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Lauly

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3



Run away from your problems ft. Dae Suk
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Ihn Kyubok
I believe I can fly
Messages : 106
Ihn Kyubok
Lun 25 Mai - 15:04
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Run away from your problems
Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Comment expliquer la haine qu'il ressentait envers ses parents ? C'était assez simple à ses yeux. Ils les mettaient juste en dessous des criminels, pas vraiment des criminels parce qu'il n'y a pas de crime en tant que tel qui a été commis, mais ils ont construit un être au dépens de celui qui voulait vivre dans son propre cœur, et ceci seulement pour le détruire encore plus. Certes, ce n'était probablement pas ce qu'ils attendaient, ce qu'ils voulaient, mais Kyubok gardait malgré tout une grande hargne en lui concernant ses géniteurs. Il aurait aimé être juste un simple garçon avec de la liberté, mais il en était tout simplement incapable, tout ça parce qu'il sentait leur présence au-dessus de son épaule, leurs mots coincés dans sa boîte crânienne. Non, l'étudiant ne demandait pas à être un tombeur de ces femmes, loin de là, il demandait juste à être normal, rien de moins, rien de plus. L'instruction sur le genre féminin pour lui avait été un vrai supplice, et la seule chose qu'il avait pu vérifier que son père lui avait mis en garde était le fait qu'elles connaissent le pouvoir des mots. Autre que ça, le reste, il doutait qu'il veuille les vérifier un jour de sa vie. Puis avec qui ? Hana ? Il préférait tout sauf la mettre dans le même sac que celui des femmes que son père avait décrit. En entendant la voix de son cousin essayant de comprendre à travers ses mots, l'étudiant ne put s'empêcher un léger rire, bien que ce n'était pas un rire amusé mais plutôt de désespoir. « Si seulement c'était seulement les rouges à lèvres et les chaussures, tout aurait été plus simple. » Et malgré les explications de son aîné, il restait sur son avis sur sa mère en particulier. Certes, elle ne devait pas avoir la vie la plus intéressante du monde, mais est-ce que cela l'obligeait à détruire la sienne si tôt ? Est-ce que cela l'obligeait à venir lui laisser un mot quelque part chez lui alors qu'il n'était pas là, plaçant un rappel comme quoi elle aura toujours un œil sur lui comme ça il ne dormirait pas la nuit ? Une mère était censée être une âme réconfortante et douce, pas cauchemardesque. « Je sais que c'est tout ce qu'elle a, mais c'est pas tout ce qu'elle a parce que mon père lui empêche d'avoir plus... Elle est plutôt libre... Enfin c'est elle qui décide des voyages la plupart du temps quand ils sont pas pour le travail de mon père. Puis... Enfin elle était pas forcément d'une grande famille... Enfin pas une petite non plus bien sûr... » Peu importe les années à essayer de la comprendre, tout ce qu'il voyait était une femme avare, assoiffée de pouvoir et hautaine maintenant qu'elle avait eu ce qu'elle voulait.

Est-ce qu'il préférait parler de sa mère ou de ses problèmes de cœur, le choix était compliqué. Un sujet l'énervait comme jamais rien qu'en y pensant et l'autre le faisait presque perdre tous ses moyens. Mais s'il ne l'avouait pas à quelqu'un un jour, s'il gardait toujours tout pour lui, Kyubok le savait bien, il ne tiendrait pas longtemps. Puis il avait confiance en son cousin Dae Suk pour plusieurs raisons. Lui le comprendrait. Et s'il n'y arrivait pas directement, il ferait de son mieux pour le comprendre au fil du temps. Il était la seule personne à laquelle il pouvait faire un minimum confiance pour ne pas aller le gueuler partout aussi. Mais rien qu'en avouant, aussi désespéré qu'il pouvait être n'allait pas cacher l'incompréhension sur le visage de son aîné. Il le voyait très bien qu'il se demandait comment c'était possible, et probablement quel pet avait-il eu en tête pour avoir eu une idée pareille. Si seulement Kyubok lui-même le savait, il lui aurait probablement dit. « Y a... Dix ans, presque onze maintenant. Elle était venue à "ma fête" d'anniversaire... C'était pas le coup de foudre là si ça te rassure, je m'inquiétais juste un peu pour le pauvre violon qu'elle torturait probablement autant qu'elle en essayant de jouer. » Non, il ne le dira probablement jamais devant elle de cette façon, mais elle était probablement au courant, que ce n'était pas agréable aux oreilles de probablement tout le monde ayant une ouïe correcte. Et le fait qu'il la trouvait déjà jolie à l'époque n'aidait pas ses oreilles pour autant. Aujourd'hui, il savait très bien que tout ce que ses oreilles entendaient était le son de sa voix qu'il finissait par trouver reposante, relaxante. Puis il y avait ce regard qui l'attirait autant que l'effrayait, une once de douceur dans un regard perçant qui pourrait le transpercer à tout moment s'il lui laissait la chance. Comment l'expliquer plus franchement que ça, il ne comprenait pas, mais il savait qu'il ne se trompait pas, parce qu'il avait rarement ressenti des sentiments si fort. « C'est une actrice Dae Suk... Je sais pas chez toi, mais ils supportent toujours pour que la femme ne soit pas dans les grandes lumières. Et honnêtement, je sais que si un jour je lui demande ça je risque de me prendre plus qu'une baffe en pleine figure. » Non pas que cela soit ce qu'il voulait, même s'il pouvait comprendre l'attrait d'avoir une personne qui nous attend en rentrant à la maison tard le soir. Le bonheur de l'autre, c'était tout simplement ce que le jeune bibliothécaire attendait. Mais le peu de calme qu'il pouvait avoir s'envola bien rapidement en entendant les derniers mots de son cousin. Son faciès rougit à la vitesse grand v alors qu'il tourna automatiquement la tête pour cacher sa timidité bien qu'il était probablement trop tard . Rien que dans sa voix n'était rien d'autre que la pure gêne, une voix tremblante et légèrement haussée comme une réponse dans l'urgence. « Qu-Qu'est-ce que j'en sais ? J'ai pas été cherché moi ! » Kyubok souffla un bon coup en passant une main sur le haut de son crâne, le laissant respirer du poids de ses cheveux quelques secondes, avant de reprendre plus calmement. « Puis je doute que ce soit son style... Rien que la réaction qu'elle a eue quand l'autre c-... Hmm... Un idiot l'a touché sans permission... Puis on ressemble pas toujours à nos amis, tu devrais le savoir toi-même. »    
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Hwang Dae Suk
It's home from work we go
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Hwang Dae Suk
Sam 30 Mai - 14:25
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Run away from your problems
Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Pouvait-on vraiment blâmer Dae Suk de ne pas concevoir de lui-même les horreurs que son cousin avait enduré? En même temps, ce n’était ni la norme, ni quelque chose qu’une personne saine d’esprit pouvait envisager comme une possibilité des plus plausibles sur ce qui se déroulait derrière des portes closes. Il avait bien saisit que la relation qu’entretenait le plus jeune avec sa mère était toxique – au mieux – mais il en ignorait la profondeur. Dans des familles comme les leurs, ou tout n’était que poudre aux yeux et jeux d’égos, il n’était pas rare que les liens de sang ne soient en réalité qu’une façade pour dissimuler des relations malsaines et inexistantes. Même lui, si on lui demandait franchement, il ne pourrait pas confirmer avec la moindre once d’affection pour ses géniteurs. Alors il fixait son hôte dans un très posé, très calme. « Ça a l’air compliqué... ta relation avec tes parents. » Bel euphémisme. Il cherchait ses mots, pour ne pas l’apeurer, pour ne pas l’enfoncer dans son silence, c’était une chose rare, qu’il se confie, et il voulait lui confirmer qu’il serait toujours le bienvenu pour user de son écoute active. « Je ne suis pas spécialement proche des miens… j’ai vraiment été élevé par les nounous… et je crois qu’ils ne se sont souvenu de mon existence que quand An Bai a décidé de se barrer…. Du coup… je ne pourrai peut-être pas t’aider mais… enfin… si tu veux en parler, un jour… je t’écouterai. » Il pourrait peut-être l’aider à extérioriser ce qu’il semblait si peu enclin à confesser. Dae Suk, il avait eu la chance d’avoir Zéro pour protéger ses arrières, pour le remonter avec son manque de douceur habituelle quand il s’en prenait plein la gueule… Kyubok, l’avait-on au moins défendu dans sa vie? Était-il trop tard pour endosser ce rôle? Il l’écoutait parler de la jeune Hana avec une mine attentive, les lèvres pincées. Elle n’avait pas la meilleure réputation, dans leur cercles, mais qui était-il pour juger? Objectivement, elle était jolie, il pouvait au minimum comprendre l’attrait physique que son cousin ressentait. Et cette histoire de violon, elle l’avait fait pouffer de rire, il se souvenait trop bien de ce genre de ‘’soirées’’ lui, il avait malmené plus d’un piano. « [color=#cc9933] Le meilleur conseil que je peux te donner, c’est de ne surtout pas lui rappeler que sa prestation était minable. Elle risque de te faire avaler le violon, si je me fie sur le peu de fois où je l’ai croisée… elle sait se défendre… Et tu ne l’as jamais revu après ça? Tu lui as parlé au moins… enfin… j’imagine…si elle te plait autant. [color] »

Fallait être aveugle pour ne pas comprendre qu’il avait un sacré crush sur l’actrice. C’était attendrissant, en un sens, même s’il doutait que le plus jeune trouve la force de confesser une telle chose. Faut dire qu’il savait les choisir… la colocataire de Zéro, elle avait un regard perçant et même lui, elle lui glaçait le sang. Un véritable bloc de glace cette fille! « … Tu te sous-estime. Peut-être qu’elle accepterait, si tu l’invitais quelque part… tant que tu restes poli je vois mal comment tu mériterais une claque. Non? » En douceur, il ne voulait pas le faire se refermer comme une huitre en lui mettant la pression, mais maladroit comme il était… il avait réfléchit tout haut, et devant la mine profondément paniqué du gamin, il réalisait sa bévue. Super Dae! Il te parle d’une fille qui lui plait et tu la confond avec une actrice porno! Erreur pardonnable, comme elle trainait avec Zéro mais visiblement, il allait faire mourir son cousin s’il ne rattrapait pas le coup! « Paniques pas. Je me posais la question. Probablement pas… ça aurait déjà fait les manchettes si la nièce du ministre de la justice tournait des pornos. » Maintenant qu’il y pensait… Et de voir la manière dont son hôte s’emportait en repensant à dieu sait quel incident suffit à le rendre alerte. Il pinçait les lèvres, osant demander d’un ton posé : « J’ai loupé un épisode? Comment tu sais qu’on l’a touchée sans sa permission? » Devrait-il en glisse un mot à Min Ji? Il était à peu près certain que la lieutenant couperait les doigts infectes qui avaient osés toucher sa nièce. Inspirant profondément, il osa pourtant demander, curieux. « … Tu sais … le meilleur conseil que je puisse te donner, c’est de prendre ton temps. Parfois, juste se sentir à l’aise avec quelqu’un, ne pas avoir à faire semblant… c’est une bonne chose. Tu te sens comme ça…. Avec elle? »
   
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Ihn Kyubok
I believe I can fly
Messages : 106
Ihn Kyubok
Mer 3 Juin - 23:31
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Sa relation avec ses parents, compliquée ? C'était un euphémisme pour lui. Rien n'allait et ça depuis quelques jours après sa naissance. Il aurait pensé que sa mère ne garderait pas le souvenir d'avoir oublié son propre fils de quelques jours dans un pays inconnu dans les bras d'inconnus mais ça la faisait rire elle et son père. Il y avait ça, puis tout le reste qui le portait à croire qu'il n'était qu'une machine, un objet pour ses parents. Et comment aimer quelqu'un qui vous traite comme un simple meuble ? Kyubok savait très bien qu'il était chez eux que parce qu'il était leur sang, leur chair, et non pas pour un quelconque amour familial. L'amour est une chose que les riches ne semblent pas vouloir dans leur vie. Et il pouvait comprendre qu'il n'était pas le seul à avoir une relation distante ou compliquée avec ses parents, mais la sienne, sa famille, avait été longtemps tout ce qu'il avait au monde. Et Kyubok n'était pas assez fort mentalement pour tenir tout ce poids comparé à d'autres. Il avait peur tous les jours de craquer, de ne plus se contrôler comme il le faisait. Mais même avec l'offre généreuse de son cousin de vouloir l'écouter s'il en avait besoin, il en était tout simplement incapable. « Un jour... Si j'y arrive... Merci quand même... » Cela faisait du bien de savoir que quelqu'un était présent pour l'écouter sans que cela ne soit avec intention cachée. Quelqu'un qui l'écouterait seulement pour lui, pour qu'il puisse se libérer. Mais s'il avouait tout d'un coup... Déjà qu'il avait dit pour ses sentiments... C'était très d'un coup pour le jeune bibliothécaire. Quant à ce qu'il ressentait, cette attirance, ce dévouement complet qu'il avait pour elle... Il se sentait pitoyable plus il en parlait, comme s'il était tombé bien trop bas cette fois-ci. Réussir à faire changer d'avis d'étude à ses parents était une chose, cacher un petit travail également, mais tomber amoureux comme ça... « Bien sûr que je lui ai parlé et j'aurai probablement jamais dû... Je tiens un minimum à ma vie Dae Suk. Je ne dirais jamais que c'était une horreur devant elle. Je pense qu'elle le sait déjà. »

Rêver d'une famille, ça lui était arrivé une fois, juste une. Il faut dire que Kyubok restait assez jeune. L'idée du mariage, des enfants et de la maison ne lui traversait pas encore très souvent l'esprit. Il devrait pourtant. Il savait dans quel demeure il se trouver. Il savait que comme son cousin, son tour allait arriver un jour, mais il espérait être libre. Encore et toujours. Après, le fait qu'il semblait toujours avoir du mal à s'exprimer sur certaines choses, comme son cousin semblait avoir pris les choses plus généralement, lui donnait toujours une once d'espoir. S'il ne s'exprimait pas clairement, il n'était pas prêt à reprendre l'affaire de son père, et donc il avait encore du temps. « Non je... Voulais dire... Enfin, les femmes de mon côté... Ne travaille pas. Elles sont femmes au foyer. Et je sais que... Si un jour, dans une dimension lointaine, je finissais avec Hana et que je voulais continuer cette "habitude" en lui demandant d'arrêter son métier... Je peux signer mon arrêt de mort. Non pas que ce soit ce que je veux de toute façon. » Pour que sa femme se transforme en sa mère non merci. Il préférait encore être celui qui attendait quelques fois sa dame plutôt que d'être harcelé par une pauvre femme devenue folle d'ennui. Il pouvait l'imaginer, il pouvait les comprendre, l'ennui pouvait détruire tant de choses en soi. Ce qu'il avait plus du mal à comprendre par contre était tout le métier de distraction pour adulte pour rester polie. Lui-même avait probablement raté l'âge pour tomber dans ce genre de chose, ou alors c'était à cause de l'image des femmes qu'il avait qu'il était incapable d'en regarder. Comment dire que c'était compliqué certaines nuits. Mais alors que Kyubok essayait de défendre la fierté de l'actrice, il se rendit compte que tardivement qu'il en disait peut-être un peu trop d'un coup. En voyant l'incompréhension sur le visage de son aîné, le jeune étudiant baissa les yeux et soupira un bon coup avant de s'expliquer timidement. « Elle... Est venue dans la bibliothèque... Réviser un de ses nouveaux scripts si je me souviens bien... Et un mec a décidé qu'il allait l'embêter en étant bien trop impoli... » Il s'empêchait de dire ce qu'il en pensait des hommes comme lui, mais s'il pouvait les insulter bien haut et fort, il le ferait. En écoutant la voix rassurante de son cousin, Kyubok s'arrêta quelques secondes pour se poser les mêmes questions. Est-ce qu'il était à l'aise à ses côtés..? Et la réponse ne l'étonna même pas. « Non je... J'ai pas peur mais... Enfin si je... Ne veux pas qu'elle voie ce que je ressens et pense que je suis juste un parmi d'autres idiots qui voient que le physique et rien d'autre... J'arrive pas encore... À être à l'aise avec tout ça... Surtout pas en la regardant... »

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Hwang Dae Suk
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Hwang Dae Suk
Sam 20 Juin - 14:15
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Dae Suk n’était ni aveugle, ni stupide, il avait bien compris que la relation qu’entretenait son jeune cousin avec ses géniteurs était troubles, voir plutôt malsaine, il avait cette manière de sembler presque paniqué à chaque fois qu’il parlait de sa mère. Pourtant, et en dépit de sa curiosité piquée à vif, il savait reconnaitre quand un combat était perdu d’avance… Kyubok, il lui parlerait de ce bordel quand il serait prêt à le faire, le pousser à se confesser avant ne ferait de ruiner leur bonne entente et il craignait d’avantage d’éloigner son jeune cousin – sans aucun support moral pour ses très clairs soucis personnels – que de vivre encore un peu avec le poids de l’incertain. Il le sentait du plus profond de ses tripes, que le gamin n’avait pas grand monde à qui se raccrocher, il serait cette personne. Il avait ainsi simplement hoché la tête dans un « OK. » franc en lui accordant un sourire rassurant. Quand il serait prêt, il l’écouterait… de toute façon, même en égarant l’aspect familial de leurs confidences, le plus vieux en avait plein les oreilles avec cette histoire de Im. À croire qu’ils étaient partout ces fourbes … Il aurait bien aimé mettre le bibliothécaire en garde contre l’actrice, cette famille au grand complet était brisée, tordue, des automates bercés par l’avarice. Mais de voir son protégé s’enflammer aussi timidement pour une fille, il n’osait pas faire éclater sa petite bulle, il y arrivait très bien tout seul d’ailleurs! Pinçant les lèvres, il avait pourtant demandé : « J’ai du mal à voir en quoi c’est si dramatique de lui avoir parlé. C’est même une bonne chose non? Tu l’as dit toi-même, tu ne parles pas vraiment aux femmes d’habitude. » Un petit pas dans la bonne direction!

Intérieurement, il priait pour que cette rencontre se soit bien passée, il n’y a rien de pire pour un jeune homme que de se prendre la honte en abordant l’objet de son admiration. Attentif, il buvait son thé en l’écoutant parler… de mariage? Il y songeait? Bordel il était plus atteint qu’il n’y paraissait. Ne laissait rien trahir ses pensées, il avait pourtant grimacé à cette description tellement dégradante des femmes… leur famille, elle était vieux jeu. Très retardée de ce côté-là, il n’avait jamais adhéré au truc de femme objet… « Tu sais… je penses qu’il faut parfois changer certaines traditions rétrogrades. Momoka avait sa propre entreprise – sans doute plus fleurissante que la mienne – et Min ---------- Soojin. Soojin, elle travaille. Elle a même une agence d’artistes! » Il avait semblé paniqué un bon moment, osant utiliser le prénom de la lieutenant qui ne le laissait pas du tout indifférent plutôt que celui de la femme qu’il était condamné à épouser. Un soupire lui échappa alors qu’il passait une main dans sa tignasse, un sourire désolé aux lèvres, un peu honteux de son erreur. « … C’est pas gagné hein... » Nouveau soupire. « Même pas fichu de me souvenir le nom de ma fiancée. »

C’était beaucoup plus simple de parler d’Hana, et fan de potin qu’il était, il buvait les paroles du plus jeune, rassuré de constater que son cousin avait de l’intégrité. « Urg. Je déteste les mecs comme ça qui se croient tout permis… Au moins, ça s’est bien terminé. » Sans que la jeune Im ne tue qui que ce soit, on ne leur tenait pas tête, à ces fourbes, il avait vaguement croisé la colocataire de Zéro, mais suffisamment pour savoir qu’elle savait se défendre. Il était impuissant devant la panique du plus jeune, espérant l’aider, il proposa. « Je vois... tu sais, prends ton temps, de toute façon, les mots ça ne vaut rien… si tu veux qu’elle comprennes que tu ne vois pas que l’extérieur, le mieux, c’est de lui prouver. Et puis… si jamais tu manques d’excuses pour lui parler… » Un sourire complice plus tard. « Je crois que Soojin est plutôt proche de sa nièce… et je suis toujours partant pour m’éviter un diner en tête-à-tête. On pourrait diner tous les quatre un soir si tu veux… »

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Ihn Kyubok
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Ihn Kyubok
Dim 23 Aoû - 22:24
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Hwang Dae Suk & Ihn Kyubok
Quel était le problème derrière tout ça ? Derrière ce jour où il avait enfin osé parler à une femme qu'il connaissait, dans son monde qu'il détestait tant ? Le problème était pourtant si clair pour lui, mais son cousin ne pouvait pas non plus être au courant de tout et encore moins lire dans ses pensées. Certes, parfois le jeune étudiant était un livre ouvert rien qu'en regardant son visage, ses expressions, mais sur ce sujet en particulier, c'était bien plus compliqué. Il ne pouvait pas être heureux d'avoir fait ce pas, il était effrayé, apeuré jusqu'aux tréfonds de son âme, et tout ça était de leur faute, et de sa faute. Il avait peur de plusieurs choses, mais la principale était d'elle en général, et bien qu'il sentait qu'il ratait bien plus d'un battement en sa présence, il ne pouvait pas non plus faire comme s'il n'avait pas de problème. Il était le problème, il l'avait toujours été. Et ce qu'il regrettait de l'être. Elle ne méritait pas ça, elle n'avait rien fait pour ça. Mais il lui infligeait sans même la prévenir. C'était un acte de peur, de faiblesse, c'était tout ce qu'il était devant elle, faible. Et il ne serait jamais rien d'autre à ses yeux. « Oui lui parler est... Une amélioration. Mais j'ai surtout l'impression... De l'énerver à cause de... Ce que je suis maintenant, de mes réactions, de ma façon d'être un pauvre idiot peureux devant une femme... » Il se détestait de cette façon, depuis de nombreuses années. Les seules femmes auxquelles il pouvait parler sans pour autant ressentir une peur imminente était ses rares amis d'enfance, en particulier une, mais il ne la voyait même pas réelle comme une femme d'un sens alors ça ne comptait pas vraiment... Si ? Ça ne changeait rien au fait qu'il ne se passait pas un seul jour sans ce sentiment d'infériorité, sans cette impression qu'il ne devrait jamais être là, et qu'il aurait dû tout simplement obéir à Papa et Maman comme un bon garçon.

Ce bon garçon avait des visions bien différentes de ses parents, de sa famille, et c'était bien la raison pour laquelle Kyubok se sentait si mal entre eux. Il ne se sentait jamais à sa place, toujours comme enfermé dans une cage avec seulement une grille pour respirer, une cage dont la porte était si proche de s'ouvrir, et pourtant tout ce qu'il faisait était de la décorer. Il ne voyait sur certains de ses amis, il devrait être un homme, un vrai, et s'affirmer comme il était, casser cette porte pour de bon, mais c'était si compliqué. Ce qui le poussait de plus en plus pourtant à se rebeller ne manquait en rien. La vision de la femme, l'idée du mariage le plus tôt possible, de l'argent le plus facilement possible en plus grande quantité, et l'idée que l'homme est supérieur... Ce n'était pas avec cette fantaisie qu'il se faisait quelquefois dans sa vie qu'il réussirait à le faire penser de cette façon. Mais en écoutant son aîné lui expliquer qu'il pourrait être le premier à tenter de changer cette tradition, le bibliothécaire ne put s'empêcher d'avoir un léger sourire aux coins des lèvres quelques secondes. Pour un homme qui devrait se marier avec une femme qu'il n'aimait pas, il n'était pas discret sur la chose, encore moins sur ceux dont ses pensées étaient remplies. « J'ai le temps pour penser à tout ça non ? Ce n'est pas comme si j'avais quelqu'un, ou comme si mes parents avaient décidé que je devrais me marier bientôt. J'ai encore le temps de finir mes études si tout va bien... »  Le plus jeune arrêta pourtant plutôt rapidement de parler de lui en regardant son cousin, un sourire amusé aux lèvres. Il n'allait pas le faire chanter, juste dire bien haut ce qu'il pensait avoir compris de sa petite glissade, et s'il avait faux, il aurait essayé. « C'est vrai que c'est tellement plus simple de se souvenir du nom de la personne qui hante nos pensées à la place. » Rien de très visé, ou trop agressif. Juste un léger rire comme pour oublier la chose, ne le forçant pas à s'exprimer sur le sujet. C'était juste la façon de Kyubok de dire qu'il n'était malheureusement pas très doué pour cacher tout ça non plus.

Prendre son temps, il ne pouvait pas vraiment foncer dans le tas de toute façon vu dans quel pétrin il était, dans sa façon d'être, d'exister en général même. Mais il comprenait où Dae Su en venait. Il prenait en note, plutôt comme un mémoire, un post-it de ne pas laisser son cœur trop le guider par moments. Qui sait, d'une seconde à l'autre il pourrait se retrouver à agir de façon jalouse alors qu'il était censé ne pas l'être envers "une connaissance" ou "amie" au grand maximum. Mais à la proposition intéressée de son aîné, Kyubok sentit son visage entier virer au rouge pourpre, ses yeux écarquillés, et la voix tremblante, agitant les mains comme une urgence. « N-Non ça ira vraiment ! Je me débrouillerai tout seul ! P-Puis un dîner en tête-à-tête c'est plus pour les couples non ? On est rien de tout ça ! Elle pourrait avoir quelqu'un qu'est-ce que j'en saurais ! » Une phrase prononcée pour nier le tout, qui pourtant vient le blesser comme un couteau en plein cœur, il espérait tout simple que la soudaine peine ne soit pas elle aussi visible.
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