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Lauly

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P'tit biscuit

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

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Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3
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FLASHBACK ⁘ Here comes goodbye ft. Jia
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Sullivan Ezra
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Messages : 181
Sullivan Ezra
Sam 8 Juin - 19:16

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★ Here comes goodbye ☆
Here comes the start of every sleepless night , the first of every tear I'm gonna cry. Here comes the pain, here comes me wishing things had never changed and she was right here in my arms tonight, but here comes goodbye

FLASHBACK « Vous l’avez changé de chambre? » Son ton est glacial, il n’entend aucune partie, ses iris sont vides, anéantis, alors qu’il fixe sans une once de vie les draps défaits qui se tiennent devant lui. Depuis que sa collègue lui a dit, par huit fois, et du ton le plus doux possible, que Kora n’a pas passé le nuit, on dirait que son cerveau a fait un reboot complet, un shut down intégral et l’a laissé esclave d’une seule et même phrase, à laquelle il s’accroche pour ne pas sombrer dans une réalité dont il ne veut pas… dans ce monde ou Kora n’existe plus. Pourtant, la jeune infirmière reprend, pour la neuvième fois. « … Non. J-J-je viens de te le dire Hina… Elle nous a quittés cette nuit. » Il ne dit rien, secoue la tête, s’approche du lit. Son poitrail lui fait si mal qu’il se demande si on ne devrait pas l’achever lui aussi. La nouvelle, il refuse tout bonnement de l’assimiler, c’est une blague, une pathétique et puérile moquerie qui finira par retomber. Tous ses collègues sont au courant, pour sa sœur, pour son état, l’un d’eux a dû se dire que la cacher serait amusant. Merde, ça doit même être l’idée de Kora. Elle a toujours aimé se foutre de sa gueule. D’ici une minute, deux, elle va surgir avec son sourire espiègle, son rire cristallin va remplir la pièce et elle le frappera pour avoir osé s’imaginer qu’elle les quitterait sans avoir pris soin de sa repousse capillaire. La honte! Sauf que le temps passe et elle n’apparait pas, l’infirmière tente une main sur son bras, aussitôt dégagé avec rage. Il ne voit rien, n’entend rien, il demande une fois, dix, ou est passée sa sœur, comme si un jour, une réponse plus satisfaisante s’offrirait à lui. Ce cirque dur un bon trente minutes, au bout duquel il finit par hurler sur la jeune infirmière qui l’abandonne dans cette chambre, à faire les cents pas, résignée.

…Il ne sait toujours pas ou est Kora, avec tout ça. Hina demeure pétrifié, livide, planté devant le lit vide aux draps encore défaits sur lequel a reposé sa sœur jusqu’aux petites heures de la nuit. Tous les signes sont là, jusqu’à cette fichue fiche que les préposés n’ont pas ramassé, et qui indique clairement qu’un médecin d’urgence est passé cette nuit, aux petites heures, pour constater le décès. Trois heures cinq, putain de trois heures cinq ou lui, comme le dernier des cons, roupillait confortablement dans son appartement, inconscient de la grande faucheuse qui passait faire récolte. Trois heures cinq, qu’il refuse de comprendre, d’assimiler…. Une heure qui ne veut rien dire, si ce n’est d’être tout au plus soixante minute après que cette gueuse ait eu le culot de sourire à son garde-malade assoupis dans le fauteuil minable à sa droite, en lui assurant de cet air convaincant, de ce minois à damner un saint, et surtout son frère, qu’elle allait beaucoup mieux, et qu’il devrait rentrer dormir. Elle lui avait juré que ce n’était qu’une crise, une autre, et elle passerait par-dessus comme les autres fois ce mois-ci, son cœur de plus en plus affaibli par une condamnation pourtant proclamée le jour de sa naissance. Elle l’avait rassuré, et l’avait viré de sa chambre doucement, le menant à la baguette comme toujours, et maintenant qu’il tient droit devant cette fiche, à lire le putain de trois heures cinq, la culpabilité le pétrifie.

Il en était certain, Hina qu’elle le savait, qu’elle y passerait. Elle devait bien le sentir, que cette pente-là, elle ne la remonterait pas, que cette crise serait la dernière, il en est persuadé. Cette harpie n’en avait fait qu’à sa tête, une fois de plus. Kora avait toujours eu sa propre liste de souhaits, pour son décès. Déjà, elle refusait qu’il fasse connaissance avec sa carcasse, ou de  mourir devant public. Elle n’était pas actrice, qu’elle s’amusait à râler de son sourire chieur, assuré, comme si elle ne redoutait pas le grand inconnu, et ne méritait aucun applaudissement pour agoniser, elle aurait assez de fleurs aux funérailles. Mais il ne veut pas penser à ça, il veut qu’elle surgisse, qu’elle se moque, qu’elle l’humilie pour être aussi dupe, mais il refuse d’assumer le maudit trois heures cinq. Et lorsqu’on tente de le faire bouger, il grogne, il pousse, et il reste planter devant ce lit en posant sans arrêt la question qui tue, vautré dans son déni. À bout d’idée, la jeune infirmière a finalement opté pour grimper d’un étage, de tenter de tout pour le tout en gagnant la chambre d’un patient. Déjà, parce que lui aussi, il était proche de la défunte, ensuite… parce que quelque part, elle se dit qu’Hina, il a besoin d’un ami. Alors elle s’approche, timide, du jeune patient en convalescence et commence, d’une petite voix, les yeux plein d’eaux d’avoir déjà annoncé la nouvelle dix fois. « J-je sais… que je ne devrais pas vous dire ça monsieur Bang mais… l’infirmier Bishop … personne arrive à le faire sortir de la chambre 404… c’est mademoiselle Bishop… elle est décédée. »

(c) Miss Pie

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Mer 12 Juin - 13:01

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★ Here comes goodbye ☆
Here comes the start of every sleepless night , the first of every tear I'm gonna cry. Here comes the pain, here comes me wishing things had never changed and she was right here in my arms tonight, but here comes goodbye

FLASHBACK Assis dans mon lit, j’attendais. Passionnant. Je soupirais longuement, d’un côté il n’y avait pas grand chose que je pouvais faire. C’était régulier pour moi les passages à l’hôpital, il y avait des fois c’était un peu plus long que prévu, comme aujourd’hui. Les test étaient plus complets et plus long et moi je devais simplement attendre en me faisant contrôler régulièrement par des infirmières, shooté avec des mélange médicamenteux aux noms plus complexe les uns que les autres. Pour garder ton cœur en vie qu’ils disaient. C’était devenu un quotidien, gardé cet organe vital en vie. Fonctionnel. Parce je savais que j’avais le cœur d’une personne âgée. Je savais bien que ça pouvait s’arrêter, je vivais avec ça, c’était comme ça. Je savais que le cœur de Ku Fei était compatible avec le mien, je pouvais avoir une transplantation, mais je savais aussi je ne voulais pas la tuer. Je n’aurais jamais pu vivre en ayant une partie d’elle en moi. Je soupirais en reprenant la lecture d’un magazine stupide qu’une infirmière m’avait donné, j’étais tombé sur un article ridicule qui donnait des tips pour avoir un fessier de rêve. Comme si j’en avais besoin. En revanche je pensais clairement à le photographier pour Ku Fei, c’était toujours utile après tout. Elle qui jalousait mon fessier rebondi.

Mais pas le temps de sortir mon appareil que quelqu’un entra dans la chambre. Elle n’avait pas l’air d’aller bien du tout. Je la regardais et j’étais perturbé de la voir pleurer comme ça, je m’étais levé pour l’écouter. Quand j’entendis la… nouvelle le magazine m’en échappa des mains. Ko… Kora ? Non, pas elle, pitié pas elle. Je posais ma main sur ma bouche, j’étouffai un sanglot, mais aussi rapidement j’étais sorti de la chambre en trombe. J’avais entendu les infirmiers me crier de ne pas courir à cause de mon cœur, mais je m’en foutais. Mes jambes pouvaient encore le faire. Mes pensées n’étaient plus tournée que vers lui. Lui et lui seul. J’avais mal, terriblement mal. C’était injuste, Kora s’était battu si fort, pour aller mieux, pour guérir. C’était toujours les plus innocents qu’on prenait en premier, ce n’était pas juste. J’étais encore dans le rush de la nouvelle, parce que je savais que Hina serait plus dévasté que moi. Sa sœur qu’il aimait tant. J’osais à peine imaginer si on m’avait dit que Ku Fei était morte. J’étais arrivé devant la porte, je pleurais comme un imbécile. C’était plus fort que moi. Je ne savais pas ce qui me faisait le plus mal à cet instant. Devant la chambre 404 je toquais à la porte, je reniflai avant de commencer à parler. Hina…. Hina c’est…. c’est moi, Jia. J’eus un nouveau sanglot que j’étouffais avec ma main. Je ne pouvais pas réaliser que ça se passait. Morte. Et cette pensée qui me revenait dans la face, encore. Si elle était morte. Moi j’allais devenir quoi ? Moi aussi j’allais mourir, moi aussi j’allais laisser des gens malheureux. Je posais ma tête contre la porte, pleurant de plus belle, reniflant un peu plus.  S’il... te…. plaît… ouvre...moi. J’avais peiné à le dire entre deux sanglots et autres couinements. Je devais être fort pour le soutenir, mais dans le fond j’étais dévasté. On savait que ça pouvait arriver, mais personne n’était pas prêt pour ça. Surtout pas Hina.

(c) Miss Pie

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Sullivan Ezra
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Sullivan Ezra
Jeu 13 Juin - 15:20

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★ Here comes goodbye ☆
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FLASHBACK Le deuil prend plusieurs formes, et peu importe combien vous avez été avertis, peu importe combien vos connaissances vous permettent de conclure que cette mort-là, elle était inévitable, prévisible, rien ne peut réellement vous préparer au vertige qu’on éprouve lorsque votre univers entier s’effondre, qu’un gouffre semble s’être ouvert sous vos pieds, et que votre corps entier préfère se mettre sur le pilote automatique plutôt que de faire face à la réalité. Et Hina, il a simplement déconnecté, comme si la vie réelle se déroule devant lui comme un spectacle, une grotesque plaisanterie à laquelle il refuse de prendre part. Il demeure en retrait, filtre les sons que ses neurones traduisent en mot, et réfute en bloc tout ce qui a à voir avec le décès de sa sœur et chasse sans arrêt son bras de l’emprise de sa collègue, comme si la moindre sensation risque de le ramener à cet univers morne, ce monde nouveau sans Kora auquel il ne veut pas prendre part. On finit par l’abandonner dans cette chambre, devant le lit vide qu’il fixe ardument, sans vraiment le voir, tout est tellement brouillé, flou, et il a l’impression qu’il va vomir, la nausée le prend, virulente, violente, mais son corps ne semble pas vouloir se laisser aller. La tête lui tourne, et il a l’impression qu’on lui martèle le crâne, qu’on le maintien en place dans cet entre-deux. Il n’a même pas conscience que sa collègue l’abandonne, ni que ses pas le guident vers la porte de cette chambre, et que dans un élan de rage, il en claque la porte. Le silence l’enveloppe, mais le mal ne passe pas. Il se sent vide, dépassé, rien ne semble faire de sens. Hina ignore combien de temps il demeure ainsi, catatonique, mais c’est un petit coup à la porte qui l’extirpe de ses songes.

Un coup… et une voix qu’il connait bien, une voix angélique qui l’extirpe de son cauchemar, qui l’atteint dans le recoin de son esprit où il s’est égaré, caché, comme un gamin effrayé. « …  » Le murmure d’une sirène au cul divin se fait encore entendre, et il obéis, finalement, et ouvre cette fichue porte pour poser ses iris sombres, béants, aussi déconnectés que le reste de sa personne sur son patient. Son visage est blême, inexpressif, on dirait presque une poupée de chiffon. D’ordinaire, Hina c’est un peu le cabot souriant, fort, stupide, le genre à vous sortir une bêtise et à donner l’impression qu’il peut – en dépit de sa petite taille – porter le monde entier sur ses épaules. Pas aujourd’hui. Sa voix est neutre, enrouée, et il peu sentir la nausée le prendre à nouveau, sa gorge se serrer. « Jia.  »  Un murmure, une prière, alors qu’il  le laisse entrer dans cette fichue chambre, comme si sa présence pouvait insuffler un peu de chaleur dans ses membres glacés, dans son cœur qui certainement arrêté de battre quelques minutes plus tôt. Il l’observe encore, semble remarquer ses larmes et sa moue triste. Il a toujours détesté le voir pleurer, plus que tout le reste, ça a le pouvoir de tordre ses entrailles, de lui faire un mal de chien, et de le pousser, par automatisme, à tendre une main tremblante vers son visage, de chasser délicatement du bout des doigts toute humidité de ses yeux, sans oser se détacher. Il sait bien que ce n’est pas professionnel, mais là, maintenant, il s’en fiche. S’il ne trouve pas Kora, alors il ne lui reste, somme toute, que ce gamin comme point d’encrage.

« Pleure pas. On va la retourner Kora… I-ils l’ont changé de chambre sans me dire. Et je la trouve plus…  »  Le consoler, ça semble être sa nouvelle raison d’exister, ou à tout le moins, la seule chose qui le garde accroché au réel. Ses doigts glissent sur la joue du jeune patient, s’y pressent en une tendre caresse, pour le  rassurer, pour le protéger. C’est presque viscéral ce besoin qu’il a de le savoir bien, de s’assurer que personne ne lui fait de mal… Kora disait qu’il était aveugle, à l’observer avec autant de fascination, d’adoration, et à ne rien voir. Hina n’a jamais compris ses allusions. Sa main se presse sur le visage de son cadet, s’y presse, alors que ses iris s’accrochent finalement aux siens et que ça le frappe, pourquoi il pleure. Il fige, l’infirmier, son corps secoué d’un spasme alors que ses propres perles se brouillent de larmes. Son maudit cœur semble avoir recommencé à battre, et il faut du saut à l’élastique là, la douleur est cuisante, abrutissante. Et comme un enfant qui a peur des monstres sous son lit, comme un gamin terrifié cherchant le réconfort contre ses cauchemars, il couine, suppliant, à crever le cœur, pour que son ami le rassure, lui dise que tout va bien. « Elle va revenir hein? Elle est juste cachée? C’est pas drôle de la cacher, dis leur que c’est pas drôle.  »  Et les larmes, il est bien incapable de les retenir. A-t-il déjà été aussi vulnérable? Jamais.

(c) Miss Pie

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Sam 13 Juil - 22:04

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FLASHBACK J’étais devant la chambre dans laquelle il y avait Kora à la base. Sauf que j’avais du assimiler bien rapidement son décès. Je l’avais appris trop brutalement et même avec ça, je devais aller aider Hina. Parce que même si moi je craquais je n’osais même pas imaginer l’état psychologique de l’infirmier. Je savais très bien que ça allait le dévaster et pas qu’un peu. alors je m’étais pressé dans la chambre et c'était plus fort que moi j’avais commencé à pleurer avant qu’il n’ouvre la porte. Kora était une amie dont j’étais proche de base, nos soucis de santé nous avait rapproché, le fait de vivre avec cette putain d’épée de Damoclès au dessus de la tête. La mort qui pouvait arriver n’importe quand, à n’importe quel instant de nos vies alors que nous étions si jeunes elle et moi. Alors que je le vois ouvrir la porte, je voyais bien à son faciès, j’entendis bien à sa voix que ça n’allait pas. Logique.

Alors j’entrai dans la chambre. Dans cette chambre dans laquelle elle avait été. C’était si bizarre de voir ce lit vide, mes pleurs se font plus intenses, sanglots que je ne pus contrôler, c’était plus fort que moi. J’avais beaucoup de trop pour simplement tout retenir. Alors que je sentis sa main sur ma jour, essuyant les larmes qui revenaient sans cesse, je vins poser ma main sur la sienne. Bien sûr, ça dépassait le domaine du professionnel, c’était bien plus qu’un lien patient-soignant, il était mon ami. Bien plus qu’un ami d’ailleurs. Mais je ne voulais pas penser à ça, pas avec cet avenir qui m’attendait. Et cet avenir qu’on m’a rappelé aujourd’hui, je ne resterai pas longtemps. Condamné avant même d’avoir pu vivre.

Je secouais la tête, et je compris pourquoi on m’avait appelé. J’avais compris pourquoi, il était en état de choc. Il ne réalisait. Le déni. Le choc, la première phase du deuil. Je penchais ma tête pour appuyer ma joue un peu plus sur sa main, j’avais besoin de ce contact, comme s’il aurait pu à lui seul me permettre de garder les pieds sur terre. A son tour je le vois craquer. Lui, l’homme le plus joyeux de ce monde, le sourire toujours aux lèvres. Mon coeur se serra si fort dans ma poitrine. Je n’aimais pas le voir comme ça. Alors dans un réflexe, je passais mes bras autour de lui, je l’attirais contre moi. Hina... Je le serrai fort, si fort, enfouissant mon visage contre son épaule. Non… elle est … elle…. Ce mot, si dur à dire. Kora est morte. Morte. Elle est morte, elle est pas partie. c’était à moi de lui faire ce choc, mais je m’en voulais, j’allais le blesser encore plus. Mais t’es pas seul, je… je suis là. Mais pour combien de temps Jia ? Combien j’allais resté à ses côtés avant de lui faire vivre encore cette épreuve ? Je me reculais pour prendre son doux visage entre mes mains. Mais elle sera toujours avec nous… dans nos souvenirs… Et tu m’entends. T’es pas seul. On est là pour toi, on t’aime. Non, je m’en foutais des autres. Parce c’est à ce moment que je me rends compte que ces mots me brûlent les lèvres: Je t’aime Hina.

(c) Miss Pie

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