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.the heart

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Lauly

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P'tit biscuit

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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(akane) darker than painting
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Invité
Invité
Anonymous
Dim 23 Juin - 18:54

C’est après avoir terminé son travail que Tôma se rend dans une galerie d’art. Il l’a repérée en venant au service funéraire quelques heures plus tôt et il s’est dit pourquoi pas. Cela fait longtemps qu’il n’a pas eu l’occasion de voir les œuvres qui sont appréciées ces derniers temps. Très sensible de tout ce qui touche à l’art c’est donc tout naturellement qu’il a décidé de s’y rendre. Il pousse les portes de l’endroit, s’imprègne quelques secondes de la de l’atmosphère qu’il y règne et commence finalement à faire un petit tour. Son regard s’égare de part et d’autres, parfois sur un tableau plus sombre qu’un autre, mais il ne s’arrête pas à chaque fois. Il ne capte pas toujours ce que certains artistes ont souhaité faire sur leurs œuvres, mais il se dit qu’il y est sûrement moins sensible.
Pour sa part, Tôma aime beaucoup la musique, notamment le chant. Néanmoins sa plus grande passion demeure dans le théâtre kabuki, un art ancestral qu’il respecte plus que tout étant donné par ailleurs qu’il vient de son pays natal, le Japon. Il est plus sensible qu’il n’en a l’air dans tout ce qui se rapporte au maquillage, au fait de se camoufler, de cacher ses sentiments des autres, voire de les exagérer de manière à en ressortir les plus affreux traits. C’est sans doute pour cela aussi qu’ila choisi de faire le métier qu’il fait, à savoir thanatopracteur. Quand il parle de son métier, la plupart des personnes fronce les sourcils et lui demande si c’est par dépit qu’il l’a choisi. Il répondra toujours que c’est loin d’être le cas, c’est un métier qu’il a choisi et probablement l’un des seuls qu’il ne se voit jamais faire. Cela lui permet d’allier sa passion à son métier et de rendre les gens plus beaux qu’ils ne l’ont peut-être même jamais été de leur vivant.
Quoi qu’il en soit, les mains croisées dans l’arrière de son dos, le jeune homme finit par s’arrêter devant un tableau qui semble l’attirer plus qu’un autre. Il y a déjà un spectateur, mais il s’installe à ses côtés, analysant quelques secondes cette œuvre d’art. Il y a quelque chose de sombre en elle, peut-être comme un démon caché, ou un sentiment refoulé au plus profond de soi-même. Il ne saurait pas vraiment le dire sans en avoir parlé au préalable avec l’artiste en question. Ce corps est tordu dans différents sens, pourtant sans expression sur son visage, mais toute la noirceur qui l’encadre révèle sans doute un mal-être plus profond qu’il ne doit y paraître.
« Cette représentation est si fascinante… La noirceur qui en émane est très puissante, elle représente sûrement une émotion inconnue à son auteur. Qu’en pensez-vous ? »
Tôma jette un rapide coup d’œil à son interlocuteur à ses côtés, avant de reporter son attention sur le tableau. Ce n’est pas vraiment pour engager la conversation mais plutôt pour discuter de cette œuvre. L’autre ne semble se raidir quelque peu et ne répond pas tout de suite. Tôma n’est pas un très grand bavard cependant quand il s’agit d’art il aime bien confronter son point de vue avec celui des autres. Il est loin de se douter qu’il a à côté de lui la personne qui a réalisé ce qu’il est en train de voir.
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Invité
Invité
Anonymous
Mar 25 Juin - 13:04

Gamin.

Il s'était réveillé en sursaut. Quand il regarda l'heure, il constata qu'il était de loin l'heure de se lever. Il se rallongea dans son lit et poussa un soupir. Les nuits cauchemardesques étaient son quotidien et pourtant il n'était pas insomniaque. Il entendit dans l'autre chambre sa mère tousser et son visage se crispa. Il n'oubliait pas qu'il faisait de son mieux pour l'aider mais, parfois, son corps, lui, ne s'en souvenait plus.

Quand le réveil sonna, cela faisait une heure qu'il avait les yeux ouverts. Il s'était installé en tailleur dans son lit et avait commencé à griffonner quelques mots sur un cahier. Ce n'était pas parce qu'il avait abandonné l'idée d'être chanteur - l'avait-il fait ? - qu'il n'avait cessé d'écrire. Il avait fredonné une mélodie en même temps, les cheveux tirés en arrière à cause de la chaleur. Puis, il fut temps de se préparer.
Parce qu'une fois prêt, il partit s'occuper de sa mère, du moins quand cela le nécessitait. Il partit ensuite à l'université et se rappela soudainement qu'on avait exposé l'une de ses oeuvres dans une galerie où avait lieu ce soir une petite réception. Il l'avait presque oublié. Il avait l'habitude de ne pas s'y rendre, préférant qu'on lui fasse part des critiques ou du fait qu'on ait pu réussir à vendre sa toile le jour suivant. Il n'aimait pas la foule et il pensait savoir ce que valait chacune de ses toiles alors pourquoi se donnait tant de peine ? Il était aussi critique que les convives. Toutefois, il avait décidé pour cette toile de faire part de sa présence et il serait intélorable qu'il se dégonfle à la dernière minute.
Qu'allait-il mettre ?

Il arriva à l'heure. Enfin, avec dix minutes de retard mais les artistes n'étaient-ils pas censés se faire désirer ? Il avait opté pour une tenue simple, une chemise blanche et un pantalon noir. Avec des bijoux, un chapeau et un maquillage soft, excepté son rouge à lèvres. Il aimait à la fois être remarqué et ne pas l'être. Il salua l'hôte de la réception et fit le tour de la galerie. Il y avait bien mieux que lui, il en avait conscience et c'était cette raison qui l'avait poussé à venir à cette soirée. Voir où étaient ses défauts, chercher comment s'améliorer, même s'il y avait mille façons d'atteindre la perfection. Quoique, la perfection n'existait pas.
Personne ne le reconnut. Rien de surprenant pour quelqu'un qui ne venait que rarement aux réceptions. On le prit pour un invité et il n'en dit rien. Au contraire, c'était hilarant. Puis, il s'approcha de sa toile et pensa que... Qu'on l'interrompait dans sa méditation. Il porta son attention sur la personne n'ayant qu'émis un commentaire sans chercher à avoir de réelle réponse et ouvrit de grands yeux. C'était la première fois qu'il entendait une critique aussi concrète envers l'une de ses toiles. On se contentait habituellement de ne voir que la surface sans en déceler ce qu'il y avait au travers. C'était fascinant.

« Vous trouvez ?, se cacha-t-il derrière son chapeau tant il ne parvenait pas à enlever ce mauvais sourire qui s'installait sur ses lèvres, Je pense, au contraire, que l'artiste sait de quoi il parle, dit-il en triturant ses doigts, De l'être humain à l'esprit tordu. »

Ah, qu'est-ce qu'il aimait dessiner... Et qu'est-ce qu'il détestait ça. Cela le mettait dans des états qui donnaient naissance à des oeuvres impossibles à nommer. Il reporta son attention sur sa peinture et jubila à l'intérieur de lui-même. Au fond, son interlocuteur avait raison. À la voir aujourd'hui devant lui à un point final, il se rendait compte qu'elle représentait pour lui une définition inconnue.
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Invité
Invité
Anonymous
Mar 25 Juin - 20:31
Il revient fixer son regard sur son interlocuteur qui a finalement su lui répondre. Il réfléchit quelques secondes à ce qu’il vient de lui dire, et ne lui répond pas encore. Oui il trouve. Il trouve absolument que ce tableau est d’une noirceur qu’il n’a sûrement même jamais vu auparavant, dans l’œuvre d’un artiste. Pourtant il en côtoie, et des artistes et de la noirceur. En général, il sait à quoi s’en tenir, il sait quoi avoir en penser, et la plupart de ces personnes ne sont que futiles, inutiles. Mais cette fois-ci, il y a quelque chose de plus dans cette représentation, bien qu’il ne sache pas encore vraiment quoi. Il croise les bras sur sa poitrine, et repose son regard sur le tableau.
Il se dit que lui aussi est un artiste, à sa manière. Il pourrait peut-être aussi peindre des tableaux afin d’exprimer toutes les émotions qui le traverse quand il rend hommage à une personne décédée. La plupart du temps c’est d’une autre manière qu’il le fait, à travers ses maquillage de première part puis c’est à travers le chant, la musique. Tôma a toujours un peu été en marge de la société, à l’image de tous ces nombreux artistes exposés dans cette galerie. Les artistes ne sont jamais vraiment compris par quiconque. On peut seulement imaginer une émotion, tenter de la tracer dans son esprit, sauf qu’elle n’est qu’un peu plus réelle seulement une fois déposée sur papier.
« Vous avez peut-être raison, approuve-t-il, néanmoins cette forme (il désigne ce qui lui évoque un bras) me fait penser à un affront plus pousser. Je ne saurais pas vraiment l’expliquer. »
Sur ce coréen approximatif, il hausse les épaules et finit par décider de jeter un œil sur les autres œuvres exposées dans l’endroit. Abandonnant là celui qui a été son interlocuteur pour au moins plusieurs minutes, il s’attarde sur une nouvelle représentation, moins aboutie à son avis. Il fronce les sourcils et se penche légèrement en avant. Un peu à l’écart, il se sent observé par l’homme aux lèvres rouges. Quelque chose lui dit qu’il n’est pas qu’un simple visiteur, mais Tôma décide de ne pas en parler. De toute façon, cela ne changerait pas ses avis et ses goûts sur ce qu’il analyse. D’ailleurs, cette franchise lui a souvent valu des problèmes dans le passé. Apparemment, personne n’aime entendre ce que tout le monde pense tout bas. Dommage, car Tôma a précisément ce don-là ; de mettre le doigt là où est la vérité.
Silencieux, il navigue jusqu’au tableau d’à côté. Il lui plaît un peu plus, jouant sur des nuances qu’il peut avoir l’habitude de manier sous ses propres pinceaux.
« Ces œuvres sont-elles disponibles à l’achat ? »
Non, il ne parle pas encore tout seul. Il sent encore un peu la présence du brun dans son dos. Tôma se demande si cette œuvre conviendrait à son petit repaire mortuaire. Il l’installerait au-dessus de sa table d’opérations, confirmant l’âme de l’endroit un peu plus fort. Enfin, encore faut-il que l’œuvre n’ait pas déjà été repérée par un autre connaisseur. Tôma est prêt à y mettre le prix, mais pas n’importe lequel quand même. Son intention première n’a jamais été de repartir en possession d’un tableau.
Agir sur un coup de tête lui arrive plus souvent qu’il ne l’admet, cependant en ce qui concerne l’art, le sujet est toujours plus difficile. Ne disposant pas de l’envie de « ressembler à », Tôma tente bien des fois d’être son propre modèle, son propre repère. Il ne fait appel aux autres que lorsqu’il ne peut plus pallier à ses besoins sans aide. Hors de question pour lui d’être « comme », et c’est sans doute en cela que ces tableaux l’intéresse de cette façon si insensée.
« Je désire réserver celui-là », insiste-t-il en montrant l’œuvre devant laquelle il se tient encore.
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