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Lauly

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P'tit biscuit

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3
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(Warning WTF ) Night Nurse [ ft Ezra "son mec"]
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Kwon Jayce
I believe I can fly
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Kwon Jayce
Mar 30 Juil - 17:34

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★ Night Nurse ☆
My night nurse, oh gosh
Oh the pain it's getting worse
I don't wanna see no doc
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★Le danseur, il n’avait pas grand-chose à offrir, mais tout ce qu’il avait, il voulait le donner à Ezra. Pour le remercier. Parce qu’il y avait bien longtemps qu’il ne s’était pas senti en sécurité. Même quand il avait obtenu son propre appartement, il se faisait poursuivre par ses cauchemars, chaque souvenir était un fantôme dont les chaines grinçaient. Tout ce que l’infirmier faisait pour lui, il avait envie de le lui rendre. Au centuple. Il était le premier à lui donner confiance en lui, le premier qu’il avait envie de croire, le premier dont il n’avait pas envie de se méfier malgré la peur qui lui tordait les tripes. Il méritait qu’on l’aime le néozélandais. Il méritait qu’on lui décroche la lune. Oui, il méritait d’avoir le monde à ses pieds. « Tu sais... J’ai pas spécialement envie d’être célèbre ou ce genre de truc mais juste... Vivre de la musique. J’ai pas besoin de plus.» Chanter dans un bar lui suffisait, parce qu’il n’était pas difficile Jayce. Chanter et ensuite, retrouver les bras de cet homme qui le faisait vibrer jusqu’au plus profond de son être. Il pouvait s’en contenter. Son piano. Et Ezra.



(c) Miss Pie

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Sullivan Ezra
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Sullivan Ezra
Mer 31 Juil - 0:31

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★ Lorsque le danseur lui confie des mots, quel qu’en soient leur contenu, l’infirmier l’écoute, avec une attention toute particulière, comme si chaque murmure était parole d’évangile, comme si dans ses quelques syllabes, il pourrait trouver la clé capable de décrypter cet esprit qui l’intrigue autant qu’il le rend fou. C’est qu’il se reconnait en Jayce, dans cette envie de simplicité, de banal, de vrai. Ezra, il n’est ni carriériste ni ambitieux, tout ce qu’il désire, au fond, ce pourquoi il prie depuis tout petit, ce veux si minime qu’il lui semble ridicule plus les années passait, c’est … d’être heureux, tout simplement. Quelque part en son âme meurtrie par toutes les fois où on lui a dit qu’il n’était pas suffisant, pas assez brillant, pas assez bien… que personne d’autre ne voudrait de lui (et dieu sait que Jack, il le lui a dit souvent ça). Ezra, il ne désire qu’une chose : compter réellement aux yeux d’un autre être humain. C’est une envie bien légitime, que de vouloir se sentir aimé… non? Tout comme c’est noble, de vouloir vivre d’une passion. Il presse ses lèvres contre la joue du plus jeune, murmure une question, pour démontrer qu’il s’intéresse à lui, à tout ce qu’il est, à tout ce qu’il veut… « T’as déjà songé à donner des cours? Je pari que n’importe quel gamin serait en amour avec toi – et leurs mères avec. Le piano, ça vend bien non? » Le truc, c’est que là, maintenant, il est surtout intéressé par ‘’tout le reste’’, à savoir ce corps scandaleux ou il passe ses mains comme Christophe Colomb en découverte d’un nouveau continent. Pardonnons-lui la courte durée de ses conseils de choix de carrière, à n’importe quel autre moment, il se fera un plaisir de le rassurer, de le guider, il ira même distribuer des CV à tous les abrutis de la ville en spécifiant que le musicien pour embauche, il est d’une beauté angélique. Le truc, c’est que ce soir, ses neurones l’ont quitté au profit d’idées beaucoup plus ludiques, le genre de promesses faites entre deux coups de klaxon et qu’il est plus que temps d’honorer au risque d’avoir deux cas d’immolation instantanée dans la même baignoire! Alors Ezra, pour les sauver tous deux de la mort par implosion, les guide vers sa chambre dans une prise des moins sexy… qui a le mérite de faire rire son porté.


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Kwon Jayce
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Kwon Jayce
Mer 31 Juil - 13:07

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★Donner des cours ? Il y avait déjà pensé, mais il n’avait pas trouvé le temps ni le courage de se lancer. Si on savait qu’il était strip-teaser, personne ne voudrait de lui comme professeur aussi talentueux soit-il. « Les mères vont me prendre pour un pervers si elles apprennent ce que je fais pour gagner ma vie... Et... C’est pas pour me vanter hein. Mais je fais de la guitare et du violon aussi...» Au moins une chose utile que son père lui avait offert. Les cours de musique l’avaient sauvé de la dépression. Tout comme Ezra était en train de le sauver de cette vie de merde dans laquelle il s’était empêtrée. L’infirmier il était son été quand il n’avait connu que l’hiver. Il était un rayon de soleil qui lui donnait envie de se battre, de ne pas baisser les bras. Et peut-être qu’avec son soutien, il pourrait poster une petite annonce. Amorcer ce changement qu’il attendait depuis si longtemps. Le plus âgé, il lui donnait de l’espoir, et il ne pourrait jamais assez le remercier...



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Sullivan Ezra
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Sullivan Ezra
Mer 31 Juil - 21:14

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Kwon Jayce
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Kwon Jayce
Mer 31 Juil - 23:03

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Sullivan Ezra
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Sullivan Ezra
Ven 2 Aoû - 20:49

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« Viens-là. » Comme s’il redoute de le voir s’évaporer s’il fait un faux mouvement, le néozélandais laisse délicatement une main grimper sur l’épaule de son musicien, suivre sa gorge avec fluidité pour finalement se presser sur sa joue avec une infinie tendresse, ses iris adorateurs, encore brillants de plaisir rivés sur les siens, comme s’il cherchait à s’y perdre. Et c’est peut-être le cas, parce que ce moment, cette connexion vive entre eux, il veut la voir se prolonger au-delà de l’acte. Sa respiration est encore irrégulière, sa tignasse en bataille mais avec une fascination presque biblique, il chasse les mèches qui collent au front de son amant et se redresse un peu pour y poser ses lèvres en espérant que ça calme le rythme de son cœur, ses baisers aussi furtifs et légers qu’une envolée de papillons, il en dépose sur son visage en entier, sur sa tempe, en l’attirant contre lui, en l’emprisonnant dans ses bras, son minois contre son cou, son menton sur son crâne. Ah son petit prince, c’est naturel, inné pour lui, de sombrer dans cette dynamique de protecteur quand il se montre vulnérable. « Donc... mon petit ami est un dieu au lit. C’est une surprise agréable. » qu’il marmonne contre ses cheveux, d’un ton joueur, parce qu’il sait bien que Jayce, il n’as pas l’habitude des câlins et que là, il lui en impose un nouveau genre alors que ses phalanges jouent sur la peau de son dos en y traçant des spirales, une caresse involontaire, une envie de le garder contre lui à laquelle il cède sans une once de regret. Il pousse l’affront jusqu’à emmêler leurs jambes, la tête contre le matelas, allongés avec son bien le plus précieux au creux de ses bras. Son torse se soulève irrégulièrement, sa respiration encore ardue suite à tant d’efforts, son cœur bat à un rythme cauchemardesque, rapide, et le fait que le danseur soit contre lui n’aide en rien, à croire que son battant tente de communiquer directement avec le sien en code morse… Les yeux clos, il reste ainsi un long moment, avant de le narguer d’une nouvelle provocation. « Tu as la réponse à ta question finalement? Je parle trop ? » Cette moquerie, de leur première rencontre, cette question demandée par ''Ace''. Un petit rire lui échappe, il presse sa main contre son dos, chaud, ah oui, son fichu coup de soleil. Il fait un bien mauvais infirmier là…. « Hey Jayce? » Il se mord la lèvre, ne sait pas trop comment le formuler, ses neurones sont en alarmes, mais il opte pour la franchise. « Je suis vraiment heureux de t’avoir rencontré... » Et de ne pas avoir accepté cette danse, parce que le toucher comme ça, avec affection, comme s’il était un inestimable trésor juste à lui, c’était beaucoup mieux. Son petit joyau. « Maintenant qu’on est ensemble… j’dois te donner un surnom con genre pudding? » Qu’il souffle avec un sourire espiègle et en pouffant de rire, son torse se soulevant au rythme de sa moquerie. Qu’on le pardonne, il a perdu ses dernières neurones là.

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Kwon Jayce
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Kwon Jayce
Ven 2 Aoû - 23:06

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La tête dans les étoiles et le cœur en vrac, il se laissait entrainer dans ses bras sans discuter. Ce genre de geste, il n’en n’avait pas l’habitude. En temps normal, il serait déjà en train de se rhabiller et de passer la porte. Incapable de prononcer un mot, il fermait simplement les yeux, se détendant alors qu’il respirait son odeur. Le visage au creux de son cou, son souffle brûlant contre sa peau. Il avait envie de lui murmurer de ne plus jamais le lâcher, mais tout ce qui sortait de sa bouche c’était un soupire de bien-être. Ne sachant pas ce qu’il devait faire de ses mains, il en posait une sur le ventre musclé de son petit ami. Au lieu de s’enfuir, il riait.  « Tu croyais vraiment que j’étais puceau ? Sérieusement ? » Ses caresses le faisaient frissonner, le rendait bien trop vulnérable. Jayce, il était foutu. Complètement foutu. Accro à ce sourire et ce regard éblouissant. Ezra c’était le genre d’homme dont on tombait amoureux. Et il tombait bien trop vite. Il sursautait presque alors qu’il sentait une de ses jambes se glisser entre les siennes. Et encore une fois, il le faisait rire. Naturellement.  « Je reconnais que j’ai aussi commis une erreur de jugement... Et que tu ne casses pas du tout l’ambiance... » Cette première rencontre, il l’avait gravé dans le cœur. Son visage l’avait obsédé, effaçant celui de l’homme qui l’avait tant blessé.

A l’entente de son nom, il relevait doucement la tête, déposant ses lèvres contre sa mâchoire.  « Moi aussi... D’ailleurs en parlant de ça... Est-ce qu’on pourrait revenir sur ce : I like you so much ? Parce que... J’aurais des petites questions ! » qu’il disait taquin, alors que ses doigts traçaient les lignes de ses muscles abdominaux avec une douceur qu’il se découvrait. Alors c’était de ça de faire l’amour avec quelqu’un qu’on appréciait réellement ? C’était ça de rester... Dans ses bras, à discuter, comme s’l n’y avait rien de plus banal.  « P...Pudding ?? Je mets mon veto là... Encore mon petit chou ou mon donut ? Mais Pudding ? Really ? » Il était un homme viril et sauvage. Pas un pudding !  « Je crois... Je crois que ça me plaît d’avoir un mec... D’être avec toi... je veux dire... Ca va sonner un peu cliché mais... ça fait longtemps que j’ai pas été aussi heureux... » Et il dissimulait ses joues rouges contre son cou. Parce qu’il ne parlait jamais de ce qu’il ressentait. Mais avec Ezra ? Il n’était pas capable de retenir ses mots.  « Quand je te regarde... J’ai l’impression que mon cœur va exploser... Et je te jure... ça fait mal putain... » Si mal... Et c’était pourtant si bon. Etouffe moi d'amour à en crever Ezra.

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Sullivan Ezra
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Sullivan Ezra
Sam 3 Aoû - 15:45

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★ C’est avec le souffle court, saccadé, que l’infirmier se laisse retomber contre le matelas, un sourire idiot aux lèvres, et le corps entier lourd de fatigue, franchement crevé par. C’est que ça épuise, de telles activités sportives, et d’autant plus après une journée entière au soleil à lutter contre ses pulsions et ses envies. Et puis, il faut quand même avouer qu’il est vachement bien, maintenant qu’il a attiré le danseur contre lui, que ses bras se sont refermés autour de son corps ensorcelant et qu’il peut sentir son souffle brûlant contre son cou ou le plus jeune a enfoui son minois. Les doigts de l’infirmier s’égarent sur son dos, se pressent sur sa peau en l’attirant d’avantage contre lui, comme s’il s’ennuyait déjà de leur précédente fusion, comme si, ne pas l’avoir en totalité était inacceptable. Il ferme les yeux, la tête contre la sienne, et se permet d’égarer une main sur sa nuque, de jouer distraitement dans ses mèches humides, le souffle de plus en plus paisible, le cœur toujours aussi alarmé, affolé. C’est qu’il est entièrement envouté, l’infirmier, et qu’il n’a franchement aucune intention de le lâcher, pas après cette soirée, pas après cette nuit… plus jamais. Il remarque bien que Jayce n’est pas des plus alaise avec ce genre d’étreinte, avec ce niveau de tendresse, pourtant, il le sent se détendre, de seconde en seconde, et cet aveu silencieux de confiance, de bien-être, il le heurte en plein cœur. Comme une décharge en plein battant, un coup qui lui tord le ventre et lui arrache un petit sourire fier, fier de savoir que plus que d’être le chef d’orchestre de sa scandaleuse symphonie du soir, il est également l’architecte des bribes de confiance qu’il aligne, et ça, c’est la plus belle offrande qu’il pouvait recevoir. Malgré lui, son ventre frémis sous les doigts du musicien, il soupire, avant de se sentir rougir de la tête aux pieds à sa question. S’il le pensait puceau… Il ne dit rien, mais son non-verbal est une assez puissante confession. « N-Non. Juste… on n’avait jamais vraiment discuté de… » De ce qu’il aimait, de quel rôle il voulait prendre… Ses phalanges se perdent dans ses cheveux, il rit nerveusement. Comment lui dire, qu’il le trouvait tellement maladroit avec les sentiments, avec l’affection, qu’il avait eue peur de le briser en mille morceaux s’il allait trop vite hein?

Il emmêle leurs jambes, et lui offre une explication plus complète. « On n’a jamais abordé comment ça se passerait… et je… j’voulais pas te brusquer ou faire un truc que t’aurais pas apprécié… » Et puis, quand il avait pris les devants, quand il s’était mis en tête de le faire sien, de le posséder, il avait bien remarqué que le plus jeune, ne semblait pas vraiment à l’aise avec cette idée. Alors il s’était naïvement dit qu’il n’avait peut-être pas autant d’expérience qu’il n’y laissait croire, il n’allait quand même pas juger sur son job, retirer ses fringues ne faisait pas de lui une pute. Il rit doucement, pose ses lèvres contre sa tempe avec affection. Oui, il avait merdé, il avait été assez con sur le coup, parce qu’il était bien loin de réaliser que le gêne de son partenaire, elle venait des rôles qu’ils étaient sur le point d’endosser. Suffisait de voir l’assurance qui l’avait gagné – et avait surpris le pauvre infirmier inconscient – lorsqu’il lui avait laissé le dessus. Ses doigts se pressent un peu plus contre son dos, en toute tendresse, et il est bien heureux que son sourire niais n’ait comme seul témoin que le plafond. « Je saurai, pour la prochaine fois. » qu’il offre, avec un sourire espiègle. Bordel qu’il lui fait perdre le cap, ce petit démon de luxure, et quand il rit, il a vraiment du mal à retenir l’emportement de sa pompe à sang, c’est de loin le son qu’il préfère. Et ça, cette complicité, discuter tout naturellement en position pretzel … ça lui a tellement manqué. Selon Ezra, c’est de loin la meilleure partie d’une relation, l’après, cette zone de béatitude … il n’a pas connu ça depuis ses débuts avec Jack, et il n’espérait plus, en vrai, retrouver ce genre de sentiments. Il soupire d’aise, rigole à sa rétorque sur leur première rencontre. « … Faut dire que ça devenait nécessaire de la casser l’ambiance, ce soir-là... c’était un truc de bureau cette soirée merde, j’allais quand même pas retourner vers mes collègues avec une trinque! » Ça aurait été la honte! Et les déhanchés du plus jeune, ils lui faisait un peu trop d’effet.

Au moins autant que cette rétorque qu’il venait de lui renvoyer en pleine gueule. Son aveu échappé dans le feu de l’action … bon, c’était un peu vite, et une erreur certaine de formulation du au plaisir qui le consommait tout entier, mais pour la peine, maintenant, il préférait assumer. Jayce, il avait besoin d’être rassuré, cajolé et ça, il en était un peu trop conscient. Alors il l’avait serré un peu plus contre lui, avec un air espiègle, et plutôt que de nier, il avait décidé de le provoquer d’un très amusé : « Quel genre de petites questions? » Le genre qui justifient une main égarée sur sa fesse – il avait le droit non, ils étaient ensemble, c’était un peu sa propriété privée ! Pressant ses doigts contre sa peau pour l’attirer d’avantage contre lui, il avait laissé sa main glissée dans ses cheveux s’égarer contre sa joue, soulever son visage pour le forcer à l’observer, à plonger ses iris sombres dans les siens. Il pouvait sentir son battant s’emballer, alors qu’il approchait son visage du sien en lui tirant son plus beau sourire, celui qui creuse sa joue, celui qui ensorcelle. Sa voix était grave, rauque, encore tordue de fatigue.« Because I do … like you so freaking much. » Un secret, une promesse, qu’il venait sceller en pressant le plus délicatement du monde ses lèvres contre les siennes. Et ce baiser, il demeurait d’une tendresse infinie, d’une douceur intégrale, alors qu’il l’approfondissait avec une lenteur calculée. Le genre de baiser qui veut tout dire, le genre qui vous retourne le ventre, le genre qui vous hurler ô combien vous êtes spécial, important… Unique. Et unique, il l’était, son petit pudding, parce que devant sa réaction scandalisée, il avait jugé pertinent n’en rajouter une couche.

Ses doigts s’étaient mis à taquiner sa taille, à le chatouiller en se moquant d’un : « Voyons pudding, fais pas la gueule. Ça te va bien, c’est mignon et délicieux. Mon petit pudding. » Oui, maintenant qu’il avait refusé en bloc ce surnom, il allait l’entendre, TOUT LE TEMPS. Ezra, il était taquin, un véritable fourbe. En même temps, Jayce, il méritait châtiment pour ses confessions beaucoup trop mignonnes, pour la façon dont il lui démolissait le battant à coup de confidences. L’infirmier, il n’avait pu que rougir en l’enlaçant de plus belle, attrapant ses draps témoins de trop d’indécences pour en recouvrir leurs corps. « Arrête t’être aussi mignon j’en peux plus… ça me plait aussi tu sais… » Qu’il soit son mec, qu’ils forment un ‘’eux’’ … de le voir si abandonné dans ses bras. Il l’envoutait le danseur, et ça n’avait rien à voir avec ce corps parfait qu’il tenait au creux de ses bras. « Des douleurs cardiaques hein… Je vais devoir te garder en observation ce soir alors. Et peut-être pour une durée prolongée si ça ne passe pas… » Il s’était tortillé pour trouver une position confortable, sans daigner le libérer de son étreinte et, les yeux clos, il avait lancé un très fatigué. « Bonne nuit pudding. » avant d’assumer qu’il restait dormir et de céder à cet épuisement qui ne tarda pas à l’emprisonner dans les bras de Morphée.  

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Kwon Jayce
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Kwon Jayce
Sam 3 Aoû - 17:04

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Non, ils n’avaient jamais discuté de leur possible relation intime. Tout était allé si vite, tout lui semblait si naturel que Jayce, il n’avait pas eu besoin d’y réfléchir. Il avait fait preuve d’assurance quand il l'avait autorisé à mener la danser, parce que c’était le rôle qu’il jouait en permanence. Et le seul homme qu’il avait autorisé à le posséder l’avait trahi. Pourtant, si Ezra le lui avait demandé, il l’aurait laissé faire. Il se serait soumis, non sans crainte, mais avec envie. Sa réaction l’amusait. Cette façon qu’il avait de le croire immaculé et si innocent. Le danseur il lui avait bien dit qu’il était un de ces connards qui s’enfuyaient. Peut-être qu’il n’avait pas eu envie de l’entendre ou de le croire.  « C’est le genre de sujet qu’on doit aborder quand on est en couple ? Parce que j’imaginais que ça se faisait au feeling ? » Quand il lui avait grimpé dessus dans le pick-up, il n’avait pas réfléchi, juste cédé à une pulsion beaucoup trop violente pour être réprimée. Les seules questions que l’américain se posait concernant les sentiments, bien plus que le sexe. Ce n’était peut-être pas le bon moment de parler d’Iseul, mais il s’était promis d’être honnête avec l’infirmier.  « J’ai pas l’habitude de... de me faire dominer. C’est quelque chose d’intime pour moi et... le seul gars que j’ai laissé faire a disparu après... Mais ça veut pas dire que j’ai pas envie d’essayer avec toi. Je veux pas que tu te retienne ou que tu te prennes la tête... Laisses toi aller Ezra. Je vais bien.  » Et il n’allait pas lui en vouloir s’il tentait de s’immiscer entre ses cuisses. Il adorait sa douceur et sa prévoyance, mais sans retenue.

Le danseur se surprenait à apprécier ses caresses alors qu’ils riaient ensemble.  « T’aurais pas assumé d’être attiré par un strip-teaser devant tes collègues ? » qu’il disait sur le ton de la plaisanterie. Ses déhanchés ils éveillaient souvent les instincts les plus primaires de ses clients. Ou peut-être que c’était son regard brûlant, cette façon odieuse qu’il avait de mordre sa lèvre. De donner l’impression à chacun de ses spectateurs d’être unique à ses yeux. Sa respiration se faisait plus lente alors que le néozélandais l’enlaçait un peu plus fort. Lui qui avait toujours refusé la tendresse, il était prêt à la quémander. A se mettre à genoux pour le supplier de ne plus jamais le lâcher. Jamais.  « Des questions genre... qu’est-ce que t’aime chez moi par exemple ?  » Parce qu’à part son corps de rêve, Jayce, il n’aimait rien de l’homme qu’il était. Trop souvent rabaissé, il avait fini par croire que tout ce qu’il avait vécu, il l’avait mérité. Mais Ezra, il récidivait, il répétait encore une fois ces mots qui lui retournaient le cœur, qui lui serrait l’estomac au point de lui couper le souffle. Un coup de poing en plein dans le ventre.  « Ok... » Voilà ce qu’il répondait. Parce qu’il n’était pas encore prêt à lui dire à quel point il l’appréciait. A quel point il s’était attaché en si peu de temps. Et ce baiser si tendre ne faisait que confirmer ce qu’il craignait. Il était condamné.

Même ce surnom idiot le faisait sourire malgré tout. Pour lui, il pouvait être un pudding, une crème brulée ou une mousse au chocolat. Tout ce qu’il voulait. Alors qu’il sentait ses doigts taquiner sa taille, il se vengeait, mordillant la peau de son cou avec appétit.  « J’espère que dans ta panoplie de garçon sage t’as un foulard. » A moins qu’il souhaite expliquer comment il avait eu cette marque sur sa peau. Il aimait sentir ses mains sur son corps, sentir qu’il lui appartenait, tout entier.  « Je suis pas mignon je dis juste ce que je pense... Et... Si tu veux jouer les infirmiers avec moi... je crois que je suis obligé de rester un petit moment... Juste le temps de s’assurer que mon cœur ne va pas s’arrêter... » Ce qui n’était pas gagné vu la vague d’émotion qui le bousillait alors qu’il continuait de le tenir dans ses bras.  « Bonne nuit crétin... » qu’il avait murmuré avant de fermer les yeux.

Il pouvait sentir la respiration calme d’Ezra, mais le danseur, il était incapable de s’endormir. Alors qu’il observait le plafond, il se sentait soudainement oppressé. Le départ d’Iseul lui revenant en pleine gueule, éveillant une panique qu’il avait pourtant tenté d’enfouir profondément. Le mal qu’il lui avait fait et qu’il n’avait toujours pas pardonné. Si le plus âgé l’abandonnait... Il ne s’en relèverait pas. Est-ce qu’il était vraiment prêt à lui laisser le droit de le briser ? Son cœur comme sa vie ? Sa poitrine se soulevait au rythme de son souffle de plus en plus rapide. C’était pourtant avec douceur qu’il se glissait hors du lit pour ne pas le réveiller. Confus, et encore épuisé de leurs ébats, il n’était pas capable de remettre ses idées en place. De l’air. Il avait besoin d’air. Alors il avait simplement attrapé un T-shirt qui n’était pas le sien et récupéré son short de bain avant d’enfiler ses baskets et de refermer la porte sans aucun bruit.

Est-ce qu’il allait vraiment s’enfuir ? Il était terrifié Jayce. Il avait marché, sans but, sans réelle destination. Juste un besoin d’espace le temps de retrouver son courage. Il avait héré de longues heures avant de faire face à cet immeuble qu’il avait quitté à toute vitesse. Assis sur les marches, le soleil déjà levé. Il ne savait plus quoi faire. Il restait là à fixer son téléphone, une âme perdue. Ezra... Il ne voulait pas le sortir de sa vie. Ezraa il voulait encore sentir ses bras l’étouffer, ses lèvres contre les siennes. Il voulait entendre son rire et le taquiner sur sa manière de s’habiller. Et ce qui était devenue une peur injustifiée se transformait en certitude. C’était Ezra ou rien.

(c) Miss Pie

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Sullivan Ezra
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Sullivan Ezra
Dim 4 Aoû - 19:07

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★ L’infirmier avait refermé ses bras autour de son homme, le pressant contre lui, comme si la moindre distance entre leurs corps, encore leurs êtres, lui était intolérable. Faut dire que ça faisait des années qu’il n’avait pas ressenti quelque chose d’aussi puissant, vital, vrai, il s’était même mis en tête que ça ne se produirait jamais, qu’il serait condamné à errer dans des relation bidons, fausses, à voguer de rien en rien, incapable de s’arracher Jiahui de la tête…. Et pourtant, ce nom, il n’y avait pas pensé une seule seconde ce soir, parce que le petit être dans ses bras, sa merveille tellement fragile, si surprenante, il l’envoutait un peu trop. Assez même, pour qu’il n’ose pas lui imposer des pratiques sportives sans avoir eu son accord, assez, pour qu’au-delà de ses mots, il enregistre la certaine insécurité du plus genre, cette peur pratiquement palpable de le voir disparaitre. Il ignore qui et comment on a fait du mal au danseur, mais c’est pratiquement inscrit dans ses chaires, qu’on l’a trahit un peu trop souvent. Ses mains se pressent d’avantage contre son dos, ses lèvres se poser sur ses cheveux en bataille, il inspire, calme et affolé à la fois, il y va de mille précautions, comme s’il redoutait de donner le coup de trop. « Hey… je vais nulle pas Jayce. » Il pose un baiser sur l’épaule du plus jeune, pour le rassurer, pour le récompenser de cet effort de franchise qui, il le sait, lui coute beaucoup. Se montrer vulnérable, c’est un véritable défi, et si son mec peut le faire, alors lui aussi. Il sourit, tendre, et ajoute, pour calmer le jeu, il rougit, en soufflant comme une confession. « Je comprends, t’en fais pas. Et puis j’ai vraiment pas à me plaindre, sérieux j’ai encore du mal à réaliser que t’es aussi doué mais… bah … on a un truc en commun… le seul mec qui m’a laissé faire… il a disparu après. Si ça se trouve, j’étais super nul au final, tu ne rates rien. » … Pas que ça ne l’intéresse pas, mais a plutôt trouvé des connards qui l’ont utilisé, Ezra, alors il s’est plié au rôle qu’on attendait de lui, et franchement, il n’ose même pas parler de Jack, parce que Jack… c’était se sentir comme un objet, et ça, plus jamais. Au moins avec Jayce, il n’avait jamais eu cette impression. Il prend un air espiègle, souffle contre son oreille. « Et je ne ferai rien que tu ne me demande pas… mais j’ai des techniques secrètes pour te faire perdre la tête. » pour lui faire écarter les cuisses, le faire supplier. Parce que c’est certain, ce terrain-là, il voulait y faire un tour!

La discussion revient à leur première soirée et la plaisanterie du plus jeune le heurte en pleine cœur. Il pourrait rire, changer de sujet, mais il se fait un point d’honneur de préciser, au cas ou l’artiste penserait vraiment être indigne de présentation. « Hey. J’ai jamais eu honte d’être attiré par toi… et je pense bien que tous mes collègues l’avaient remarqué c’est pour ça qu’elles t’ont demandé la danse... Mais bon, j’ai pas super envie que ma boss voit junior au réveil. C’est un truc privé… » Un truc juste pour lui. Pour son copain, aussi nerveux soit-il. Quand il le regarde, il voit un être brisé, mignon, doux, un petit pudding tout moelleux qui a besoin d’être rassuré. Et l’infirmier, ça lui vient naturellement, de vouloir calmer ses démons. Et sa question, elle est facile… parce que ce qu’il aime chez lui, c’est tout. « Hmmm … Le sourire que tu fais quand tu parles de musique. » Il fit mine de réfléchir. « Ta façon de t’exciter comme un gosse, c’est pas possible j’ai envie de t’offrir des bonbons 24/7 ... je peux te faire une liste assez exhaustive, elle arrête pas d’allonger…. La façon scandaleuse que t’as de gémir mon nom, c’est dans le top 10… » oui bon, ils sont nus, enlacés dans un lit, faut quand même pas lui demander de faire une liste PJ-13 ! Et puis, ça lui fait un bien fou à l’âme, de bercer quelqu’un comme ça, de l’emprisonner et de s’endormir contre lui. Parce qu’il a un bon feeling ce soir, parce que chaque parcelle de cette journée était parfaite, et qu’il attend avec plaisir le moment où il pourra s’éveiller en voyant son minois en première vision… Une idée qui le berce dans le sommeil…

***

Et dont il devra se défaire. Parce que dans ses yeux s’ouvrent. Quand il s’étire dans son lit froid, il n’y a personne. Son bras qui tâtonne, il cherche le corps endormis du chanteur, sans succès. Un frisson le prend, une angoisse bien familière qui lui retourne les tripes et quand il ouvre les yeux, balais son appartement vide, il lance un : « Jayce? » auquel il ne croit pas vraiment. Il regarde autour de lui, la nausée lui tord le ventre, et vraiment, on dirait qu’on lui a jeté une tonne de brique sur le poitrail. Il suffoque, cligne des yeux, se sent perdre pied… c’est trop familier, trop réel, il a l’impression de revivre ce matin post-zéro, d’être une fois de plus fichu avec une sensation d’humiliation profonde d’avoir été utilisé, souillé… juste, cette fois, par quelqu’un  à qui il tient vraiment. Peut-être qu’il aurait dû le croire, quand il lui a avoué être un connard… Il attrape une paire de boxer, les enfile, et erre. La salle de bain est vide, la cuisine aussi, et dans l’entré, les souliers de la veille n’y sont plus. Chaque pas est douloureux, une véritable agonie pour les arabesques que font son battant, en proie à un abandon bien familier : encore. Encore putain! Il marche en cercle, comme un animal en cage, passe une main dans ses cheveux sombres, il voudrait bien parler, hurler, mais aucun mot ne semble vouloir s’échapper de sa gorge, chaque respiration est comme une lame de rasoir. Il n’est même pas furieux, il est mal, il est peiné, il est trahit, il a cette impression désagréable d’avoir merdé, d’être allé trop vite, de lui avoir fait peur. D’une main tremblante, il attrape son cellulaire, hésite, la gorge nouée. Ses yeux le brûlent, et quand il appuie sur le contact du danseur, quand il compose son numéro, il ne réalise qu’il retenait son souffle que lorsque ça décroche et que ses joues deviennent humides. Sa voix est rauque et on y devine clairement un sanglot. Et pour une fois dans sa vie, l’infirmier, il en oublie ses bonnes manières. « Connard. » Sa voix est calme, posée, douloureuse. Et puis plus rien, juste un souffle irrégulier, juste le téléphone qui tombe sur le sol et Ezra qui réalise que son cœur, il peut encore se briser, et que franchement, ça le tue d’être toujours celui qu’on abandonne. Parce que Jayce, il a osé le foutre exactement dans la situation qu’il voulait éviter. Et que cette fichue ligne qu’il ne raccroche pas, elle est témoin de la cassure, de ce souffle irrégulier et des putains de larmes qu’il peut pas retenir.

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Kwon Jayce
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Kwon Jayce
Dim 4 Aoû - 20:27

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C’était étrange pour lui de discuter de ce qu’il aimait ou non dans les relations charnelles, parce que dans le fond, il ne s’était jamais posé la question. Tout ce qu’il savait c’était qu’il avait adoré se retrouver entre les cuisses de son bel infirmier. Mais il n’était pas contre l’idée d’échanger leur position si Ezra ne prenait pas la fuite juste après.  « Dis pas n’importe quoi. Et je dois me faire mon propre avis de toute façon... Alors, peut-être que la prochaine fois tu pourras me montrer ce que tu sais faire ? » Parce que même s’il craignait de se soumettre, il voulait réellement lui prouver qu’il lui faisait confiance. Il frissonnait à nouveau alors que ses lèvres taquinaient son oreille d’un peu trop près. Il vibrait sous cette promesse indécente.  « Tu sais que tu m’as déjà fait perdre la tête... Sans technique secrète... » Et il avait bien dû le remarquer. Un simple regard suffisait à le rendre dingue. Alors un baiser, et il était prêt pour la camisole. Tout ce qui l’importait à cet instant c’était la chaleur des bras du plus âgé. La facilité avec laquelle il y avait trouvé sa place. En revanche, il se sentait terriblement mal à l’aise quand il le noyait sous des compliments qu’il ne pensait pas mériter.  « Oh ça suffit ! Dors maintenant... » qu’il ordonnait d’un ton pourtant peu assuré. Cette journée avait été intense, forte en émotion, et vraiment troublante pour le danseur.

***

Alors Jayce, il n’avait pas imaginé ce que pourrait ressentir Ezra à son réveil. Ce qu’il allait penser en voyant qu’il n’était plus là, que lui aussi l’avait abandonné ? Parce qu’il était égoïste, parce qu’il était lâche et qu’il avait la trouille de sa vie. L’air épuisé, à taper du pied nerveusement contre le sol, assis sur les marches au lieu d’être dans le lit de cet homme formidable. Est-ce qu’il avait vraiment le droit d’y croire ? A leur histoire ? Au bonheur ? Est-ce que le destin lui offrait un moment de répit ou bien est-ce qu’il allait encore se foutre de lui ? Le briser encore plus qu’il ne l’était déjà ? Des questions qu’il avait tourné et retourné dans son esprit durant des heures jusqu’à comprendre que sa place était aux côtés de l’infirmier. Il l’avait encore plus compris quand il avait senti son portable vibrer entre ses doigts. Merde. Il était déjà si tard ? Ou si tôt ? Il décrochait et ce mot qu’il entendait d’une voix cassée lui arrachait le cœur. Connard. Exactement ce qu’il était à cet instant. Un vrai connard qui venait de faire pleurer son petit ami. Parce que son sanglot, il l’avait bien discerné.

Il montait les escaliers à une vitesse folle, son battant sur le point d’exploser et il ouvrait la porte. Cette scène qui se déroulait sous ses yeux lui déchirait l’âme. Cette tristesse qu’il avait provoquée...Il se sentait si minable. Balançant ses baskets dans un coin, il se précipitait vers le canapé, s’agenouillant devant le néozélandais. Il attrapait ses mains pour dégager son visage. Et ses larmes... Ses larmes lui faisaient prendre conscience de sa bêtise. Et l’idée de perdre Ezra lui tordait l’estomac. Juste parce qu’il n’avait pu être courageux.  « Ezra... Regardes-moi... Je suis désolé d’accord ? Je...» Il essuyait de son pouce ses perles salées  qui ne semblaient pas vouloir s’arrêter. Il avait merdé. Clairement.  « Je suis pas parti ! J’ai... J’ai flippé et j’ai eu besoin de réfléchir. J’avais besoin d’air... De... De comprendre ce qui est en train de m’arriver... J’ai... j’ai pas vu l’heure... » Il cherchait son regard pour lui prouver que chacun de ses mots étaient sincères. Parce que le rencontrer était vraiment ce qu’il lui était arrivé de mieux dans sa vie.

Il continuait de choyer ses joues avec douceur pour tenter de le calmer.  « C’est la première fois que je ressens quelque chose d’aussi fort pour quelqu’un. Et...Et je sais pas ce que c’est. Je me sens tellement fragile quand je suis avec toi... Je t’ai offert un flingue directement pointé sur mon cœur. Et tu pourrais m’abattre si facilement... J’ai peur de mourir de toi... » Et il sentait cette boule au fond de sa gorge qui faisait trembler sa voix. Les larmes au bord des yeux. L’infirmier il lui avait fait découvrir ce qu’était l’amour avant même qu’il n’en comprenne le sens.  « Arrête de pleurer s’il te plaît... Je suis vraiment désolé... Je te jure sur ma vie de ne plus jamais m’en aller... ou de te laisser un mot si je dois partir... Je t’en supplie arrête. C’est trop douloureux de te voir comme ça... » Et sans lui laisser le choix, il l’attirait contre lui, une main maladroite qui se glissait dans ses cheveux pour tenter de le rassurer.  « T’es mon évidence Ezra...» L’évidence de son existence.


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Sullivan Ezra
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Sullivan Ezra
Lun 5 Aoû - 0:22

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★ On pourrait croire, avec ses sourires, son humour et sa bonne humeur, que le néozélandais résisterait à tout, qu’il est fort, une véritable bête de joie un peu idiote par moment, que rien ne peut l’atteindre parce qu’il a toujours les bons mots pour rassurer. Pourtant, en dépit de tous ses bons côté encrés en lui, malgré cette personnalité énergique et positive, il porte des traces indélébiles d’une relation avortée, abusive, d’un mal si profond qu’à présent, il a beaucoup de mal à faire confiance. Parce qu’il a passé six ans de sa vie avec un homme qui le traitait comme un moins que rien, parce que Jack, il lui a dit chaque putain de jours ô combien il ne le méritait pas, comment sans lui, personne ne voudrait de la merde qu’il était, parce que par amour, par attachement, il a laissé son petit ami le dénigrer, qu’il a justifié chacun de ses écarts, qu’il a pardonné, fermé les yeux, alors que sa confiance, sa conscience et chaque bribe de son pauvre cœur était réduit en poussière jours après jours. Combien de fois, il a été utilisé comme un vulgaire objet, tout juste bon à passer une envie, une pulsion, avant d’être salement abandonné par son mec, comme un mois de rien. Les lits déserts, au petit matin, la honte au ventre d’avoir une fois de plus été indigne de plus, indigne d’affection, il connait bien, il connait trop. Alors son propre lit, encore empreint de son odeur, de sa présence, s’en est trop pour son pauvre battant déjà malmené par la veille. Cette main qu’il tend, pour ne saisir que du vide, pour ne retrouver que des draps froids qui démarre une tempête glaciale dans son poitrail, s’en est trop pour lui. Ezra, il a l’impression de revivre au quintuple toutes les matinées solitaires de son adolescence. Et ça n’en fait que plus mal, parce que Jayce, il a eu envie de lui octroyer sa confiance, parce qu’avec lui, pour la première fois en plusieurs années, il s’est senti bien, il s’est senti assez… parce que ce ‘’eux’’, cette connexion brutalement poignante qui lui retournait les tripes, il y a cru. Alors son appartement désert, vide de ses souliers, de son téléphone, de tout, ce logement solitaire qui viendrait presque invalider leur nuit, il lui broie le cœur.

Et pour le coup, il en a assez. En vrai, il rage même un peu – chose rare pour la créature bonasse qu’il est. C’est une chose de se faire poser un lapin par un one night, par un abruti comme zéro qui pourtant vous damne avec son sourire, s’est est une autre de statuer sur une relation, de discuter, de faire des projets, de lui laisser croire qu’il était spécial, que l’intérêt était partagé… et de le larguer là. Alors oui, il prend son téléphone, bouillant d’une nouvelle rage, compose, et quand ça décroche, toutes ses belles résolutions tombent à néant. Parce que des paroles, il n’en dit pas, il se limite à un mot, un mot brouillé de sanglots puis, plus rien. Merde, il en va pas faire son fragile encore une fois après une partie de jambes en l’air. On lui a menti, on l’a manipulé, et alors? Putain pourquoi ça fait si mal! Il se dirige vers le salon, se laisse tomber dans son canapé, regarde et écran, pense à lui, et ses iris s’humidifient encore. Il ne voulait pas pleurer en fait, il retenait de toutes ses forces cette preuve de faiblesse mais lorsque la porte s’ouvre, lorsqu’il entend des pas, qui pourraient très bien être Navi revenu chercher des trucs, sa voix est une supplication, un espoir presque couiné. « Jayce? » En vrai, il n’ose même pas relever les yeux, de peur d’être déçu. Combien de fois, il a attendu Jack? Combien de fois, il s’est ramassé plus de vide, plus d’accusations. Son cœur le serre tellement qu’il a l’impression de crever, ça fait mal, tellement mal, alors oui, en dépit de ses mains sur ses joues, les perles qu’il rive sur les siennes, elles sont noyés de larmes. Il ne dit rien, il écoute, immobile, le souffle sifflant, pourtant, il presse sa joue contre sa main, juste pour un peu de chaleur, juste pour un peu de lui… Comment ne pas être attendri par ses paroles et sa bouille paniquée hein?

Quand Jayce se montrer vulnérable, ça lui torture les ventricules, c’est pire qu’une agonie, il a envie de hurler, de pleurer et de rire à la fois, mais il ne fait aucun des trois, une telle chaleur grimpe en lui alors qu’il avoue, qu’il confesse… qu’il lui parle. Parce que merder, il connait, et il est plutôt apte à pardonner l’infirmier, un peu trop probablement, le hic, c’est que cette fuite, c’est une corde sensible et il sent sa gorge se nouer à la simple idée d’en discuter. Parce qu’il a honte, parce que cette époque, elle n’était pas glorieuse, parce que Jack, il l’a tellement brisé qu’il était devenue un monstre minable, pathétique et ridicule qu’il n’osait pas regarder. Pourtant, quand les bras de son homme se nouent autour de lui, maladroitement, il ne se fait pas prier pour glisser les siens autour de son torse et l’attirer tout contre lui. Comment peut-il rester fâché hein? Il souffle, avec douceur, l’ombre d’un sourire sur son visage, juste parce qu’il est revenu, parce qu’au moins, il est revenu pour lui. « … T’es vraiment … un crétin… pudding. » Il le serre encore un peu, avant de bouger un peu pour l’attirer avec lui sur le canapé, il le garde dans ses bras, trop inquiet de le voir partir s’il ose le libérer. Plus jamais. Il va lui mettre une laisse! « Et tu crois que t’en as pas toi… de flingue figuratif? Bordel tu disparais genre 10 minutes et je suis dans cet état! Je peux même pas jurer de ne pas couiner si tu dois aller à la salle de bain là! Alors oui, tu laisses une notes, les gens en couple c’est ce qu’ils font ! » Qu’il propose dans une moquerie, parce qu’Ezra, il n’aime pas trop le sérieux lourd, et il ne veut surtout pas que Jayce se sente mal, qu’il culpabilise, même si, il le réalise, lui aussi a plusieurs blessures dont il devrait probablement lui parler. Le cœur encore un peu fragilisé, il renifle, l’allonge le dos contre le canapé en l’attirant contre lui. Il prend la peine d’être le pretzel du dessus histoire de l’immobiliser, ce fourbe! C’est la prison pour avoir osé fuguer… Ses doigts se pressent sur son ventre, le caresse doucement alors qu’il enfouit sa tête dans le cou du plus jeune. Il prend une grande inspiration… par ou commencer? « … J’ai pas vraiment eu de bonne relation en fait… » Bel euphémisme. Quand la meilleure était Navi… et que c’était sans sentiments… « … Mais j’en ai eu une vraiment ….vraiment mauvaise, et elle a duré des années et j-je …. Enfin ... c’était pas saint. » Même après toutes ses années, c’est difficile, même maintenant, ça lui brûle la gorge. Parce que Jack, c’est honteux, parce que c’est Kora qui l’en a sorti… parce que sans sa sœur, il y serait certainement encore. « Jack. Il s’appelait Jack. Et son passe-temps préféré, c’était de me rabaisser. Et il y arrivait… ô, vraiment bien. Il me traitait comme sa pute – au propre comme au figuré – et je… j’pense que j’y croyais tu sais…. Que je méritais pas mieux? » Sa voix sa brise, il est trop tôt pour l’intégrale… mais au moins une bribe, il soupire. « C’est pas de ta faute… mais après 6 ans à me réveiller dans un lit vide parce que mon copain refusait catégoriquement d’être vu avec moi… si tu te barres comme ça…………… forcément……… j’y peux rien……..j’le prends comme si t’avais honte de moi… tu l’as dit hier…. pour toi, c’est un truc intime… bah pour moi aussi merde, tu peux pas juste t’enfuir après …   » Il relève son minois, plonge ses prunelles dans les siennes, il a le regard très doux, mais aussi très sérieux. « Tu comprends ? On est ensemble à 110% ou on ne l’est pas. J’te veux au complet Jayce, avec des insécurités, fuite paniqués et tes excuses mais va falloir que tu endures les miennes…. »

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