[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Mignon, et charismatique, et bordel beaucoup trop sexy. Voilà tout ce qu’il était Noah. Et marié. Ah oui, il ne fallait pas l’oublier. Mais son rire était à faire damner un saint.  Quel démon celui-là. Un démon qui jouait avec son cœur encore fragile.  « Si tu proposes si gentiment de chanter, je t’écoute avec beaucoup d’attention. Donne-moi un aperçu de ce que sera mon avenir. » Il fallait bien voir de quoi était capable le futur père de ses enfants. Et puis Let It Go, elle l’avait chanté en boucle avec son petit frère. Qui n’avait rien d’un gamin à cette époque. Mais ce n’était qu’un détail qu’elle se contentait de garder pour elle. Elle passait suffisamment pour une cinglée Riley. Mais Noah semblait la suivre dans ses conneries. C’était dangereux de frôler la perfection. Et elle la frôlait d’un peu trop prêt dans cette si petite salle.  « Quelle confession, j’en serais presque mal à l’aise... Mais si tu m’invite à sortir je ne dis pas non.» Il n’avait pas intérêt à se défiler le canadien. A ne pas la laisser en plan comme il l’avait déjà fait. Et Seigneur s’il vous plait, plus de baiser sur le front.

 « Et tu le prendrais comment si je te disais que moi, j’en avais un peu après ton corps ? Mais juste un peu hein ! » Un rire franc lui échappait alors qu’elle prenait un air faussement choqué devant son œuf. Diantre. Quelle injustice. Il les trouvait tous l’effronté. D’où lui venait cette chance. C’était elle le farfadet non ? Un véritable porte bonnheur vivant. Est-ce qu’il voudrait bien la garder ? Juste un peu ?   « Tu me le donnes et... Je te ferais faire un truc que t’as jamais fait ! » Et ce n’était clairement pas une proposition indécente. Plutôt une sortie originale. Rien à voir avec des montagnes russes irlandaises. En farfouillant, elle trouvait un préservatif à son tour. Encore un signe étrange du destion. Décidément, il se foutait bien de sa gueule ces derniers temps. « Pas de jaloux. Celui-là je le garde ! Mais j’ai pas de poche... » Et de ses doigts fins, elle le glissait dans la poche arrière du jean de son Casanova.  « Tu me le rendras à la sortie... » Un simple murmure avant de partir en quête de la nouvelle salle.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Quand vous poussez cette nouvelle porte, d’abord vous pensez peut-être que vous allez encore devoir fouiller dans une salle débordante de niaiseries. Après tout, c’est Pâques, vous vous étiez préparé à cette éventualité. Particulièrement depuis Hello Kitty et ses copains, faut l’avouer.
Mais voilà que vos yeux glissent de cette salle octogonale aux murs et au sol gonflables entièrement roses pour se poser sur quelque chose de tout autant gonflable. Face à vous, Pince-Mi et Pince-Moi, Dumbledee et Dumbledum ou Obélix et… Obélix, à la mode sumo. Ils n’ont pas l’air très amicaux, ça se comprend, quand on est payé pour la journée à porter ce genre de tenues.
Vous serez peut-être tenté de passer directement pour vous rendre aux 4 portes du fond, chacune collée sur le dernier côté de mur, le plus éloigné de vous… bien évidemment ! Ah vous avez envie de le faire ce choix cornélien, de ramasser votre surprise à l’entrée puis de vous laisser glisser dans le toboggan qui vous conduira à une nouvelle zone ! Mais à priori Pince-Mi et Pince-Moi n’ont pas l’air décidés à vous laisser passer. Non, ils vous font signe d’enfiler les mêmes costumes gonflables qui se trouvent près de l’entrée. Ils vous font signe de vous battre.
Pour passer et choisir votre porte, il faudra d’abord prouver votre valeur au combat !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Chanter ? Lui ? Déjà, il avait une voix de merde, vraiment, et il n’avait pas souvenir d’avoir déjà chanté à tue-tête quoi que ce soit, ses parents adoptifs étant très peur tolérant sur le bruit en général, il s’était toujours fait tout petit avant de finalement partir de là. Les Disney, ils les avait vu dans son adolescence, avec Tiffany, et peu de fringues. De bons souvenris. Peut-être qu’un jour, ses souvenirs lui reviendrait, et il se remémorerait ses nuits passées à fredonner tout bas, en berçant son petit frère au fond du placard où ils s’étaient planqués, dans l’espoir de couvrir les cris provenant de la cuisine. Pourtant, dans cette aventure de pâques, loin de se douter qu’il avait laissé derrière un trésor aussi précieux, une famille, il s’était contenté de rire doucement, dans un net amusement. « Tes pauvres oreilles ne sont pas prêtes pour autant de talent. Après, tu vas tomber amoureuse … » ou de notes fausses. Mais il préférait lui faire la surprise quand elle s’y attendrait le moins! Lui emboitant le pas dans la toute petite pièce, Noah avait décidé d’user de son charme, essayant de calmer les battements de son pauvre petit cœur.

La proximité l’angoissait, l’espace clos également, mais il n’aurait su dire pourquoi, de vieux démons, qui semblaient provenir de sa création et n’avoir aucune source tangible… Les endroits minuscules, être captifs … le noir, des peurs dont il ne pouvait se défaire, comme des spectres qui le hantaient. Pourtant, il faisait de son mieux pour le cacher, un peu honteux. Sourire taquin, il l’observait dans un : « J’ai toujours su que grimper aux arbres, ça impressionnait les femmes. » plutôt satisfait qu’elle accepte d’avance son invitation. Oh Noah, t’as complètement oublié ta correspondante hein? Le rancard post aventure de pâques! Olalala. La proximité de Riley, son sourire, ça l’avait tout bonnement envouté alors qu’il feignait d’être choqué dans un : « Je te prenais pas pour une perverse Riley! Je suis choqué. Sans mot. T’as intérêt à aller à l’église pour expier tout ça jeune pècheresse! » Ce n’était pas pour lui déplaire… elle lui plaisait même un peu trop. Assez pour qu’il ait accepté sans compensation de lui donner son chocolat, mais, maintenant qu’elle proposait… « Ok. Mais ça a intérêt à être un tour de tapis volant, Aladdin m’a mis la barre haute pour les trucs nouveaux ! »

Encore heureux qu’il ait quelques neurones, parce que lorsqu’elle avait glissé le préservatif dans sa poche arrière, le touchant par mégarde, sans prévenir, il s’était littéralement figé. Comme un robot mal programmé, son cœur partait en vrille et les images défilaient dans son esprit. Sa respiration était difficile, et son sourire s’était crispé, heureusement qu’il ne la regardait plus. Il angoissait, d’être touché… et surtout comme ça. C’est donc sans un mot qu’il avait gagné la pièce suivante, tentant de retrouver ses esprits, encore sous le choc. En vrai, il était sur cette ligne dangereuse de réalité et de cauchemars. Dieu merci, la prochaine épreuve était moins physique! « On dirait qu’il faut combattre là … » Une bonne façon de se changer les idées, il s’était donc mis à enfiler la combinaison de sumo, retrouvant graduellement le sourire.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tomber amoureuse. Ça faisait bien longtemps qu’elle avait oublié ce sentiment. Fermée à toutes les histoires le temps de se remettre de sa rupture difficile. Et s’il disait vrai ? Et si Noah , le si charmant Noah, la faisait succomber ? Il avait déjà volé une petite partie de son cœur. Avec son sourire. Quel cambrioleur. Cette façon qu’il avait de la regarder ne l’aidait pas à l’oublier. Ils étaient réunis, c’était un signe non ? Le signe qu’il était peut-être temps de tourner enfin la page. Et ce pauvre correspondant ? Qu’est-ce qu’il allait devenir si le beau canadien devenait son obsession ? Comment ne pas penser à lui quand ils étaient aussi proche dans un endroit si confiné. « Et la chute ? Tu crois que ça impressionne aussi ? » Riley, elle avait surtout eu peur pour lui, même si elle ne l’avait pas avoué. Hors de question qu’il la prenne pour une de ces filles hyper sensibles. Et puis, elle savait plutôt bien gérer les crises l’irlandaise.

« Tu pourrais m’accompagner non ? Pour te faire pardonner d’avoir reluquer mes jambes. » Un petit clin d’œil plus tard elle se dirigeait vers la sortie. Bon elle s’était avancée un peu vite, à lui proposer un truc inédit. Elle allait en passer des soirées, la serveuse, à questionner ses clients sur leurs sorties les plus originales. « Pff… Aladdin c’est rien à côté ! » Oh la vantarde. Un véritable escroc aux cheveux longs. Et quand on parlait de nouveautés, elle ne s’attendait pas à faire face à deux sumos gonflables. Les yeux rivés sur leurs adversaires, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle venait de faire subir à Noah. Si elle l’avait su, elle se serait sûrement flagellée. Blesser ce garçon si gentil ? C’était criminel.

« Génial ! Je suis plutôt douée dans ce domaine ! » Bon la boxe ça n’avait rien à voir, mais elle avait toujours eu cette rage de vaincre au fond d’elle, et ils allaient en faire les frais. « Enfile ton costume Superman. Je te protègerais s’il le faut. » C’était sans hésiter qu’elle se glissait dans le sien. Rien de glamour, mais tellement amusant. Un jeu que son frère aurait sûrement adoré. « Wonder Sumo en action ! » Elle était cinglée l’irlandaise, et on s’en rendait compte, quand elle courait sans se poser de question vers Pince Mi pour se jeter sur lui.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Dieu merci, ils avaient pu sortir de cette pièce trop étroite, de cet endroit pratiquement cauchemardesque ou sa jolie brunette avait graduellement pris les trait d’un visage sans trait, d’une de ses fichues visions qui ne le quittaient que trop rarement. Qu’on lui pardonner, mais ce genre de toucher, ces mains sur son fessier divin, et sans prévenir, il avait du mal, ça envoyait valser dans son pauvre esprit tourmenté, une torpeur qu’il ne s’expliquait pas. Il en avait un peu honte, en vrai, de n’être pas capable de contrôler cette nervosité, cette phobie sans source, mais il avait appris à vivre avec et, dieu merci pour sa vie sentimentale, la demoiselle ne semblait s’être rendu compte de rien. Ni de son cœur qui battait trop vite, ni du regard fuyant, ça lui éviterait d’avoir à expliquer un autre bris de son esprit, un autre défaut sur son portrait déjà peu glorieux.

Arrivant dans la nouvelle pièce, il avait rapidement enfilé le costume de sumo avec un sourire joueur aux lèvres, un vrai gamin! Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il prenait son pied dans cette journée chocolatée… jusqu’à ce qu’il se souvienne qu’il avait laissé une pauvre fille ne plan. Oups.« Je ne sais pas pourquoi… ça ne m’étonne pas! » Qu’elle soit une bonne combattante, qu’elle ait des gènes de sauvages. Il avait pouffé de rire, fier, refusant d’être défendu par une demi-portion. « Pffff je sais me défendre tout seul Pocahontas !! Regarde un pro à l’œuvre. » Dans un hurlement de guerrier, il avait commencé à avancer vers Pince-Moi dans un : « À nous deux Pince-Moi. » donnant tout ce qu’il avait de force graisseuse pour le pousser hors du chemin en riant. C’était d’un ridicule. Une fois son adversaire hors-jeu, assez rapidement, il avait tiré un sourire victorieux à la belle irlandaise. « Hey, tu sais que t’as des jambes absolument irrésistibles dans ce costume? » Comme quoi, son bref traumatisme était passé, il n’avait eu besoin que de voir son visage, son sourire, pour se sentir rassuré. Elle avait un bien drôle d’effet sur son battant, l’Irlande, on aurait dit qu’il la connaissait depuis des lunes. Attrapant un œuf en chocolat, priant pour un bon, il avait nargué la demoiselle d’un : « Et voilà le travail ! Tu t’en sors? »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle ne comptait pas le laisser gagner. Elle avait déjà cogné des types qui l’avaient un peu trop emmerdé, alors mettre à terre un sumo ? Elle y arriverait l’irlandaise.  « Pocahontas c’est une guerrière ! Je vais te montrer ce que je sais faire !» Il était beau Noah, dans son costume, et comme toujours, il lui arrachait un rire un peu trop franc. Pourquoi est-ce qu’il l’étonnait chaque minute un peu plus ? S’il continuait sur cette voie, elle succomberait bien avant la fin de journée. Et son pauvre correspondant allait se faire gentiment rembarré. Et ça serait quoi son excuse ? Désolée pour tous ces mois de perdus, mais je viens de rencontrer quelqu’un qui me fait chavirer ? En deux rencontres ? Il allait sûrement croire qu’elle se foutait de lui. Mais elle sentait, ce petit quelque chose avec le canadien. Et elle n’avait pas envie de l’ignorer. Pour une fois dans sa vie, elle voulait prendre des risques.

Alors qu’elle essayait de faire tomber son gros sumo, elle s’arrêtait l’espace d’une seconde pour observer son beau brun.  « Je savais que tu faisais une fixette sur mes jambes ! Tu devrais me voir en maillot de bain alors ! » Un sourire et une bousculade plus tard, elle attrapait un œuf qui contenait autre chose que du chocolat. Allongée sur le sol, elle soupirait, observant la carte de chauffagiste.  « Bon bah ! Si tu me brise le cœur je sais qui appeler ! » disait-elle en se relevant pour retirer son costume. Bernard viendrait lui réparer la tuyauterie.   « Comment tu fais pour avoir autant de chance ?!  » Elle en était presque jalouse Riley. Parce qu’elle se doutait qu’il lui rappellerait bien, qu’il avait trouvé plus de chocolats. Qu’il était le grand vainqueur de cette journée. Elle pouvait essayer de rattraper son retard, mais l’Irlande était en seconde position. Et elle détestait cette place.

 « Prochaine salle ? » Avant de se faire éjecter par leurs adversaires s’ils décidaient de se relever. Instinctivement, elle lui tendait la main. Il n’était pas obligé de la prendre. Ils s’étaient embrassés. Et peut-être que pour Noah ça ne voulait rien dire. Et peut-être qu’une fois la dernière salle atteinte, il l’oublierait. Alors elle voulait juste profiter de cet instant à ses côtés. Avec celui qui avait réussi à faire battre son cœur. A nouveau.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]On a précisé que Noah, ce n’était pas une lumière? Parce que vu le sourire idiot qu’il avait tiré à la belle irlandaise, en l’entendant parler de maillot de bain – il avait une sacré imagination – on ne pouvait en douter! « J’espère vraiment une piscine dans la prochaine salle alors… » Conclus t’il avait son sourire amusé, celui qui creusait cette joue, et les iris pétillants lors qu’il la regardait s’emparer d’une carte de chauffagiste, attrapant lui-même, encore un chocolat. Sérieusement, il était chanceux ! À croire que la vie lui renvoyait la balle pour toutes les emmerdes passées. Ou qu’il se coltinait une créature magique comme partenaire. « J’ai un farfadet comme coéquipière! Et t’oses me poser la question sur ma source de chance? » il lui avait fait un clin d’œil, attrapant sans hésiter la main qu’elle lui tendait. Tout était simple, avec la belle brune, bon il avait encore de lourdes séquelles, des problèmes à régler… une date potentielle qui l’attendait à la sortie, mais sur le moment, il n’avait pas eu envie d’y penser. De retour sur ses pieds, il avait lancé un : « Oui. On devrait enlever ses costumes avant non? » commençant lui-même à retirer cet habit de sumo.

C’est que c’était encombrant pour passer une des portes. Laissant la demoiselle faire de même, et une fois tous les deux dans leurs habits usuels, il avait attrapé sa main pour la tirer vers la porte numéro 2, découvrant un toboggan avec excitation. Un vrai gamin, à sourire comme un con! Dans un automatisme, il avait posé une main au creux de son dos, la faisant passer devant lui dans un : « Allez-viens beauté. » se permettant de se glisser derrière elle en haut de la glissade. Noah avait assis la brunette entre ses jambes, passant ses bras autour de sa taille comme on ferait avec un gamin pour glisser en double. Puis, sans lui donner l’occasion de protester, son pauvre battant s’emportait, il les avait projeté vers le bas dans un : « Woooooooooh » digne d’un gamin de 2 ans. Très mature, vraiment.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vous êtes encore légèrement épuisés de votre combat précédent que vous vous retrouvez désormais dans le hall d’un avion, prêts pour le voyage. Seulement, à peine avez-vous mis les pieds à l’intérieur que tout l’engin se met à trembler. « Mayday ! MayDay ! » Résonne la voix du pilote tandis que vous peinez à tenir sur vos jambes et que l’avion tangue de tous les côtés. Les masques à oxygène tombent devant chaque siège, les valises s’écroulent sur le sol, c’est la panique… Il y a un problème au niveau de l’avion, vous êtes en train de perdre pied ! La logique voudrez que vous vous assez à la première place que vous trouvez puis vous asseyez avant de vous attacher mais non, pas de temps pour ça, vous devez avant tout récupérer vos œufs. Ne traînez pas et fouillez partout autour de vous mais attention, personne ne sait ce qu’il se cache dans les valises : une surprise, un œuf oui c’est possible mais peut-être même… Des cafards. Bon vol les gars !  

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un porte bonheur. Elle était tout sauf un porte-bonheur l’irlandaise. Plutôt un nid à emmerdes avec sa grande gueule et sa façon de voir les choses un peu trop franche et décalée de la société dans laquelle elle vivait. Mais il la comprenait Noah. Parce que lui aussi, il avait grandi dans un pays de Bisounours. Le Canada et l’Irlande ? Même combat. « Pas la peine de me regarder comme ça. J’enlève juste le costume et pas le reste !» Bon sang, qu’elle devrait avoir honte de flirter aussi ouvertement alors qu’elle avait promis un rendez-vous à son correspondant, peut-être très gentil. Et c’était le dernier de ses soucis, trop enthousiaste par la chasse et toutes les activités. Et une piscine, ça serait plutôt pas mal non ?

Une fois son poids plume retrouvé, elle se laissant entrainer par le beau brun en riant. C’était si simple d’être à ses côtés. Une évidence. « Toutes les techniques sont bonnes pour se rapprocher hein ?!» qu’elle disait, l’air malicieux alors que son cœur s’emballait au contact de son corps. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas fait de toboggan la serveuse, et jamais en aussi bonne compagnie. « Peut-être que la prochaine fois, on pourrait se retrouver par hasard au parc pour enfants ?!» Histoire de faire de la balançoire ? Et surtout est-ce qu’elle lui filait un autre rencard de façon détournée ? Peut-être. Mais est-ce que cet idiot allait le comprendre ? C’était un peu moins sûr.

En revanche, son sourire s’effaçait alors qu’ils mettaient les pieds dans la nouvelle salle. Ce n’était pas une piscine. Loin de là. Une cabine d’avion ? « Chouette, j’ai pas voyagé depuis longtemps, et je pourrais même jouer les hôtesses de l… » Elle n’avait pas le temps de finir sa phrase que le sol se mettait à trembler. Surprise, elle s’agrippait à un des sièges alors que les masques se mettaient à tomber. C’était impressionnant, mais pas de quoi avoir peur. Ils avaient bien les pieds sur terre. « Putain… J’ai intérêt à trouver un chocolat ! » Et elle attrapait une valise sur un des sièges pour l’ouvrir et commencer à fouiner. Elle avait ce côté aventurier Riley, un courage qu’elle tenait sûrement de sa mère. C’était une guerrière et ce n’était pas une attraction comme celle-ci qui allait la faire hurler.