser qu’il devra peut-être se résigner à le laisser partir… Enfin ça, c’était avant qu’il ne pense à Kang, qu’il ne la mentionne, et que la rétorque du plus jeune l’enchante.

Ah … Hana, par moment, il est presque fier de l’avoir dans sa famille, et il se sentirait presque mal de l’avoir laissé sous le joug de sa folle de mère. Ses iris sombres se posent sur le chinois, il enregistre, calcule, construit un plan. « Vraiment? … c’est au moins un bon dénouement. Nous pourrons utiliser ça à ton avantage… son frère est au ministère de l’immigration. Tu penses avoir besoin de combien de temps pour la mettre entièrement dans ta poche? » Et surtout, combien ça va lui coûter? Il le sait, sa fourbe de nièce va demander une nouvelle garde-robe – et encore, pour ce service. Mais pour Sin… il le ferait. Haneul se fait arracher à ses pensées par une main dans la sienne, et par la demande de son cadet, le regarder. Il relève la tête, l’observe dans un énervé. « Quoi? » avant de lui donner la chance de faire son monologue. Il a envie de lui hurler dessus, de le secouer, de le réprimander, mais surtout, il a une peur pathologique de le perdre et ça le terrifie plus que tout le reste, l’intensité de sa dépendance. Ses doigts se serrent sur les siens, il soupire, se radoucie un brin en observant les iris du plus jeune. Sa voix est douce, ses paroles, un conseil plutôt qu’un reproche. « … Tu vas te faire dévorer tout cru dans ce monde de requins, si tu continues à être aussi naïf… Combien de fois vais-je devoir te le dire : prévois au moins trois coups d’avance. Et même si tu penses avoir réglé une situation… prévois trois coups d’avance. » Et même dix. Parce que le monde entier peut vous poignarder dans le dos. Délicatement, sa main libre grimpe sur le bras du plus jeune, se presse sur la joue de son homme et son pouce trace ses lèvres si désirable, comme pour en mémoriser les traits. « Sin. » qu’il appelle, comme un ordre, une demande, alors qu’il plonge son regard dans le sien, mortellement sérieux. Il pèse chacun de ses mots, choyant son visage de ses phalanges. Putain de merde, il ne peut rien refuser à cet homme, son homme. « Je ne vais pas te laisser retourner en Chine, ou à cette putain de vie horrible que tu menais. Mais je ne peux pas t’aider si tu me caches des choses aussi capitales. » Il a beau jouer les forts, il le sait, il le sent, que son cadet est terrifié à l’idée de regagner son pays d’origine. Il soupire, s’incline un peu vers lui et pose ses lèvres sur les siennes, pour sceller la promesse scandaleuse qu’il lui murmure. « … On est une équipe… non? »

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Dim 11 Aoû - 17:08

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ « Des fruits et légumes… mais… pourquoi? » ses épaules se haussent doucement et il ne va sans doute PAS avouer à quel point, ça peut lui plaire d’avoir ce genre de conversation avec Haneul. Vraiment, c’est… C’est naturel, c’est drôle et ça fait du bien, on peut dire ce qu’on veut. C’est vraiment bon. Il soupire doucement et sourit en coin. « C’est un bon code pour se cacher des parents... » Il suppose que c’était le but premier. Puis, le sujet dévie sur Camila et il sait bien pourquoi Haneul dit ça, mais… Mais c’est vrai qu’il ne peut pas se rendre compte de ce qu’elle représente pour lui. En même temps, même s’il lui disait, il sait qu’il n’en penserait pas moins. « Bien. Je ne dis pas ça pour rabaisser tes fréquentations… mais bien pour te rappeler d’être prudent. » « Hn. Je sais. » Oui, il sait, mais elle, elle ne comprendrait pas. Il sait déjà qu’elle est prompte à faire 150 bourdes à la seconde et il se dit que pour le coup, son Priam avait vraiment l’air pas dérangé par ça… Tant mieux.

« Ne me sors pas ton monologue de victime. Mon meilleur employé est chinois, et crois-moi, je ne le remplacerais pas par un de ses abrutis de coréen de bonne famille. » Il lève son regard sur le sien. Il le sait pourtant, que Haneul est raciste même s’il ne le dit pas à voix haute. Il est comme les trois quarts des coréens qui présentent bien mais qui en vrai, n’en pensent pas moins. Pourtant, ça le rassure d’entendre ça, et il a quand même une gueule de biche un peu fière et arrogante qui ne le quitte pas. « Exact… Je ne t’ai pas demandé si tu étais célibataire. » Voilà, au moins, il est d’accord avec ça. « Mais je t’ai ordonné de ne rien me cacher, et j’estime que des fiançailles avortées et un soucis avec l’immigration, ça fait partis des choses majeures dont je devrais être au courant avant que ça m’éclate en pleine gueule. » « Peut-être que si tu n’avais pas ordonné pour juste avoir la sensation de me contrôler entièrement, mais que tu avais demandé, j’aurai plus été enclin à tout te dire naturellement. » Oui, il est têtu, et il refuse de se dire que c’est entièrement sa faute tout ça. Il prend constamment des pincettes avec Haneul.

Mais il se radoucit et il essaie de remonter dans son estime en parlant des Kang. « Vraiment? … c’est au moins un bon dénouement. Nous pourrons utiliser ça à ton avantage… son frère est au ministère de l’immigration. Tu penses avoir besoin de combien de temps pour la mettre entièrement dans ta poche? » Il se mordille un peu la lèvre. « Si je sors régulièrement avec Hana et que tu arrives nous faire inviter régulièrement aux soirées où les Kang seront, je dirai pas longtemps. » Du moment que ça ne reste du charme et rien de plus. Il ne pourrait pas revenir à sa vie d’avant, pas même pour ça. Il finit par lui demander de le regarder en lui tenant la main. « Quoi? » Alors, il parle. Il est sincère pour le coup. Il n’y a pas pensé, parce que c’est aussi nouveau pour lui ça… Ne plus se démerder seul. Haneul, il peut le comprendre ça ? Que c’est presque difficile pour lui au fond de se dire qu’il peut enfin faire confiance à quelqu’un au point de lui confier sa vie ? La première fois qu’il a confié une grosse partie de lui à Haneul, il l’a utilisé à son avantage et contre Sin… Alors, malgré tout, quelque chose en lui se protège, qu’il ne le veuille ou non. « … Tu vas te faire dévorer tout cru dans ce monde de requins, si tu continues à être aussi naïf… Combien de fois vais-je devoir te le dire : prévois au moins trois coups d’avance. Et même si tu penses avoir réglé une situation… prévois trois coups d’avance. » Oui, il sait. Il sait qu’il n’est pas encore assez féroce. Pourtant, il apprend chaque jour. Parce que jusque là, ce qu’il faisait, c’était pas sacrifice, et pas spécialement pour lui, mais toujours pour les autres. Lorsqu’il lui caresse la joue, puis les lèvres, il frémit doucement. Il aime tellement ça. « Sin. » Et ça encore plus… Son prénom qui sort de la bouche de l’homme qu’il aime. Il n’y a sans doute rien de plus doux. « Je ne vais pas te laisser retourner en Chine, ou à cette putain de vie horrible que tu menais. Mais je ne peux pas t’aider si tu me caches des choses aussi capitales. » Il se mord l’intérieur de la joue en cherchant quoi dire à ça, mais il le fait se tare avec ce baiser qui le met à l’amende. « … On est une équipe… non? »  « Hn... » Pas besoin de réfléchir 150 ans. Oui, mille fois oui ! Et c’est encore mieux parce que ça vient de sa bouche à lui… Lorsqu’il ouvre ses yeux pour le regarder, on peut y lire à quel point, tout crie : Im Haneul, je t’aime, en lui.

Ses yeux se posent alors sur la gourmette de Wei et…. Son coeur se serre vivement. C’est sans doute la partie la plus intime de lui. Wei. C’est un secret qu’il garde jalousement, et même avec ceux qui l’ont connu, il n’aime pas en parler. Parce qu’il sait que c’est quelque chose qui peut vraiment l’atteindre. Alors, en tremblant un peu, il montre son poignet droit à Haneul et mord sa lèvre encore avant de pousser un petit soupir. « Wei Xi... » Il regarde encore le bijou. « Je sais que tu l’as lu. Et que tu sais que ce n’est pas mon prénom. » ça aurait pu, il aurait pu mentir sur son patronyme. « Il était mon meilleur ami. Je t’ai dit qu’avec Camila, on était un trio de putes de luxes. C’était le troisième. On était pauvres tous les deux, venant de famille abandonniques. Tous les deux des aînés. On devait gérer. Il avait ses deux parents, mais ils ne s’en sortaient pas. Quand il a découvert ce que je faisais, il m’a… tué. Vraiment. » il sourit un peu en y pensant. « Puis, quand il a su combien je me faisais, il a voulu venir ici. J’ai refusé. Parce que Wei, c’était... » Il cherche ses mots. « C’était le genre de personnes que tu détesterais et que tu aurais écrasé par pur plaisir de pouvoir le faire. » Il le regarde, puis fixe un point ailleurs. « Wei, c’était une boule d’amour. Le genre de personne que tu ne rencontres qu’une fois dans ta vie et… qui te rend bon quoi que tu fasses. » Son pouffsouffle. C’est drôle comme pour un serpentard, il attire ce genre d’amis mais il a besoin d'eux pour rester humain sans doute. Haneul est le seul semblable à lui, et Hana maintenant.

« J’ai connu Hymoin un soir où on était… » Comment expliquer ça ? « C’était une soirée entre bonnes fortunes chinoises et coréennes. Le genre de soirée où après un dîner à te faire des relations, tu finis avec un petit plus. On était tous alignés et ils nous choisissaient en fonction de notre beauté. Le bonus ? On devait tous être vierges. C’était faux pour Wei et moi, mais ça ne se voit pas vraiment sur des hommes. Il a été choisi par le démon. J’ai fini avec Hyomin. » Il soupire un peu. « On a rien fait, il ne m’approchait pas, il parlait à peine. Mais quand il m’a dit la vérité sur la cliente de Wei, je lui ai demandé de faire un échange… et il l’a fait. Il a réussi à nous échanger et à prendre soin de lui pour le reste de la nuit. » Il fixe encore la gourmette. « Je prenais les pires pour eux. Cami et lui. » Et il sait que ça, Haneul, il ne peut pas le comprendre réellement. Un frisson le parcourt, et il sent un immense chagrin l’envahir, comme à chaque fois qu’il parle de lui. « Wei, il souriait tout le temps. Il… te faisait ton plat préféré 5 fois par semaine, il avait peur de l’orage et des araignées. Il pleurait devant les disneys et il dormait avec une peluche. Wei, il n’était pas fait pour notre monde. » Lui non plus, mais lui, il avait assez de force pour survivre. « Il s’est pendu... » Il observe le vide intensément. « Quand je suis rentré dans notre chambre universitaire un soir, je l’ai trouvé… pendu après le lit double. Il ne lui manquait qu’une petite dizaine de centimètres pour toucher le sol. » Et dans les cas, là, on fait ce que tout le monde de désespéré ferait. On le soulève, on le décroche, on lui brise ses côtes en essayant de relancer son coeur et on hurle. On hurle si fort qu’on a l’impression que les poumons vont exploser. « C’était le 24 mai… Il venait de trouver les papiers d’acceptation à Séoul... » Il déglutit. C’est dur.

C’est dur et il sent que les larmes menacent. « Je devais partir en Août pour rejoindre un programme de ‘remise à niveau’ de Septembre à Février. Comme si j’en avais besoin, mais c’était la politique... » Get it together Sin. « C’est ma faute. » Et ça, ça, il ne l’a jamais, jamais, jamais verbalisé avec personne. Jamais. Il n’a jamais dit à personne ô combien il se sentait coupable. Jamais… Et rien ne peut le faire changer d’avis. Il sait que c’est parce qu’il partait et le premier qui veut le consoler en lui disant des mensonges se retrouvera face à une tempête. Il sait. Il sait que Wei s’est senti abandonné. Il sait qu’il était son pilier. Il sait. C’est sa faute. Involontairement, il l’a tué… Et il efface une larme qui coule bien malgré lui avant de se plonger dans sa tisane en espérant que ça aidera à passer ça. « C’est pour ça que je ne veux pas retourner là-bas... » Parce qu’il n’y a pas Wei, mais qu’il va se retrouver face à sa culpabilité et cette vérité lourde à supporter. Il l’a tué. Et ici, là où peut de gens le connaissent, c’est supportable, mais pas là-bas.

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Im Haneul
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Im Haneul
Dim 18 Aoû - 21:28

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ~ Le ton que prends le chinois, cet air arrogant, déterminé, avec lequel il lui reproche de ne pas savoir demandé lui arrache une mine des plus arrogantes, l’énerve, le met hors de lui et ça se ressent dans son non-verbal. Il se contente d’un « … Je vois. » Assez froid qui clos la discussion. Parce que ce qu’il voulait dire, c’est que si Sin s’est imaginé avoir besoin de demandes douces pour se confier, il ne fallait pas s’étonner qu’Haneul, il refuse de lui accorder l’ensemble de sa confiance, il lui avait pourtant ordonné, de tout dévoiler, fin qu’il puisse le protéger de son passé….  Il ne pouvait pas reposer sur le jugement d’un homme qui était incapable d’obéir aux tâches les plus simples, c’était déjà difficile pour lui, d’accepter de lui donner du jeu… mais s’il lui dissimulait des trucs… Urg. Comment pourrait-il reposer sur lui quand il lui dissimulait des emmerdes pareilles hein? Soit, pour ses fiançailles, ça se comprenait… mais pour les soucis d’immigration? Hors de question. Heureusement pour lui, les Kang avaient visiblement déjà été charmés – ce qui impressionna un brin le politicien, qui se radoucit d’un pratique : « Très bien. Madame Kang est une écervelée qui n’attache d’importance qu’aux histoires d’amour bidon. Vous n’aurez qu’à lui dresser un tableau tragique avec Hana et elle devrait s’occuper de ton cas. » avant de lui rappeler qu’ils étaient dans ces emmerdes ensemble. Parce que s’engueuler avec lui, ce soir, il n’en avait pas envie, parce qu’en dépit du manque de logique d’une telle idée, il avait envie de lui faire confiance, il avait envie que le plus jeune lui confie ses démons, ses tourments, par désir, pas par la force… et cette façon dont il le regardait, elle lui retournait l’estomac, juste un peu, elle affolait son souffle, et elle faisait de lui un pion tellement docile. Il avait du mal à lui refuser quoi que ce soit, même son attention, quand il se mit à lui confier la portion la plus secrète de son âme.

« … Tu aurais très bien pu utiliser un faux nom… Remarque, c’est peu plausible vu la scène que tu as fait pour avoir des papiers à ton nom. » N’ayant aucune idée de la bombe qu’allait lui balancer Sin, ce secret si bien gardé enfin exposé, mis à nu, il avait tenté de dédramatiser le début de son histoire, avec une blague et un sourire en coin, qu’il perd vite quand la suite vint. Ses lèvres se pincent ensemble, silencieuse, scellées, dans une expression fermée, froide, indifférente et il le dévisage de ses prunelles si sombres, si vides. Il a envie de lui dire qu’il s’en fiche, que cet homme, ce Wei, qu’il semble avoir tant aimé, cette créature visiblement trépassée qu’il tient assez cher en estime pour conserver son gourdin, il n’en a rien à foutre. Par jalousie pathologique, sans doute, parce que se faire exposer des souvenirs, des secrets, dont il ne savait rien, dont il ne se doutait pas, ça l’énerve, c’est une partie de Sin qu’il se possède pas, qu’il ne domine pas, et ça lui tords l’estomac, ça le rend malade. Il a envie de le secouer, pour se montrer si vulnérable devant lui, parce qu’Haneul, il ne sait pas consoler, il ne sait pas trouver les bons mots et franchement, de la douceur, dans pareil moment, il n’en a pas. Alors il lui en veut de lui donner si aisément les armes pour le démolir, avec l’idiotie de la jeunesse, avec une naïveté risible, comme si son ainé n’allait pas, le moment opportun, les utiliser contre lui hein… Il se connait, ses pulsions sont cruelles, calculatrices, et il sait très bien que plus Sin lui offre des offrandes émotives, plus il a de corde à son arc pour le jour où il aurait besoin de le détruire. Cette constatation le terrifie, l’horrifie, au moins autant que d’y avoir pensé. Alors il ne dit rien, il se contente d’hocher la tête, nonchalant, pendant que son homme lui livre la partie la plus vulnérable de lui-même. Et le voir fragile? Il déteste ça, au moins autant que ça l’exalte. Il demeure à son extrémité du canapé, sans le toucher, ses neurones entièrement concentrée sur son histoire…Qui le laisse aussi glacial qu’une tempête.

Parce qu’il ne comprend pas, parce qu’il ne veut pas comprendre, comment on peut s’attacher à une loque pareille, comment il peut s’être sacrifié pour deux ploucs plus faible que lui. Il a envie de demander pourquoi, de creuser dans sa si jolie tête pour trouver la raison d’un agissement aussi contre-productif. Mais il sait bien, que ça sera mal reçu, alors il garde le silence. Haneul, il voit bien cette larme qui perle dans les yeux du chinois, qui roule sur sa joue sans qu’il ne fasse le moindre geste pour l’arrêter ou pour le consoler. Il ne tend même pas la main vers lui, interdit, c’est qu’il a usé la majorité de ses réserves de compassion, ce soir, et qu’il n’arrive pas à matérialiser une once de pitié pour cette âme égarée qu’était Wei. Il est mieux mort au final, c’était un poids. Ah Haneul… les émotions humaines, elles lui font tellement défaut. Parfois, les tourments de son cadet lui semblent totalement désorganisés, illogiques, il a beau tenter de se creuser les méninges, de saisir la culpabilité cuisante qui semble visiblement prendre le plus jeune aux tripes, il n’y arrive pas. Parce que dans sa façon de voir les choses, ce Wei, il n’était pas de la race supérieure, il n’était qu’une gamin sans courage, un faible, et c’était presque une bonne chose, qu’il se soit enlevé la vie. Ça libérait Sin d’un poids, d’une responsabilité qui l’aurait attirée vers le bas. Il sait pourtant que ces pensées, qu’il dissimule si bien, il n’est pas avéré de les verbaliser. Alors il se limite à un « … Ce n’est pas ta faute. » sans équivoque. Il n’ira pas l’enlacer, ou le consoler, il n’a pas cette écoute émotionnelle, mais il le fixe, franc, direct, sincère, quand il confirme qu’il n’est pas à blâmer. Ce qui était plus con, pourtant, c’était de poursuivre sur cette lancée, dans un essaie maladroit de le soulager de sa culpabilité… dans un échec cuisant. « Et aussi tragique soit cette histoire, il n’y a qu’une personne à blâmer et c’est ce Wei, que tu tiens en si haute estime. C’était un faible et tu ne peux pas passer le reste de ta vie à t’en vouloir pour les agissements d’un homme qui visiblement, n’avait pas ta ténacité. » Pour un minable, un con, un mollusque qui ne faisait que ruiner son potentiel. Il se fait pourtant violence pour ne pas insulter le mort, ça ne mènera à rien. Il soupire, passe une main dans ses cheveux, assez mal à l’aise avec ses confidences, ne sachant franchement pas ce qu’il attend de lui. Alors il marmonne, d’une voix blasée. « Je sais très bien que ce n’est pas ce que tu veux entendre... Mais c’est tout ce que j’ai à t’offrir. Et si tu deviens aussi fragile un jour, je te piétinerai sans une once de remords, on le sait tous les deux. »  S’il le devenait? Oh, il l’éliminerait. Oui, Haneul était un connard, il ne s’en cachait pas. Non sans blague? Il se redresse, il suffoque ici, dans cette ambiance, dans ces confidences, il ne sait quoi faire pour le soulager ou ne pas le vexer et n’a qu’une envie : fuir. Parce que ne pas vouloir le blesser, c’est une horreur selon ses standards. « Je vais y aller, j’ai changé d’avis. » Parce que s’il restait, il allait finir par le consoler et ça, ça le mettait hors de lui plus que tout le reste.

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