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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

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Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3
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Une femme à la rivière ! || ft. Erin c:
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Lun 20 Avr - 0:09


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❝Une femme à la rivière !❞
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Des visages souriants, des éclats de rire, des enfants jouent ensemble ou avec leurs parents. Il y a quelques couples, ici et là, occupés à pique-niquer, lire des livres ou écouter de la musique… Tout le monde semble passer un bon moment. Jaemin pourrait presque croire que la ville est paisible et que la vie peut être belle. Il ne peut toutefois pas s’empêcher de se demander lequel d’entre eux est un psychopathe qui cache terriblement bien son jeu. Il roule les yeux, entendant Sae Ra lui faire la morale, dans sa tête. Ne pas se prendre la tête avec ça, ne pas vivre dans le passé, ne pas confondre tout le monde avec son horrible paternel… Il fait au mieux pour continuer à avancer, ne pas se laisser bouffer. Jae sourit lui aussi. Il tente de passer une bonne journée comme tout le monde, profiter des rayons du soleil qui viennent offrir une dernière caresse avant de se coucher. Il attrape un ballon qu’un groupe de gamins a lancé trop fort, il leur fait signe et le leur renvoie. Polis, ils le remercient avant de reprendre leur jeu. Jaemin se rappelle cette époque innocente durant laquelle il jouait comme ça avec Jay, Sae Ra, d’autres amis… Il se mord la lèvre et hoche la tête, il vaut mieux ne pas y penser. Il recommencera à déprimer sinon, repenser aux disparus… Il inspire profondément et reprend sa balade. Il se surprend à penser qu’il aurait apprécié que sa meilleure amie ne soit là avec lui, elle l’aurait fait rire, elle aurait trouvé les mots à dire. Elle aurait aussi pu jouer les mannequins, son regard se pose d’ailleurs sur un bout de paysage qui aurait pu lui servir de magnifique décor. Dommage qu’elle soit partie en mission encore.

Jae finit par sortir ses écouteurs et les enfonce dans ses oreilles. Il ne met pas le son trop fort, souhaitant toujours pouvoir entendre si quelqu’un appelle à l’aide ou s’il doit entendre quelque chose qui pourrait être important. Le policier est en repos, mais il n’est pas du genre à se couper du monde pour autant. S’il agit ainsi, c’est autant pour les autres que pour lui-même… Ainsi, il peut entendre si un danger le guette aussi. Parano ? Sûrement. Entre ce qu’il a vécu et ce qu’il voit toujours au travail, c’est bien normal. L’envie d’un café s’éveille en lui et c’est pourquoi il décide de faire un petit détour par un café non loin. C’était du moins son plan initial, avant qu’un bruit n’attire son attention. Jaemin retire ses écouteurs et arrête sa musique, puis fait un tour sur lui-même, cherchant de quoi il s’agit… prêtant l’oreille à une possible suite ? Savoir si on a besoin de lui ou non. Était-ce le fruit de son imagination ? Un son qu’il n’avait jamais remarqué dans la chanson ? Autres choses ?

©️ Pando
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Okina Erin
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Okina Erin
Lun 20 Avr - 0:10
La journée est belle, un soleil radieux et une boisson à siroter tranquillement tout en marchant le long de cette étendue qu’elle ne remarque plus pour faire partie intégrante du décor. Erin se sent bien et profite d’un jour de repos pour pouvoir réfléchir à certains plans comme, voir des personnes qu’elle apprécie ou rattraper son retard dans des séries ? Peut-être planifier d’autres rendez-vous, ou relire quelques échanges, quelques cartes envoyées ? Au lieu de ça, elle se prélasse dans la chaleur de cette journée, cheveux attachés dans un chignons grossier, chemise en guise de veste sur son tee-shirt dépassant d’un jean descendant jusqu’à ses talons. Rien ne pouvait plus lui faire plaisir que flâner sans que personne ne vienne troubler cette journée parfaite. Quelques couples, des bambins qui se promènent en chahutant et qu’elle ignore royalement, pas de bébé qui pleure ou de mots plus haut que l’autre dans les conversations autour et qui plus est, elle avait complété une mission récemment pour aider un homme à rompre avec sa copine. Que d’ennuis évités pour cette demoiselle en allant la voir pour lui expliquer la situation d’une façon peu délicate, mais fort honnête. Enfin, dépendant du point de vue.

Un soupire passe la barrière de ses lèvres en sentant sa poche vibrer. Elle tire son téléphone et lit tout en marchant. Mais il lui échappe, impossible de lire les mots, son cœur réagit avant elle. Erin perd l’équilibre, percutée par l’un des enfants qui en poursuivait un autre, la faisant atterrir tout droit dans la rivière d’où elle n’a absolument pas pieds. De taille pourtant raisonnable, la brunette ne touche pas le fond et la panique la gagne assez vite d’autant plus qu’elle ne sait pas nager. L’eau la tétanise et sa voix manque de se bloquer si elle ne se forçait pas à crier pour appeler à l’aide. Le téléphone ? Elle s’en fichait, sa survie avant tout. Ce gamin, si elle s’en sortait allait se prendre un fichu procès aux fesses, ou plutôt ses parents. Elle bat des jambes, des pieds pour essayer de garder la tête hors de l’eau, s’étouffant à moitié en buvant la tasse lorsqu’elle n’y parvient pas. La chute n’avait perturbé personne réellement, à part les gamins qui étaient passés à vive allure et qui étaient déjà loin, personne n’était assez proche pour l’avoir vu tomber. Elle n’allait tout de même pas finir sa vie comme ça ?! Elle ne voulait pas mourir noyer. Sa gorge se serre, les larmes roulent et lui piquent les yeux, commençant sérieusement à fatiguer à gesticuler comme elle le faisait. Le bruit de l’eau était à la fois paisible et atroce pour ses sens, parfois le silence, parfois le son alarmant de son débat solitaire et de ses membres qui claquent à la surface. À l’aide…
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Lun 20 Avr - 0:11


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❝Une femme à la rivière !❞
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - L’appel du café étant toujours le plus fort pour le vaillant policier, il pensait se diriger vers un petit café non loin. Un classique des Beatles jouait dans ses oreilles, à un volume assez bas pour qu’il n’entende encore les bruits environnants. Jaemin hochait discrètement la tête au rythme de la mélodie, connaissant par cœur ses airs et ses paroles. La journée était tranquille pour le moment, il profitait de son repos, même si l’absence de sa meilleure amie se faisait sentir. C’est toujours si calme quand elle n’est pas là pour le rendre dingue avec son manque de gêne et de réserve ! La tranquillité est toutefois déchirée, alors que personne ne s’y attend. Un appel à l’aide ? Des cris ? Le jeune homme s’arrête immédiatement et se retourne, retirant ses écouteurs et cherchant la provenance de tout ce raffut. Son imagination ? Non, il en doute fort. Il est parano, certes, mais il n’a pas perdu la raison. Il le sait, il est suivi par un professionnel ! Plutôt que de céder à la panique, il garde son calme et s’avance vers le bruit. Jaemin écarquille les yeux en voyant qu’une personne semble se noyer. Il ne prend pas la peine de réfléchir, en moins de quelques secondes, il a déjà retiré sa veste et l’a balancé avec son téléphone et ses écouteurs sur la rive. Le jeune homme plonge dans la rivière et nage le plus rapidement qu’il le peut jusqu’à l’inconnu.

Ne vous inquiétez pas, mademoiselle, je vous sors d'ici ! » lança-t-il, incertain qu’elle soit encore consciente.

Il la maintient hors de l’eau, du mieux qu’il le peut, et la ramène rapidement sur la rive. Le policier l’assoit, la maintenant contre lui. Il balance doucement sa tête vers l’arrière et entrouvre ses lèvres voulant s’assurer qu’elle respire toujours. Ne voulant pas avoir l’air d’un pervers si elle revient à elle, le policier a préféré appuyer la jeune femme de manière à ce que sa poitrine ne soit contre son bras. Ainsi, Jaemin peut mieux percevoir si elle se soulève – et donc si elle respire. Normalement, on doit poser la main, mais il n’est jamais à l’aise de le faire avec les femmes…

Mademoiselle ? Vous allez bien ? » demanda-t-il, inquiet, en attendant de voir si elle allait répondre.

Devra-t-il lui faire le bouche-à-bouche et appeler les secours ? Après tout, il ne peut que faire les premiers secours. Le jeune homme espère pour l’inconnue qu’elle n’a rien de grave.

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Okina Erin
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Okina Erin
Lun 20 Avr - 0:11
Sa vie allait-elle se terminer comme ça ? C’était un comble, elle savait que tout n’était pas absolument parfait et que ses agissements avaient fait l’objet plusieurs fois de controverses au sein de sa propre famille comme aux yeux d’inconnus. Pourtant, elle croyait qu’une justice minimale existait pour dissocier les meurtriers qui a son sens étaient bien plus condamnables qu’elle. Mais le karma touchait tout le monde et même si elle ne regrettait pas la plupart de ses choix, elle n’avait aucune envie de mourir de cette horrible façon à sentir ses poumons s’emplirent d’eau. Elle n’y voyait déjà plus clair à se débattre et appeler à l’aide. Bientôt elle allait couler à force de tousser et de s’agiter. Son cœur s’affolait lui aussi et personne autour ne semblait s’alarmer, elle était trop loin de tous, des plus susceptibles de le faire sans doute. Elle détestait les enfants, c’était d’autant plus vrai maintenant que sa main se tend et que personne la saisie. Lentement, le désespoir la consume et elle se laisse envelopper par le liquide qui la retient prisonnière, rendant ses efforts inutiles.

Elle n’entend pas, ni ne sent la présence autour d’elle, elle ne fait que sentir la violence de bras qui la saisisse et la maintienne hors de l’eau tout juste pour qu’elle s’accroche au brin de vie qu’elle possède encore. Elle a paniqué et ses mots sont englués dans sa gorge nouée. Impossible de répliquer, le souffle lui manque et elle se presse pour en avoir toujours plus, désireuse de sentir la vie affluer de nouveau. Lorsqu’elle se retrouve hors de l’eau, complètement gelée malgré les températures clémentes qu’elle appréciait il y a encore quelques minutes, elle n’arrive pas à articuler, trop épuisée et encore tremblante, plus de peur que de froid. L’homme au-dessus d’elle semble hésiter, lui demandant si elle allait bien n’y répond pas, encore sous le choc. Il observait sa respiration, elle se doutait bien que son haut était devenu aussi livide qu’elle et le malaise s’immisçait pourtant très peu. En d’autres circonstances, la brunette aurait été outrée et possiblement agit en conséquence de cet acte qui ne lui plaisait guère. Mais actuellement, elle voyait le sauvetage, la seule personne à avoir accouru pour l’aider et qui plus est qui ne profitait en rien de la situation. Il ne la touchait pas, si ce n’est pour constater qu’elle était encore en vie.

Le sursaut qu’elle eut lui fit écarquiller les yeux avant même qu’elle ne réalise que son corps avait bougé de lui-même pour tousser et expulser la moindre goutte d’eau gênante dans ses poumons. Elle était assise, tenant à peine sur le bras qui la maintenait plus ou moins droite et essuyait inutilement sa bouche. Ce n’était que de l’eau et si elle avait pu s’en débarrasser aussi rapidement que sa honte, elle n’aurait pas hésité. Au lieu de ça, c’est un regard perdu et la voix enrouée qui voulait à peine sortir qu’elle laissa filtrer un « mer… merci… beau-coup » elle ne se sentait pas le cœur à se redresser totalement, sentant qu’elle ne tiendrait pas sur ses jambes. Crispée, tétanisée, elle essaye de respirer convenablement inspirant profondément. Erin n’avait qu’une envie à ce moment précis c’était de pleurer. Pourtant, d’autres émotions voulaient prendre place pour camoufler cette faiblesse : la colère, l’indifférence. Elle n’en était pourtant pas capable, se contentant d’observer son sauveur sans savoir quoi faire. Perdue.
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Lun 20 Avr - 0:12


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❝Une femme à la rivière !❞
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Jaemin n’avait pas hésité une seconde, se rendant compte qu’une personne était tombée dans la rivière. Il avait abandonné téléphone, écouteurs et veste, puis s’était lancé à l’eau. Au départ, il n’avait pas su remarquer s’il s’agissait d’une femme, d’un homme ou d’un enfant. Cela lui importait guère, le plus important avait été de sauver cette personne. Le policier l’avait attrapé et avait essayé de la rassurer, alors qu’il la ramenait sur la terre ferme. Tout ce qui occupait son esprit en ce moment précis était l’état de la jeune femme qu’il avait dans ses bras. Une fois au sec, il la tenait assise, appuyant son petit corps contre son bras. Le jeune homme s’était assuré qu’elle ne respire encore et se demandait si elle allait bien ou s’il ne devait pas appeler les urgences. Elle respirait toujours, Jaemin pouvait sentir sa poitrine se soulever contre son bras. C’était rassurant. Il n’osait pas la relâcher pour autant, non, il ne prenait pas un plaisir pervers à la garder contre lui. Simplement qu’il pouvait bien la sentir trembler aussi et qu’il craignait qu’elle n’arrive pas à se tenir toute seule. La pauvre avait frôlé la mort, peut-être était-elle encore sous le choc. Peut-être avait-elle froid ? Il est vrai que l’air frais venait mordiller sans scrupules la peau humide du policier, refroidissant drastiquement ses vêtements qui collaient à sa peau. Son regard ne quittait toutefois pas le visage de la jeune femme. N’importe quel pervers aurait pu essayer d’en profiter, que ce soit pour balader ses yeux ou ses mains, mais pas lui. Déjà, Jaemin n’était pas un pervers. Il était beaucoup trop timide et beaucoup trop réservé pour être comme ça ! Pour de vrai ! Puis, jamais l’idée de profiter d’une personne en détresse ne lui passerait par la tête !

Il se sentit immensément rassuré de la voir recracher l’eau. Bon, ce n’était pas le spectacle le plus glamour, mais elle était encore vivante ! C’était le principal ! Le policier resserra légèrement son étreinte, s’assurant qu’elle ne tombe pas et qu’elle ait toujours le support nécessaire. S’il avait eu un mouchoir sec, il le lui aurait offert. Hélas, il était aussi trempé qu’elle. Jaemin se contenta donc de frotter son dos, avec sa main libre. Un peu comme on fait avec les bébés pour les aider lorsqu’ils font des rapports. Il restait incertain quant à l’utilité du geste, mais il espérait que cela ne l’aide.

Mer… merci… beau-coup. »

Ses prunelles sombres vinrent retrouver les siennes. Un sourire bienveillant s’étira sur ses lèvres, alors qu’il hochait doucement la tête. C’était tout à fait normal que d’être venu à son aide. C’était même ne pas le faire qui l’aurait hanté !

Ça va mieux… mademoiselle ? » demanda-t-il, encore inquiet. « Ah ! Eh… au fait, je m’appelle Kwon Jaemin, je suis policier… si ça peut vous rassurer. » se présenta-t-il, parlant sur un ton calme.

Toute la situation devait être perturbante pour la jeune femme, donc peut-être qu’au moins pouvoir mettre un nom et un titre sur l’homme qui la tenait serait un stress en moins.

Vous avez froid ? Vous voulez que j’appelle les urgences ? » demanda-t-il, toujours aussi sincère quant à son souci pour elle.

Il tourna la tête et repéra sa veste. Il s’écarta un peu de l’inconnue, tendant le bras qui ne la tenait pas en équilibre pour attraper son blouson. Jae la passa sur les épaules de la jeune femme. Ainsi le froid l’attaquerait moins et sa pudeur serait aussi protégée. Il avait l’air un peu, beaucoup, idiot, complètement trempé. Il gagnerait toutefois tous les concours de wet t-shirt de la journée avec sa chemise blanche, maintenant transparente, collée à son torse découpé par les heures d’entraînement.


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Okina Erin
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Okina Erin
Lun 20 Avr - 0:12
Sous de pareilles circonstances, l’architecte frissonnait, grelottait par peur, par choc et par froid. Elle observait son sauveur, perdue et l’avait remercié tout en revenant à la réalité qui n’avait rien de joli. Des gamins idiots avaient provoqué sa perte d’équilibre et mis à mal sa sérénité, ils auraient pu la tuer si ce jeune homme n’avait pas entendu ses appels. Personnes sur la rive à part pour observer la scène que ce soit de l’une ou l’autre des bords de cette rivière et c’était complètement affolant. Était-elle si mauvaise pour qu’on veuille la laisser se noyer ? Elle ne pensait bien sûr pas que ce soit réellement le cas, pas intentionnellement, mais ce qu’elle dégageait ? Elle restait humaine, quoi qu’elle puisse en penser et dire et ses semblables étaient véritablement insensibles et dépouillés de leur nature même. Voilà ce qu’elle pensait. La colère bouillonnait, pourtant confuse, reprenant son souffle et essayant de calmer le rythme effréné de son cœur, la brunette est en vie et le temps ne s’est pas arrêté.

L’homme qui s’adressait à elle et la maintenait encore tout en prenant garde à ne pas la mettre mal à l’aise et à ce que le contact soit limité était apparemment un policier. Un instant, elle cherche son nom, imprime dans son esprit celui du courageux et soupire le sien. « Erin, Okina Erin »

Sans être ni trop brusque, ni trop lent, il s’enquiert de son état et lui pose sa veste sur les épaules. Elle l’observe, il est musclé, il est à la hauteur de son métier et elle n’en aurait rien fait s’ils s’étaient croisés autrement. Ce chemin qu’elle avait emprunté était parfois sinueux, solitaire et absolument satisfaisant pour ne pas avoir d’attache encombrante. Pourquoi est-ce qu’elle réfléchissait de cette manière ? Aucune raison en particulier, seulement des faits qui venaient au hasard parce qu’elle était encore sonnée et qu’elle ne savait pas vraiment quoi dire de plus si ce n’est le remercier une énième fois plus poliment en se redressant peu à peu pour s’asseoir seule. Glacée pour cette saison douce, certes, mais qui n’était pas épargnée par le froid débarquant d’un futur hiver qui promettait d’être tout en neige, Erin tire les pans de la veste, ses bras croisés sur sa poitrine et ne levant la tête qu’au niveau des yeux de son interlocuteur. Ils devraient sans doute se changer, mais elle avait furieusement envie d’aller tirer les oreilles des enfants… et son regard dirigé vers eux en disait long. Elle inspira profondément, décidée à le faire, mais ferma les yeux et expira lentement pour se calmer. Contre toute attente, ses envies de meurtres se profilèrent seulement dans sa tête, laissant faire le karma, puisque pour une fois : elle n’avait pas mérité son sort.

« Vo-voulez vous vous sécher ? J’habite près d’ici… » un quartier assez bien fréquenté, elle ne pouvait pas le nier, même si pour le coup ça ne lui avait rien apporté de bon aujourd’hui. Puis c’était dérangeant de le demander ainsi, mais prendre des pincettes ne servirait à rien après tout. Elle avait vraiment envie de se changer et de pouvoir prendre une douche bien chaude par la même occasion. « Vous n’êtes pas en service ? … » en la sauvant elle, il avait peut-être fait un choix et bien que ce soit mal, elle était flattée qu’au moins une personne l’ait fait, quand toute sa vie, elle avait été le dernier choix pour ses proches.
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Lun 20 Avr - 0:13


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Le repos avait pris une toute nouvelle tournure, pour le moins inattendu. Autrement, ce n’est pas en chemise et jean qu’il se serait vêtu ce matin, mais bien en maillot de bain… Complètement trempé, le tissu à présent transparent embrassant sa peau, la température semblait se rafraîchir au fil des instants. Alors que plus tôt, il était bien, il avait à présent frais. Sa priorité n’était toutefois pas son confort personnel, mais bien celui de la jeune femme. Elle venait tout de même de vivre un événement choquant, terrifiant… Frôler la mort, se sentir pris au piège, penser que son heure arrive et que son dernier souffle sera ainsi expiré… dans la peur, dans la tourmente… Il ne pouvait qu’espérer qu’elle n’aille bien et ne peine pas trop à s’en remettre. Jaemin ne savait pas trop si ce serait utile, mais il jugea bon de se présenter et de lui dire qu’il était policier. Ça mettait les gens plus en confiance, généralement. Peut-être que la jeune femme serait rassurée, peut-être que non. Faire partie du corps policier ne restait qu’un titre comme un autre, une image bien propre, bien lisse, qui inspire la sécurité… Heureusement pour elle, Jae était bel et bien un vrai policier, doublé d’une personne aux intentions pures.

Erin, Okina Erin. »

Ni ce nom, ni ce prénom ne lui rappelaient quoique ce soit. En un sens, c’était positif. Elle n’était donc associée à rien de négatif… Peu importe, pour le moment, elle reste une victime, une personne qui a besoin d’aide. Jaemin ne peut donc pas se résoudre à laisser sa méfiance l’emporter et laisse sa nature bienveillante guider ses gestes. Pensant à la pudeur de la jeune femme et s’inquiétant de la possibilité qu’elle ne tombe malade, il tend une main afin d’attraper sa veste et l’en couvrir. Il se contente d’esquisser un sourire poli, lorsqu’elle le remercie. C’est la moindre des choses qu’il ne puisse faire, non ? Il tourne la tête dans la direction de son regard. Il remarque des gamins, un jeune couple qui essaie d’être subtil, un cerf-volant coincé dans un arbre…

Des… gens que vous connaissez ? » demanda-t-il, pensant qu’ils pourraient peut-être aider la jeune femme. « Au fait, vous êtes tombés par accident ? Ce n’était pas le résultat d’une friction avec un petit ami …? » ajouta-t-il, prenant des pincettes pour poser ces questions délicates.

Son regard inquiet était revenu au niveau de son visage. Jamais ses yeux n’osaient se poser ailleurs. Il était respectueux et loin d’être du genre à lorgner sur les courbes des autres. Il en avait d’ailleurs profité pour s’écarter légèrement, lui redonnant son espace personnel. Elle semblait apte à se tenir droite d’elle-même, elle semblait aller bien aussi… malgré le froid qui devait la ronger, elle aussi.

Vo-voulez vous vous sécher ? J’habite près d’ici… »

La surprise vint s’étirer avec innocence sur ses traits. Il ne s’attendait pas à cette proposition. Mademoiselle Okina ne semblait pas être une mauvaise personne, peut-être était-elle naïve ? Le policier s’inquiéta, espérant qu’elle n’avait pas l’habitude d’inviter les inconnus comme ça chez elle. Lui, il n’avait rien de dangereux, mais il ne souhaitait pas qu’un quelconque mal ne la touche dans le futur.

Hein ?! Ah… eh… Vous êtes sûre ? Ce serait apprécié, mais… je ne voudrais pas vous ennuyer… Encore moins m’imposer… » répondit-il, un peu gêné malgré lui.

Si elle le proposait, ce devait être parce qu’elle vivait près, non ? Puis ainsi, Jaemin pourrait s’assurer qu’elle ne se soit vraiment bien remise et qu’aucun petit ami fou ne s’en prenne encore à elle.

Vous n’êtes pas en service ? … »

Le policier hocha doucement la tête pour réfuter la question.

L’uniforme est un peu plus formel que ça… » commenta-t-il, un petit sourire timide aux lèvres.

Il est beaucoup moins transparent et moulant aussi… mais ça, c’était la faute de la petite saucette improvisée. Le jeune homme rougit d’ailleurs un peu en se rendant compte de combien il était exposé. Pudique, il n’avait pas l’habitude de se balader comme ça, encore moins en public ! Les yeux ronds, il tenta de décoller sa chemise de sa peau et pria intérieurement afin qu’on ne l’observe pas trop. Il était tout de même du genre à porter des t-shirts foncés, lorsqu’il allait à la piscine ou la plage, s’il y avait d’autres gens. Il se leva, attrapa son téléphone et ses écouteurs qui étaient restés au sol, près de là où sa veste était tout juste avant, puis tendit une main bienveillante à la jeune femme. Jae se doutait qu’elle pouvait se relever seule, mais au cas où, il préférait lui offrir son aide.  

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Okina Erin
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Okina Erin
Lun 20 Avr - 0:13
Les présentations faites, la brunette essaye de se reprendre, de mieux respirer et peu à peu, elle parvient à se mettre en colère. Elle voudrait tailler en pointe les oreilles de ces enfants, les jeter à son tour à l’eau et même s’ils le méritaient, le crime lui, ne serait pas resté impunie parce qu’elle devait se montrer mature et accepter que les abruties qui élèvent ces gamins ne surveillent pas et n’interviennent pas. Ah, si frustrant ! Elle tourne subitement la tête, clignant en ne comprenant pas. Quoi ? Puis elle réalise. « Non… des… enfants qui n’ont pas fait attention et qui devraient être punis… eux ou leurs mères qui parlent sans surveiller » elle voulait qu’ils soient enlevés ou qu’il y en ait un qui se fasse mal pour les voir réagir. Si elle avait été seule, à coup sûr elle les aurait giflés tous autant qu’ils étaient. « Ça n’a rien à voir avec… je me baladais et ils n’ont pas fait attention. Mais vous croyez qu’ils auraient alerté quelqu’un ?! » non, même pas, elle aurait pu mourir si le policier n’avait pas été là. Son cœur bat encore la chamade avant qu’elle ne cache encore sa poitrine, grelottant en proposant au brave homme de venir chez elle pour se sécher. La surprise fut telle qu’il n’accepta pas tout de suite alors elle demanda s’il était en service. Mais il n’avait pas montré de plaque ni quoi que ce soit lui indiquant qu’il était vraiment policier, alors, perdant patience et ayant envie d’essuyer l’humiliation et de sortir du froid, elle grogne « Je veux dire… vous avez une preuve que vous êtes policier ? Et puis… ne me regardez pas comme ça, je n’invite pas n’importe qui chez moi, seulement vous venez de me sauver la vie, vous méritez un peu de reconnaissance… » juste un peu, le peu dont elle était capable et c’était déjà beaucoup. À part quelques amis les seules personnes à avoir franchi le seuil de sa porte ? Non, personne ils se comptent sur les doigts d’une main, même les livreurs n’ont pas ce luxe de pouvoir poser un pied ou de regarder à l’intérieur.

Bien, elle se sentait idiote à attendre et elle n’avait aucune envie de le lui proposer une seconde fois alors, elle l’observe, regarde la veste et mordille sa lèvre. « Vous avez le choix, soit vous acceptez et vous me suivez, soit je vous dis à demain, 18h ici même pour vous rendre votre veste… et si vous n’y êtes pas, je la déposerais au commissariat le plus proche » elle ne lui laissa pas le choix, se mettant en marche en grinçant presque des dents tant il faisait froid. Se mettre en mouvement c’était pire que de rester sur place et pourtant ça n’était déjà pas négligeable. Ses cheveux collaient à son corps et dégoulinaient sur la veste tandis qu’elle la tenait, tremblante. Ses chaussures et la sensation de mouillé à l’intérieur étaient désagréables, la contrariant d’autant plus qu’elle s’éloignait au maximum du bord. Devant, elle passa devant une mère et l’un des enfants qui avaient chahuté. Elle ne put s’empêcher d’approcher, tête haute et de lui essorer ses cheveux au-dessus de la tête. « La prochaine fois que vous ne surveillez pas ce que fait votre enfant, j’espère qu’il n'y aura pas d’incident, mais puisque vous êtes négligente, vous finirez par le regretter et ça sera bien fait pour vous » sans écouter ce qu’elle avait à dire, elle poursuit son chemin, qu’elle vienne lui chercher des noises, Erin a des talons pointus et elle sait s’en servir.
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Lun 20 Avr - 0:13


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - L’identité de la jeune femme ne lui rappelle rien. Elle n’est associée à aucun des cas sur lesquels il a travaillé, ni dont il a entendu parler. Du moins, pas dans ses souvenirs et c’est déjà ça de bien. Parce que oui, un brin paranoïaque, c’est ça la première chose qu’il pense. Il n’a pas sauvé une dérangée ou une psychopathe. Enfin, peut-être qu’il l’a fait, mais il n’en a pas encore connaissance ? Vaut mieux qu’il ne pense pas ainsi, autrement, il n’en finira jamais de chipoter et de s’inquiéter ! Le policier le sait bien et c’est pourquoi il préfère s’enquérir des circonstances ayant mené la victime, parce que oui, il se rappelle qu’elle en est une, à se retrouver dans cette situation. Voyant trop de cas de petits amis ou maris violents, son cerveau ne peut qu’imaginer cette désagréable conclusion. C’est toujours compliqué et délicat d’aborder ces histoires. Les victimes ne veulent pas toujours parler pour plusieurs raisons…

Non… des… enfants qui n’ont pas fait attention et qui devraient être punis… eux ou leurs mères qui parlent sans surveiller. »

Arf… L’éducation des jeunesses est quelque chose de délicat aussi. Plusieurs disent que ceux qui n’ont pas d’enfants n’ont pas leur mot à dire sur comment s’occuper d’un gamin. Pourtant, tous vivent avec eux et subissent les conséquences de leurs actes, non ? Si ces enfants avaient été mieux élevés, la jeune femme n’aurait pas vécu cette expérience traumatisante.

- « Ça n’a rien à voir avec… je me baladais et ils n’ont pas fait attention. Mais vous croyez qu’ils auraient alerté quelqu’un ?! »

C’est probablement bien ça le pire. Les accidents, ça arrive. Ne pas penser à prévenir qu’une personne se noie ? Certes, les gamins ont facilement l’attention détournée, mais il est tout de même question de la vie d’une autre personne ! Le policier soupire et hoche la tête, découragé par le manque d’éducation et de bons modèles… Les enfants imitent leurs parents, non ? Jaemin frissonne à cette pensée et préfère se dire que tous ne sont pas des versions miniatures de leurs parents. Les gamins sont le fruit de leur univers social, de leur société. Hélas, cela n’est pas tellement mieux et ça en dit long sur ce que la Corée est en train de devenir… La jeune femme le surprend, ramenant l’attention du jeune homme sur elle. C’est qu’elle lui propose d’aller se sécher chez elle ? Ils ne se connaissent pas et même si les intentions de Jae sont pures, c’est justement pour ça qu’il ne s’inquiète pour elle.

- « Je veux dire… vous avez une preuve que vous êtes policier ? Et puis… ne me regardez pas comme ça, je n’invite pas n’importe qui chez moi, seulement vous venez de me sauver la vie, vous méritez un peu de reconnaissance… »

Devrait-il s’offusquer de sa réaction ? Peut-être bien, mais il ne le fait pas. Jaemin garde du recul face aux réactions de la jeune femme. Elle a tout de même vécu une expérience traumatisante, il y a quelques instants. C’est donc normal de ne pas être la personne la plus douce et la plus délicate dans ces circonstances. Il grimace un peu, se sentant con, et passe sa main sur sa nuque en penchant la tête vers l’avant.

La poche intérieure de ma veste, celle de droite, vous y trouverez ma plaque et papiers d’identification. » répondit-il en parlant calmement. « Vous invitez qui vous voulez, ce ne sont pas de mes affaires. Je m’inquiétais simplement pour vous… Déformation professionnelle. » ajouta-t-il en grimaçant et haussant doucement les épaules.

Il s’excusait, si on veut. Loin de lui l’idée de lui dicter comment vivre sa vie, mais simplement il n’aimait pas l’idée qu’il ne lui arrive quelque chose parce qu’elle vivrait trop naïvement… Les gens ne sont pas toujours ce qu’ils prétendent être…

- « Vous avez le choix, soit vous acceptez et vous me suivez, soit je vous dis à demain, 18h ici même pour vous rendre votre veste… et si vous n’y êtes pas, je la déposerais au commissariat le plus proche. »

Non, non… je vais vous suivre. » répliqua-t-il, s’empressant de la suivre.

C’est idiot, mais il tient à cette veste. Un cadeau de son frère aîné parmi tant d’autres, mais elle a une valeur sentimentale importante malgré tout. Le policier n’est pas très superstitieux, mais il reste convaincu qu’elle lui porte bonheur. Il n’aime donc pas l’idée de s’en séparer, même si la jeune femme peut être honnête et peut effectivement la lui rendre. Jaemin ne prendra toutefois pas de chances. Puis, même si elle dit que c’est de la faute des enfants… il reste inquiet à son sujet et veut s’assurer qu’elle va bien, qu’elle rentrera bien et qu’elle ne connaîtra pas de soucis suite au fâcheux incident. Il la suit, prêtant très attention à leur entourage. Personne d’autre n’est en danger ? Tout le monde va bien ? Il frissonne, espère en silence que cela ne suffira pas à lui faire choper la crève ou un truc du genre. Le jeune homme se sent affreusement gêné par sa tenue, détestant se sentir aussi exposé. Nerveux, anxieux, en proie au froid, on peut dire que son jour de repos ne se déroule pas comme il le pensait. Il suit la jeune femme et fronce les sourcils en la voyant se diriger vers une autre femme. Une amie à elle ? Il écarquille les yeux en voyant la suite, ne s’attendant pas à cela.

- « La prochaine fois que vous ne surveillez pas ce que fait votre enfant, j’espère qu’il n'y aura pas d’incident, mais puisque vous êtes négligente, vous finirez par le regretter et ça sera bien fait pour vous. »

La femme semble encore plus choquée et reste stupéfaite. Elle cligne des yeux, clouée sur place.

Vous êtes responsable de votre enfant, de son éducation, de ses actes. Votre négligence a failli causer la mort de cette jeune femme. Ne devenez pas la mère d’un meurtrier, apprenez de vos erreurs. »la réprimanda-t-il, parlant très sérieusement.

L’inconnue ouvrit la bouche pour répliquer quelque chose, le visage rouge de honte, mais Jaemin ne prit même pas le temps de l’écouter. Erin était déjà reparti et il devait la suivre, donc perdre plus de temps avec cette femme était inutile. La mère était dans le tort, de toutes manières, dans cette histoire. La victime n’avait pas eu une réaction admirable, mais… si elle ne le lui avait pas dit, qui l’aurait fait ? Le policier rattrape la jeune femme, marchant à ses côtés.

Ça… va aller ? » demanda-t-il, osant lancer un petit regard vers elle.

Il parlait de psychologiquement, évidemment. Physiquement, il pouvait bien voir que la jeune femme marchait et semblait bien se porter. Jaemin savait que les douleurs mentales peuvent parfois être plus lourdes que celles du corps… et il espérait qu’elle ne serait pas trop traumatisée par sa promenade au parc.  

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Okina Erin
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Okina Erin
Lun 20 Avr - 0:14
La moindre des choses ce n’était pas de s’assurer qu’il y avait un coupable qui voulait vraiment attenter à sa vie, mais si elle allait bien. Certes, il l’avait fait, mais quelle était la douceur dans cette annonce, est-ce qu’il pensait vraiment ce qu’il disait ? Erin était encore troublée par sa chute et par l’eau qui l’avait complètement traumatisée. Elle tremblait, elle était contrariée et elle devait subir un interrogatoire, quel drôle de personne ! Cependant, il partageait son opinion : personne n’avait donné le signal, bougé ni rien et les enfants avaient poursuivi leurs jeux ? Sans doute, le gamin, elle le retenait, lui deviendrait surement un enfant difficile ou complètement idiot pour ne pas se rendre compte que ce qu’il avait fait sans le vouloir était dangereux. Peu importe, elle propose à l’homme de venir chez lui et vu qu’il ne comprenait pas sa requête insista sur le fait qu’il était policier et qu’elle voulait une preuve. Il était vexé ? Tant mieux, elle le regardait de toute sa petite hauteur en comparaison et ne tarda pas à fouiller pour en sortir l’insigne. Bien, une fois inspectée, elle la remit à sa place et acquiesce, satisfaite. Au moins, il n’avait pas menti. Elle en revanche aurait très bien pu, mais les circonstances avaient fait qu’elle n’avait eu aucune envie et aucune raison surtout de le faire. Oh… quant au fait qu’elle se justifie, elle laisse un « tss » se faire entendre. Ses insinuations précédentes avaient été pourtant très claires, elle s’était sentie jugée et ne préféra pas répliquer à ce propos. Ce fut le sujet de la veste qui le rendit plus réactif tandis qu’elle se mit à marcher en direction de la mère d’un des enfants. Oh, si le petit homme s’était arrêté choqué du comportement qu’avait eu une inconnue avec sa mère, elle ne manqua pas de les fusiller du regard l’un comme l’autre. Ils retiendraient la leçon à coup sûr. Par la même occasion le policier en rajouta une couche. Elle aurait pu ronronner de satisfaction au silence du parc.

« Oui… ça va aller » dit-elle, bien que toujours en colère, elle avait été ravie de pourrir la vie d’une mère insolente et ignorante autant qu’elle venait de lui pourrir sa journée. L’équivalence était très chère à son cœur dans certains cas. Mais elle tremblait de tout son long, non pas parce qu’elle avait froid, mais parce qu’elle avait eu peur. Le choc revenait parfois et la forçait à accélérer le pas pour pouvoir rentrer. La clé avait du mal à entrer dans la serrure, le code composé de la résidence avait du mal à s’imprimer dans son esprit, mais elle essayait de garder la tête haute avant qu’enfin le cliquetis de la porte ne se fasse entendre et qu’elle ne se jette dans l’appartement. La première chose qu’elle fit c’est de retirer la veste de l’inconnu, de la lui tendre et de lui indiquer où était la machine à laver et le sèche-linge. Elle se mit simplement à courir vers la salle de bain pour s’y enfermer momentanément, récupérer une serviette pour ses cheveux, une autre pour son corps mouillé et retirer les vêtements trempés. La sensation des cheveux mouillés collés à sa peau était une horreur, les vêtements étaient plus lourds et étouffants. Presque nue, elle se sentait mieux et faisait des exercices de respiration en fermant les yeux pour se laisser tomber contre sa baignoire, enserrant ses jambes avec ses bras. Elle déglutit, se calme petit à petit, envahit par la chaleur de la pièce grâce au sol chauffant et aurait pu s’endormir si elle n’avait pas un invité surprise à surveiller.

Grommelant des sons, elle râle avant de récupérer des vêtements propres dans la chambre annexe à la salle de bain et pouvoir se changer pour des vêtements confortables. Quant aux vêtements et bien, elle n’en avait pas vraiment pour homme, elle se contente de lui ramener une serviette propre chauffée et un peignoir… rose. « hm… c’est tout ce que j’ai et je doute que mes hoodies vous aillent, même s’ils sont larges » elle ne prît pas le temps de lui faire visiter, les espaces étant assez ouverts entre eux à l’exception des zones comme la salle de bain, les chambres et les toilettes. La brunette part leur faire du chocolat. « Café ou chocolat ? » demande-t-elle avant de reprendre « ou thé ? » peu importe, elle, voulait du sucre pour compenser l’énergie mise dans son stress. Elle n’était pas spécialement aimable, mais elle ne voulait pas être désagréable pour autant. C’était juste qu’Erin ne savait pas comment se comporter avec quelqu’un qui faisait éruption dans sa vie et à qui elle devait… un service.
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Sam 2 Mai - 1:48


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❝Une femme à la rivière !❞
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Le policier restait calme et ne se vexait pas du comportement de la jeune femme. Il avait l’habitude qu’on ne le fusille du regard, qu’on ne le frappe ou qu’on ne l’insulte. On a besoin des gens qui font son travail, mais on les apprécie rarement. Encore plus dans sa spécialisation… Personne n’aime le policier qui cogne à votre porte pour venir vous informer qu’un être cher a sauvagement été tué… Personne n’aime le type qui ne dort pas, des nuits durant, à traquer l’être inhumain qu’est devenu votre fils et qui, ainsi, apporte désillusions et douleurs à votre famille, alors qu’il ne tente que de donner un peu de paix et de dignité à la victime et sa famille. On aime l’homme de loi, que lorsqu’il réussit à faire emprisonner le grand méchant loup. Lorsqu’il est remis en liberté et que justice n’a su être rendue, pour une quelconque raison, tous ses efforts et tout son travail sont méprisés. Donc, non, ce n’est pas une jeune femme qui a frôlé la noyade et qui en reste choquée qui le froisse vraiment. Il garde ce qu’il espère être interprété comme un sourire bienveillant aux lèvres. Jaemin est un peu maladroit malgré ses efforts et ses inquiétudes sincères sont prises pour autres choses. Preuve que les gens ont plus souvent l’habitude qu’on ne les attaque plutôt qu’on ne les aide. Ne souhaitant pas perdre sa veste porte-bonheur qui lui a été offerte par son frère aîné, il cesse d’hésiter et la suit. C’est un peu étrange, il craint un peu de faire de nouvelles gaffes, sans le vouloir. Il se convainc toutefois en se disant qu’il pourra ainsi se rassurer au sujet de la jeune femme et qu’il pourra dormir en sachant qu’elle est rentrée, saine et sauve, ce soir. Parce que Jaemin fait partie de ces rares âmes pures de ce monde, aussi doux qu’un chiot, il ne pense sincèrement qu’à aider son prochain - quand il n’a pas peur de démasquer un horrible monstre. Il la suit, alors qu’elle continue de s’éloigner du parc, après avoir incendié la mère de l’enfant.

Oui… ça va aller. »

Il remarque bien qu’elle frissonne, mais ne dit rien. Il ne peut pas la réchauffer, ni lui faire oublier ce qu’elle vient de vivre. L’homme est meilleur pour prêter l’oreille, écouter les gens et être une personne à qui on peut se recueillir, sans craintes, que pour réconforter en trouvant les bons mots. Lorsqu’il était adolescent, avant que son monde ne s’effondre, c’était différent. Il en prend toujours un peu conscience dans ces genres de moments. Han Bin aurait su quoi dire… Hélas, Jaemin l’a remplacé et a perdu sa langue en cours de route. Il juge donc meilleur de ne rien ajouter. Elle sait qu’il est là, de toutes manières, autant la laisser choisir de s’ouvrir ou non. Il attend patiemment, gardant une distance respectable entre eux, lorsqu’elle tente d’enfoncer sa clé, puis de composer le code. Il entre après elle, s’excusant pour son intrusion et retire ses chaussures. Jae ne sait pas trop si ça en vaut vraiment la peine… Ses chaussettes aussi sont trempées, de toutes manières, mais bon. Il attrape sa veste, rassuré malgré lui et suit ses indications. Une fois devant les deux électro-ménagers, il se retrouve toutefois un peu con. Certes, il pourrait retirer ses vêtements et les y mettre… mais il se retrouverait en sous-vêtements trempés ? Parce qu’il serait hors de questions d’être nu ! Mais même cette idée le met affreusement mal à l’aise et le fait rougir comme une pivoine. C’est qu’il est pudique l’imbécile, surtout avec les femmes. Même ses collègues de la gente féminine ne l’ont jamais vu sans son t-shirt et il inventait mille stratagèmes pour ne pas prendre sa douche en même temps que les autres, à l’école policière. Il passe son temps à crier comme une vierge effarouchée sur Sae Ra, amie d’enfance et voisine de toujours, lorsqu’elle s’invite un peu trop dans sa vie pudique ! Il a donc passé tout son temps devant la laveuse et la sécheuse, en se demandant comment il peut bien se sortir de cette fâcheuse situation. Il n’ose rien toucher, à peine bouger. Il ne fouille pas pour se trouver une serviette non plus. Hors de questions d’attendre avec une simple serviette autour du corps de pouvoir se vêtir ! Erin revient, maintenant son problème existentiel sur pause et vient à sa rescousse. Il la prendrait presque pour le Messie, alors qu’il pose son regard sur la serviette, en se retournant. C’est déjà un début ? Au moins, ça lui permettra de se sécher.

Hm… c’est tout ce que j’ai et je doute que mes hoodies vous aillent, même s’ils sont larges. »

Ah ! C’est que le peignoir rose aussi est pour lui ? Mais… elle va voir ses chevilles ! Et ses jambes ! Bon… C’est toujours mieux que de tout voir. Jaemin se convainc que ce sera comme de porter un short et un haut… en version… robe portefeuille… rose… Peu importe, la coupe et la couleur ne le dérangent pas. Il assume assez sa masculinité pour ne pas se soucier de ça. Il est trop pudique pour ne pas craindre d’être trop exposé, mais voilà. Il prend délicatement le peignoir et la serviette, la remerciant d’un hochement de tête poli.

Ça ira très bien, merci beaucoup. » répondit-il en mettant finalement sa veste, après en avoir vidé les poches, à la machine.

La serviette sur la tête, il enfile le peignoir par-dessus ses vêtements trempés. Voilà, comme ça, personne ne le prend pour un pervers, personne ne voit rien et il ne mouillera pas tout sur son passage. En pensant à ce détail, il retire ses chaussettes et les balance à la machine aussi. Il aurait bien mis son pantalon et sa chemise aussi, mais il n’ose pas. Jaemin peut toujours prier qu’ils sécheront le temps que sa veste et ses chaussettes ne soient à la machine… ou de ne pas tomber malade en rentrant, non ? Toujours aussi perdu, dans ce genre de situation, il la suit. Il n’est pas très à l’aise d’être chez une inconnue, il ne veut ni la froisser, ni être impoli. S’il était là en tant que policier ou qu’ami, il saurait mieux comment se comporter.

C’est joli chez vous. » se permit-il toutefois, parlant toujours aussi calmement.

Il continue de garder une certaine distance entre eux, ne voulant pas que la jeune femme pense qu’il y voit une quelconque invitation déplacée… et pour lui-même se rassurer sur sa sécurité.

Café ou chocolat ? ou thé ? »

Café, je vous prie. » répliqua-t-il, se disant que cette boisson divine viendrait cajoler ses nerfs et le calmer.

Peut-être qu’il arriverait à se détendre et être plus naturel… Lui qui est pourtant connu pour être sympathique et avenant. Il faut dire qu’il évite comme la peste les situations de ce genre.

Vous… vous faites quoi dans la vie ? Si je peux me permettre... » demanda-t-il, tendant simplement une perche pour faire une conversation anodine.

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Okina Erin
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Okina Erin
Mer 3 Juin - 2:17
Ce n’était pas courant d’inviter chez elle un inconnu, particulièrement un policier, mais il lui avait sauvé la vie et elle ne voulait pas paraître impolie. Elle pouvait se changer directement, ce qu’elle avait fait pendant qu’il prenait son temps pour revenir, son peignoir rose, le pantalon trempé et… les pieds nus. Son incompréhension était aussi lisible que sa surprise, mais elle n’en fit rien, préférant se dire qu’il devait être gêné. C’était une situation peu commune et elle osait espérer que ça ne se reproduirait pas, en tout cas certainement pas de cette manière. Risquer sa vie ne lui viendrait pas à l’idée une seconde et encore moins croiser intentionnellement le jeune homme. Le café prêt pour monsieur et son thé chaud en main, elle s’assoit en face de lui et répond à sa question. « Architecte » ce qui expliquait sa demeure, c’était un luxe de savoir organiser son appartement, elle en avait conscience et elle appréciait l’espace qu’il y avait. C’était bien entendu personnel, cependant pas autant que certaines pièces et il était évident qu’elle ne l’y trainerait pas. Elle préfère savourer son thé et ruminer son mal. La mère de famille avait eu son lot, si elle pouvait, elle lui ferait bien plus peur en menaçant d’appeler les services sociaux, mais elle n’en ferait rien parce qu’elle était là, en vie et qu’elle se fichait pas mal du sort de cette famille tant que ça ne la concernait plus.

Elle inspire et soupire, penche la tête, contrariée de le voir malgré tout dans son jean mouillé. « Vous auriez pu mettre votre pantalon ça n’aurait rien changé au temps de séchage et vous auriez gagné du temps en rentrant chez vous » ainsi qu’un rhume en moins sans doute, parce que c’était certain avec la fraîcheur qui tombait le soir, il allait certainement avoir un coup de froid et si ça n’était pas le cas, chance à lui ! Elle hausse les épaules, faisant bien comprendre que pour elle, il n’y avait aucune différence et ça lui était complètement égale qu’il n’ait que son boxer sous son peignoir, elle ne l’enfilerait pas juste après lui après tout, quelle idée, elle le laverait aussi.

« Merci encore pour tout à l’heure… » elle ne voulait pas y repenser et les frissons soulevait sur son épiderme le duvet discret. La parole ne lui manquait généralement pas quand il fallait détruire un couple qui n’aurait jamais dû en être un, mais étrangement quand il s’agissait de faire l’éloge d’une personne ou d’être bienveillante avec un inconnu, elle avait un peu plus de mal. Ainsi, la voilà muette face au jeune homme en ne sachant que faire pour débloquer la situation et le pire c’est qu’il devait se trouver dans le même cas qu’elle, à n’en pas douter étant donné sa gêne apparente. « Je suppose que je ne dérangeais pas pendant une enquête ? Enfin, j’espère… » en quel cas, il allait avoir du mal à s’y remettre selon sa mission. Pour ce qu’elle en savait, ce n’était pas très glorieux, les films et séries à la télévision ne dépeignaient pas le quotidien des policiers avec précision. Pourtant, elle avait bien l’impression d’être dans l’un de ces épisodes de séries…
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