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.the heart

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Lauly

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P'tit biscuit

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Blacky

.friendship

Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

.news

28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3
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Shi ! Fu ! Mi ! ✰ (Kyung Ho)
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Invité
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Anonymous
Ven 22 Mar - 18:47



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Some people say home is where you come from but I think it's a place you need to find. Like it's all scattered and you need to pick up the pieces of it up along the way.

Je compte la somme à débourser sur le bout de mes doigts. La superficie est minuscule et je crois que le propriétaire ne m'aime déjà pas beaucoup. Il ferme les yeux sur quel genre de taudis il abrite, les stores qui grincent et la désuétude du matériel qui ne semble déranger personne. Mon doigt glisse sur l'écran de mon téléphone, la gorge nouée de me dire que ces quatre murs lugubres et qui empestent la cigarette pourraient bien être mon premier chez moi. Peut-être qu'en y mettant du cœur, qu'en regardant d'un peu plus près les photos que j'ai prises et avec un œil indulgent alors, j'y trouverais à mon tour un certain charme caché.

Si j'écoutais mes amies sur les bancs de la fac, je ferais mieux d'attendre plusieurs mois avant de me trouver un appartement. "Heol ! on ferait une colocation toutes les quatre ? Ah... d'ici un ou deux ans je veux totalement partir de chez mes parents. Le complexe d'immeubles derrière la station de métro sera rénové d'ici là ? Leurs appartements ont l'air daeeeebak !" J'avais esquissé un léger sourire, acquiesçant à l'idée sans pour autant réussir à me projeter. Un an, deux ans. Tout le monde n'avait pas une situation idéale qui leur permettait de patienter sagement : j'avais besoin d'un escape plan maintenant.

Je devais pourtant me rendre à l'évidence, entre mes études et mes dépenses personnelles, il me restait à peine de quoi débourser pour une petite chambre pas vraiment décente dans un vieil immeuble pas franchement incitant de la capitale. Je serais prête à faire avec.

"Si tu continues à couper cette tige, elle n'entrera plus dans aucun vase." Je suis la voix tendre et amusée de la patronne, mes yeux cherchant les siens puis s'arrêtant sur cette pauvre tulipe que j'équeute depuis les cinq dernières minutes. "P-Pardon !" Mes doigts relâchent la victime et tirant sur ma lèvre inférieure pour exprimer mon regret, je remarque que l'heure de mon service est dépassée depuis vingt minutes. "Tu serais capable de rester là toute la nuit si je n'étais pas là... viens travailler plus tard demain ! Ce n'est pas une proposition, c'est un ordre. Allez, file ! il est tard."

Le sentiment de n'avoir aucun endroit où aller et de n'appartenir nulle part est encore pire lorsque le ciel s'assombrit. "Et si je ne rentre pas ce soir, je suis sûre qu'ils ne s'en rendraient pas compte." Je soupire malgré le sourire qui étire mes lèvres. La Lettre à Elise joue ses premières notes quand je sors du combini, deux bols de nouilles et quelques accompagnements dans un sac en plastique qui frétille à cause du vent.

Je ne sais pas pourquoi je m'accroche, pourquoi malgré toutes ces années à avoir été négligée, je persiste à vouloir croire qu'un jour tout ça va changer. Alors plutôt que de compter le nombre d'années que j'ai perdu à attendre le retour de quelqu'un, à espérer que les choses changent, ou alors le nombre de zéro qu'il n'y a pas sur mon compte en banque, je me concentre sur le nombre de jours que je n'ai pas vu Kyung Ho... tout ça ?! Je fourrage une main dans mes cheveux. Mais depuis qu'il n'habite plus la maison d'à côté c'est plus aussi facile d'aller sonner à sa porte ou de lancer des boulettes de papier en forme d'étoiles soufflées à sa fenêtre. Peut-être que si je les comptais toutes un jour, j'aurais de quoi refaire la galaxie entière...?

Plus j'y pense et plus je souris sans même me rendre compte que je suis devant chez lui. Mais j'ai beau toquer il ne répond pas. Mon front heurte la porte une première fois et je répète l'exercice deux, trois fois en laissant échapper de petits gémissements agacés : "grmlmmgrlmg pourquoi il est pas là pshppchsfpgrml ?" Quelque chose dans ce genre-là balaye le flot de mes pensées avant que je ne rétorque en grommelant un "en plus j'ai faim" pas très éloquent.

SIAL


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Invité
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Anonymous
Dim 24 Mar - 15:22
. when we have each other, we have everything.
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c'est interminable ; les heures filent, les minutes défilent, mais la journée a un goût âcre d'éternité sur le bout des lèvres souffleuses. un temps capricieux, qui d'habitude s'écoule à une telle vitesse qu'il est impossible de le voir s'épuiser, semble être resté figer depuis que les aiguilles ont annoncé le début d'une journée de travail non désirée. aujourd'hui est un de ces jours qui paraissent sans fins, de ceux qui sont beaucoup trop longs donnant l'impression que l'astre solaire ne quittera jamais la voûte céleste. c'est long, tellement long que même lui, l'éternel chercher d'éternités, souhaite que les secondes précieuses d'existence se consument à toute vitesse. il est épuisé, kyung ho. il est fatigué, kyung ho. l'énième journée passée à travailler comme un dingue pour ne pas se faire renvoyer malgré toutes les remarques désobligeantes qu'il lâche et toutes les perpétuelles idioties enfantines agaçant le monde l'entourant qu'il effectue. parce que pour le moment, il ne peut pas se permettre de tout lâcher sur un coup de tête et encore moins de se faire renvoyer parce qu'il agit comme un gamin insupportable. pas encore, pas tant qu'il n'a pas trouvé un autre petit boulot à effectuer pour amasser autant d'argent qu'il peut. il est coincé tant qu'une nouvelle proposition ne s'offre pas à lui - une situation rendant les jours encore plus difficilement supportables pour lui. au moins, il tente de se dire qu'il gagne un salaire parfaitement convenable au vu de son manque d'études, et que malgré l'attente insoutenable, le gong final achevant la journée finit toujours par sonner. et après tant d'efforts pour rentrer dans les bonnes grâces de son employeur, ou plutôt tellement d'efforts pour s'empêcher de prononcer quelques paroles qui l'auraient mené directement à sa perte, il peut rentrer chez lui. bien une des premières fois dans l'histoire de sa vie qu'il est content de pouvoir retourner dans son appartement.

d'une démarche lente, il traîne dans les rues de séoul pour trouver le chemin le menant jusqu'à l'immeuble où il réside. sauf qu'il est vraiment lent, kyung ho. tellement lent qu'il rentrera certainement un peu plus tard que la norme chez lui, tellement lent parce qu'il regarde les devantures des petits commerces du coin à la recherche d'une offre d'emploi, même si ce n'est que pour trouver des employés provisoires. il se balade plus qu'il ne se dépêche de rentrer chez lui pour se reposer - il profite des alentours qu'il connaît comme sa poche, s'autorise une petite escapade. et avant même qu'il n'en prenne pleinement conscience, ses pas l'ont guidé jusqu'à son appartement tandis qu'il monte les escaliers. cependant, tous les mouvements de son corps se stoppent à l'instant même où ses yeux perçoivent l'ombre d'une silhouette face à sa porte d'entrée. une silhouette familière, une silhouette qu'il ne connaît que trop bien. « soo mi ? » le nom roule avec incertitude sur sa langue, les syllabes glissent dans les airs en laissant échapper toute la surprise qu'il ressent face à sa présence. kyung ho, il s'interroge le temps d'une seconde. il se demande si elle est vraiment là ou si ce n'est que son imagination qui lui joue un mauvais tour après avoir passé plusieurs jours sans voir la lumière de son sourire. et puis, depuis combien de temps attend-elle comme ça devant chez lui ? la dernière interrogation le ramenant bien vite sur terre ; il espère silencieusement qu'il ne l'a pas laissé attendre trop longtemps dans la froideur du couloir. s'approchant d'elle tout en cherchant ses clefs dans la poche de sa veste, il esquisse un de ses plus beaux sourires - un sourire emplit de sincérité. « qu'est-ce que tu fais là ? » la paume de sa main libre s'abat sur le haut de son crâne pour lui ébouriffer les cheveux dans un geste affectueux tandis qu'il déverrouille la serrure avec l'autre. « allez, rentre. »  dit-il alors qu'il la pousse déjà légèrement à l'intérieur pour qu'elle ne reste pas plus longtemps dehors. « tu as amené quelque chose ? » son regard dérive vers le sac coincé entre ses fins doigts entraînant son froncement de sourcils. kyung ho, il est surpris de la visite de soo mi, mais c'est une agréable surprise - une de celles mettant du baume au cœur.
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Invité
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Sam 30 Mar - 23:05



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Some people say home is where you come from but I think it's a place you need to find. Like it's all scattered and you need to pick up the pieces of it up along the way.

Il rentre souvent tard et parfois il ne rentre même pas. Je laisse échapper un gémissement malgré moi, un reniflement peu élégant à cause des courants d'air dans le couloir. Mon téléphone s'amuse à jouer avec moi alors que ce devrait être l'inverse. Il s'éteint quand il en a envie, il se rallume quelques minutes plus tard. La batterie encore chargée, instant critique dans les moments où on aurait le plus besoin de lui. Il s'octroie ses vacances à titre honoraire, sans poser de préavis et sans me demander mon avis. "C'est normal", disait le réparateur en tirant la monnaie que j'avais fait pour lui avant notre rendez-vous... J'étais persuadée que quelque part, ce n'était pas normal d'être aussi capricieux pour un téléphone d'à peine six mois. Mais peut-être avait-il seulement oublié de préciser que, c'est normal quand on fait chuter son téléphone plus que le nombre de fois normalement recommandé... ou peut-être qu'il n'aime pas plonger dans l'eau de la vaisselle après le repas. A cause de ça maintenant, je ne peux même plus appeler Kyung Ho. Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

Sa voix me rassure, les deux syllabes de mon prénom capables de chuter de ses lèvres avec curiosité et soulagement en même temps. Comme chaque fois que je me retrouve devant lui, un peu gênée mais toute souriante alors qu'il ne m'attendait pas. A mi-chemin entre "Soo Mi, qu'est-ce que tu fais là ?" et "Je te cherchais partout, t'es pas possible !" Pourtant je me demande si je l'ai bien rêvé, mon prénom qu'il prononce comme s'il rentrait d'une longue journée éreintante de travail et... oh.

Je me redresse et frotte une main contre mon front couleur porcelaine-écrevisse à cause de mes bêtises. Mon sac de cours est lourd sur mon épaule mais je me sens légère tout d'un coup et j'agite ma main de façon frénétique, ajoutant à mon sourire d'enfant un "salut !" qui me ferait presque passer pour une noob si lui et moi, on ne se connaissait pas déjà depuis– toujours. "Je voulais te faire une surprise." Les bras écartés d'un bout à l'autre, chuchotant un tadaaa à peine audible alors que sa main se perd déjà dans mes cheveux pour les mettre en pagaille, les yeux plissés et la senteur pomme du shampoing qui titille le bout de mon nez.

L'impression d'avoir une place à laquelle s'accrocher ici, plus que nulle part ailleurs.

"Oui ? Je suis passée au magasin alors je me suis dit..." Je pointe du doigt le sac qui contient les deux bols de nouilles, un sourire timide accompagnant mes joues rosies par le froid qu'il fait dehors. "J'en ai pris un pour moi aussi. Je savais pas si tu avais le temps mais ça faisait presque dix jours et..." J'ouvre de grands yeux ronds et brillants, comme si j'avais enfin trouvé le courage de lui poser la question qui amenait pourtant la réponse la plus évidente du monde. "On peut les manger ensemble ?"

SIAL


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