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Lauly

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3
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Run away from your problems ft. Dae Suk
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Ihn Kyubok
I believe I can fly
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Ihn Kyubok
Mer 26 Fév - 16:56
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Run away from your problems
Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Journée de repos avant la reprise des cours, Kyubok n'avait pas trop de chose à faire que de rester chez lui à attendre que le temps passe. Bien que le jeune homme vivait seul, il était libre de faire ce qu'il voulait, les voix de ses parents le hantaient assez pour qu'il refrène certaines de ses envies comme celle de juste mettre un peu de musique et laisser son corps bouger comme il le sentait. Non, à la place, il était assez devant la télévision en tailleur sur son canapé, un livre entre ses mains et sa précieuse peluche sur ses genoux. Il aurait pu faire autre chose que de réviser ses cours, mais il ne se sentait pas de divaguer autant du droit chemin. Il avait déjà fait tant de choses qu'il n'aurait jamais dû en si peu de temps qu'il ne s'autorisait même plus le moindre plaisir, autre que le fait de complètement retourner dans une enfance plus belle que la sienne à chaque fois qu'on le contacter pour jouer ou s'amuser si simplement. Mais aujourd'hui n'était pas un de ses jours, aujourd'hui était un jour où il se retrouvait seul avec sa conscience, et il détestait ça.

Laissant son corps tomber sur un de ses flans, tête contre l'un des coussins du canapé, il observait sur la petite table basse son portable devant lui. Il avait quelque chose de très précieux sur celui-ci, quelque chose qui avait tant d'importance pour lui qu'il n'y avait pas touché : son numéro. Et plus il y pensait, moins il y croyait. Comment ? Comment il en était arrivé là ? Qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter ça ? Lui qui évitait tout ce qui lui était personnel pour ne pas sembler trop envahissant, lui qui osait à peine la regarder dans les yeux tellement il perdait tous ses moyens rien que dans ses yeux. Le méritait-il vraiment ? Et même s'il le méritait par un quelconque miracle, il ne savait pas quoi faire avec. Il ne pouvait pas juste lui envoyer quelque chose pour lui faire une conversation facile, il la dérangerait, mais il n'allait pas non plus jamais la contacter, ça serait juste offusquant. Alors il avait beau se dire qu'il savait très bien quand-est-ce qu'il allait lui envoyé ce premier message, il ne pouvait s'empêcher d'y penser, de fixer son portable le regard vide. Dans quelle situation il s'était fourré ? Un frappement sur sa porte le réveilla rapidement de ses pensées, le levant rapidement pour poser son livre sur la table basse, presque jeté sa peluche sur son lit quand il passa proche de la porte de sa chambre, et remit correctement ses lunettes sur son nez. En regardant par le judas optique, il vit qu'il n'avait pas de raison de s'inquiéter, bien au contraire, c'était une visite d'un de ses cousins. Il lui ouvrit donc la porte, un sourire sur ses lèvres.

« Dae Suk ! Je savais pas que t'étais dans le coin, entre, fais comme chez-toi. » Il s'éloigna du chemin, lui laissant l'entière place pour entrer. Cela faisait plusieurs bons jours qu'il ne l'avait pas vu, et lui qui commençait à tomber dans des pensées qui le hantaient, une visite de sa rare famille qui ne le faisait pas déprimer n'était pas désagréable. Refermant la porte derrière lui, Kyu posa une main dans ses cheveux le temps de se diriger lentement vers sa cuisine. « Je te fais un café ? Assis-toi dans le salon, fais comme chez-toi vraiment. »
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Hwang Dae Suk
It's home from work we go
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Hwang Dae Suk
Dim 1 Mar - 17:25
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Run away from your problems
Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Il aurait pourtant dû s’y attendre, qu’en dépit des protestations fort hargneuses de ses parents, des années plus tôt lorsqu’il avait décidé d’épouser Momoka – un parasite, selon leur standards, qui en plus de n’avoir rien à offrir à leur clan si avide de pouvoir et de connections, avait l’effroyable défaut de ne pas être coréenne. Pourtant, naïvement, il s’était imaginé qu’en ayant jamais supporté cette union, ils célèbreraient au minimum le divorce…Grave erreur. Les quelques mois que lui avait laissé sa mère pour se remettre de l’échec monumental qu’était son mariage (histoire courte : sa femme ne l’a probablement jamais aimé et a mis deux années à le cocufier avec la Corée au grand complet pour le convaincre de signer les papiers de divorce) avant de lui imposer une rencontre de mariage arrangé. Enfin rencontre… il avait bien compris, en voyant entrer la fille Im, que la décision avait déjà été prise pour eux. Soojin était barbante, quelconque, le genre de fille de bonne famille typique : posée, calme, fausse. Il haïssait déjà l’idée bien avant de l’accepter, son battant ayant fait quelques arabesques en pensant à l’autre Im dans sa vie : cette flic un peu brutale, un peu trop vulgaire… son genre de femme. Et pourtant, c’est sa sœur qu’il épouserait, bon fils qu’il était.

Une autre chose qu’il avait espéré éviter, en étant à son deuxième mariage, c’était l’enterrement de vie de garçon signé Zéro. Parce qu’aussi coincé, angoissé et paniqué qu’il était en ce qui concernant les germes et les inégalités en décor, la dernière place ou il voulait mettre les pieds, c’était dans un strip club. Mais ça allait assurément se finir comme ça, il avait mis un acteur porno en charge! Autant il appréciait son frère de cœur… autant, il devant l’admettre, il avait un très grand talent pour le sortir de sa zone de confort et le faire flipper. Alors avant que son meilleur ami ne surgisse chez lui, pour le kidnapper à l’heure convenue, Georgie avait pris la fuite direction son cousin : un endroit sécuritaire ou on ne le chercherait pas. Et qui plus est, Kyubok était aussi maniaque que lui sur le ménage! Pénétrant dans l’appartement, d’un air alarmé, il avait demandé « … C’est une… longue histoire. Je peux rester ici un peu? Genre… ne le dit pas à Zéro s’il te contacte. » Un soupire, alors qu’il le suivait au salon, observant autour de lui. À son âge, il aurait adoré avoir son chez lui… une demande impossible pour ses parents. « J’essaie de fuir mon enterrement de vie de garçons… ça a été assez terrifiant la première fois. » Pris d’un tic nerveux, il avait replacé parfaitement les coussins sur le divan du plus genre, allant jusqu’à pousser un brin la table basse pour qu’elle soit parfaitement droite. Il avait toujours ce genre de lubie, quand il avait les nerfs en vrac… un truc qu’il contrôlait, dans sa vie trop contrôlée. Forçant un sourire, pour ne pas alarmer le plus jeune, il avait hoché la tête dans un « ... Je veux bien un café. Merci. » avant de prendre place précisément à droit du canapé, au milieu du coussin, à croire qu’il avait mesuré. Essayant de détendre l’atmosphère, il avait alors demandé un : « Comment ça se passe ton boulot à la bibliothèque? Tu as rencontré des gens intéressants? »

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Ihn Kyubok
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Ihn Kyubok
Lun 2 Mar - 18:16
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Les relations que Kyubok entretenait avec les personnes de sa famille étaient assez rares en réalité. Il en haïssait la moitié, ceux étant le plus proche de lui en particulier, tous à le regarder comme un lingot d'or, comme le futur gamin de la famille à marier. Et bien que ses parents y avaient déjà pensé, il le savait, il lui restait quelques années, peut-être une, peut-être deux, peut-être plus. Le fait qu'il écoute gentiment, qu'il ne soit pas trop rebelle, qu'il fasse de belles études pour aider ses parents, qu'il soit éduquer pour être éloquent devant une foule ou une réunion d'affaires criait l'argent. Ses cousins et cousines étaient très souvent dans le même cas que lui, déjà coincé dans un mariage arrangé ou alors quelque part dans un métier de leur catégorie sociale. Et lui alors ? Et si Kyubok refusait ce style de vie au final ? S'il arrivait à prendre ses clics et ses clacs pour aller étudier ce qui le passionnait réellement ? Il en rêvait parfois d'être aussi fort, d'avoir la possibilité de faire ses propres choix. Sa famille était assez disparate, mais tous étaient sur le chemin de l'argent, la tête haute comme des pourris pleins d'argent. Peut-être que c'était pour ça qu'il avait apprécié Dae Suk, parce qu'il n'était pas comme ça, pas avec lui en tous cas. Il se sentait plus libre en sa présence et non pas compressé comme avec le reste de sa famille, il pouvait dire ce qu'il voulait, il pouvait aussi se laver les mains après avoir serré la main de quelqu'un en sa présence sans qu'on le regarde comme un dingue, c'était assez agréable quelqu'un à l'écoute pour lui.

Mais il ne fut pas compliqué de voir sur le visage de son cousin que quelque chose n'allait pas. Kyubok n'avait pas voulu directement lui poser les questions importantes, préférant le mettre dans un environnement confortable au lieu de le brusquer. Certes il se rendit compte en marchant vers la cuisine pour aller lui faire un café qu'il n'avait pas prévu que c'était lui qui allait passé, alors il n'avait pas remis son canapé en place et parfait état avant de lui ouvrir, mais il n'avait pas peur pour ça, il le connaissait, il allait le faire à sa place, et il ne craignait pas avoir un seul centimètre de décalage sur la moindre chose dans son salon. En l'entendant dire tout simplement "ne le dit pas à Zéro s’il te contacte", un léger sourire apparut sur les lèvres du plus jeune, amusé. Il savait très bien comment il était à force, et dans quelle situation il avait pu se retrouver grâce à lui, alors il ne dirait rien. En entendant par contre les mots suivants, Kyubok quitta rapidement sa concentration sur le café pour se re-concentrer sur son cousin. « Attends, enterrement de vie de garçons..? Tu te remaries ? » Il n'était que très rarement au courant des dernières nouvelles familiales, peut-être parce qu'il ne passait que certaines vacances avec ses parents maintenant. Mais il resta assez confus sur le coup, n'ayant pas vu ce jour arriver aussi rapidement. Il le savait qu'avec l'âge de son aîné, c'était une obligation maintenant, mais malgré tout ça, il n'avait pas pensé que ce serait aussi tôt. Revenant avec un café tout chaud qu'il posa doucement sur la table basse, avec un protège tasse pour éviter qu'il se brûle si la tasse devenait trop chaude, protège tasse qui avait été presque désinfecté à ce niveau. « C'est pas ton choix, je suppose. » Dit-il en s'asseyant non loin de son cousin, mais pas non plus trop proche, il avait le respect des distances et de l'air personnel de chacun, notamment parce que Kyubok lui-même en avait besoin. Au fond, Kyubok aurait aimé être utile dans les situations comme celle-ci, mais qu'est-ce qu'il pouvait faire d'autre que de le cacher ne serait-ce que quelque temps ? « Oh, la bibliothèque... » L'étudiant prit quelques secondes pour se re-contextuer sa situation à la bibliothèque. Certes, il avait rencontré un tas de personne, d'autres plus sympathique, d'autres moins, des personnes spéciales et moins spéciales à ses yeux. Puis il y avait elle. Mais il préférait éviter d'en parler directement. « Ça se passe plutôt bien c'est tranquille la plupart du temps, sauf quand le boss me fait rester plus tard pour réparer ses problèmes informatiques... Et quand certains pensent que la bibliothèque est leur nouvelle résidence, mais sinon ça se passe bien. Il y a des personnes gentilles qui y viennent régulièrement. » Ce n'était qu'un métier de libraire à temps partiel, rien qu'un étudiant normal serait si fier, mais pour Kyubok, c'était une grande réussite, le premier pas vers son indépendance peut-être.
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Hwang Dae Suk
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Hwang Dae Suk
Sam 7 Mar - 17:46
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Le PDG était un peu trop conscient des limites et restrictions de leur vie friquée, de ce qu’on attendait d’eux, de ce qu’on leur imposait, la liberté n’était pas une denrée primée dans des familles comme la leur et, en ce qui le concernait, il s’y était résigné des années plus tôt. Aussi amères et froids furent ses parents, il avait le sentiment profond qu’ils avaient besoin de lui, plus que jamais maintenant que l’ainé avec déserté le bateau, et il ne pouvait pas leur refuser cela. Pourtant, il avait apposé des limites à sa soumission, acceptant leurs idées saugrenues et leurs coups politiques tant qu’il n’était que la seule victime de l’affaire. Ce qui était arrivé à son ex-petite amie (la prison pour un meurtre de légitime défense, parce qu’il avait été trop égoïste pour l’aider) était un poids qu’il porterait jusqu’à la tombe, plus jamais. Il voulait bien faire passer leurs ordres avant son propre bonheur… mais jamais avant celui des autres. C’était pour cela qu’il avait fini par accepter un mariage arrangé, à peine quelques mois après son divorce, et c’était aussi pour cette raison, qu’en dépit de cela, il trainait avec son cousin et ne crachait par sur son idée de travailler comme le peuple normal. À sa question, il avait haussé les épaules « Il semblerait. » n’essayant même pas de cacher que ce mariage, ça n’était pas sa décision. Il avait pris place sur le canapé, après avoir soigneusement tout replacé comme le maniaque qu’il était, au moins une chose qu’il contrôlait. « Si tu peux te souvenir de la voix de ma chère mère, tu te doutes bien que n’importe quoi est préférable à un de ses monologues. » Un sourire amusé lui échappa, alors qu’il se penchait Purel à la main, pour désinfecter ses mains avant de prendre la tasse de café fumant et la porter à ses lèvres, il avait toujours aimé l’odeur du breuvage. Non, se marier avec une Im, de toutes les familles, ne serait jamais son choix. Soojin était ennuyeuse, posée, polie, tout ce qui le rebutait, lui qui avait un point faible pour le vulgaire, disons le franchement : il aimait les filles qui pouvaient être confondus avec des putes. Oups. « Pas vraiment. Si j’ai un conseil pour toi : trouves-toi une copine de bonne famille et fiance là. Au moins comme ça, ta future femme ne sera pas totalement détestable... »

Peut-être que c’était trop direct? Il avait pris une gorgée de café avec un sourire désolé, il ne voulait pas trop le traumatiser, lui si timide… mais il espérait lui faire réaliser que cette vie, elle n’avait rien de joyeux, il était encore assez jeune pour y échapper. Et vu son boulot, peut-être qu’il l’envisageait… C’était important, pour l’ainé, de saisir ce que chercher son jeune cousin, par soucis, peut-être, de l’aider à l’obtenir. D’un hochement de tête, il avait murmuré un « … C’est bien… que tu vives un peu hors de ton cocon. » En l’écoutant parler des rencontres, des habitués et de son boulot. Les mecs comme eux, ils travaillaient rarement en dehors des business familial. Reposant ses iris sur son cadet, il avait cherché ses mots, hésitants, mais pourtant drôlement assuré lui si nerveux. « Dis… je sais bien que ce n’est pas si facile à faire… ou même, à envisager…. Mais si jamais te décides que cette vie-là … la nôtre, elle n’est pas pour toi… je… » Il soupira, décidant d’y aller directement. Franchement. « Je te soutiendrai là-dedans. Tu ne seras jamais seul, si tu décides de ne pas suivre aveuglément tes parents. Ne fais pas mes erreurs… »

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Ihn Kyubok
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Ihn Kyubok
Dim 8 Mar - 6:39
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
La question du mariage, Kyubok y avait pensé malgré son jeune âge. À vingt ans, les jeunes adultes comme lui étaient censés profiter de la vie, amitiés, jeunes amours, études, travaux... Mais il n'était pas comme eux, il ne l'avait jamais été et le serait jamais, à cause de son sang, de ses fichus parents. Il l'avait souhaité plusieurs fois, ne pas être né dans une famille de ce rang, peut-être qu'il aurait été libre de poursuivre les études qu'il souhaitait en médecine plutôt que d'être coincé dans un manège de mensonge et de peur qu'il s'installait. Il était bien plus occupé à réfléchir à comment cacher qu'il ne suivait pas entièrement les règles de ses parents plutôt que la question du mariage. Mais en même temps, la présence de son cousin était comme un signe pour lui rappeler que cela pouvait arriver à chaque moment possible, que son âge ne signifiait pas que ses parents ne regardaient pas déjà dans les familles qu'ils connaissaient pour lui trouver une future épouse, et rien que la pensée lui donnait tout simplement envie d'aller s'enfouir dans les draps de son lit et de ne plus jamais y sortir. Les mariages arrangés, pour ou contre, quand on est dans ce milieu, on se tait et on subit, sinon on peut tout perdre, Kyubok le savait. Mais une partie de lui ne l'acceptait toujours pas, que son cousin soit bientôt enfermé dans ce monde. Bien qu'un rire sortit de ses lèvres quand il mentionna la voix de sa mère, dont il se souvenait très bien grâce aux surnoms qu'il lui donnait quand il était plus jeune, il restait bien triste pour Dae Suk, qui semblait pour lui au fond du trou. Mais quand il eut repris la parole, Kyu s'inquiéta légèrement plus. Est-ce qu'il pouvait réellement la considérer comme de bonne famille au fond..? « De bonne famille, tu veux dire... Comme la nôtre ? Ou qu'elle s'entende avec sa famille ? Ou c'est inclus ? » Même s'il posait les questions, rien que se l'imaginer lui était impossible. En quoi une femme comme elle voudrait avoir un fiancé comme lui, petit, pitoyable, faible comme il était.

Et bien que l'étudiant continuait à parler comme si de rien était, son cœur se martyrisait tout seul rien qu'en pensant à elle, en pensant à l'idée qu'il l'aimait mais que c'était inutile. Il n'y avait pas de possibilité qu'un jour il puisse lui ouvrir son cœur et encore moins que ses sentiments soient réciproques. Une expérience de plus parmi d'autres, c'est ce qu'il se disait, mais il ne pensait pas avoir besoin d'être blessé, encore et encore. Son travail pour autant était une libération, un moyen pour lui de se sentir humain, de se sentir complet, d'être lui-même, et il avait réussi à se sentir ainsi en brisant les chaînes, les règles de ses parents. Peut-être qu'il n'était pas fait pour les suivre bêtement, peut-être qu'il lui fallait plus... Alors les mots de son cousin lui frappèrent directement dans la conscience. « Hyung, je... » Un soupire s'enfuit de ses lippes alors qu'il passa la main sur dans ses cheveux rapidement. Il y avait pensé, depuis un moment déjà. Ça faisait un moment que Kyubok commençait à devenir dissident, et ça lui plaisait. Tellement. « Je ne pense pas... Rester dans leurs barrières... Je me sentirais juste... Constamment enfermé et... La liberté d'aller juste travailler comme tout le monde... De vivre seul dans un appartement qui ne fait pas une centaine de mètres carré... D'être libre de mes choix... Mais je ne peux pas... Mes parents m'ont peut-être autorisé l'appartement... Mais s'ils apprennent pour le travail... »

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Hwang Dae Suk
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Hwang Dae Suk
Dim 15 Mar - 19:36
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Dae Suk, qui avait pourtant eu un grand frère biologique, n’avait jamais connu le luxe d’un appui sans faille, ou de conseils précieux quant à comment naviguer cet univers faux et superficiel dans lequel il était contraint d’évoluer. Ce qu’il savait, sur comment échapper au joug parental, comme y trouver son bonheur, il l’avait compris à force de se démener, avec des erreurs terribles, et en merdant plus qu’à son tour. S’il pouvait épargner au plus jeune cette impression d’être jeté à la mer avec aucune ressource et sa seule volonté pour survivre, il le ferait. Kyubok, il était trop pure pour ce monde, trop gentil et trop naïf, il finirait enchainée à une cinglée sans âme s’il ne commençait pas tout de suite à gagner une longueur d’avance. C’est ainsi que fonctionnait le jeu cruel dans lequel leurs familles les plongeaient : si tu veux décider quelque chose, il faut nous l’imposer avant que le contraire ne se produise. Il avait appris, avec le temps. Alors quand il lui parlait de se trouver une fille convenable pour s’éviter le pire, il était diablement sérieux. Tragiquement sérieux même. Il voyait mal son cousin coincé avec quelqu’un comme Im Soojin, ou n’importe qui de cette maudite branche pour dire vrai. Tous des maniaques calculateurs, des robots sans âme, et il savait mieux que personne que la pire de toute était encore sur le marché. Avec un blond de glace comme Lim Hana, le pauvre gamin allait crever. Lui-même avait refusé en bloc toute discussion de mariage avec l’actrice crainte – et à juste de titre – pour son cœur de glace. Il ne lisait pas bien les gens Dae Suk, alors son image de garce sans scrupule, il y croyait dur comme fer. Alors il précisa, parce que c’était important. « Je voulais dire… quelqu’un qui vient d’une famille influente ... comme la nôtre. Mais quelqu’un que tu aimes bien… quand même. » Ça serait un moindre mal…

Mais parfois, et il se posait la question une fois de plus une fois habitué au salon ordonné et après avoir porté sa tasse à ses lèvres, son cousin lui donnait cette impression de fuite. Comme si, quelque part derrière son regard insondable, il rêvait d’autre chose, de mieux. Et Dae Suk n’aurait proposé son aide à personne d’autre que lui. Alors il cherchait ses mots, tentait indirectement de lui faire voir qu’il y avait d’autres options qu’un malheur éternel. Lui était coincé, mais ça ne devait pas être son cas… si? Alors quand il avoua y penser, il hocha simplement la tête, avec un sourire presque paternel. « Je le sais. » Il se voyait un peu trop dans ce gamin, et il ne lui souhaitait pas son parcours. « Je veux dire… je te regardes de loin… et je vois bien que cette vie-là, elle ne te rends pas heureux… » Le rendait-elle heureux, lui? Il préférait ne pas y penser. « Je ne penses pas qu’aller contre leur volonté sera facile… ou sans conséquences, tu dois être prêt à ce qu’il ne t’adresse plus jamais la paroles… qu’ils te coupent les vivres… » C’était à prévoir, certains déshéritaient leurs enfants, les jetaient à la rue. Les fables des répudiés étaient nombreuses même si ça demeurait un secret bidon. Pourtant, il était en position de pouvoir maintenant, il était à la tête d’un empire et ses parents, au bord de la tombe, il pouvait se permettre de se mettre son oncle et sa tante à dos. « Mais j’ai largement assez d’argent – et de notoriété – pour prendre soin de toi si ça arrive… je voulais que tu le saches, avant de prendre une décision. » Qu’il ait le choix, qu’on ne lui a jamais donné à lui. « Tu n’as pas de deuxième chance de vivre tu sais ? Il faut prendre des risques. »

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Ihn Kyubok
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Ihn Kyubok
Lun 16 Mar - 7:01
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Est-ce qu'il méritait d'être dans ce monde ? Coincé comme trophée à exhiber pour ses parents, comme le futur "Monsieur Ihn". Être à la tête d'une grande entreprise de textile, à 20 ans, ce n'était pas son but principal. Il en avait bien souvent rien à faire à vrai dire. Mais on ne peut pas toujours faire ce que l'on aime n'est-ce pas. C'était en tout cas ce qu'on lui répétait, jour après jour, qu'il ne pourra jamais faire ce qu'il souhaitait s'il restait dans les barreaux de sa cage. Il devait la briser et s'enfuir, et pour le moment tout ce qu'il avait fait été de distraire ses kidnappeurs pour faire légèrement plus que demander. Il aurait pu tout simplement venir devant eux et leur dire qu'il ne fera jamais ce qu'ils veulent, mais Kyubok en étant tout bonnement incapable. Rien que la pensée même de ce que sa mère pouvait lui faire, lui faire voir, lui faire entendre, il en tremblait presque de peur. Elle était entièrement la raison de son traumatisme, et probablement la raison pour laquelle il serait incapable d'avoir la moindre relation autre que platonique avec une femme. Pour un jeune homme de son âge pourtant, c'était normal de s'aventurer un peu, de laisser son cœur s'amuser et tomber amoureux, de tester de nouvelles choses et de nouvelles façons de se faire plaisir. Lui, il était bel et bien tombé amoureux, mais pour le reste... Ce n'est pas en étant incapable de la regarder dans les yeux qu'il ferait grand chose. De même, qui voudrait de lui ? Un étudiant qui se perd dans un chemin où il ne voit même plus de lumière, un gamin qui ne la touchera jamais, un peureux. Kyubok baissa les yeux un long moment, les personnes de familles influentes, il ne les aime pas, tous pareil, sans fond, sans personnalité, présent pour l'argent et la reconnaissance. Quant à celle qu'il aimait... Ce n'était pas compliqué de savoir que c'était autre chose. Il se permit une légère question, qu'il regrettait déjà en avance d'avoir prononcé. « C'est grave si... J'ai quelque chose pour les femmes plus âgées ? » Un rire nerveux échappa ses lèvres, détournant son regard alors que son faciès rougissait légèrement. « Tu sais quoi, oublies, je sais même pas encore ce que j'aime. »  

Vivre caché ne lui plaisait pas non plus. Kyubok rêvait de ce qu'il avait vu grâce à ses amis, d'une vie où ses parents le laisseront étudier ce qu'il souhaite, peu importe ce que cela signifie, d'une vie où il avait le droit de choisir la femme qu'il voudrait épouser plus tard, d'une vie où il pouvait être lui-même et non cet objet modulable à leur goût et demande. Il mourrait d'envie de pouvoir toucher les étoiles, de pouvoir s'épanouir à travers ses désirs, ses passions, ses envies... Le fait que ce soit visible sur son visage, bien qu'il était possible que ce soit juste son cousin qui le connaissait bien, Kyubok en avait peur. Il n'avait pas vu ses parents depuis quelque temps, et s'il devait revenir les voir avec toutes ses fissures sur son visage, il n'en sortirait jamais indemne. Le bibliothécaire écoutait malgré tout son aîné comme la plus grande vérité humaine, et il avait totalement raison. Il devait agir maintenant s'il ne voulait pas être piégé. Alors qu'est-ce qu'il attendait ? Tout simplement la force de pouvoir dire non, une seule fois. « Je sais qu'on vit qu'une fois... Qu'on n'a pas beaucoup de temps ou de chance de décider de son futur mais... J'ai... J'ai peur. » Il se sentait pitoyable rien qu'à l'avouer, mais il connaissait ses parents mieux que personne. Ils n'avaient pas de cœur pour leur fils. Ils n'en avaient probablement jamais eu. « J'ai peur que même si j'essaie de partir, on ne me laissera pas m'enfuir... J'ai peur que si je réussis à partir, ils fassent de ma vie un enfer... J'ai peur que si je réussis... À partir... Ils s'attaquent à ceux que j'aime... J'ai... Je ne veux pas... Leur faire de mal... » Sentant le surplus d'émotion qu'il gardait en lui commencer à déborder, Kyubok cacha rapidement son visage de son cousin, déjà assez honteux de ne pas savoir prendre sa vie, seul, en main, alors s'il devait montrer les larmes qui commençait à monter. Levant ses lunettes pour les retirer rapidement, il reprit après un souffle, essayant de reprendre son calme. « Ils ont tout ce qu'il faut pour me détruire si je leur tiens tête. Ils l'ont déjà fait une fois. Ils peuvent probablement le faire à nouveau. » Il ne serait pas coincé ainsi si ses parents étaient bons et aimants de toute façon.
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Hwang Dae Suk
It's home from work we go
Messages : 133
Hwang Dae Suk
Ven 27 Mar - 21:07
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Avait-il même déjà parlé de femme avec son cousin? Il n’en avait aucun souvenir! Alors quand il mentionnait une plus âgée, il le prenait carrément de court! « … Euh … Non, je ne crois pas? Attends, on parle de quel genre de plus âgé? Vingtaine ou genre quarantaine? Parce que ça fait une différence! » Pas qu’il le renierait pour la chose, mais il avait besoin de se préparer mentalement si sa mère était le genre de femme qui plaisait au gamin! Réalisant bien sa gêne, il refusa pourtant de laisser tomber l’affaire, tentant de le rassurer au mieux d’un. « Forcément… tu as peu essayé. Tu sais… je suis probablement le pire conseil pour ce genre de domaine mais… j’imagine que quand tu croiseras quelqu’un qui te plait… tu le sauras. Ça ne sert à rien de forcer. Et l’âge… c’est juste un chiffre. » Il aurait aimé savoir s’il avait rencontré quelqu’un, s’il était tombé amoureux, mais ce genre de sujet était plutôt tabou dans leur univers de mariage arrangé. Et vu comme le plus jeune était secret, il préférait attendre que les confessions ne viennent de lui. Parce de sa liberté et de ses ambitions était sans doute plus sage.

Le coréen n’avait pas vraiment de relation avec la majorité de sa famille élargie. Tous des monstres attisés par l’argent et le prestige, des gens obsédés par le pouvoir et l’image, et plus il vieillissait, moins il avait en commun avec eux. Il n’avait pas envie de piétiner les plus faibles pour quelques milliers de dollars dont il n’avait pas besoin, et il aimait donner une chance aux gens, à tous les gens, de lui démontrer leur valeur. C’est d’ailleurs ce qui avait fait de l’entreprise qu’il dirigeait un franc succès à l’international, et ce qui lui valait scandale sur scandale dans la presse coréenne. N’eut été des rentrées de fric que générait ses décisions jugées immorales dans ce pays si coincé et si rétrograde en matière d’éléments aussi fondamentaux qu’une orientation sexuelle ou de la couleur de peau des mannequins de ses campagnes publicitaires, ses parents l’auraient sans doute arrêtés… Mais maintenant, ils étaient assez vieux pour qu’il puisse leur imposer ses décisions, en un sens, il était chanceux… Kyubok, il n’avait pas encore appris à s’endurcir, à foncer…. « … Je sais. Faire ce genre de choix est terrifiant… d’autant plus que toi comme moi, n’avons pas vraiment été encouragés à décider de quoi que ce soit, notre vie durant… c’est normal d’avoir peur. » Il prenait un soin méticuleux à choisir ses mots, ses iris sombres rivés sur son cadet.

« Tu sais… j’aimerais vraiment pouvoir te rassurer, te dire que ça n’arrivera pas… Mais je connais tes parents, et je sais que tes peurs sont fondées… » Il n’avait jamais eu de détail sur ce qu’avait vécu son jeune cousin, mais il pouvait imaginer que ce n’était pas jovial. Derrières les portes closes, la majorité de leurs géniteurs étaient froid et cruels… et parfois, il avait l’impression qu’il y avait plus que ça… mais il n’osait pas demander, de peur de le brusquer. « Néanmoins… je crois que c’est un risque qui en vaut le résultat. C’est de ta vie qu’on parle, tu ne peux pas être enchainé à leurs volontés jusqu’à ce qu’ils crèvent… c’est inhumain… » Il ne devait pas répéter ses erreurs. Déposant la tasse, son ton se fit plus sérieux, une chose rare pour lui. Il avait tendance à jouer de sourire, à se contenter de peu. Mais le plus jeune, il avait besoin de guidance et il voulait bien la lui offrir. « Écoutes-moi bien. » Il soupira, débutant d’un ton posé, neutre, grave. « Il faut que tu sois plus brillant qu’eux. Tu crois qu’ils vont s’en prendre à ceux que tu chéris? Ne les laisse pas savoir à qui tu tiens... ait toujours une longueur d’avance… et ne les laisses jamais prévoir quand tu partiras. » Son regard se radoucit. « Et surtout, n’oublies pas que tu n’es pas seul. Je suis là. »

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Ihn Kyubok
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Ihn Kyubok
Sam 4 Avr - 22:07
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
L'âge le perturberait-il vraiment autant qu'il le pensait ? Apparemment non, son cœur battait déjà pour une femme de six ans de plus, mais son cerveau lui répétait qu'il était jeune, bien trop jeune encore, qu'il avait seulement en tête qu'il ne serait jamais plus qu'un gamin à ses yeux. Pourtant ce n'était que six ans, il aurait pu tomber amoureux d'une femme qui avait plus de dix ans. Rien que la pensée pour autant... « Non non dans la vingtaine bien sûr ! Je veux une femme pas une deuxième mère merci. » Encore mourir que d'être le gamin d'une autre folle. Puis même si les femmes de l'âge de sa mère ou d'un peu moins était sûrement pas toute comme, ses femmes-là lui faisait tout autant peur. Tellement qu'il osait à peine les regarder dans les yeux. Des femmes qui semblaient si dangereuses à ses yeux, des femmes qui portaient des masques constants pour être bien vu, et à travers elles il ne pouvait voir qu'envie de pouvoir et corruption. De toute façon, il n'avait pas d'œil pour les femmes plus âgées que lui en général, il le savait bien. Il avait senti son cœur battre plusieurs fois, et il savait qu'il avait quelque chose pour elle seulement. Et non pas pour sa tranche d'âge. Pourquoi ? Il n'en avait aucune idée non plus. « Je ne compte pas me forcer... Je vais forcer autre chose pour avoir plus de temps... Mais pas ça... Il faudrait bien à parler aux femmes avant de penser à tout ça déjà... » Et non, les "cours" qu'il pouvait recevoir ne l'aidait vraiment pas, remplis d'idée et d'informations qu'il n'aurait préféré pas vouloir apprendre de cette façon. Il y en avait des personnes qui aimait gâcher les vrais plaisirs avec leurs pensées parasites.

Kyubok n'attendait pas grand chose au fond, et il s'en voulait légèrement que la conversation soit partie sur lui alors que son cousin semblait dans un tout autre problème bien plus urgent que le sien. Il espérait plus que tout au monde que même s'il ne voulait pas se marier elle ne serait pas comme son ex-femme, qu'il ne pouvait même plus voir en peinture. L'étudiant était pourtant quelqu'un de gentil, qui pardonne facilement et qui pouvait être compréhensif des problèmes, mais les femmes qui avaient constamment la culotte à l'air il ne pouvait pas les voir même encadré. Au fond, si c'était le genre de personnes qui plaisaient à son cousin, il s'inquiétait pour lui. Beaucoup. Et si on lui collait quelqu'un comme ça à lui aussi ? Il préférait probablement aller se noyer dans une rivière plutôt que ça. Si prendre un risque comme lui conseiller son cousin était la bonne solution, alors dans ce cas il allait y réfléchir, mais il lui fallait du temps, il lui fallait un vrai plan, et non pas juste agir comme s'il faisait une crise d'adolescent légèrement en retard. « Ils ne risquent pas de mourir de si tôt en plus, je suis plutôt sûr que ma mère ferait tout pour garder un œil sur moi jusqu'à la fin de ma propre vie. » Il la voyait vraiment comme quelqu'un de surhumain, une créature sans bonté, sans dignité non plus, sans pudeur et sans compassion. Il n'était qu'un jouet à ses yeux parce qu'elle l'avait créé. « Je ne compte pas les laisser être au courant de mes envies libératrices... Il va falloir que j'aille les revoir pour plusieurs jours bientôt de toute façon, comme on a de la visite et il faut que je sois là apparemment... Ensuite... Ca risque... D'être compliqué qu'ils ne soient pas au courant de ceux à qui je tiens... Tu sais que ma mère aime toujours tout contrôler... Elle serait capable de me stalker toutes les journées pour savoir ce que je fais de ma vie... Je suis même plutôt étonnée qu'elle n'est payé personne pour le faire déjà. »  
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Hwang Dae Suk
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Hwang Dae Suk
Mer 8 Avr - 22:55
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Kyubok était ce qui se rapprochait le plus d’un petit frère dans sa vie et, n’ayant eu qu’un ignoble monstre comme ainé, Dae Suk était déterminé à se montrer beaucoup plus à l’écoute et protecteur de son jeune cousin. Il n’avait pas envie de le voir endurer les mêmes tourments que lui, de le laisser s’écraser et s’enfoncer dans une vie suffocante, restrictive, dont il n’avait peut-être pas envie, au final. Le pouvoir et l’argent, ça ne rendait pas heureux, et s’il l’avait appris à la dure, il était trop tard pour lui, il avait mal joué ses cartes, et il se retrouverait dans un second mariage minable, avec une fille qui lui plaisait encore moins que son ex-femme… et pourtant, il espérait vraiment être un bon mari, à défaut de l’aimer, la respecter, la chérir, parce que même si Soojin n’était pas son genre, même s’ils n’avaient pas grand-chose en commun, on la lui confiait, il en prendrait soin… C’était son plus grand défaut, ce cœur trop altruiste.  Au moins son cousin, il semblait savoir faire ses propres choix, même si, ça l’alarmait un peu, quand il parlait de différence d’âge. Parce qu’entre 25 ans et 45, il y avait une sacré différence… et de l’entendre affirmer que ça n’avait rien d’un complexe d’Œdipe tardif, ça le rassura. « … Encore heureux ! Ne le prends pas mal…mais avoir ta mère, j’en voudrais difficilement d’une…alors deux… » Ce n’était un secret pour personne que la génitrice du plus jeune était… particulière. Et à tout prendre, il préférait sa mère cinglée, pleurnicharde et névrosée, au moins, elle voulait son bien. L’affirmation du plus jeune le fit plisser les yeux, alors qu’il le questionnait d’un « ... Ça te gêne, de parler aux femmes? » Il pouvait comprendre.

Plissant les yeux, il tentait de lui trouver un conseil. Il était du genre mauvais verbalisateur Dae Suk, toujours trop prompt, trop maladroit bordel la dernière fois qu’il avait voulu complimenter une flic sur ses cheveux décoloré il l’avait accidentellement comparée à une porn star … autant dire que le moins de trucs il donnerait à son jeune cousin, le mieux. Pourtant, il avait essayé un « Je… peut-être que c’est comme les affaires? J’ai dû me pratiquer avec des gens avec qui je me sentais à l’aise… avant de pouvoir parler à des foules. J’imagine que c’est la même chose… une amie, une collègue, vas-y à ton rythme? » Oui, au moins, il ne lui recommandait pas des formulations toute faites. C’était déjà un exploit! Il l’écoutait parler de ses souhaites de liberté, de sa mère folle de contrôle. Dans une moue triste, il tenta quand même de défendre sa tante dont il ignorait les crimes. « Ah ça… tu sais, les femmes, dans ‘’notre monde’’ … c’est tout juste bon à faire des enfants et à se faire pavaner… peut-on vraiment leur en vouloir de nous utiliser comme hobby … leur vie est triste… et souvent, elles sont coincées dans des mariages misérables. » Allait-il rendre sa deuxième femme folle? Il était certain d’être responsable des écarts de conduites de la première. Momoka… elle s’était sentie prisonnière, et il se blâmait, incapable de voir la vérité en face… il avait tout fait rater, et l’idée de se remarier le terrorisait. Et si ça recommençait? Mieux valait se concentrer sur aider le jeune bibliothécaire. « Si tu veux… je peux brouiller les pistes... Tu sais comme ma mère adore colporter des ragots au reste de la famille… et tu sais comme j’adore lui raconter n’importe quoi… » Et qu’il était curieux, surtout, quand, après un silence et une gorgée de thé, il demandait. « Maintenant dis-moi. C’est qui cette fille, qui te perturbe autant?. »
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Ihn Kyubok
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Ihn Kyubok
Jeu 23 Avr - 23:20
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Une idée était plus effrayante que toutes les autres pour lui, l'idée qu'il y ait d'autres femmes dans ce monde comme sa mère, capable de ce manque de pudeur, de ce manque de capacité en tant que mère, que parent pour traumatiser son fils dans toutes les façons possibles, ou presque toute, juste alors qu'il touchait du bout des doigts la puberté. Si les femmes comme elle existaient en plusieurs exemplaires, il préférait oublier tous les moindres désirs qu'il pourrait éprouver envers elles en un claquement de doigt, Kyubok préférait tout simplement abandonner. Il ne pouvait que rire en entendant que son cousin supporterait difficilement sa mère, lui-même ne sachant pas comment il avait fait pour être toujours devant lui, assis le dos droit, avec un restant pitoyable de confiance en soi et d'estime. Sa mère à Kyubok, il le savait très bien qu'elle était le type de femme qui avait séduit un homme plus vieux pour l'argent et le pouvoir, mais il avait espéré que cette image ne soit pas restée. Espéré jour après jour, pour qu'au final, elle soit devenue une dictatrice, une vraie psychopathe si on ne craint pas les légères hyperboles. « Si je pouvais choisir, je ne voudrais pas de la mienne non plus alors ne t'excuses pas. » S'il pouvait choisir, il serait probablement loin de tout ce monde, mais choisir était un verbe qui n'était que très récemment entrer dans son vocabulaire. Il ne choisissait jamais auparavant, il subissait. Aujourd'hui était le moment où tout pouvait changer, mais cette peur l'enfermait dans un monde si fin, si fragile, qu'il préférait suivre le mouvement, s'effaçant dans le public. Quant aux femmes, est-ce que ça le gênait réellement ? Telle était la vraie question. Son corps se paralysait tout simplement en les voyant, rattraper par des visions cauchemardesques et il pouvait remercier sa mère grâce à ça également. « Je... Je sais pas leur parler... Mon père m'a pas appris ça... Et ma mère... Non. Tout ce qu'on m'a dit c'est... Ce que la plupart aiment... Ce qu'il faut faire pour qu'elles nous aiment... Et je doute que tout ce qu'ils m'ont dit marche pour toutes les femmes de toute façon. »

Ramassis de mensonges à ses yeux, lui-même qui aimait croire que chaque humain était différent dans sa profondeur et dans sa façon de penser, que tout le monde ne se ressemblait pas. Il essayait tant bien que mal d'écouter les mots de son cousin qu'il prenait bien plus au sérieux que ceux de n'importe qui, mais parler à une foule et à une femme était très différent pour lui. Kyubok avait appris à parler aux foules même avant qu'il commence à muer, il avait déjà fait des speechs à chaque stupide fête d'anniversaire qu'il avait, et même un léger aux côtés de son père lors d'un "stage" dans son entreprise qui ne l'intéressa pas le moindre du monde. Les femmes c'était bien plus effrayant à ses yeux. Il n'arrivait jamais à lire leurs pensées, à voir dans leurs yeux ce qu'elles éprouvaient, tout simplement parce que tout ce qu'il voyait sur elles était le péché, un objet mal-forme, incapable de voir leur beauté, seulement des masques moqueurs. Si Hana au final était différente pour lui, c'était probablement parce qu'il ne la voyait pas comme un des nombreuses masques moqueurs de ce monde. Il voyait sur son visage un masque, comme sur tout le monde, mais il était affaibli, presque transparent sur une blessure, transparent sur une beauté intérieure bien supérieure à toute autre. Cette pensée de sa voix mélodieuse et si douce lui échappa rapidement quand son cousin commença à parler de la vie de sa mère, phrases auxquelles Kyubok ne put s'empêcher de rire d'un ton presque sarcastique. « Quelle vie difficile et ennuyante quand on choisit le moindre fait et geste de ses hommes et qu'on s'achète une nouvelle voiture juste parce qu'elle était jolie. Crois-moi, sa vie est peut-être triste en journée... Mais elle ne l'est pas. » L'étudiant ne préféra rien dire de plus, craignant de devoir retomber dans ce fichu souvenir, et il préférait ne pas creuser dans les plaies. Surtout pas ces plaies-ci. Puis à l'idée de brouiller les pistes en utilisant ce qu'il appelait, sans pour autant le prononcer à haute voix, "les commères professionnelles", Kyubok laissa cette idée dans un coin de son cerveau, se doutant bien qu'un jour ou l'autre, cela puisse lui être assez utile. Mais la question de son cousin, Kyubok faillit s'étouffer sur sa propre salive avant de lâcher un long soupire, désespéré, en laissant sa tête en avant. « Ça se voit autant que ça..? » Si c'était le cas, il était possible qu'elle l'ait vu, et si elle l'avait vu, il ne serait plus rien, plus qu'un insecte à nouveau, un pitoyable insecte. « Ne me juge pas d'accord ? Je sais pas pourquoi c'est elle, je dois juste aimer me faire du mal maintenant que j'y pense... » Une grande respiration, relavant la tête pour fixer le plafond propre de son studio, c'est le courage à deux qu'il se décida de l'avouer peut-être la première fois à haute voix. « ... Hana. »   
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Hwang Dae Suk
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Hwang Dae Suk
Dim 3 Mai - 16:55
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Le plus vieux avait pratiquement cessé de respirer quand son cousin avait commencé à se confier. C’était quelque chose de rare, il ne s’ouvrait pas souvent, Kyubok, alors il faisait de son mieux pour enregistrer chacune de ses paroles, pour essayer de comprendre ce qui se cachait derrière ses mots. Il y avait une telle résignation dans le regard du jeune homme, une panique bien tangible qui était tout à faire différente de sa peur des situations publiques. Il était angoissé, nerveux mais ça n’avait rien à voir avec une simple crainte, c’était viscéral, et ça le perturbait un peu trop. Assez pour qu’il répète, pas certain d’avoir bien compris. « … Ce qu’elles aiment? » Ses iris sombres parcouraient le visage du jeune homme alors qu’il pinçait les lèvres. Georgie, il était plutôt naïf, il avait une vision rose bonbon du monde, sur bien des aspects. Ses parents étaient des enfoirés contrôlant, mais ils ne l’avaient jamais vraiment malmené. Sa voix était douce, mais néanmoins inquiète, alors qu’il demandait, allant droit au but. « La tête que tu tires me pousse à croire qu’on ne parle pas des souliers et de rouge à lèvre... » Qu’avait pu lui apprendre sa mère? Non parce que… enfin… la sienne avait certes engagé une discussion des plus troublants sur l’utilité des préservatifs quand il avait ramené sa première petite amie, mais sans plus, juste une bonne dose d’embrassement. Loin de se douter de ce qu’avait pu traverser son cousin, il avait même poussé l’affront jusqu’à justifier les femmes de leur univers, des trophées pour des mecs fortunés…. En le voyant si buté, il avait secoué la tête, reprenant, avec plus de nuances. « Je ne parlais pas de ta mère spécifiquement… ou même de la mienne… juste… je me dis que si la seule chose que je contrôlais, c’était le compte en banque d’un mari que je n’ai pas choisis… peut-être que je m’achèterais beaucoup de truc inutile. C’est une malédiction hein… de naître dans notre monde. » Son esprit s’égare à sa fiancée, Soojin, et il ne put qu’espérait qu’elle trouve autre chose, dans leur relation imposée, que des biens matériels pour endormir le vide.

Le pauvre Kyubok n’était pas au bout de ses peines, puisque l’ainé ne semblait pas déterminé à lâcher le morceau. C’était bien la première fois qu’il craquait pour quelqu’un, et l’homme d’affaire était beaucoup trop adorateur d’histoires fleurs bleu pour laisser tomber aussi aisément! La curiosité était à son comble. Surtout quand c’était aussi évident. « Un peu oui. » Secouant la tête, il l’encouragea en lui tapotant doucement l’épaule, lui remémorant ses déboires amoureux. « Ne sois pas si dur envers toi-même. . Tu as pourtant vu mon choix de femme... Je suis la dernière personne qui va te juger. Et puis les sentiments, c n’est pas quelque chose qu’on contrôle. » Loin de là… Il suffisait de voir combien son esprit s’égarait pour une Im, quand il allait pourtant en épouser une autre. Il faut croire que cette famille allait le hanter toute sa vie, parce que le prénom qui franchit les lèvres du bibliothécaire appartenait aussi à cette lignée. Hana? Genre l’automate sans émotions et froide comme un icerberg? WHAT THE FUCK. Il était aveugle? Masochiste? Il du vraiment prendre sur lui pour ne pas paniquer, demandant quand même. « Hana? Celle qui vit chez Zéro? Tu la connais comment? » Il venait d’entrer en mode cousin protecteur. Cette fille, c’était le démon, et le fait que Zéro l’apprécie autant en était la preuve. Il avait un goût douteux pour ses amis… Il tenta, doucement. « … Objectivement… c’est une Im. Ils sont friqués, bien en vue, je doute que tes parents s’y opposent… son oncle est quand même genre… le vice-ministre? … Et je suis fiancé à sa tante. » Vivement le banquet de Noël. À voix haute – parce qu’il parlait toujours trop quand il était nerveux, il osa un. « … Mais c’est une actrice, et elle est amie avec Zéro. T’es sur qu’elle ne tourne pas des pornos? »

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