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.the heart

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Lauly

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P'tit biscuit

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

.news

28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3
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(Warning WTF ) Night Nurse [ ft Ezra "son mec"]
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Kwon Jayce
I believe I can fly
Messages : 305
Kwon Jayce
Lun 5 Aoû - 1:11

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★ Night Nurse ☆
My night nurse, oh gosh
Oh the pain it's getting worse
I don't wanna see no doc
I need attendance from my nurse around the clock

★ Il était revenu. Bien sûr qu’il était revenu. Parce qu’abandonner Ezra ne lui semblait pas envisageable. Il était fou de lui, c’était gravé dans sa peau, dans sa chair. C’était irrémédiable, irrévocable. Sans appel.  Le couperet de la justice venait de tomber, et il était condamné. Il était malade de son odeur, de sa douceur. Il ne pensait plus qu’à ça. A son cœur qui battait au rythme du sien. Arracher des larmes à ce visage si parfait, ça ne devrait pas être permis. Il était à l’origine de cette angoisse, de son chagrin. Jayce, il se sentait si mal, lui qui aimait tant son sourire. Et quand il avait prononcé son nom de sa voix cassée, son petit monde s’était écroulé. Et pour la première fois de sa vie, il avait parlé, sans réfléchir, sans peser ses mots. Il faisait preuve d’une franchise extrême, lui pourtant si secret sur ses sentiments. Il avouait. Il confessait cet amour dont il ne connaissait pourtant pas la définition. Tout ce qu’il avait sur le cœur et qui lui écrasait la poitrine au point de lui couper le souffle. L’infirmier, il avait tous les droits sur lui, et c’était terrifiant. Parce qu’on l’avait déjà trop malmené, que prendre ce risque pouvait signer son arrêt de mort. Il était déjà trop attaché à lui pour qu’une séparation se fasse en douceur. Et sa vie sans lui ? Il n’en voulait pas. Il n’en voulait plus. Il avait pris trop de place en si peu de temps, sans même qu’il ne s’en rende compte. Il tombait amoureux Jayce. Violemment. Brutalement.

Alors quand il sentait ses bras de glisser autour de lui, un soupir de soulagement lui échappait et c’était avec un naturel déconcertant qu’il resserrait son étreinte juste pour lui prouver qu’il ne comptait plus le lâcher.  « Je sais... je te demande pardon... Me met pas à la porte s’te plaît...» Ne me quitte pas. Ne m’en veux pas... La chaleur de ses bras... Elle le rendait si vulnérable et ses mots lui faisaient l’effet d’un coup de poing dans l’estomac.  « Je suis novice en couple... et je prendrais une douche plus tard...» Peut-être même qu’il lui demanderait de l’accompagner pour le rendre moins triste. Il avait quelques petites idées pour lui remonter le moral, mais ce n’était pas le moment de faire preuve d’une telle indécence. Il profitait simplement de sa présence. De tout ce qu’il était en train de lui confier et qui lui donnait encore plus envie de l’aimer. De s’abandonner dans cette relation qui pourrait le détruire. Bien plus que tout ce qui lui était arrivé auparavant.

Il se laissait allonger sur le canapé, ses mains glissant sur le dos de son amant avec une douceur qu’il se découvrait. Avec tendresse. Sans arrière-pensée. Juste... Pour le rassurer. Des gestes qu’il apprenait à ses côtés et qu’il tentait de mettre en pratique. Ses doigts se glissait sur sa nuque remontant dans ses cheveux pour y prodiguer quelques caresses. Il écoutait religieusement. Parce que dans le fond, ils ne se connaissaient pas vraiment. Ils avaient échangé quelques bribes rapides de leur passé, sans jamais entrer dans les détails. Maintenant qu’ils étaient ensemble, vraiment ensemble, il allait falloir y remédier. Petit à petit.  « Je suis pas Jack. Je suis Jayce. Et faut vraiment être cinglé pour te rabaisser Ezra... T’es... T’es tellement tout... T’es beau, t’es gentil, t’es drôle, rassurant, intelligent, tu fais des pipes du tonnerre...» Une phrase qu’il ponctuait par un petit rire taquin pour tenter de détendre l’atmosphère.  « Sérieusement, t’es tellement parfait que tu m’intimide... Que j’ai peur de pas être à la hauteur. Que tu te rende compte que tu peux trouver mieux... Et si tu t’en vas je le supporterais pas...» Il accrochait son regard, sans cligner des yeux. Toujours impressionné par sa beauté.  « Je te prends tout entier Ezra. Le meilleur comme le pire. Je prends tout. Toutes tes qualités, tes peurs, tes angoisses. Je prends tout, sans aucune honte. » Et comme pour sceller sa promesse, il s’emparait de ses lèvres, taquinant sa langue de son piercing.

 « Et toi va falloir que tu endure ma jalousie maintenant... Parce que mamies malades ou pas, si on te colle la main aux fesses, je ne réponds plus de rien...» Il lui offrait un de ses plus beaux sourires avant de caresser sa joue du bout des doigts.  « Je t’ai emprunté un T-shirt, tu m’en veux pas ? » Il le portait plutôt bien, et il sentait bon... Il n’était pas certain de le lui rendre.  « Et vraiment ? Pudding ? Tu comptes pas lâcher l’affaire ? » Après ce qu’il venait de lui faire, il pouvait bien lui donner le surnom qu’il voulait, tant que ça le faisait sourire.  « Je sais pas comment je vais faire pour... rentrer chez moi ou aller bosser... » Et c’était un véritable problème. Il n’était plus capable de s’éloigner. De quitter ses bras. Parce qu’il adorait sentir son cœur battre alors qu’il chatouillait sa nuque du bout des doigts.  « Je suis foutu Ezra... tu fais de moi n’importe quoi...»


(c) Miss Pie

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Sullivan Ezra
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Sullivan Ezra
Mer 7 Aoû - 21:37

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★ Night Nurse ☆
My night nurse, oh gosh
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★ Lorsqu’il avait retrouvé son lit vide, froid, après une nuit pareille, après avoir fermé les yeux sur un univers ensorcelant, prometteur où rien ne comptait plus que leurs corps emmêlés, que leurs souffles entrelacés, ça lui avait fait un mal monstre. On aurait dit qu’on lui arrachait le cœur à froid, et qu’on piétinait son organe battant devant ses yeux, sans qu’il n’ait le loisir de protester ou de se défendre, on le rouait de coups alors qu’il était déjà à terre. Ça l’avait pris aux tripes, brutalement, et la douleur était telle qu’il n’avait pas vraiment même cherché à retenir ses larmes en lui laissant cette insulte sur ce qu’il croyait être sa boite vocale. La sensation d’être souillé, d’être minable, d’une fois encore, de pas être à la hauteur, elle était pratiquement pathologique. Il avait offert sa confiance sur un plateau pour se retrouver, une fois encore, victime de sa crédulité. Il se sentait utilisé, abandonné, et c’était comme si on venait d’enfoncer une lame dans les plaies déjà peu refermées de ses blessures passées. Son amour propre – ou ce qu’il en restait, venait de prendre un coup brutal, on avait appuyé cruellement sur toutes ses insécurités pour mieux le laisser seuls, livrés à ses démons. Mais pouvait-il vraiment en vouloir à Jayce? En somme, ils se connaissaient à peine, ils venaient de conclure un pacte, une relation, après quoi, trois rancards, c’était une bride de sa vie, rien d’important… Mais à lui, ça lui avait semblé d’une importance capitale, virulente, à ses yeux, ses moments étaient des petits morceaux de paradis et il se démenait pour les décupler… Alors de s’en voir privé maintenant, ça le tuait. Comment un si petit homme avait-il pu prendre autant de place en si peu de temps? Parce qu’aujourd’hui, dans son salon, la tête entre les mains, celui qui lui manquait, c’était bien le danseur. Pas son connard d’ex-fiancé, pas Navi, une autre blessure fraiche… non, ce qui le retournait c’était la certitude que ce sourire ravageur, il ne serait plus jamais pour lui. Alors quand le new-yorkais revint sur ses pas, s’accroupi devant lui et emprisonne ses joues dans ses mains, il lui donne l’absolution sans même réfléchir, juste parce qu’il est revenu, juste parce que ses doigts peuvent se cramponner aux siens dans une tentative désespérée de le retenir alors qu’il soupire un rauque. « … J’ai cru que t’avais changé d’idée… que tu voulais plus… tu sais… » qu’il ne voulait plus de lui. « Qu’on soit ensemble. » Ses doigts se pressent sur les siens et il tente de calmer ses larmes, le cœur toujours gros, toujours fragile.

Il lui a fait mal, si mal, mais il est revenu et au final, c’est peut-être la seule chose qui compte, son retour. Enfin, la seule chose qu’il veut faire compter, alors qu’il le pousse sur le canapé et s’allonge tout contre lui, déterminé à ne plus le laisser filer. Jamais. L’infirmier, il est bien conscient que son cadet a fait un effort monstre pour revenir, pour piler sur son orgueil et demander pardon, et même là, alors qu’il emmêle leurs jambes et enfouis son minois contre son cou, juste pour s’assurer qu’il est encore là, que c’est bien ses bras qui l’enlacent, il ne peut qu’être touché que Jayce, il essaie vraiment, comme il l’a promis par ce petit OK. Un soupire lui échappe en sentant ses doigts choyer sa nuque, il ferme les yeux un moment, puis, il prend sur lui de mettre des mots sur son mal, de lui confier des choses dont il n’aime pas parler. Parce qu’ils se connaissent à peine, parce que ce genre de blessures, il vaut mieux les assumer, pour éviter de revivre encore et encore les mêmes tourments. Et peut-être, juste un peu, parce qu’il a besoin d’être rassuré pour une fois. Il a besoin d’entendre qu’il lui plait pour de vrai, que son cours 101 de couple, il veut le passer, il a besoin de se faire rassurer que tous ses efforts, il ne les mets pas dans le vide. Parce qu’après Jack, Ezra, il s’est demandé si son cœur pourrait battre à nouveau, s’il pourrait passer outre cette attirance, cette affection pour Jiahui, alors oui, c’était important qu’il guide Jayce à chaque fichue étape, à chaque pas … parce qu’il avait eu tellement peur de ne plus jamais pouvoir s’attacher. Sa joue se presse sur sa main de son petit ami, il relève sa tête vers lui, accroche son regard, son torse pressé contre le sien. Et à sa liste de qualités, il ne peut s’empêcher de rougir, de s’agiter, et de le frapper doucement du coude avec un petit sourire en coin. « Crétin. » Oui bon. Il est un fin soliste, qu’y pouvons-nous.

Sauf que les paroles du danseur, elle ne semble pas s’arrêter, et ce qui se voulait rassurant fait bien vite comprendre au plus âgé que le musicien aussi, il est terrorisé, il est pétrifié face à ce lien si fort qui les prends aux tripes et les enchaines l’un à l’autre. Lui aussi, il a peur de son cœur qui bat si vite contre le sien… au final, lui aussi, il a peur d’être blessé. Ezra se redresse un peu, un peu moins viril dans son boxer rose mais hein, c’était un cadeau de sa sœur cette couleur avec les flamants roses. Il presse ses doigts sur les joues de son petit ami, plonge ses iris dans les siens. Sa voix est douce, calme, et il caresse sa joue en parlant. « Hey. Bébé. Je vais nulle part. Je ne vais pas trouver mieux, je ne veux même pas chercher… t’es totalement à la hauteur merde. Ça se voit pas que tu m’rends fou? » Qu’il ne voit que lui. Bordel, il l’obsède carrément et leurs écarts de la veille n’a en rien tarit son intérêt. Il lui sourit, rougit un peu. « Moi, je t’intimides? Bordel j’ai une liste interminable de défauts… Tellement que je panique à l’idée que t’en voit trop et que t’en ait marre. Tu m’as dit que c’était pas ton truc, fréquenter quelqu’un… et j’me dis qu’à tout moment tu vas réaliser   » Qu’il serait mieux sans lui. Il ne fait que merde faut croire… Sauf que Jayce, il lui dit qu’il l’accepte et ça, c’est un coup en plein cœur, ce baiser, il scelle tellement de chose, tellement de non-dits, et quand enfin il se recule pour un peu d’air, il lui murmure un « OK. ».

Ezra s’allonge contre son homme, la tête contre son épaule, et il soupire sous ses caresses, c’est tellement bon, ses doigts dans ses cheveux, son souffle, juste lui, bordel, il le rend complètement dépendant le danseur. C’est tellement simple, tellement naturel, et c’est les yeux clos qu’il rétorque, avec un sourire amusé. « Tu vas te mettre en colère pour défendre ma vertu? Tu dois être sexy quand tu t’énerves... » Plus qu’une manie en jaquette quoi! Il ouvre un œil à sa question sur le T-Shirt « Nah, tu peux le garder… fais voir, t’as pris lequel? » se retourne un peu et analyse l’objet du vol avec un air espiègle puis, vraiment attendri. « Tu sais que c’est celui que je portais au club, quand on s’est rencontré… T’es certain que tu ne préfères pas ma veste de type sage? » Cette fois, il éclate de rire et se calle un peu mieux, pose ses lèvres contre son cou, et resserre ses bras. Il n’a aucune envie de bouger quoi. « Jamais… Bon j’avoue que j’ai quelques visions d’hier soir où t’avais rien d’un pudding… » Ni d’abandonner ce surnom, quoi que la vision qu’il a eu lui fait l’effet d’une canicule. Ses doigts s’égarent sur le ventre de son captif, sans arrière pensée, juste de la tendresse, juste une caresse absente, douce. « Bah… t’es pas obligé de rentrer non? Je pensais faire du café – quand j’aurai la force de bouger – et qu’on se mettrait un film. Mais va falloir t’enrouler dans genre 15 couvertures pour que je me retienne de te sauter dessus… » Ouai parce qu’une fois éveillé, il allait se souvenir de la merveille qu’il avait dans les bras. Sans trop réfléchir à la portée de ses mots, ou au fait que c’est probablement un peu trop tôt, il s’avance d’un. « Tu travailles ce soir ? Je boss de 7 PM à 3 AM. Je peux te ramasser en finissant… ‘fin… je crois que mes draps, ils t'aiment bien. Tu peux venir dormir quand tu veux tu sais? »  … Ce soir, demain, pour le restant de sa vie? Ah oui… il était mordu. Beaucoup.

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Kwon Jayce
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Kwon Jayce
Dim 11 Aoû - 19:00

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★ Night Nurse ☆
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★ Est-ce qu’il pourrait se pardonner de l’avoir fait pleurer ? De l’avoir blessé juste parce qu’il était lâche ? Parce qu’il était égoïste et qu’il avait préféré faire du mal à Ezra plutôt que de prendre le risque de se faire briser le cœur. Mais il était là Jayce. Il était là et il ne comptait plus jamais s’en aller. Tout ce qu’il éveillait chez lui était incompréhensible, inexplicable. Mais il se sentait si bien à ses côtés. Il en valait la peine son beau brun. Il était beaucoup trop beau pour ces larmes, et il faisait de son mieux pour les arrêter. Toujours maladroit avec ses mots, il n’était pas habitué à se confesser avec autant de sincérité. Sans réfléchir à ses mots. Il lui ouvrait son cœur avec innocence, et avec confiance. Pour le rassurer, pour lui prouver que plus jamais il ne partirait sans le prévenir. Que plus jamais il ne partirait. Tout simplement.  « Comment je pourrais changer d’avis hein ? Faudrait vraiment être stupide pour ne pas avoir envie d’être avec toi. Et j’en ai justement un peu trop envie... Je sais pas vraiment comment gérer ce trop-plein d’émotion. C’était juste pour prendre l’air... Je te jures.» Il avait pensé à s’enfuir l’espace d’un instant, mais il tenait trop à cet homme pour le sortir de sa vie.

Il tentait de réparer tout le mal qu’il avait pu lui faire, d’avouer tout ce qui lui serrait le cœur, ce qui le rendait complètement dingue, ce qui lui faisait peur. Et tout ce qui l’inquiétait à cet instant, c’était qu’il ne lui pardonne pas. Il sentait son souffle chaud contre sa nuque et il ne s’était jamais autant senti à sa place.  « Oui je suis un crétin... Mais tu m’adore comme ça....» Et il n’y avait plus belle image que de le voir sourire. Un sourire qui le faisait frissonner, qui lui donnait envie de se jeter sur ses lèvres, de lui hurlait à quel point il avait besoin de lui et que c’était terrifiait d’être dépendant après si peu de temps.  « Et moi je t’adore quand tu souris...» Quand il l’embrassait, quand il le caressait, quand il lui ouvrait la porte de son pick up, quand il le regardait comme s’il était une œuvre d’art. Il aimait tout d’Ezra. Tout ce qu’il lui faisait ressentir. Tout ce qu’il avait envie de faire pour lui.

Les mots de l’infirmier le prenaient aux tripes, il avait tellement envie d’y croire. Ezra il était à l’origine de son bonheur. Parce que depuis qu’il l’avait rencontré, il se sentait bien. Il avait envie de se battre pour une vie meilleure. Il appuyait sa joue contre la main rassurante de son petit ami. Son mec. Son copain. Son amoureux.  « Je te rends fou ? Vraiment ?» qu’il disait en se mordillant la lèvre, avant d’exposer innocemment ce piercing qui ornait sa langue. Il allait le rendre encore plus fou.  « C’est toi le crétin maintenant... C’est pas parce que c’est pas mon truc que je veux pas rester avec toi... Je t’ai pas vu pendant deux jours et j’avais l’impression de plus pouvoir respirer... alors crois moi... T’es pas prêt de te débarrasser de moi...» Il était prêt à tout pour lui. A lui décrocher la lune s’il le lui demandait. Ce baiser et ce petit mot qui pouvaient sembler si anodins, c’était une promesse. Celle de ne plus jamais se quitter.

Cette façon qu’il avait de jouer avec ses cheveux, de caresser son dos, elle lui semblait si naturelle.  « Je suis sexy tout le temps, pas juste quand je m’énerve bébé....» Il se mettait rarement en colère Jayce, mais en ce qui concernait Ezra, il n’avait plus aucun contrôle. Alors c’était effrayant de savoir qu’il pouvait possiblement péter les plombs pour un geste mal placé.  « Oh c’est sûrement pour ça que je l’ai choisi sans faire exprès... Comment oublier cette soirée.» Celle où sa vie avait changé. Celle où un ange avait débarqué en terrassant tout sur son passage lui apportant le bonheur qu’il avait toujours cherché.  « J’ai vraiment cru que t’étais... Un de ces clichés de gosse de riche un peu trop sage, mais je me suis bien trompé... T’es encore plus parfait que je pensais ! » Et son rire se joignait à celui de l’américain.

Une de ses mains s’égaraient sur ses fesses et il laissait échapper un long soupire. Il ne pourrait jamais s’en lasser.  « Ca te vas bien le rose...» qu’il disait pour le taquiner, pour se venger de ce surnom idiot qu’il lui avait donné.  « Oh ? peut-être que je devrais recommencer alors ? » Parce que passer de pudding à tacos ? ça ne l’enchantait pas tellement le Jayssou.  « Je t’en voudrais pas si me saute dessus et qu’on échange les rôles.» Parce que s’offrir à Ezra, il avait envie de le faire. De lui appartenir. D’officialiser cette relation naissante.  « Je finis à 4h normalement, t’es pas obligé de m’attendre. Je peux te rejoindre chez toi si tu veux ? Tu seras crevé...» Et il continuait de caresser sa nuque du bout des doigts, bien trop accro à ce corps qui lui faisait terriblement envie.  « T’as raison... On devrait mettre un film...» Parce que son autre main commençait à palper un peu trop fermement ce fessier qui était à présent le sien.

(c) Miss Pie

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Sullivan Ezra
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Messages : 181
Sullivan Ezra
Dim 11 Aoû - 21:05

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★ Ezra, il n’aurait pas fait le premier pas, pas quand il était important pour lui de prouver à son homme qu’il voulait beaucoup plus de lui, plus que cette attirance qui le prenait aux entrailles à chaque fois qu’il le regardait pourtant, il n’avait fallu que d’une caresse pour qu’il frisonne presque indécemment, qu’il cabre le dos et s’autorise à narguer sa mâchoire de ses lèvres brûlantes. Il était pleinement réveillé à présent, et cette douce chaleur qui le prenait au cœur en pensant que cet homme, c’était le sien, son Jayce, son évidence, et il chutait, le pauvre infirmier, à une vitesse si rapide qu’il en perdait le souffle. Sa voix, elle n’avait rien de sage quand il proposa, toujours aussi fourbe. « Je dirais pas non à un round 2…   » Était-ce vraiment raisonnable? Probablement pas. Mais il s’en fichait, quand il l’avait dans ses bras, quand il posait ses iris sur son visage à la fois adorable, angélique, et cruellement sexy, il ne pouvait penser à autre chose. Ses doigts s’étaient permis de se presser sur les côtes sur musicien, un sourire étirant ses traits à sa provocation alors qu’il se redressait un peu pour plonger son regard dans le sien. « Oh on est pas forcément obligés d’échanger… c’est que je ferais bien un deuxième tour de manège… on m’a promis au moins 5 minutes. » Et puis, il n’aimait pas voir Jayce inquiet ou paniqué, il n’avait pas apprécié lire la crainte dans son regard la veille, et il savait trop bien que ce pas là, il était encore trop tôt, son cœur était trop meurtris de blessures passées. Mais ça viendrait, un jour, il le demanderait de lui-même et l’infirmier c’était juré de ne rien faire avant que ça n’arrive. Et si c’était jamais, ça lui allait également, il était flexible.

Ses doigts s’étaient mis à le caresser avec une tendresse inouïe, alors qu’ils parlaient de leur plan de soirée. « Ne dis pas de bêtises, je ne vais pas laisser mon mec se balader seul en pleine nuit. Je vais venir te chercher. Le temps de me doucher et de ramasser mes affaires, il sera à peu près ça, 4 heures. On aura qu’à faire la grâce matinée… » L’idée de le relâcher, elle ne lui plaisait pas. Il avait proposé des occupations sages mais, devant la provocation de son évidence, il avait répliqué, espiègle. « On peut aussi en tourner un… » Parce que cette main exploratrice, il n’avait aucune envie de la chasser, d’ailleurs, il s’était d’avantage callé contre lui en poussant un petit soupire d’aise. Avons-nous vraiment besoin de préciser que le téléviseur ne devint absolument pas le centre de son attention… pas quand il avait envie de faire des bêtises que nous tairons.

(c) Miss Pie

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