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Lauly

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Blacky

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Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

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Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

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Lovesick fool [ft Hina]
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Kwon Jayce
I believe I can fly
Messages : 305
Kwon Jayce
Mer 17 Juil - 14:12

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★ Lovesick fool ☆
You were once my love and my savior..

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ★ Hina. Quatre lettres qui l’avait obsédé depuis le brunch. Quatre petites lettres pour lesquelles il avait mis son monde entre parenthèse. Incapable d’oublier ce baiser qu’ils avaient échangé, et incapable d’oublier qu’il avait déjà quelqu’un dans sa vie. L’attente était une véritable torture. Il avait eu le temps de se remettre en question Jayce. A s’imaginer des tonnes de scénarios une fois dans son lit. Est-ce qu’il allait vraiment venir ? Est-ce qu’il allait vraiment rompre avec sa petite amie alors qu’ils se connaissaient à peine. Il n’avait pas envie de s’accrocher à cet espoir. Parce que la vie, elle l’avait assez déçue. Et il n’avait que vingt-trois ans. Même s'il n’était pas le premier à se faire briser le cœur, il voulait simplement se protéger. Sa rupture avec Iseul avait laissé des traces. S’il pouvait appeler ça une rupture. Parce qu’il n’avait pas eu son mot à dire. Il avait simplement disparu de sa vie, sans aucune explication. Alors oui, il se se posait des questions le new yorkais. Oui il avait la trouille de faire fuir ce garçon qui lui plaisait un peu trop.

Le jour tant attendu était arrivé et il avait passé une bonne heure à choisir sa tenue. Juste au cas où il serait là. Juste pour lui montrer qu’il était un homme et pas juste un gamin pleurnichard. Et s’il ne venait pas ? Il pourrait boire jusqu’à en oublier son propre nom. Noyer son chagrin dans l’alcool, c’était toujours d’actualité. En temps normal, il était toujours excité avant de monter sur scène. Shooté à l’adrénaline. Toujours prêt à se laisser bouffer par sa passion, par cette musique qu’il avait en lui. Mais ce soir, c’était différent. Il était terrifié à l’idée de s’installer derrière son piano et de ne pas croiser son regard. Celui qui l’avait fait se sentir beau lors de ce brunch. Le seul regard qui lui importait ce soir. Assis à sa table avec les autres musiciens de la soirée, il faisait tourner sa bière entre ses doigts. Il était encore tôt pour s’inquiéter...

Pourtant son cœur s’affolait alors qu’il tentait de garder son sourire, de rire aux blagues de ceux avec qui il avait l’habitude de partager cette scène. Mais il n’entendait que quelques mots, les yeux rivés sur la porte d’entrée. Torturant sa lèvre inférieure, il se levait d’un coup, manquant de renverser sa bouteille alors qu’il reconnaissait sa silhouette. Et il était là, debout, comme un idiot, à le fixer. Pas tellement certain de ce qu’il était en train de ressentir. Ce qui était sûr, c’était que ses jambes tremblaient et pas à cause de la peur de se produire face à un public. « Putain Jayce, qu’est-ce que tu fous ? » Cette remarque le faisait revenir sur terre et il se rasseyait immédiatement, levant simplement la main pour faire signe à l’homme qui n’avait cessé de le hanter.  « Pardon... C’est juste quelqu’un que j’ai pas vu depuis longtemps...» Quelques jours ? Il n’avait plus rien à avoir avec un petit bourgeois dans cette tenue. Encore plus beau. Plus attractif. Plus homme.

Est-ce que sa présence signifiait qu’il voulait vraiment être avec lui. Le new yorkais bouillonnait de l’intérieur et il se faisait violence pour rester à sa place. Parce qu’il avait besoin d’être concentré pour chanter. Qu’il n’avait pas envie de se retrouver encore plus faible derrière son piano. Alors il n’avait fait que lui jeter de rapides coup d’œil avant que son tour n’arrive. Avant qu’il ne monte sur cette scène qui le rendait si heureux. Il aimait la sensation des touches sous ses doigts, le son qu’elles produisaient. Il vivait pour ça Jayce. La musique. Il avait tout abandonné pour son rêve. Il avait claqué la porte à des milliers de dollars, à sa famille. Oui il avait dit merde aux protocoles et aux costumes trop serrés. Aux sourires arrangés lors des soirées huppées auxquelles il était trainé. Juste pour être exposé.

Il se laissait emporter par chacune des notes. Quand il chantait, il s’enfermait dans un monde qui n’appartenait qu’à lui. Verrouillé. Le temps de quelques chansons, il pouvait être qui il était vraiment. Oubliant chacune des douleurs qui pesaient sur son cœur. Et à la fin de la prestation. Il relevait enfin le regard, les pieds revenant difficilement sur terre. Il se foutait bien des applaudissements parce qu’il descendait de cette scène pour se précipiter vers Hina.  « T’es là...» qu’il disait en se mordillant la lèvre. Bordel qu’il avait envie de l’embrasser à nouveau. Se jeter sur ses lèvres, lui faire comprendre qu’il n’avait cessé de penser à lui.  « Tu m’as manqué..» Des mots qu’il osait prononcer alors que ses doigts effleuraient son bras.  « Alors ?» Est-ce qu’il allait lui briser le cœur lui aussi ?


(c) Miss Pie

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Sullivan Ezra
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Messages : 181
Sullivan Ezra
Mer 17 Juil - 17:17

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Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces trois jours avaient été infernal pour l’infirmer et qu’il n’y avait qu’une seule chose – voir une seule personne – en tête, pendant toute la durée de son supplice, un seul musicien qui le hantait tout particulièrement, un seul nom : Jayce. C’est qu’il lui plaisait, le jeune danseur, un peu trop probablement, le genre de pincement au cœur qu’il n’avait pas ressenti depuis des lunes, le genre d’attirance un peu trop franche qui le retournait en entier, ce n’était pas Jiahui, mais à défaut de pouvoir agir sur des sentiments improbables, impossible, n’avait-il pas le droit d’en développer d’autre… d’envisager un avenir plus clément ailleurs? Sa complicité naissance avec le danseur était différente, pure, bien mieux que la relation vide dans laquelle il  s’emmurait depuis plus d’un an…. Mieux que Navi. Parce que la demoiselle, aussi mignonne et adorable soit-elle, il le savait, au fond, que son attachement n’était pas de l’amour… à tout le mieux, c’était une amitié forte, franche, et un désespoir commun qui les poussaient à se cramponner l’un à l’autre, comme si rompre, c’était abandonner la seule personne qui avait des souvenirs de Kora… Parce qu’il le savait, Ezra, que sa copine, son cœur, il battait pour l’autre Bishop, alors il l’avait choyée, protégée, il l’avait prise sous son aile, par crainte qu’elle ne se remette pas de la perte de sa meilleure amie, pour soulager leurs deuils, en quelque sorte… Mais ça faisait un an, une année à n’aller nulle part, à s’investir dans une relation qu’ils savaient voués à l’échec, une année à se voiler la face… Ça devait cesser. Si ce n’était pour Jayce, alors pour lui-même. C’est ce qu’il s’était répété, ce soir-là, en revenant du brunch, alors qu’il mettait carte sur table avec Navi, en découvrant ce qu’il avait toujours su, au fond, ils étaient deux coquilles brisées et ce non-dit était partagé… Ça n’atténuait pas le choc, pourtant, parce que la laisser, c’était laisser des souvenirs communs, c’était sentir sa sœur lui échapper un peu plus et il avait pleuré, il voulait bien le confesser… Mais après coup ? Il se sentait surtout libre. Libre de faire sa vie … libre de veiller sur elle comme la femme spéciale qu’elle était, sans les priver tous les deux d’un bonheur plus grand.

Si Jayce finissait par changer d’idée, si ça ne marchait pas, il l’aurait au moins aidé à mettre de l’ordre dans le bordel qu’était sa vie sentimentale. Alors quand vendredi arriva enfin, il était nerveux, l’infirmier, un peu trop. Son estomac était une boule de trac, et il du bien regarder par quinze fois l’adresse du bar pour ne pas se tromper. Il ne voulait pas le décevoir une seconde fois, il ne voulait plus jamais lire la trahison dans son regard, plus jamais, et encore moins par sa faute! Côté habillement, on l’avoue, il avait fait un minimum d’effort, sans vraiment y porter attention, un truc confortable, mais stylé – selon Navi quand elle le lui avait acheté des mois plus tôt, comme la totalité de ses fringues, il n’avait pas vraiment de talent dans le domaine, Ezra – et ses cheveux renvoyés vers l’arrière pour dévoiler les piercings de son oreille droite. Il était fébrile, anxieux, une chose rare pour lui, et lorsqu’il franchit la porte avec ses clés, en direction du bar – après 3 allers-retours parce qu’il avait oublié son portable sur la table du salon – il était quand même un bon trente minutes d’avance sur l’heure convenue. Devant le bar, il se questionna bêtement, est-ce qu’il devrait texter Jayce? Aurait-il l’air con de se pointer un peu trop tôt? Est-ce qu’il devait faire un truc particulier pour signaler sa présence? Merde, ça faisait des lunes qu’il n’était pas allé à un rancard dans son bar – ça c’était, somme toute, très mal terminé avec un certain acteur la dernière fois. Urg! Des papillons dans l’estomac, il poussa la porte, avec un petit sourire nerveux et se mit à chercher le danseur des yeux… Dure à rater, quand il était debout, raide comme une barre, à le saluer de la main. Instantanément, le plus vieux lui sourit, sans une once de gêne, et lui rendit sa salutation avant de se diriger vers un coin du bar ou il aurait une bonne vue sur la scène. Jayce s’était rassit, après tout, et il n’était pas seul, il ne voulait pas le déranger, et ne savait pas, s’il pouvait même se le permettre.

Commandant une bière pour calmer ses nerfs, il demeura sage jusqu’à ce que le pianiste grimpe sur scène. S’il ne voyait déjà que lui à la base, ça n’aidait en rien de le voir dans son élément, passionné, envouté. L’infirmier, il n’aurait pas pu dire quelle chanson il jouait, ce qu’il chantait, tellement son cerveau avait fait un shut down préventif à cette simple vue. C’est qu’il était beau, Jayce, un peu trop pour son pauvre cœur même. Est-ce qu’il aurait dû se fringuer mieux? Il était là dans son casual look et lui… lui il était juste irrésistible là! Lorsque la prestation se termina, le néozélandais se permis de siffler le plus jeune, à l’américaine, sous les regards un brin outré des autres clients du bar. Il s’en fichait, vraiment, il avait l’impression d’avoir gagné le gros lot quand Jayce s’approchait de lui, avec cet air timide, gêné … ADORABLE. Ezra, il n’a pas pu s’empêcher de lui sourire, franc, léger, sincèrement heureux de le voir. « Je t’avais dit que je viendrais non? » Le voir se mordiller la lèvre fit grimper la température de sa pauvre personne, il crevait d’envie de lui offrir de l’aide, pour la maltraiter, cette lèvre-là. Plutôt, il sourit un brin plus amusé, séducteur, à ses aveux… Il lui avait manqué? Bordel Jayce, il savait comment le faire rougir. « Vraiment? » Ses iris pétillent d’amusement, suivant cette main qui se pose sur son bras, il se retient de toutes ses forces pour ne pas l’attirer contre lui. Il relève ses iris sombres vers lui, sa voix est grave, sincère. « Alors… j’ai réglé mes trucs, sinon je serais pas venu… je suis célibataire là. » Autant préciser, parce qu’Ezra, il tient toujours parole. Se mordant la lèvre inférieure, il lui avoue, un peu embêté. « Par contre, te fâches pas… mais je suis un peu sans opinion sur ta prestation… j’avais tellement les nerfs en boule que t’ais changé d’idée pour ce soir… que j’étais pas super concentré… » Il a ce petit rire nerveux, avant de tendre une main vers le plus jeune, faible, et de caresser sa joue du bout des doigts, son pouce suivant sa lèvre supérieure comme pour lui demander l’autorisation de la saluer aussi. « Faut croire que je vais devoir revenir pour un rappel… » ou pour le voir, parce que merde, il pouvait sentir son estomac se tordre… il lui plaisait le danseur, un peu trop. Avant de faire une bêtise, il avait tendrement caressé son visage dans un : « T’es vraiment craquant là … je peux t’offrir un verre? » un verre, à manger, tout ce qu’il demandait merde. Il se penchant pour souffler à son oreille, joueur. « Histoire que ça soit un rancard en bonne et dû forme et que je t’embrasse à la fin … parce que j’en crève d’envie depuis trois jours. » Comptez sur Ezra pour augmenter la température en tout bien tout honneur…

(c) Miss Pie

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Kwon Jayce
I believe I can fly
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Kwon Jayce
Mer 17 Juil - 18:38

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ★ Les paroles des chansons, il les avait prononcées sans même réfléchir, l’esprit bien trop ailleurs. Toujours dans ce petit restaurant familiale qui lui avait rappelé son pays natal. Assis face à cet homme qui lui avait honteusement fait du pied. Qui avait fait battre son cœur un peu trop vite alors qu’il était persuadé qu’Iseul l’avait mis en miette. Et il était là ce soir, comme il le lui avait promis. Lui prouvant qu’il était un homme de parole, que tout ce qu’il lui avait dit devant ce lavabo était sincère. Qu’il pouvait compter sur lui. Alors oui, il l’avait blessé sur le chemin du retour, mais ça ne l’avait pas empêché de continuer à le désirer. Si fort. Hina, il lui donnait envie de croire qu’il en valait la peine. Qu’il méritait son attention. Qu’il méritait plus qu’une simple partie de jambe en l’air à l’arrière d’une voiture.

Lui, d’habitude si attentif aux réactions du public, il n’avait regardé que le néozélandais. Riant légèrement sous son enthousiasme. Dans ce pays, on ne sifflait pas les gens de cette manière. Mais Jayce, il était américain, alors il aimait ça. Il ne se souvenait pas avoir été aussi stressé depuis... Depuis qu’il avait quitté le domicile familial. Parce que vivre dans la rue, c’était éprouvant et que savoir s’il pourrait se nourrir ou non l’avait légèrement traumatisé. Il avait peur le danseur, de se réjouir un peu trop vite. D’être heureux sans savoir ce qui l’attendait. Il n’arrivait pas à décrocher le regard de son corps qu’il trouvait si parfait. Et s’il osait frôler son bras, il faisait preuve d’une retenue hors du commun pour ne pas glisser ses mains sur ses hanches, se rapprocher au point de sentir son souffle se mêler au sien. Cette tension, elle était encore bien plus puissante qu’au déjeuner.  « Oui vraiment... » qu’il murmurait peu habitué à faire ce genre de confidence. Mais manquer. Ce n’était pas le bon. Il était devenu une véritable obsession qui l’avait parfois empêché de dormir.

Ses iris ancrées dans les siennes, sa langue passait et repassait instinctivement sur ses lèvres avant d’afficher un sourire presque rassuré.  « Célibataire... Plus pour longtemps... » Et il comptait bien prendre la place si Hina l’y autorisait. Fermant les yeux l’espace d’une seconde, il appuyait sa joue contre sa main si tendre. Juste pour être certain qu’il était bien là. Qu’il n’avait pas halluciné. color=#009999] « Je te ferais une prestation privée si tu veux... »[/color] Une prestation qui n’incluait peut-être pas autant de vêtements. Bon sang, qu’est-ce qu’il pouvait avoir la trouille, de se jeter dans l’inconnu. D’autoriser cet homme à entrer dans sa vie, à découvrir ses vices, ses peurs et ses cauchemars.  « Même deux verres... Sauf si... T’as peur de pas pouvoir te contenir. » qu’il lançait, taquin, et pourtant, lui n’était pas certain de pouvoir encore lui résister. Parce que ses lèvres, elles faisaient envie. Terriblement envie.

Hina il aimait le torturer. Son estomac se tordait sous ses murmures, son souffle brulant dans son oreille.  « Est-ce qu’on peut dire que c’est la fin alors ? » Son impatience se ressentait alors que ses doigts pianotaient nerveusement sur le bar. Et juste par reflexe, et peut-être pour se venger, il jouait ouvertement avec son bijou avant de faire claquer sa langue contre son palet. Posant une main discrète sur celle du plus âgé, un frisson le traversait jusqu’à l’échine. Paralysé sous l’effet que le néozélandais était capable de lui faire.  « Parce que trois jours... c’est long... » Des jours qui lui avaient parus des années. Interminable.  « Alors comme ça t’as eu peur que je change d’avis ? » qu’il demandait en lui offrant un de ses plus beaux sourires. Parce que Jayce, il avait eu la trouille lui aussi.  « J’avais prévu de repartir avec un des mecs là-bas si t’étais pas venu. Pour me consoler ! » Des hommes qu’il n’avait jamais vu. Et il aurait été bien trop bouleversé pour penser à autre chose qu’Hina.

(c) Miss Pie

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Sullivan Ezra
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Messages : 181
Sullivan Ezra
Mer 17 Juil - 19:49

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Ça l’a pratiquement cloué sur place, quand le chanteur lui a fait miroiter la fin prématurée de son tout nouveau célibat, il est resté là, comme un crétin, à rougir jusqu’à la racine des cheveux – dieu merci, avec l’éclairage tamisé, c’était assez subtile – alors qu’un sourire d’imbécile heureux étirait graduellement ses traits et que ses iris pétillaient de malice. C’est d’un ton joueur, amusé, qu’il rétorque en se mordant la lèvre comme pour réprimer son envie de hurler que oui, il espère bien que ça se produira, qu’ils y arriveront... que cette question demandée avec une candeur qui le trouble, alors qu’il le raccompagnait chez lui, il espère qu’elle reviendra… parce qu’il a bien envie, Ezra, que cet homme-là, ça soit le sien. « Tu crois ? Je t’avoue qu’un chanteur super mignon m’a demandé d’être son mec l’autre jour… tu penses que ça lui tente encore? » Lourds sous-entendu, il se permet de glisser une main sur le visage de son camarade, comme pour immortaliser ses traits, pour les encrer dans son esprit qui pourtant, est déjà plein de lui depuis ce fameux brunch… depuis cette fameuse danse. Ses doigts narguaient un peu plus doucereusement la joue du jeune danseur, s’approprie un peu de cette peau qui l’immole d’envie, alors qu’il détaille ses traits avec fascination. Il est magnifique, Jayce, et il en prend d’autant plus connaissance maintenant qu’ils sont si près, il peut sentir une tonne de brique lui peser dans l’estomac, il est nerveux… c’est rare. Draguer, il est un naturel Ezra, il a généralement à peu près aucune idée de ce qu’il fait, de ce qu’il dit, avec Jayce… on dirait un champ de mine, il veut le rassurer, mais ne pas l’effrayer, être direct, mais pas trop… il se rebute à l’idée de le blesser encore. Dieu merci, le ton avec lequel il lui offre une prestation privée le fait rougit d’avantage, et il se fait violence pour ne pas glisser une main sur sa taille, son cœur bat tellement vite et il se sent électrocuté par cette proximité. Il susurre, un secret entre eux seulement :  « Serait-ce une invitation? … Non parce que ta dernière prestation privée… elle m’a gardée éveillé dernièrement… » À ces mots, sa main glisse de sa joue à sa gorge, se pose sur son épaule et glisse sur toute la longueur de son bras en une discrète caresse confessant bien l’envie qu’il a, le besoin obsessif qui l’habite, de le toucher.

… Et ça semble réciproque, parce qu’il a dit deux verres. Il sourit, lui fait une place sur le tabouret à côté de lui au bar, qu’ils soient assis côte à côte, et demande, automatiquement en mode gentleman assuré qui invite, un classique pour l’infirmier. « Autant que tu veux. Je n’ai pas envie de rentrer tôt…  tu bois quoi? » Il attend sa réponse, commande les consommations qui finissent par être deux bières, des mecs pas compliqués, au fond. Ses iris sont rivés sur le plus jeune un long moment, cette étincelle pas totalement chaste dans les prunelles. Puis, il sursaute, saisis son téléphone qui vibre, remarque que sa collègue l’a texté, puis le range dans sa poche en passant une main embêtée dans ses cheveux. « Désolé pour ça… je dois le mettre si vibration, je sais que c’est impoli mais je suis de garde sur appel ce soir … un peu genre superman mais en moins sexy, j’ai mon habit d’infirmier dans le camion. » Et comment lui en vouloir, quand il s’excuse aussi franchement. Il n’est pas quelqu’un qui garde des secrets Ezra, il pense que c’est le genre de connerie qui vous empoisonne, alors mieux vaut assumer. Il s’était rapproché du danseur, pour le narguer d’une voix grave, suave, lourde de promesses, lorsque ce démon lui offre une porte de sortie assez tentante pour vaincre l’attirance réciproque. Bordel. Ça le tue, d’être une bonne personne! « Hmmm ça serait tricher ça… même si c’est plutôt tentant… le truc… » Et en avouant ça, il se permet de glisser sa jambe contre la sienne, le plus naturellement du monde, comme si ne pas le toucher était un supplice. « C’est que je doute de pouvoir m’arrêter à un seul baiser … surtout si tu continues de faire ça avec ta langue. » Ça, c’est ce petit jeu qui ne le laisse ni indifférent, ni très brillant, il était pratiquement envouté par lui. Il se mord la lèvre, porte son verre à ses lèvres et sourit de plus belle. Oui, trois jours, c’était long. « … Interminable. » Il ne se confie pas comme ça d’habitude, mais il a l’impression que Jayce, il faut le rassurer, et il s’y plie avec soin, il veut qu’il se sente bien avec lui. Toujours dans cette optique, il avoue, en rougissant. « … T’as pensé à moi un peu au moins? … Parce que t’as pas quitté mes pensées… »

Sa jambe se presse un peu plus contre la sienne et il bouge légèrement sa main pour pouvoir caresser celle que le beau chanteur a posé sur la sienne, distraitement, alors qu’il lui parle. Oui, il a eu très peur que le plus jeune abdique, trouve qu’il venait avec trop de problèmes… Il a eu très peur que la déception dans son regard, elle ne se volatilise jamais, ça lui a retourné l’estomac, et ça l’a étouffé de culpabilité. Alors il presse ses doigts sur les siens, et avoue, franc. « … Bah… j’ai un peu tout gâché l’autre jour non ? J’y ai repensé et ça me hantait un peu … genre… de t’avoir blessé? J’aurais compris que tu veuilles plus… » Mais il était heureux qu’il soit toujours partant, enfin, c’est ce qu’il croyait déduire de ce début de soirée prometteur? Ezra, il se faisait violence pour ne pas passer ses mains sur sa taille, pour ne pas l’attirer contre lui, il avait une telle envie de le toucher, de le câliner, de lui faire comprendre qu’il avait le droit d’espérer, de s’attendre à plus, que lui aussi, il lui plaisait un peu trop. Il rigole à son aveux, jette un regard aux hommes désignés par Jayce et d’un ton moqueur, il le relance dans sa bêtise. « Quand même… celui de droite est mignon, va falloir que j’assure en fou ce soir pour que tu ne regrettes pas de m’avoir attendu. » Profitant que personne ne regarde, et de l’écran que faisait le comptoir du bar sur leurs jambes, il avait glissé son autre main sur celle du chanteur, caressant son genou avec un petit sourire ludique. « Qu’est-ce que tu dirais d’un verre… et après, on se ramasse un truc sucré sur la route, j’ai vu une pâtisserie ouverte 24h près d’ici …on peut se trouver un coin tranquille pour discuter… » Il se mord la lèvre, confesse, un peu coupable. « Parce que je veux vraiment tout savoir sur toi… et qu’on discute… mais j’ai aussi très envie de te prendre dans mes bras là … parce que t’es le parfait mélange de sexy et mignon ce soir. » En tout bien tout honneur! Juste, il ne devrait peut-être pas l’enlacer dans ce bar ou il se produisait souvent, ce genre de chose est assez mal vu ici, Ezra, il en est bien conscient. Et Jayce, il n’a pas l’air très out sur son orientation.

(c) Miss Pie

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Kwon Jayce
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Kwon Jayce
Mer 17 Juil - 20:47

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] « Oh... je me demande si je vais faire le poids alors... Mais faudrait être stupide pour refuser...» Parce que Jayce il lui avait demandé d’être avec lui, officiellement, et sans s’en rendre compte. Ce qui avait rendu sa demande encore plus sincère. Quand il avait dit Ok. C’était pour se lancer dans cette relation à cœur et à corps perdu. S’il voulait que tout se passe bien, ou le moins pire possible, il devait faire des efforts. Ne plus avoir peur. Faire disparaître les doutes. Hina il méritait qu’il lui décroche la lune. Hina, il méritait bien mieux que lui et c’était cette idée qui le terrifiait. Le chanteur, il n’avait aucune idée de la façon dont on retenait quelqu’un. Comment est-ce qu’il pouvait prouver ce qu’il ressentait vraiment ? Lui si peu doué avec les mots. Contrairement au plus âgé.  «Tu peux prendre ça comme une invitation... Mais ce sera juste... un peu plus privé... et j’espère que ça te tiendrais éveillé un peu plus longtemps...» Il ne lui avait pas laissé le temps de terminer sa danse. Il n’avait pas oublié. Et même s’il ne l’avait pas fait payer, il comptait bien se rattraper. L’autorisant à poser ses mains où il le souhaiterait.

Il aimait sentir sa peau contre la sienne, la douceur qu’il transmettait à travers chacun de ses gestes. Un besoin de sentir sa chaleur. Une chaleur qu’il avait désespérément chercher ces trois derniers jours.  « J’ai pas envie de rentrer du tout...» qu’il disait avant de demander une bière. Il n’avait pas envie de se retrouver seul dans son appartement, à penser à ce qu’il pourrait lui faire. A quels endroits de son corps il pourrait laisser glisser son piercing. En tout bien tout honneur, bien évidemment. Quand il le voyait passer une main dans ses cheveux, il se mordait la lèvre un peu plus fort, réprimant un geste qui pourrait paraître déplacé. Mais lui aussi il voulait glisser ses doigts dans sa tignasse.  « T’es infirmier... J’avais même pas pensé à te demander ce que tu faisais...» Trop obsédé par ses beaux yeux, et la flamme qu’il éveillait en lui. Une flemme de plus en plus brûlante et qui lui tordait les tripes jusqu’à en avoir mal. C’était pourtant le minimum à savoir non ? Avant de s’engager. De parler d’exclusivité.  « Donc si tu dois t’en aller c’est pour le boulot. Pas parce que tu me supporte plus ? » qu’il demandait en souriant. Hina, il était là. Et avec sa présence, il avait gagné une partie de sa confiance. Une confiance qu’il n’offrait presque à personne.

Tout comme des baisers enflammés. Le néozélandais, il était le premier. Le seul qu’il avait embrassé avec autant d’ardeur, et d’envie.  « Dans le fond... ça me rassure que tu sois pas un tri...» Et cette jambe contre la sienne lui coupait le souffle.  « cheur...» Les joues sûrement rouges, il se faisait violence pour contenir son excitation. Cette envie de lui qui faisait de ses reins un véritable brasier. Il avait juste envie de se cogner la tête contre le bar en espérant qu’il pourrait se calmer.  « Pardon... C’est juste un tic que j’ai quand je suis nerveux...» Une bonne excuse pour justifier cette façon qu’il avait de l’allumer, clairement pas innocente. Alors il pressait un peu plus sa jambe contre la sienne, le souffle plus rapide. Il buvait la moitié de sa bière pour tenter de se refroidir, mais l’alcool ne faisait que lui monter à la tête et éveiller ses envies les plus primaires. Alors quand il lui demandait s’il avait pensé à lui, il ne pouvait prononcer qu’un franc  « Un peu trop je crois... Tu devrais demander à mes draps...» Il n’avait pas honte. Parce qu’il était un homme, et Hina ? Il lui faisait toujours un peu trop d’effet.

C’était mieux de changer de sujet avant que son jean ne devienne lui aussi témoin de ses désirs.  « T’as pas tout gâché. T’as été honnête... Moi j’ai posé une question que j’aurais pas dû ... C’était peut-être un peu rapide de... te demander d’être mon mec.» Il se mordillait à nouveau la lèvre, gêné de sa connerie. Oubliant rapidement sa maladresse, il laissait échapper un petit rire.  « Je te rassures... Je ne vois que toi là...» Ebloui. Complètement anéanti par sa beauté. Ses yeux brillants, ses sourires taquins et putain cette main sur son genou.  « Par contre si tu continues de faire ça... C’est moi qui ne vais pas pouvoir promettre d’être un type bien...» Pour le prouver, il attrapait cette main un peu trop aguicheuse et il y déposait ses lèvres. D’abord gentiment, et il profitait de l’agitation sur la scène, des regards tournés de l’autre côté pour glisser son index entre ses lèvres, l’enroulant de sa langue percée. Il l’avait cherché Hina.

Alors oui, il était prêt à le suivre à l’autre bout du monde s’il le voulait.  « Tout ce que tu veux Hina...» Il adorait prononcer son nom. Comme un doux secret. Une merveilleuse mélodie. « Tout savoir de moi ? J’ai pas envie de te faire fuir...» Et il avait besoin d’un peu de temps. Pour avouer tout ce qu’il avait réellement vécu. En revanche, il n’était pas contre une étreinte innocente.  « Je suppose que le coin tranquille c’est pas chez toi ?» Il laissait échapper un rire franc. Sûrement trop dangereux de se retrouver en tête à tête.  « Tant que tu me donne ce baiser que tu m’as promis.. Je te dirais tout ce que tu veux savoir... Si tu fais la même chose. Je connais même pas ton âge.» Crétin. Il connaissait son point faible en ce qui concernait les piercings, il savait qu’il avait des tatouages. Mais il ne connaissait pas les petits détails importants. Comment la date de son anniversaire. Ou bien... quel genre de yaourt il mangeait ? Il finissait sa bière, claquant son verre contre le bar.  « Un verre. C’est bon. On peut y aller.»


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Sullivan Ezra
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Sullivan Ezra
Mer 17 Juil - 23:00

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Il manque d’air, Ezra, au souvenir de leur première rencontre. Oh, il se souvient très bien de la danse lascive de son vis-à-vis … des formes de son corps auquel il a un peu trop pensé dernièrement. « Ça sera ton défi alors… me garder éveillé… et de la finir, cette danse. En privé, je peux toucher? » Non parce que l’autre jour, il devait avoir eu l’air con, à serrer la chaise d’un air crispé, un peu trop timide pour son propre bien… Mais il se voyait mal regagner sa table, ses camarades, avec un chapiteau de monté quoi… Alors il s’était fait violence pour l’arrêter. Il le regrettait, un peu… mais l’idée d’une intimité avec lui, d’un vrai moment, de le voir sourire plutôt que fausser de la séduction, ça valait largement l’attente. Non, lui non plus, il ne voulait pas partir si vite. « Moi non plus. » Lui tendant son verre après avoir commandé, il avait quand même avoué être sur appel, histoire de ne pas le laisser en plan sans raison. Jayce, il était fragile, il était insécure, ça se voyait de la lune, et la dernière chose que l’infirmier voulait faire, c’était de le blesser. Sa jambe contre la sienne, il avait souri, avouant dans un petit rire ce qu’il faisait dans la vie… et combien c’était l’enfer. « Ah… tu sais, c’est qu’un boulot. On me paie pour endurer les commentaires arrogants des médecins qui se pensent au-dessus de tout. Et 9 fois sur 10 on me dit que c’est un job de femme… l’autre jour même le mec de la morgue m’a demandé de lui faire un café… rien de glorieux! » La prochaine fois, il mettrait des laxatifs dans le café de cet enculé de Baek! Heureusement que le chanteur lui ramenait le sourire, parce que ce médecin-là…. Atteint en plein cœur par son aveu timide, il avait pressé sa main sur la sienne, ajoutant du tac au tac, incapable de l’entendre se dénigrer. « Je ne vois pas du tout comment je pourrais ne pas te supporter… t’es irrésistible Jayce. » Ses lèvres s’étaient pressées alors qu’il déviait son regard vers les siennes.

Bordel qu’il en avait envie. De le prendre dans ses bras, de le cajoler, de lui montrer ô combien il était spécial avec ses peurs et ses tracas. Ezra, il voulait le protéger, en prendre soin, lui montrer qu’il en valait la peine… Ils se connaissaient à peine, certes, mais cette pulsion, elle venait de chacun de ses atomes, il ne se l’expliquait pas, et il ne cherchait pas à le réprimer. Il avait envie de lui, pour chacun de ses défauts, et ça suffisait. Et de le sentir réceptif, timide, alors qu’il le narguait de sa jambe lui plaisait, au plus haut point, il l’avait même provoqué d’un sourire espiègle dans un très moqueur : « Oups? » comme s’il ignorait flirter outrageusement… Chose que son cadet, et son fichu piercing qui lui retournait l’estomac, savait très bien faire. Merde, il avait chaud l’ainé, il prit une gorgée de bière, deux, pas trop certain que le houblon était bon pour ses hormones. « … Tu devrais être nerveux plus souvent. » qu’il proposa, avant de s’étouffer avec une gorgée à sa rétorquer. Il avait même toussé un peu, une main sur le cœur, le visage cramoisis. Il n’était pas prude Ezra, pas du tout… mais seigneur dieu! Il avait loupé un battement là. Riant de bon cœur, il avait confié, d’un ton lourd de sous-entendu. « J-je woah. Je m’y attendais pas à celle-là…. C’est une invitation? Rappelle moi de leur demander en personne, à tes draps, le genre de pensées que tu entretiens … » Mais seulement après un nombre convenable de rancard. Parce qu’ils se fréquentaient, non? Il semblait si timide de demander, Jayce… Encore une fois, il était aussi fondu qu’un marshmallow au soleil devant cette candeur. « Mais non… c’était pas trop vite… au moins comme ça, on sait vers quoi on va non? Si tu demandes pas, tu ne peux pas savoir… et puis, t’as été honnête aussi ... de demander. Mais je veux qu’on prenne notre temps… je veux que ça marche… Mais je ne vois personne d’autre ok? … T’as dis que ça t’emmerderait, alors… j’baise personne. J’met tous mes efforts sur toi. » Il n’osait pas lui demander de faire pareil, il le sentait bien timide… mais il voulait lui assurer, lui promettre, parce qu’il avait l’impression que gagner la confiance de Jayce, c’était un marathon.

Le truc avec Ezra, c’est qu’il aime recevoir des compliments au moins autant qu’il aime en donner, alors quand Jayce lui mentionne, même avec son petit sourire moqueur, qu’il ne voit que lui, il rougit jusqu’à la racine des cheveux et presse sa main plus délicatement sur son genou, comme pour en prendre possession, pour le marquer aux yeux de dieu sait qui voudrait le lui voler. C’est qu’il est plutôt aveuglé par le plus jeune là, vu l’effet qu’il fait à son battant… Avec cette petite moue espiègle, ce regard complice, il rétorque, amusé, comme si c’était pleinement naturel. « On est pas seuls là? » S’ils l’étaient, il y aurait beaucoup plus d’outrage de faits… Enfin, on peut dire que le danseur, il y va fort dans sa punition lorsqu’il se saisit de la main de l’infirmier, qui naïvement le laisse faire, avant de sentir une décharge électrique partir de son indexe pour se rendre jusqu’au creux de ses reins, y allumer un brasier infernal. Bordel de … Sa putain de langue. Il rougit, écarquille les yeux et dégluti péniblement, le souffle coupé quand il grogne d’un ton rauque un « F-fuck Jayce! … je t’assure que j’ai plus aucune pensée catholique là. » Et même qu’il doit penser très fort à Jaba de Hut pour éviter de mourir coincé dans son pantalon. Seigneur dieu, comment il arrive à lui faire autant d’effet hein? Il ricane nerveusement, ramène la conversation à de plus nobles propos, son pauvre cœur toujours en mode fin du monde, à se débattre à un rythme infernal, presque douloureux. Il a bien compris, il devrait arrêter de le toucher avant de risquer un casier judiciaire pour grossière indécence sur ce bar. C’est qu’il le rend fou, le danseur.

Quand il l’aguiche, quand il sourit… et quand il prend ce petit ton navré pour confier à demi-mot qu’il est nerveux et qu’il redoute de ne pas lui plaire. Cette vulnérabilité, il y est bien sensible, trop sensible, alors il se permet de poser presque tendrement une main sur la sienne, parce que ces quelques secondes sans le toucher ont été intolérables. Il lui sourit, rassurant, franc, ses iris accrochés aux siens pour bien enfoncé cette vérité dans sa jolie petite tête. « … Je n’ai aucune intention de fuir. Tu sais, j’ai une longue liste de défauts moi aussi. » qu’il avait plaisanté, avant de lui proposer d’aller dans un endroit calme. Pas chez lui… parce que c’était encore plein des trucs de Navi, il avait rompu, ok, mais il n’allait quand même pas la foutre dehors… Il avait un peu de civisme! Il lui avait tiré un coup d’oeil complice dans un « Non… mais tu verras, c’est encore mieux! Et puis … j’suis encore un peu gêné de te laisser interviewer mes draps… ils ont entendu ton nom pas mal ces derniers jours.   » un peu trop même. Si Jayce pouvait l’avouer, lui aussi non? Payant leur consommation, il s’essaya à l’humour. « J’ai 45 ans, tu savais pas? » Puis, un large sourire. « Non en vrai… j’ai 26 ans. Et toi? Pas pitié dis-moi que t’es majeur. » Ouai Ezra, son humour est merdique quand il est nerveux. L’accompagnant vers la sortie, ils avaient à peine franchi la porte quand il se permit de glisser une main sur son dos pour le ‘’diriger’’ vers la droite, et aussi… parce que merde, il crevait d’envie de le toucher, juste un peu. « Allez viens. Je suis stationné pas loin, juste devant la petite pâtisserie dont je te parlais! On peut se prendre un truc à grignoter et se trouver un parc pour pic niquer à la belle étoile? » Il proposait, véritable bête à sucre qu’il était, mais en vrai, le seul dessert qu’il voulait, c’était ces lèvres charnues qu’il dévorait des yeux en le dirigeant vers ladite boutique.

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Kwon Jayce
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Kwon Jayce
Jeu 18 Juil - 14:43

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] « Si t’es sage, tu pourras toucher...» Il en avait même très envie Jayce, mais ils avaient bien dit qu’ils devaient se donner un peu de temps non ? Avant de laisser parler leur désir. Pas tellement dissimulé. Le chanteur, il dévorait Hina du regard, sans même s’en rendre compte. Bien trop impressionné par son charisme et sa présence. Il avait l’air plus... Masculin ? Il ne savait pas vraiment. Il se souvenait simplement de sa petite chemise qui l’avait fait sourire et qui ne collait pas du tout avec son attitude. Parce que le plus âgé, il faisait battre son cœur à une vitesse folle, avec ses murmures vicieux et ses mains qui le caressaient. Pourtant, il n’avait pas envie que de ça. Pour une fois dans sa vie. Il prenait le risque de se lancer dans une relation. Une vraie. Aussi terrifié soit-il, il voulait savoir qui était Hina. Et ça commençait par connaître son job. Infirmier, ça ne devait pas être simple tous les jours.  « Je trouve que c’est un beau métier... C’était pas ce que tu voulais faire à la base ? » Ca, il pouvait le comprendre, lui qui avait rêvé de musique et qui avait fini strip-teaser.  « Pourtant... J’ai l’impression que vous êtes plus importants que les médecins ? C’est vous qui gérez les malades la plupart du temps. Qui prenez soin des gens...» Et c’était noble. Bien plus que trémousser son fessier pour quelques billets.  « Moi je voudrais bien que tu sois mon infirmer... Surtout si tu portes ta blouse sans rien en dessous...» Et cette idée, il allait la garder dans un coin de son esprit avant qu’elle ne l’obsède un peu trop. Mais c’était difficile de penser à autre chose avec un néozélandais aussi franc.  « Oh... Wow... irrésistible ? Et tu veux pas coucher avec moi ? Je le prends comme un vrai compliment cette fois. » Contrairement à ses clients qui tentaient de le flatter pour obtenir plus qu’une simple danse.

Oui, Jayce, il avait besoin d’être rassuré et Hina, il faisait parfaitement son job. Et il savait tout aussi comment le faire réagir. Une simple caresse, un regard taquin suffisait à le faire succomber. A faire chavirer son cœur en morceaux.  « Tu me cherches un peu non ? Et après c’est moi qui vais me faire engueuler parce que je t’aguiche avec mon piercing ? Alors souviens toi que c’est toi qui m’a dit d’être nerveux plus souvent...» La vengeance du New Yorkais était plus violente qu’il ne l’aurait imaginé et par reflexe il posait une main sur son dos, qu’il caressait doucement. Il n’avait pas envie qu’il s’étouffe son beau néozélandais. Face à sa réaction, il laissait échapper un rire sincère, juste un peu mal à l’aise d’avoir fait une confession peut-être un peu trop intime. Mais il voulait qu’il sache, à quel point il pensait à lui. Les longues nuits de solitude.  « Je suis pas certain que tu sois prêt à entendre ce genre de pensées...» Une phrase ponctuée d’un clin d’œil empli de sous-entendu. C’était si difficile pour le danseur de garder son calme, alors qu’il avait le corps de ses rêve à portée de main. Mais lui aussi, il voulait que cette histoire fonctionne, alors il était prêt à se plier aux règles. A faire preuve d’un peu de patience avant de pouvoir enfin goûter au fruit défendu.  « Cool... Merci... J’ai pas... L’habitude. La jalousie tout ça. Et je veux pas que tu me prennes pour un cinglé. Tu me plais vraiment et c’est vrai que... j’ai pas envie de voir les mains de quelqu’un d’autre sur toi... C’est bizarre... » Un sentiment qui lui retournait les tripes, qui lui serrait le cœur. Non il ne voulait pas qu’Hina se perdre dans les bras d’autres inconnus. Et il avait tenté de lui faire comprendre, qu’il n’était intéressé que par ses beaux yeux.

Est-ce que ce geste provocateur était suffisant ? Est-ce qu’il avait électrisé le plus âgé, tout comme cette main qu’il avait laissé courir sur son genou ?  « C’est toi qui a commencé non ? » Il haussait les épaules comme si c’était une excuse suffisante pour glisser son doigt entre ses lèvres. Peut-être qu’il pouvait dire que la bière lui montait au crâne ? Mais ce serait mentir. Et Jayce, il n’avait pas envie de mentir. Pas à Hina. Jamais. Raison pour laquelle il acceptait de lui dévoiler une partie de sa vie autour d’une pâtisserie. Si le new yorkais avait faim, ce n’était clairement pas de sucre. Surtout quand il osait lui murmurer de tels mots qui embrasaient un peu trop violemment ses reins.  « Tu fais chier Hina... Heureusement qu’il fait sombre ici...» Parce qu’imaginer ses lèvres gémir son nom n’avait rien de chaste. Et il avait beau tenter de contenir ses idées les plus érotiques, son corps ne lui obéissait plus vraiment.  « Tu fais vraiment pas ton âge...» Les 45. Il souriait malicieux, essayant de retrouver une respiration plus lente.  « Pour toi je peux dire que j’ai vingt et ans un...» Il haussait les épaules. Il pouvait paraître jeune Jayce, mais il y avait bien longtemps qu’il avait laissé son adolescence derrière lui.  « J’en ai 23, tu peux te détendre ! » En revanche, le danseur ne se détendait pas quand il sentait cette main presque innocente au creux de son dos.

Merde. Il allait finir par le tuer, à le frôler de cette manière. Alors il se concentrait sur ses pieds jusqu’à la pâtisserie. Incapable de de se maîtriser, il regardait d’abord autour de lui, avant de poser ses mains sur les épaules du plus âgé, le poussant contre le mur le plus proche. Une jambe glissée entre les siennes, il prenait ses lèvres en otage, avec une passion un peu trop ardente, avec une envie incontrôlable. Une langue qui forçait le passage, alors que ses doigts s’enfonçaient dans sa veste. Un geste presque déspéré auquel il mettait fin rapidement.  « Fallait que je le fasse... Je pensais qu’à ça... » Se mordillant la lèvre, il lui rendait sa liberté avant d’entrer dans la boutique, souriant comme si rien ne s’était passé.  « Tu veux quoi c’est moi qui invite cette fois...» Lui, il adorait les fraises et le chocolat.


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Sullivan Ezra
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Sullivan Ezra
Jeu 18 Juil - 18:46

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« Hmmm… je ne crois pas m’être vraiment posé la question en vrai. Je voulais soigner ma sœur… et je n’avais pas l’argent pour faire médecine. Mais je l’aime, mon boulot au final… T’es enfant unique toi? »  Il avait risqué cette question, discrètement, gentiment, il avait cru comprendre que la famille était un sujet tabou avec le musicien, et plus il apprenait à le connaître, plus il réalisait que la liste des éléments à ne pas demander était longue…En même temps, n’était-ce pas cela, apprendre  à se connaître ? S’ouvrir un peu? C’était difficile parce que manifestement, son vis-à-vis n’avait pas l’habitude de le faire, et que le pauvre infirmier se retrouvait instructeur de rancard pure… devant la tentation en personne! Il avait laissé un petit rire lui échapper, face à cette nouvelle rétorque du chanteur, un sourire taquin étirant ses lèvres un moment alors qu’il se permettant de lui renvoyer la balle d’un faussement innocent. « Oh tu sais pour toi, je pense que ça nécessite de porter que le stéthoscope et rien d’autre… » Ça lui apprendra à proposer! Au moins comme ça, il ne sera pas seul à avoir des images un peu trop subjectives en tête… Il faisait vraiment des efforts, pour faire les choses dans l’ordre, pour ne pas le faire fuir. C’était important pour lui, que Jayce le croit sincère, qu’il arrive à assimiler que le crétin qu’il avait en face de lui, il voulait vraiment du sérieux, que ses compliments, ils étaient vrais… D’autant plus qu’à chaque nouveau sourire timide de son vis-à-vis, il se sentait comme un héros victorieux. Ses doigts pianotaient toujours sur la main sur jeune homme, il se mordait la lèvre, agace, en le provoquant d’un grave : « Que ça soit bien clair… c’est un vrai compliment. » ses doigts s’étaient pressés sur les siens, ses iris pétillaient, alors qu’il murmurait comme un secret entre eux. « Mais je crève d’envie de coucher avec toi. » pas qu’il puisse vraiment le cacher, il le dévorait des yeux depuis qu’il était arrivé « Et… t’as du chemin à faire avant que je t’engueule… je suis biologiquement incapable d’élever le ton, même en colère… mais abuses pas, j’essaie de pas passer pour un pervers là. Et tu rends ça difficile. » Très difficile!

Surtout quand il s’était mis à lui parler de ses draps, causant un étouffement au pauvre bridé et, pire encore, une nouvelle vague de chaleur quand il se permis de lui toucher le dos. Si ça devait l’aider, c’était plutôt l’inverse. Il avait frissonné, Ezra, entièrement avide du moindre contact, émerveillé d’être aussi réceptif. Il avait eu cet air un brin arrogant, mais surtout chieur, adorable, certain de pouvoir endurer la moindre confession de draps, en lui répondant dans son anglais natal. « Try me. » avant de lui tirer son plus beau sourire et de ramener la discussion à de plus nobles sujets. Comme cette exclusivité qu’il lui offrait, sur un plateau, parce que le plus jeune l’avait demandé, parce qu’il voulait faire ses preuves. La façon dont Jayce semblait s’excuser de demander, d’espérer, ça le chagrinait. Comment diable avait-on traité ce garçon pour qu’il pense ne pas mériter la base du respect? Il avait tellement envie de l’enlacer, de lui jurer de ne pas lui faire du mal… Plutôt, il se fit rassurant. « Je vais t’apprendre … et puis, c’est plutôt flatteur, que t’aie pas envie de partager, si je suis totalement franc. » Ça démontrait une bribe d’intérêt. Intérêt assez tangible vu leur jeu dangereux qui le fit rougir de plus belle quand Jayce remercia l’éclairage sombre. « Oh? Tu as quelque chose à confesser? » qu’il s’était moqué, avant de demander son âge, pour la forme. « T’es encore jeune. Tu sais que statistiquement, la majorité des musiciens de talent percent mi-vingtaine? T’es en avance. » Il y arrivait, il voulait y croire, l’infirmier.

Peut-être qu’il était un peu coupable, pour avoir osé glisser une main dans le creux de son dos à la sortie du bar, un petit contact bien nécessaire pour son pauvre corps qui hurlait pour un peu plus de proximité, c’est qu’il l’envoutait entièrement, le danseur, et qu’il avait déjà dû se faire violence pour se contenter du dos et ne pas laisser une main s’égarer sur la portion plus rebondie de son anatomie qui le tentait définitivement depuis le danse lascive qu’il lui avait offerte. Il voulait bien plaider coupable à ce chef d’accusation, mais son méfait à lui, il n’était rien en comparaison de la contre-attaque du plus jeune. Avant de comprendre ce qui lui arrivait, Ezra s’était fait pousser contre un mur – infâme agression à laquelle il avait bien tenté de protester, de se défendre de toutes ses forces… Enfin, ça serait ce qu’il raconterait à son pasteur à la prochaine confession, parce qu’on doute franchement que le soupire qu’il avait étouffé contre ses lèvres en sentant sa jambe se presser entre les siennes, c’était une forme étrangère de lâche moi… Au moins autant qu’on imagine mal comment les mais que l’infirmier avait par réflexe pressées sur les hanches du plus jeune pour l’attirer contre lui et approfondir l’échange avaient la moindre volonté de fuir. Et le pire, c’est bien cette langue, qui retourna narguer sa semblable. Si elle s’y collait, ce n’était pas pour lui demander de le libérer en morse. Certainement pas! Le souffle court, le cœur en vrac, il le dévisageait avec les joues rosies, l’air totalement paumé quand enfin il le libéra. Et il osait s’éloigner l’infâme? Le laisser dans cet état? Une maudite chance qu’il avait plus de retenue que lors de ses vingt ans. « Bordel Jayce! » voilà ce qu’il avait grommelé entre ses dents en el suivant dans la boutique. La pauvre caissière, elle devait bien se demander comment ils avaient fini aussi essoufflés.

En temps normal, Ezra aurait protesté, il était de ceux qui réglaient toujours l’addition, la race en perdition des galants, pourtant, dans cette boutique, il désigna une boite de biscuits frais faits dans un « Hmmm, pourquoi pas les biscuits là? C’est facile à transporter. » un peu absent, toujours à l’ouest, paumé dans cet univers ou un seul dessert le tentait, et c’était les lèvres de son rancard. Il laissa Jayce prendre ce qu’il voulait, payer, puis le il le guida vers son pickup et lui ouvrit la porte passager, par automatisme. « Allez grimpes. » avant de la refermer derrière lui et de contourner la voiture pour y prendre place lui-même. Avant de la mettre en marche, son regard s’égara sur la plus jeune, son minois tellement désirable, ces lèvres … « » il devait se faire violence, littéralement, mais il était bien incapable d’arrêter de le regarder comme la 8ème merveille du monde. Il soupira finalement, s’inclinant vers lui dans un coupable. « Oh Fuck. » Avant de presser ses lèvres sur les siennes. Et s’il n’y avait que ça, sa main s’était permis de glisser sur sa nuque, de s’y presser, alors qu’il l’embrassait avec une tendresse toute contenue, mais une certaine passion, un désir plus que palpable, s’autorisant l’affront de glisser sa langue entre ses lèvres pour aller retrouver ce piercing qui l’allumait tant. Il ne se décala d’un brin, que pour respirer… et lui servir son excuse. « … Désolé ... fallait que je le fasse… je pensais qu’à ça. » Et il y pensait encore. Il souffla,  contre ses doigts, ses doigts perdus dans les cheveux du chanteur. « … C’est pour celui que je ne t’ai pas donné l’autre jour… à la fin du rancard. » Et s’il ne reculait pas? « … Et depuis le temps … ya des intérêts qui se sont ajoutés… » Enfin ça, c’était l’excuse pour aller chercher une deuxième ration et oublier, un moment, ses belles résolutions en laissant son autre main glisser sur sa jambe.

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Kwon Jayce
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Kwon Jayce
Jeu 18 Juil - 22:05

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ★  En tout cas Jayce, il trouvait ça chouette son boulot d’infirmier. C’était même assez sexy de l’imaginer venir en aide à ceux dans le besoin. C’était qu’il devait être rassurant avec ses beaux sourires. Il devait même avoir beaucoup du succès.  « Tu dois faire craquer les petites mamies...» Et pas que. Il hochait la tête en guise de réponse. Son père regrettait sûrement de ne pas avoir eu un autre fils sous la main pour assumer sa descendance. Peut-être même qu’il avait mis un autre gosse en route depuis le temps qu’ils ne s’étaient pas vu. De temps en temps, il avait regretté de ne pas avoir de frère ou de sœur. Parce qu’il s’était longtemps senti seul dans cet appartement immense. Les femmes de maison étaient bien plus proches de lui que ses propres parents. Mais il se foutait bien de la famille Kwon à cet instant. Une image bien plus séduisante attirait toute son attention.  « J’ai bien envie d’être un peu malade d’un seul coup... Je crois que j’ai mal à la gorge... et que j’ai de la fièvre... Ouais... de la fièvre surtout...» Provoquée par Hina, bien évidemment. Une chaleur dévorante qui lui donnait envie de se glisser sous une douche glacée.

Il manquait de lâcher son verre alors que le plus âgé se faisait toujours aussi franc. Tout autant que lui. Mais c’était toujours plus plaisant d’être celui qui taquinait. Et non d'être la victime. Il riait, s’essuyant le coin de la bouche.  Au moins on est sur la même longueur d’onde... J’ai très envie de coucher avec toi aussi... J’ai bien compris que tu voulais attendre un peu. Je respecte ça... Mais sache que c’est une véritable torture...» Au moins, ils se trouvaient dans le même état. Dans le fond, il n’avait aucune envie de mettre Hina en colère mais...  « J’ai bien envie de voir à quoi tu ressembles quand tu te fâches... ça doit être terriblement sexy...» qu’il disait en se mordant scandaleusement la lèvre. Comme il savait si bien le faire pour l’aguicher.  « Excuses moi...J’ai du mal à être sage quand t’es prêt de moi...» Ce qui n’était clairement pas difficile à remarquer quand on le voyait le bouffer du regard.

Il était joueur l’infirmier, tout autant que Jayce. Ce qui était dangereux quand ils étaient aux bords de leur limite. Quand Hina lui souriait, il oubliait, l’espace d’un instant, toutes ses merdes, tout ce qui le rendait si fragile, tout ce qui faisait autant de mal. Cet homme c’était son remède. Et c’était effrayant, de s’attacher aussi violemment, et aussi rapidement. Il lui plaisait. Tellement. Tout autant qu’Iseul. Sûrement même un peu plus. Parce que le néozélandais, il avait envie de lui faire confiance. De lui donner tout ce qu’il n’avait jamais oser donner avant. Son cœur, le peu de tendresse qu’il avait, et une partie de son âme. Celle qui n’était pas rattachée à la musique. Celle qu’il autorisait Hina à lui prendre.  « Ca m’énerve rien que d’y penser...» Que l’on puisse toucher à cette perfection. Que l’on ose s’emparer de ses lèvres comme le new yorkais l’avait fait. Il préférait ne pas s’étendre sur le sujet. Parce qu’il avait tendance à parler un peu trop vite avec le plus âgé. A balancer des phrases dont il ne s’imaginait pourtant pas capable. Comme lui demander d’être son mec...  « A confesser non... Mais à cacher... clairement... » Il comptait bien rester dans l’obscurité le temps de leur petite promenade.

 « Je savais que t’étais du genre à aimer les petits jeune...» qu’il disait pour le taquiner en sortant du bar. Est-ce qu’il avait envie de percer dans la musique ? Certainement. Mais pas pour devenir l’esclave d’une agence. Pas pour devenir un stéréotype d’idole. Parce que Jayce, il était trop passionné pour se laisser guider. Et cette façon qu’il avait de le rassurer, le rendait encore plus attirant. Une attraction qu’il n’avait plus la force de combattre. Et il s’était jeté à corps perdu dans ce baiser, un peu trop près de la porte de la pâtisserie. Il sentait ses doigts s’agripper à ses hanches, ce qui le poussait à rendre plus sensuelle cette danse aux saveurs alcoolisées. Des lèvres qu’il avait du mal à rendre, qu’il aurait pu garder contre les siennes bien plus longtemps s’il n’avait pas manqué de souffle.  « J’adore quand tu dis mon nom...» Dernière provocation avant de jouer les jeunes adultes modèles qui désiraient simplement un peu de sucre.

Une fois les biscuits dans le sac, il souriait en secouant doucement la tête. Ce côté gentleman, il le faisait craquer. Un peu trop. Alors il grimpait dans la voiture sans faire d’histoire. Assez ravi d’être à l’abris des regards. Ce baiser ne l’avait pas aidé à calmer ses ardeurs. Il sentait le regard insistant du plus âgé rivé sur lui, et c’était avec un petit sourire qu’il osait demander  « Quoi ?» La réponse ne se faisait pas attendre. Surpris par son geste, il lâchait les gâteaux, sa main se posant instinctivement sur sa nuque, comme pour l’empêcher de s’éloigner. C’était d’ailleurs un miracle qu’ils aient pu tenir aussi longtemps. C’était intense, presque sauvage, des frissons qui traversaient chacune de ces cellules. Le cerveau en bouilli et le cœur en vrac. L’estomac serré. Comme un besoin. C’était bon, brouillon et pourtant si doux à la fois. Viscéral. « Te fous pas de ma gueule crétin...» Le regard brillant, la bouche humide, il le trouvait si parfait. Beaucoup trop bien pour lui. Mais pour une fois Jayce, il avait l’audace de croire qu’il en valait la peine.  « Oh.. Je peux payer d’avance aussi ?» Et il souriait contre ses lèvres alors que le banquier venait récupérer son dû.

Cette main sur sa jambe, un peu trop proche de son excitation palpable, c’était trop pour le danseur. Oubliées les belles paroles, oubliées les pâtisseries. Il était affamé, et tout ce qui pouvait le nourrir se trouvait sur le siège d’à côté. Se hissant doucement, il quittait sa place, s’installant à califourchon sur les genoux de son fantasme. Ses bras autour de son cou, son front contre le sien. Il reprenait possession de ses lèvres pour un échange exalté, presque incandescent, et sans même qu’il ne s’en rende compte, ses mains faisaient glisser sa veste le long de ses bras. Jayce, il se faisait plus impatient, exigeant alors qu’il dévorait cette bouche sans aucune honte. Les joues rougies par le désir, ses mèches de cheveux complètement désordonnées.  « Je te jure que je saute pas sur les mecs dans leur voiture en temps normal...» Des mots prononcés dans un souffle rauque qui traduisaient à quel point il avait envie de lui.



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Sullivan Ezra
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Sullivan Ezra
Sam 20 Juil - 13:20

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Ainsi donc, il était enfant unique Jayce, hein? Ça lui faisait toujours un peu de peine, à l’infirmier, de constater que la joie d’un frère ou d’une sœur n’était pas donnée à tous. Personnellement, il avait toujours été pratiquement fusionnel avec sa défunte sœur, elle avait été son amie, sa complice, sa confidente, et il aurait bien été incapable d’imaginer son enfance sans elle… quant à son futur, dans cet univers où elle n’était plus, ça le terrifiait plus que de raison et presqu’un an après ce jour maudit qui la lui avait arrachée, il se surprenait encore à chercher son minois dans des foules, ou à entretenir des conversations unilatérale avec l’univers en espérant que son fantôme, quelque part, soit à l’écoute de ses conneries. Mais ce soir, il ne voulait pas penser à sa sœur, et quand bien même il aurait voulu, le regard brûlant de son rancard, du ravissant chanteur qu’il était venu encourager avec les nerfs à vif, c’était la seule chose qui monopolisait son esprit… et de penser pas trop catholiques, s’il osait se confesser pour ce crime. Parce que l’américain, il était un peu trop charmant, un peu trop attirant avec sa façon toute simple de se moquer de lui, de le tester et de le pousser dans ses derniers retranchements de pureté. C’est qu’il se faisait violence, Ezra, pour ne pas lui sauter dessus et envoyer valser ses bonnes résolutions. Un sourire espiègle trônait en roi sur ses traits alors qu’il se permit de poser l’endos de sa main sur le front du plus jeune en le taquinant d’un « C’est vrai que t’es brûlant... ». Sa main demeura ainsi un instant de trop, alors qu’il ne détachait pas son regard du sien, comment un contact aussi simple pouvait-il l’électrifier à ce point hein? Il l’attirait comme un aimant et au fil de leur conversation, le plus âgé avait de plus en plus de mal à ne pas saisir les perches tendues… La tension, elle était palpable. Un rire franc lui échappa lorsque le plus jeune réagis, timidement, adorablement, à sa rétorque un peu trop franche…

Et la lui rend, causant un rougissement furieux au niveau de ses pommettes. Il a bien envie de cesser ce supplice, de céder et au diable les convenances, ça ne veut pas dire que parce qu’il y a un cette nuit, il n’y aura pas de lendemain… non? Mais il y a quelque chose de délicat chez son vis-à-vis, une sorte de méfiance qu’on s’attendrait à voir chez un animal blessé, un détachement qu’il  tente d’imposer, de leur imposer, et c’est ce qui retient le néozélandais. Il l’a bien compris, le danseur, il n’accorde pas sa confiance aisément, voir pas du tout, et il n’a pas besoin d’un dessin pour comprendre qu’on lui a fait du mal, trop de mal, et que s’il veut atteindre son cœur, il va devoir y aller tout en douceur et lui prouver que ses intentions sont nobles. Alors ses doigts restent pressés sur les siens, il lui sourit, avec une candeur toute réelle, une étincelle un peu plus ludique dans le regard, mais toujours franc. « … La torture est réciproque... Mais nécessaire. Ok ? J’ai pas envie d’être un autre de ces cons qui te promet la lune pour avoir ton cul. C’est pas ça que je veux, et tant que tu l’auras pas encré dans ta petite tête…   » Charmante petite tête, qu’il détaille avec un air appréciateur, d’ailleurs. Bordel qu’il crève d’envie de passer sa main dans sa tignasse…. Alors il replace ses propres cheveux, dégluti. « Il n’y aura que toi et tes draps. » Il se mord la lèvre inférieure à cette menace, surtout après les confessions de son vis-à-vis, il préfère ne surtout pas l’imaginer parce que merde… ça va rendre son pauvre bas ventre encore plus enflammé. Déjà qu’il doit se remémorer la moustache de sa voisine assez souvent pour ne pas dépasser les convenances là. La conversation progresse, facilement, naturellement, et le plus vieux le met quand même en garde d’un « Tu serais surpris, je sais me battre, j’ai pas trop eux le choix … quand t’es sur l’équipe de football. » en petit cuissard moulants avec des bêtes de testostérones, fallait bien s’y mettre!

Ezra, il le trouve mignon le danseur, c’est rare qu’on soit aussi possessif et jaloux en ce qui le concerne, ça prouve qu’il est vraiment intéressé, que c’est réciproque… et ça le touche un peu plus que de raison. C’est qu’il a l’impression de gagner le gros lot, à l’entendre demander une forme d’exclusivité, et s’il ne la lui accorde pas officiellement, pas encore, c’est parce qu’il ne veut rien brusquer. Son cadet lui plait, s’est indéniable, mais il vient de s’arracher à une relation sans sentiments, entre l’attirance et l’amour, il y a une marge considérable, et tant qu’il ne sera pas certain de ressentir plus qu’une envie de le faire sien, il refuse de mettre un nom sur leur relation, ou de céder. Il ne veut pas répéter sa connerie avec Navi. Plus jamais. Alors quand Jayce les guide vers la sortie en confessant avoir besoin de l’éclairage réduit, il se permet pourtant se glisser une main au creux de son dos et de le narguer d’un « J’ai toujours aimé jouer à cache-cache. » lourd de promesse. Il se croit malin, un moment, deux, mais dès lors qu’on l’attaque sauvagement contre un mur qui n’avait rien demandé, il en perd ses moyens. Sa résolution de pureté, elle se dissipe, s’évapore, et lorsqu’il est enfin libéré, le cœur en vrac, le souffle court, il marmonne un « Crétin. » plutôt affectueux avant de le suivre dans la boutique. Des pensées cohérentes… il n’en a aucune. Et le dessert? Il s’en fiche. Ses iris sont rivés sur son minois, intensément, et il se fait violence pour ne pas demander une nouvelle ration, déjà accros.

Il agit par automatisme, lui ouvre la porte, contourne la voiture, regagne son siège. Il a beau jouer aux plus malins, aux mecs valeureux, il ne peut tout simplement pas se sortir de la tête la sensation addictive de sa langue sur la sienne… et ce piercing. Autant dire qu’il est toujours aussi envouté par son cadet, et que malheureusement, les biscuits sont depuis longtemps oubliés. Tout ce dont il a envie, là, maintenant, c’est d’une deuxième ration de lui, d’un autre échange maladroit, passionné, désordonné et pourtant tellement unique. « ... » Il dégluti, l’observe, et se permet de briser le serment de pureté en s’emparant de ses lèvres sans une once de gêne, et même, peut-être, avec un peu trop de fougue. Il le veut, et chacune de ses terminaisons nerveuses le lui hurle, ses doigts se perdent dans les cheveux de son partenaire, son souffle abdique, se fait plus ardu, mais il refuse de détacher ses lèvres des siennes. Comme une évidence, une nécessité, il ne daigne se reculer – et encore, pas trop – que lorsque ses poumons demandent grâce. À qui il ment… même si c’est un sourire joueur qui joue sur ses lèvres, même s’il tente de détourner la tension palpable par une moquerie taquine, il est bien conscient qu’il a merdé, qu’il a fait chaviré une situation déjà plutôt difficile à contenir. « Jamais j’oserais. » se payer sa tête… Ou alors, si peu. Il pose son front contre le sien, cède, abdique, et ses lèvres se font conquérantes alors qu’il retourne narguer ce piercing qui l’exalte un peu trop. Il a envie de plus, de le serrer contre lui, et c’était dans ce but presque innocent, que ses doigts glissent sur le genou sur plus jeune, en tout bien tout honneur… Chose probablement mal décodée par l’américain qui … « Hmmm ? » Qui fait quoi là? Qui lui grimpe dessus?!

OH MY FUCKING GOD. Il se plaque contre son siège, le dos droit, les yeux ronds, le visage aussi rouge qu’une fraise. Oh Ezra… tu penses vraiment que de mettre un petit deux centimètre de distance entre vous, de laisser tes bras droits de chaque côté de ton corps pendant qu’il grimpe à cheval sur toi ça va calmer le jeu? Pas vraiment… mais il fallait au minimum essayer non? Parce que comme ça… seigneur dieu. Il dégluti, rougit, et un sourire presque suppliant se pointe sur ses traits. Comment est-ce que Jayce espère qu’il résiste là hein? Il allait probablement lui demander, ou à tout le moins, justifier un retour à la sagesse, lorsqu’un nouveau baiser le surprend. Et la perte de son blouson? Sorcellerie! Une second, il demeure impassible, mais c’est trop bon, trop exquis, lors rapidement, ses mains tentent une rébellion contre son cerveau, agissent d’elles-mêmes, guidées par le brasier au creux de ses reins. Ses doigts se posent sur les hanches du danseur, l’empoignent sans une once de gêne pour le presser contre lui alors qu’il approfondi l’échange avec une certaine passion, une fougue un peu trop prononcé, aveux silencieux qu’il sait parfaitement y faire. Ce n’est d’ailleurs que lorsque le plus jeune se décale, pour lui assurer ne pas être un pro du rodéo de pickup, qu’il reprend un minimum ses esprits. Le sauter comme ça, dans sa bagnole… c’est mal. Ça va à l’encontre de toutes ses bonnes résolutions. Il soupire, laisse une main grimper sur le bras de son cavalier, se poser sur son minois, caresser cette joue ronde qu’il trouve adorable. Non… Il doit être sage, il le faut, son cœur en vrac n’est que plus troublé de cette constatation.

Quand il lui parle, sa voix est douce, franche, et ses iris se perdent dans les siens. « Hey… ….Écoutes-moi … c’est tant mieux si tu ne sautes pas sur des mecs comme ça, parce que ce n’est pas ce soir que je vais briser ta tradition. » Il presse ses doigts sur son visage, pour qu’il assimile bien chaque mot. Ce n’est pas une question d’envie…c’est d’abord et avant tout, un besoin viscérale de le respecter, de lui faire sentir qu’il est spécial. « Tu vaux mieux que ça ok? Mieux qu’un vieux pickup. » Le plus vieux, il se mord la lèvre, scandaleusement, ses doigts pianotent sur la hanche du musicien, une caresse aussi douce de cruelle, il a du mal à réfléchir, le pauvre, une trop grande portion de son sang est paumé dans le bas de son anatomie. « Mais si tu gardes tes fringues... j’imagine que c’est un bon compromis sur la sagesse… non? » Les baisers, quelques caresses…. Ils peuvent bien s’accorer ça, non? Ses lèvres effleurent les siennes, tendrement, avec milles et une précaution, alors que ses doigts caressent sa joue. « Jayce … » cette fois, il l’embrasse doucement, lentement, et il semble y aller dans une torture calculée quand sa langue se glisser entre ses lèvres, provoque la sienne. Il pousse un soupir y met plus de fougue, alors que ses mains retrouvent leur emplacement sur les reins de son complice. Merde… la retenue, c’est nul. Sans réfléchir, il le presse d’avantage contre lui et prend conscience à cet instant précis de………….. SEIGNEUR…. Oui bon, forcément, il venait de la gagner, la partie de cache-cache… fallait s’y attendre… mais de la sentir, son excitation, contre lui ça lui avait coupé le souffle. « Oh ------ » oui Oh, crétin. Et ne mentons pas, il était dans le même étant. Écarlate, il tente de se décaler un peu – grave erreur, et fini par accrocher le klaxon. Un « Shit. » lui échappe, le son ayant quand même vachement raisonné dans cette nuit calme.  Et puis, crétin qu’il est, il éclate de rire, parce que merde, à 26 ans, d’être ramené à la réalité par un klaxon involontaire…c’est pathétique. Et puis, parce qu’il a un peu honte aussi, de son état très tangible, juste à l’avoir contre lui… Alors il lui sourit, en l’emprisonnant dans ses bras. Son torse est secoué d’amusement, soulevé au rythme de son rire grave, alors qu’il presse ses lèvres sur la tempe de son cadet. « On devrait bouger… j’ai pas envie d’expliquer à des flics que c’est pas une arme dans mon jeans si on nous arrête pour le bruit. »

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Kwon Jayce
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Kwon Jayce
Lun 22 Juil - 23:11

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ★  Oh brulant, ça il l’était, mais rien à voir avec une quelconque maladie. C’était simplement l’effet que lui faisait Hina quand il le regardait dans les yeux, quand dans chacun de ses gestes il ressentait autant de douceur que d’envie. Il devait se battre, si fort, pour ne pas céder à ses pulsions. Pour ne pas aller trop vite. Parce qu’il savait Jayce, qu’il ne prenait jamais le temps, qu’il se jetait dans des relations sans lendemain pour éviter les problèmes. Et il avait promis, que cette fois, ce serait différent. Lui aussi voulait faire les choses bien, même s’il n’y connaissait rien. Quand il parlait de torture, il ne plaisantait pas. Son bas ventre qui se tordait aussi violemment quand il le frôlait ? Ça n’avait rien d’agréable. Cette attirance, il ne l’expliquait pas. Elle lui était tombée dessus, sans même qu’il ne s’en rendre compte. Trop aveuglé par son sourire et ses bonnes manières. Sans vraiment penser qu’il pourrait ressentir cette chaleur au creux de l’estomac. Pour autre chose qu’une simple partie de jambe en l’air. Juste pour un simple brunch. Est-ce que c’était stupide ? Ce besoin urgent d’être proche de lui ? De le toucher ? D’entendre sa voix ? Les mots rassurants qu’il posait toujours au bon moment... C’était surtout effrayant.

 « J’ai pas besoin de la lune tu sais, je peux me contenter de gaufres...» qu’il plaisantait pour essayer de détendre l’atmosphère, pour faire descendre cette tension un peu trop palpable.  « Mes draps sont habitués maintenant...» Ce qui, malheureusement, n’était pas une simple blague. Hina, il l’avait dans la tête, à chaque instant. Il l’avait même dans la peau. Un peu trop. Il avait beau se dire qu’il devait se calmer, il ne faisait que surenchérir aux provocations de l’infirmier, sans vraiment savoir où tout ce petit jeu allait les mener. Pas dans un lit. Le plus âgé avait été assez clair là-dessus. Mais sa remarque lui arrachait un sourire, plus sincère que coquin pour une fois.  « Tu jouais au football ? Donc t’avais le blouson et tu sortais avec la capitaine des cheerleader ? Et t’as été élu roi du bal ? » Ce n’était pas pour se moquer, mais il aimait cette idée. De son néozélandais si parfait. C’était un peu cliché, mais, il était habitué. Dans son pays, tout fonctionnait de la même manière. Seule l’apparence comptait.

Le plus âgé ne perdait jamais de temps à se venger, et le New yorkais grognait légèrement. Parce que sa partie de cache-cache, il l’avait perdu depuis bien longtemps déjà. Il n’avait pas pour habitude de contrôler son excitation, lui qui prenait tout ce qu’il voulait. Plus ils se taquinaient, plus les répercutions se faisaient sauvages. Beaucoup moins sages que prévus. Et si on avait pu croire qu’un petit arrêt à la pâtisserie suffirait à calmer les ardeurs du danseur, c’était se tromper. Et en beauté ! Il avait commencé par l’embrasser dans son beau pick-up, alors est-ce qu’il pouvait vraiment lui en vouloir d’avoir pris ses aises sur ses cuisses, qu’il trouvait diablement musclées au passage. Il n’avait pas réfléchi, Jayce. Laissant parler ses envies, sans les contrôler. Ce n’était qu’un baiser non ? Peut-être un peu plus, avec ses mains baladeuses... Cette façon qu’il avait de l’embrasser, presque férocement, lui faisait oublier son propre nom. Ses mains sur son corps déjà brûlant, il voulait les sentir un peu plus fort, sur ses hanches, sur ses cuisses... Absolument partout. Une obsession qui dévorait ses quelques derniers neurones.

Le cœur battant, et les joues rouges, il pouvait comprendre, qu’Hina veuille prendre son temps. Mais cette envie qui le submergeait, elle n’avait pas juste à voir avec le sexe. C’était bien plus profond. Même sentimental.  « Je suis pas du genre romantique tu sais... Alors je sais pas ce que t’imagines mais... Je le prendrais pas mal si un jour... il se passe un truc dans ce vieux pick-up...» C’était juste pour préciser. Quand il osait enfin s’adoucir, c’était l’infirmier qui revenait à la charge. Et ce qu’il ressentait alors que ses lèvres se posaient contre les siennes dans une délicatesse qui lui était inconnue, il ne pouvait pas l’expliquer. Le cœur en vrac, l’estomac serré, et les frissons qui envahissaient chaque partie de son corps. Le temps s’arrêtait, quand il l’embrassait de cette manière. Comme s’il en valait la peine, comme s’il le méritait. Il se faisait toujours un malin plaisir de jouer avec son piercing, juste pour attiser ce désir pourtant bien assez violent. Un échange qui se terminait par un sursaut et surtout un éclat de rire. Comme deux adolescents, ils n’étaient pas capables de se tenir.

Respirant son odeur une dernière fois, il retrouvait son siège, à contrecœur, mais si on les choppait dans cette position, ils finiraient au poste.  « Je vais où tu veux...» Même jusqu’au bout du monde s’il lui demandait. Encore émoustillé par ces baisers et quelques caresses prononcées, il gardait le regard figé un peu trop longtemps sur l’entrejambe de l’infirmier, alors que sa lèvre inférieure se faisait douloureusement torturer.  « Promis.. Je ne tenterais plus d’attaques vicieuses...» Mais Jayce, c’était un démon. Alors il se permettait simplement de poser sa main sur son genou. Encore ce foutu besoin de le toucher. Il ouvrait même la fenêtre pour prendre un peu d’air frais.  « Dis Hina... C’est quoi ton plus grand rêve ? » Une question intime. Sûrement trop. Mais il voulait le connaître. Il l’avait dit. Maintenant, il allait le prouver.

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Sullivan Ezra
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Sullivan Ezra
Mer 24 Juil - 23:12

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Ah… la cheerleader, le roi du bal, il avait envie de rire. Non lui, il était plutôt aveugle au charme qu’il faisait aux jeunes femmes – quoi qu’il en ait fréquenté quelques-unes, et puis, totalement entiché de Jack qui en avait littéralement fait son objet…Non, son adolescence n’avait rien de glorieuse, mais comme il était en mode flirt, il avait lancé, joueur. « J’ai encore le blouson. » c’était déjà pas mal. Peut-être que si l’américain jouait bien ses cartes, il le lui montrerait. Enfin, c’est ce que laissait sous-entendre son ton alors qu’il le guidait hors du bar, passait chercher des biscuits, le cœur encore en vrac d’un baiser volé, avant de se retrouver victime, dans son propre camion, aux vus de l’envahisseur de ses cuisses. C’était pas possible de rester de glace là, certainement pas avec un homme aussi parfait grimpé sur lui, pas quand son corps semblait lui hurler de céder au brasier qui naissait aux creux de ses reins et l’immolait tout entier. Chaque baiser semblait plus désirable que le précédent, son pauvre cœur battait à tout rompre dans son poitrail et il ne savait qu’en faire. Jayce, il lui plaisait, il l’attirait comme un aimant et il n’était pas con, il avait un bon doute que ce genre d’attirance, c’était plus que physique. C’était bestial, viscérale, et il avait bien du mal à s’en tenir à ses nobles pensées et ses idées de bien faire. Parce qu’au moins une partie de son anatomie, tendue, presque douloureuse, semblait s’être fichu en rébellion contre ses neurones. Ses doigts grimpaient sur les jambes du plus jeune, sur son dos, alors qu’il se permettait de narguer un peu plus cette langue qui le rendait fou, de titiller ce piercing alors que ses joues prenaient une teinte rouges, son cœur se crispait et son souffle devenait irrégulier. Et pourtant, sa résolution et le tissus de son pantalon tenaient bon à le contenir. Une première. « Je suis certain que je peux rendre ce vieux pick-up romantique… Juste pour toi. Mais j’en prends bonne note pour une autre fois... » Bientôt surtout, il espérait, à voir comment ce fourbe semblait fier de son œuvre qu’un coup de klaxon et un éclat de rire n’avait pas réussi à faire retomber. Il le désirait, c’était sauvage à ce stade.

Il laisse un petit ricanement amusé lui échapper, le souffle encore coincé par leur précédent échange, alors que le plus jeune regagne son siège – un peu tard, considérant les dommages faits et visiblement très présents entre les cuisses du pauvre infirmier. Il lui adresse un petit sourire espiègle, mains sur le volant, alors qu’il démarre le véhicule dans un très joueur et lourds de promesses : « Continue à me provoquer et tu finiras au 7ème ciel surtout... ». Puis, afin de leur éviter à tous les deux un casier judiciaire pour indécence, il sort le véhicule de sa place de stationnement et le met en marche vers un petit parc de sa connaissance qui, à cette heure avancée sera certainement désert. C’est qu’il regarde le route Ezra, et que pendant un moment, il fait l’erreur de croire le danseur qui lui jurait chasteté pour ce soir…. Il avait presque réussi à faire retomber la pression, et l’inconfort dans son Jeans, en les guidant vers de plus pures pâturages, lorsqu’une main certainement vicieuse osa une nouvelle exploration sur son genou, affolant du même geste son pauvre battant déjà au bord de l’implosion. C’est qu’il avait beau être un prince charmant, il n’en demeurait pas moins un jeune homme dans la forme de l’âge, avec des hormones très – trop – éveillées. Et cette main…elle suffisait à réveiller le monstre-là. Un soupire désireux lui échappa alors qu’il souffla, amusé au possible par tant de provocation. « Et cette main, t’appelle ça comment? » Et la tienne hein? Non parce qu’Ezra, il avait lâché le volant là, ne conduisant plus qu’à une main alors que la sienne se permettait de se glisser juste au-dessus du genou de son passager, un air de parfaite innocence aux lèvres. Il fixait droit devant, étrangement attentif, chaque fibre de son corps tendue – littéralement- pour lui offrir son entière attention. Outre son ton plein de retenu et un brin essoufflé, on ne douterait pas de la torture qu’il vivait. « Hmmm…Je sais pas trop. J’ai toujours voulu une vie simple… le genre de connerie qu’on souhaite quand on croit au conte de fée… genre une vraie relation, une maison, un chien… ouai, surtout un chien, j’adore ça. » C’était peut-être un peu tôt pour lui parler de son activité préférée : aller au parc jouer avec ceux des autres…

Distrait par sa conduite, il n’avait pas vraiment remarqué que sa main s’était permis une caresse en grimpant légèrement vers le haut de la cuisse de du danseur, s’égarant même vers l’intérieur d’un geste tout possessif, tendre au possible, alors qu’il les conduisait en tout bien tout honneur  au parc. Ses phalanges choyaient cette nouvelle terre avec une infime tendresse, alors qu’il demandait, franc. « Et toi? Tu rêves d’autres chose à part de musique, parce qu’il va bien te falloir un nouveau rêve quand tu vas réaliser celui-là, et c’est pour bientôt. » La discussion et l’air frais l’aidait… un peu, mais lorsqu’il gare la voiture, un bon dix minutes plus tôt, il est malheureusement toujours dans un aussi piteux état. Le hic avec Jayce, c’est qu’un regard trop long, un petit coup d’œil sur cette façon scandaleuse qu’il a de se mordre la lèvre, ou de jouer avec son piercing, et le voilà replongé. Il soupire, l’observe, laisse ses doigts se presser avec un peu plus d’envie sur la cuisse du plus jeune. Sa voix est rauque, il l’observe, une étincelle assez ludique dans le regard. Le pauvre a probablement perdu ses neurones de trop de désir là… et il fait noir, ils sont seuls et Jayce, il n’a toujours pas demandé à ce qu’il retire cette main assurée, masculine, qu’Ezra ose presser un peu plus haut. « Je sais que j’ai dit qu’il fallait être sage… » Alors pourquoi tu pivotes vers lui hein!?

DANGER. DANGER. Un infirmier non identifié. Il s’était penché, sa main toujours scandaleusement curieuse, alors que ses lèvres se posent sur la joue du danseur, il doit se faire violence pour ne pas s’emparer des siennes une fois de plus. Il soupire, son souffle caressant le sien, le visage écarlate. Ses iris sombres se plongent dans le regard du plus jeune, il a l’air à la fois embêté et totalement lucide. C’est qu’on cassé Ezra là, il a atteint sa limite quoi. Dans un murmure, il lui confesse, avec cette gueule à vous damner, avec ce regard ardent, brûlant, totalement assumé dans le désir vif et brutal qu’il peut ressentir pour son vis-à-vis. « … mais je pense pas être capable de tenir une conversation légère…la seule chose à laquelle j’arrive à penser la`………….. c’est à quel point j’ai envie de toi Jayce. » Ses lèvres chaudes trouvent sa mâchoire, s’y presse et il réprime un grognement qui fait vibrer son pauvre corps, il soupire, pose sa main libre sur la sienne et la guide jusqu’à la bosse gênante de son propre pantalon. Il souffle, secret, aveux. « T’as vu l’effet que tu me fais… » avant de libérer sa main de la sienne pour venir caresser sa joue, poser un baiser des plus tendre sur ses lèvres. « … Tu crois qu’on peut prendre un acompte… si on fixe déjà le 3ème et le 4ème rancard… parce que j’ai pas besoin de réfléchir pour savoir que je veux te revoir…ni que tu me plais… » Beaucoup, vraiment. Il l’attire vers lui, s’empare avec une vivacité presque sauvage de ses lèvres, comme s’il s’agissait d’une drogue, la sienne. Sa langue retrouve sa jumelle et il abdique, abandonne cède à cette pulsion qui le consomme entier……Lorsque son téléphone se met à sonner……. Ah oui, il était de garde ce soir. Fuck.

(c) Miss Pie

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