★ Lovesick fool ☆

You were once my love and my savior..

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ★  La nuit ne faisait que commencer et il l’avait déjà embrassé. Plusieurs fois. Ce qui n’aidait pas à calmer ses désirs. Plus il restait proche d’Hina, moins il était raisonnable. Il enchainait les provocations tout en sachant qu’il ne pourrait pas rester un gentil garçon durant des heures. Il avait beau respirer l’air frais, se concentrer sur autre chose, mais son excitation était toujours visible entre ses cuisses. C’était que l’infirmier venait de lui proposer un voyage au septième ciel, et il était persuadé d’atteindre sa destination assez rapidement. Ce que provoquait ses caresses sur son corps l’électrisait au point d’en perdre la tête. Quand sa bouche rencontrait la sienne, son estomac se tordait si fort qu’il avait l’impression de se prendre un coup de poing dans le ventre. Est-ce que c’était ça ? Une véritable attirance ? Cette chaleur dans le cœur et le souffle coupé quand ses iris accrochaient les siennes ? Il n’avait pas pu s’empêcher de poser sa main sur son genou, un besoin de le toucher, de le sentir, de lui prouver qu’il était là. « Cette main c’est parce que... J’en ai besoin.» Pour se rassurer. Et peut-être l’aguicher encore un peu. Juste un tout petit peu.

Il avait bien essayé de détourner la conversation Jayce, pour se sortir certaines images de la tête. Alors il se concentrait sur les rêves du néozélandais, sans prétention. C’était aussi un de ses rêve de gosse. Avoir une vraie famille. Pas juste des parents qui ne pensaient qu’à leur business. « Oh, j’ai un chien. A temps partiel.» Une garde alternée avec une irlandaise qui l’avait sauvé en lui offrant la présence de l’animal. Peut-être qu’un jour, il pourrait lui présenter ? Interrompu dans ses pensées par une main un peu trop baladeuse, il se tendait immédiatement, les doigts agrippés à la portière. Passant sa langue sur ses lèvres plusieurs fois pour tenter de s’apaiser, il commençait par bégayer. . « Je.. euh... ouais... La musique...» Tournant la tête vers la fenêtre il poussait un long soupire de torture. Il allait devoir se mettre au yoga le Jayssou pour contrôler ses émotions.

Jouant nerveusement avec son piercing, il en oubliait à quel point Hina en était avide. Et dans ce coin paumé ? Est-ce qu’ils allaient vraiment regarder les étoiles en se faisant des tresses ? Incapable de bouger, figé par le regard presque sauvage de l’infirmier, il se mordait la lèvre, prêt à se faire saigner. « C’est toi qui insiste pour qu’on le soit. Je suis un gentil garçon. J’obéis...» Un mot qui mourrait dans un souffle d’excitation alors qu’il se laissait dévorer par ses lèvres. Des frissons dans chaque parcelle de son corps, les reins brulants, et une virilité gorgée de désir de plus en plus douloureuse à l’étroit dans ce jean. Son ton grave, sa voix suave et ces mots qu’il lui balançait après l’avoir tant obsédé. « Putain Hina... » Un juron lâché alors que sa main se retrouvait entre ses cuisses. Savoir qu’il lui faisait autant d’effet l’exaltait un peu plus. « Et puis merde.» Il n’avait plus la force de résister et se perdait dans ce baiser un peu plus bestial, beaucoup plus urgent. Son cœur était sur le point d’exploser, et il se foutait bien que ce pick-up ne soit pas romantique. Tout ce qu’il désirait, c’était Hina. Si fort.

Prêt à reprendre sa place sur ses jambes, pour lui offrir une danse très privée, il était pourtant stoppé par un foutu téléphone. C’était une blague. Les lèvres gonflées, le regard brillant et l’entrejambe enflammée, il observait l’infirmier et se laissait retomber contre son siège, cognant son crâne contre l’appui tête. « Je te jure je vais te tuer...» Etouffé par la frustration, il se laissait raccompagner sans dire un mot. L’hôpital, il allait lui en tenir rigueur. Il songeait même à porter plainte. Est-ce qu’il était maudit ? Pourtant, il ne s’était pas moqué des lutins irlandais lui ! Arrivée devant chez lui, il posait son regard sur Hina, un sourire tendre au coin des lèvres malgré son envie de lui toujours très présente. « On se revoit vite...» Et ce n’était pas une question, juste une promesse. Alors avant de descendre, il lui volait un rapide baiser pour ne pas éveiller à nouveau la tentation. « Merci pour ce soir...» Les derniers mots avant de claquer la portière. Ses draps, ils allaient entendre le nom d’Hina. Encore une fois.