[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Après avoir vécu l’enfer digne de l’histoire du Titanic, vous pensiez enfin vous détendre et vous hydrater un peu ? Si seulement... Que voyez-vous à présent ? Des tonneaux de rhum à perdre de vue, des tables et tabourets en bois assortis à l’ensemble des murs de la pièce… Pas de doute, vous vous trouvez dans une taverne de pirates ! Malheureusement vous n’êtes pas ici pour du rhum, pas même des femmes, et encore moins de la bière mais pour trouver chacun votre œuf. Dans cette salle, si vous cherchez une forme ronde, vous n’obtiendrez jamais le précieux. Chaque œuf s’avère être dissimulé dans un autre objet, que cela soit une boîte, une bouteille ou pire encore, un tonneau. Damn. D’accord, on n’a peut-être pas été aussi cruel – quoi que, il faut toujours se méfier d’un pirate hm ? Bref, cela peut être tout comme n’importe quoi et ça, c’est à votre œil de lynx ou à votre instinct d’en décider. Fouillez, rodez, prenez le premier objet qui vous passe sous la main puis fuyez vers d’autres horizons. Courage matelots, votre île au trésor n’est plus bien loin !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Non jamais... Et heureusement que t’avais pas ta chemise parce que je ne répondrais plus de rien sinon ! » Parce qu’il n’y avait rien de plus normal que de se jeter sur un bucheron pour lui arracher ses fringues. Ah c’était distinguée ça Riley. Mais sortir avec un canadien, ça lui disait bien maintenant. Tant pis pour sa chance. Au moins, elle avait Noah et ça comptait bien plus qu’un peu de chocolat. Et grâce à ce froid terrible, elle avait même eu le droit à une étreinte. Tout n’était pas perdu.  « Je veux bien mourir de froid si c’est dans tes bras ! » Pour la drague un peu lourde, elle savait y faire aussi l’Irlande. C’était la base de leur relation après tout. Mais elle quittait la pièce d’un pas rapide, sans regret, sans pour autant lâcher sa main et elle s’arrêtait avant d’ouvrir la prochaine porte.  « Je sais pas... Tout dépendra de ta façon de me dire au revoir cette fois... » Un sourire espiègle, un clin d’œil, et elle le laissait aux souvenirs de ce fameux baiser sur le front.

 « Oh wow ! J’ai toujours voulu être une pirate ! Avoir des tonneaux de rhum et un cache œil !  » C’était sexy non ? Peut-être que pour Halloween, elle pouvait tenter plusieurs déguisements. Cette pièce, elle lui plaisait, bien plus que la précédente. Se glissant derrière le bar, la serveuse, elle se sentait plutôt à se place. Alors elle secouait les bouteilles avec enthousiasme à la recherche d’un œuf un peu plus garni si possible.  « Est-ce que si je te saoul je pourrais te ramener chez moi après ? » qu’elle demandait en riant avant de se baisser pour regarder ce qui se cachait dans les différents récipients.  « Ils sont bien cachés les coquins... » Contournant le bar, elle se hissait dessus pour s’y assoir et observer son bucheron en action.  « Montre-moi ce que tu sais faire beau caribou !  » Et ce sourire, il ne se détachait pas de ses lèvres.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Son excitation grimpe d’un cran en entrant dans la nouvelle salle. C’est que Noah, il a un truc pour les pirates, les bateaux, l’océan… et visiblement l’Irlande, vu comment il sourit comme un abruti alors qu’elle se moque de sa prétendue chemise de bucheron. Le pire, c’est bien qu’il en possède quelques unes, alors qu’il la provoque de son plus beau sourire dans un non moins moqueur « Rappelle moi de l’enfiler la prochaine fois qu’on se revoit. » Façon subtile de proposer un nouveau – un vrai – rancard? Assurément. Mais ce n’était pas gagner considérant que la jolie brunette ne lui avait toujours pas filé son numéro et que, techniquement, il avait déjà une casserole sur le feu. Ou une correspondante, un peu trop mignonne, avec un chien adorable qu’il crevait d’envie de rencontrer… Ce qui ne l’avait pas empêché de tirer son plus beau sourire à la barmaid quand elle parlait de lui donner son numéro. « Deal. » un pari qu’il comptait bien réussir.

Se dirigeant dans un autre coin de la pièce, en quête d’œufs, chose ardue quand son regard avait du mal à oublier les jambes interminables de la demoiselle, il avait pouffé de rire à sa mention. Lui aussi, il aurait voulu être un pirate. Mais d’une voix douce, il s’était moqué « Tu sais qu’ils t’auraient pas laissé grimper sur le navire? Je crois qu’il y a un truc genre les femmes portent malheur? C’est débile mais bon. » Mais connaissant Riley, elle aurait fait une Jack Sparrow d’elle-même et en aurait détourné un, un navire! Il n’en avait aucun doute. Et quand elle parla de le souler, il dégluti. Il est bien conscient qu’il devrait être excité, pas paniqué, mais il n’y peut rien, l’idée de perdre le contrôle, ça le perturbe… Au moins autant que l’intimité aussi rapide, mais il sourit, dans un faussement assuré. « T’es assez directe hein… pourquoi pas. » Bah… On en sait rien Noah? Ton rancard du jour? Il fouille, sans succès, attrape son cellulaire et envoie un message à sa correspondante. Parce que c’est interminable, et parce qu’il va probablement lui faire faux bond. Et aussi, un peu, pour prouver qu’il est bien venu. Il prend un rapide selfie et lui envoie, avant de se retourner vers la belle brune. « Au moins il fait pas froid, mais je trouve rien. » et il ne remarque pas non plus, que le téléphone de Riley, il a vibré dans sa poche.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Elle n’allait pas mentir l’Irlande, elle aimait flirter avec le Canada. Aussi ouvertement, malicieusement, sans vraiment savoir comment allait se terminer cette journée. Et elle n’avait pas envie de se prendre la tête. Elle allait déjà devoir s’excuser auprès de son correspondant. S’ils échangeaient leur numéro, peut-être qu’ils pourraient se revoir ? Approfondir ce qui était en train de naître entre eux ? Et c’était terrible de ne pas se sentir plus coupable que ça d’avoir abandonné un garçon qui semblait pourtant si parfait, mais dont elle n’était pas sûre de l’existence.

Son sourire disparaissait alors qu’il brisait son rêve de pirate. « Quel bande de machos ! Je suis irlandaise ! Je suis un porte-bonheur à moi toute seule ! C’est vraiment pas juste !» Alors quoi ? Elle aurait eu le rôle de la pute qui se faisait visiter au port ? C’était vraiment dégueulasse. Enfoirés de pirates. Durant la fouille de Noah, elle secouait quelques bouteilles autour d’elle avant d’enfin trouver son trésor ! Elle allait lever le bras fièrement pour le montrer à son partenaire mais son téléphone la stoppait dans son élan. Posant son œuf, elle sortait l’appareil, sûrement son correspondait qui cherchait à la joindre. Fixée sur l’écran, la bouche légèrement ouverte. « Oh putain de merde. Sainte marie mère de dieu.  Notre père qui êtes aux cieux et toutes ses conneries...» Descendant de son bar, complètement perturbée, elle s’approchait du canadien et lui tendait son portable pour lui montrer son selfie. « Je crois que tu l’as déjà mon numéro...» Et depuis un petit moment.

Attrapant une chaise, elle se laissait tomber dessus, difficile d’assimiler la nouvelle. Noah. C’était le mec qui lui plaisait, Avec qui elle avait si longtemps discuté. Celui qui avait reçu quelques photos osées. Celui à qui elle avait cru poser un lapin aujourd’hui. « Je sais pas quoi dire du coup. Enchanté ? » Ravie de te connaître ? De t’avoir embrassé alors que j’avais rencard avec un autre ? Mais que en fait c’est toi ? Le destin, il était drôle parfois. Mais cette fois ci... Il se foutait d’elle. « Moi je pense que tu peux quand même m’embrasser pour me dire au revoir même si t’as mon numéro... » Il fallait bien plaisanter non ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il s’était mis à tout déplacer en quête d’un œuf, écoutant d’une oreille plus qu’attentive la jolie brunette en pleine crise. C’est quand même vrai, que les pirates étaient sexistes! Et c’était débile! Déjà, il se disait que cette jolie donzelle, elle saurait y faire sur un bateau… et quoi que quitte à être perdu en mer, autant partager sa cabine. L’univers semblait de son côté car encore une fois, il trouva une capote, alors qu’il calmait les ardeurs de sa brunette d’un « T’inquiète moi je te prends sur mon navire quand tu veux! Tu peux même être capitaine! » avant d’envoyer un selfie à sa correspondante, avec une excuse. Il se sentait coupable, le canadien, mais l’attraction qu’il avait pour Riley, depuis cette séance d’escalade, elle était trop grande pour ne pas y céder, elle lui retournait les tripes. Un peu moins, quand elle se mit à se la jouer catholique vulgaire. « J’suis pas mal certain que la prière ne commence pas par putain de merde… Ça va? » Son sourire espiègle était de retour, mais en vrai, il s’attendait à tout sauf à sa révélation. « Hein? » Clignant des yeux, incrédule, perplexe entre l’écran – son selfie – et la belle brune, il sembla connecter ses neurones dans un « Oh…………..OH… C’est toi Vénus? » des plus trouble. Rire nerveux, sourire coincé.

Faut dire qu’il venait pratiquement de se faire prendre la main dans le sac là. À draguer ouvertement une autre fille quand il avait une correspondante…Mais elle était dans le même bateau non? Juste…. Avec ce nouveau fait, des mois de discussion, c’était étrange. Passant une main dans ses cheveux, il décida de briser l’ambiance lourde d’un « Caliss! F*ck! … Bon ……… Euh…. Au moins, j’ai pas besoin de te poser un lapin parce que j’ai craqué pour une irlandaise? » Mieux valait être franc. Peut-être pas aussi franc que la bêtise qu’il sorti après, avec son rictus toujours aussi amusé, moqueur. « Et plus important ……… ça veut dire que tu portes cette lingerie noire? » Celle dont il avait eu photo au matin, la promesse d’un rancard. Ses iris détaillèrent la demoiselle sans une once de gêne, ses jambes, son minois, et oh, oh qu’il la revoyait cette photo dans sa tête, au point d’en rougir en lançant comme un abruti, en agitant sa trouvaille – la deuxième de la journée, soit dit en passant. « Non parce que… j’ai encore trouvé un préservatif. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Tout se passait bien. Un peu trop bien. Jusqu’à ce selfie. Jusqu’à ce que Dieu soit encore témoin de sa vulgarité. Elle allait devoir la gagner sa place au Paradis avec tous ces blasphèmes. Son prince charmant, son inconnu, celui qu’elle pensait presque imaginaire était juste sous ses yeux. Agitant son téléphone devant les yeux surpris du canadien, elle hochait vivement la tête. « C’est moi Venus...» Merci le mauricien pour ce surnom. Son rire se joignait au sien, tout aussi nerveux. Et pourtant... Oh pourtant elle se sentait si soulagée de ne pas avoir posé un lapin à son correspondant. Et elle se sentait beaucoup moins coupable de l’avoir embrassé quelques salles plus tôt.

Elle riait à sa blague, sur la même longueur d’onde. « Je suis bien contente de pas avoir à expliquer que j’ai rencontré un type super canon, super gentil, et qui me plaît vraiment...» Un soupire qui s’échappait d’entre ses lèvres alors que Noah ne perdait pas de temps pour la taquiner. « T’es con.. Mais faudra retirer ma robe si tu veux le savoir ! » Et elle haussait les épaules, s’il voulait jouer à ce petit jeu, elle était prête à le suivre. « T’essaye de voir à travers mes fringues là non ?» Avec un regard aussi insistant, ça ne pouvait pas être autre chose !

L’irlandaise attrapait le préservatif qu’il agitait devant elle. « Il est pour moi celui là... Je pense qu’on pourra en trouver l’utilité...» Maintenant qu’ils n’étaient plus des inconnus... Et ces baisers qu’ils avaient échangés lui avait donné quelques idées, et pas des plus sages. « Donc je peux faire ça maintenant... Sans avoir l’impression d’être une horrible personne. Elle posait délicatement ses lèvres sur les siennes, la plus délicieuse des friandises. Bien meilleur que le chocolat. « Aller on bouge de là...» Avant de se faire à nouveau engueuler par le staff. « Je suis contente que ce soit toi... Et pas un vieux chauve de soixante ans, ou un gamin de douze ans. » Et elle se mordait la lèvre, alors qu’elle l’observait un peu trop longtemps. Il allait finir par la tuer avec son sourire.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C’était une bonne surprise, que celle de découvrir en son fantasme des dernières semaines, en cette irlandaise un peu trop jolie qui hantait ses pensées et ses nuits de solitaire, la correspondante secrète avec laquelle il discutait depuis des mois. C’est qu’il avait été dans un beau bordel émotif, l’agent de probation, à lutter contre son attirance, à se convaincre que Vénus, elle serait mieux, parfaite, alors qu’une certaine paire de jambes, un sourire à vous damner et un sens de l’humour un peu lourd avait déjà fait leur place dans son petit cœur. Alors il avait ris, doucement, en passant une main dans sa tignasse en bataille, un sourire timide aux lèvres. « Tu parles! J’étais super mal après ma cession d’escalade, t’imagine pas! Des mois à me dire que je textais la femme parfaite pour tomber sous le charme de la plus belle irlandaise du globe! » Irlandaise qui l’avait chauffé avant ce qui devait être un rancard, et maintenant qu’il mettait cette photo osée sur ce corps divin, il en rougirait presque… mais plutôt, il avait ce sourire niais, alors qu’il la dévorait des yeux, ouvertement séduit. Faut dire qu’en plusieurs mois d’échange, ils en avaient vu des trucs… l’un de l’autre. « Un peu… mais c’est pas super efficace. Par contre, je suis certain que c’est magnifique là-dessous! »

Comment rattraper le coup, il était un expert, vu le nombre de fois ou il merdait! Et puis avec Riley, c’était facile, comme de la voir agiter se préservatif avec amusement, il avait eu cette bouille réjouie, avant de rire doucement dans un faussement scandalisé. « Ah bon? Ça serait vraiment malvenu de ne pas utiliser un cadeau après tout... » Et ça serait criminel de ne pas passer ses bras autour de sa taille pour l’enlacer, alors qu’elle posait ses lèvres sur les siennes et envoyait valser ses neurones. Son battant s’emportait, se serrait, et il devait bien avouer, l’agent de probation, ça faisait des années que personne ne lui avait plus de la sorte. Il avait cette impression stupide qu’avec elle, ça pourrait marcher. « C’est vrai que c’est dix fois mieux sans la culpabilité. » Raison pour laquelle il plongeait pour une deuxième dose avant de l’attirer dans un « Let’s go. » vers la prochaine pièce. Tout était facile, un peu trop, et il redoutait le moment ou il devrait sérieusement se poser la question… Était-il capable d’être 100% franc avec elle… sur tout? Ses démons, la consommation… tout? Alors qu’il planait sur son nuage, la réponse, il la savait déjà pourtant : Non. Parce que Riley, comme Tiffany, il avait peur de la briser avec ses emmerdes… Il aurait l’impression de la souiller de ses vices et ça, c’était impensable.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il était charmeur son Noah, et si en temps normal elle détestait ce genre d’humour un peu trop lourd, quand il s’agissait du canadien, elle se mettait à sourire. C’était un peu étrange de se dire que cet homme connaissait une bonne partie de sa vie et certains détails qu’elle aurait préféré ne pas donner. Si elle avait su qu’elle ferait face à un tel apollon, elle se serait retenue de lui raconter certaines anecdotes. Au moins, elle n’avait pas besoin de briser le cœur de son correspondant. Elle secouait doucement la tête sous cette pluie de compliment. ‘il voulait voir sous sa robe, elle pourrait lui montrer ce qui s’y cachait s’il savait être sage. « Tu vas voir, l’Irlande c’est plutôt sympa à visiter ! » qu’elle disait en affichant un air taquin. Elle ne se prenait pas pour Miss Monde Riley, mais elle savait que son physique était assez avantageux. Raison pour laquelle elle avait osé montrer ses jambes bronzées dans cette robe un peu trop courte. Elle ne regrettait pas. Parce qu’elle avait envie de lui plaire, à ce garçon merveilleux. Parce qu’il méritait le meilleur.

Elle pouvait se permettre de lui voler un baiser, de rester contre son corps brûlant sans avoir peur de passer pour un monstre, sans avoir peur de décevoir qui que ce soit. Pour une fois dans sa vie la serveuse avait un peu de chance Elle avait l’impression d’avoir gagné le gros lot avec lui. Est-ce qu’un petit farfadet veillait sur elle ? « On aura qu’à faire un truc en sortant d’ici si tu veux ? Histoire d’être un peu plus posé ? Et de pas se faire engueuler à chaque fois qu’on veut s’embrasser ! » Elle avait haussé le ton à la fin de sa phrase pour se faire attendre des membres du staff. Elle venait de rencontrer un homme bien, un des seuls capables de la faire rire, de la faire se sentir à sa place, alors elle comptait bien profiter de ce corps qu’elle avait sous les yeux. Il était temps de lever l’ancre. De débuter une nouvelle aventure.