AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

.the heart

sample74

Lauly

sample13

P'tit biscuit

sample13

sample13

Blacky

.friendship

Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
- lire la suite

SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

.news

28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €



strangers (( yohan
 :: Les sujets abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Invité
Invité
Anonymous
Dim 7 Juil - 20:05

strangers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Soleil couchant laissant place à une nuit presque noire, Jiho s’affale, corps épuisé, sur le grand lit de sa suite. Encore dénudé après une longue douche régénératrice, il ne trouve pas la force de se relever et s’habiller. Il le faut pourtant,  il avait appelé le room service avant d’entrer dans la salle de bain pour lui amener son dîner et le costume qu’il devait porter le lendemain. Il soupire et jette un regard sur son téléphone, l’écran est toujours vide, jamais de messages ou d’appels manqués. Son entourage est égale à du néant depuis son retour  légèrement précipité à séoul -  il n’a personne ici, n’a laissé personne dernière lui, c’est ce qu’il se répète à chaque fois. Il repose son téléphone, ses parents n’appelleront que le lendemain. Ils lui ont communiqué les horaires auxquels ils comptaient l’appeler à chaque fois et Jiho sait d’avance qu’il aura les yeux fixé sur son écran toute la journée de demain. S’il ne répond pas à la première sonnerie, ils raccrocheront et il n’aura plus le droit d’entendre leur voix durant deux semaines comme punition. Il veut éviter ça à tout prix. Ils lui manquent. Il se sent si seul. Il pensait parfois à se chercher une colocation dans un appartement en ville pour avoir un peu de compagnie, mais ce serait désobéir à ses parents et il ne veut pas en imaginer les conséquences. Il repose l’objet sur sa table de chevet, auprès de son éternel collier qu’il avait ôté pour ne pas risquer d’abimer.

Il finit par se relever après de longues minutes et enfile un court short et un t-shirt à manches courtes pour pallier à la chaleur. Il est affairé à se sécher les cheveux, les yeux rivés sur l’imprenable vue que lui offrait la grande fenêtre, quand on toque à la porte. « C’est ouvert. » fait-il savoir sans réellement se tourner. Il entend le roulement discret du chariot derrière lui et repose la serviette qu’il tenait dans les mots contre le rebord de la fenêtre. « Vous pouvez poser le costume sur le lit, merci. » commence-t-il poliment, enfin décider à poser son attention sur l’employé dans sa chambre.

Ses iris cueillent la haute silhouette et les cheveux de jais. Les traits inoubliables malgré les années, fins mais plus accentués. Yohan. Il combat avec violence un sursaut de surprise (de peur), peut-être que l’autre ne le reconnaitra pas.






Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Dim 21 Juil - 1:46

strangers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Service du soir, il fait déjà noir. Musique dans les oreilles, l'hôtel se dessine au loin. Yohan n'est pas motivé à l'idée de travailler ce soir, ni même les jours qui suivent. Il ne le sera pas tant qu'il ne sera pas parti. Lui; Jiho. Son pire cauchemar depuis l'incident. Il aurait voulu qu'il dorme ailleurs, loin de lui. Le croiser est insupportable, même pendant quelques secondes seulement. Il marche direction la porte de derrière. Yohan retrouve les vestiaires et se change rapidement après avoir salué quelques collègues. Elles lui sourient souvent, pensant peut-être avoir une quelconque chance avec lui. Elles ont pourtant tort. Yohan ne pourra jamais leur offrir cette affection là. Habillé selon le dress code de l'hôtel, il se rend à la réception. Ce soir, il devra aller de chambre en chambre pour satisfaire les envies des clients. Room service, demandes inattendues. Tout lui sera confié. Les minutes défilent et un appel vers le room service retentit. On transmet également d'autres indications à Yohan, il se contente d'attendre que tout soit préparé en rangeant les papiers qui traînent sur le comptoir. Soirée qui ne semble pas tendue; il aime cette quiétude rare et précieuse.

Il se retrouve dans l'ascenseur avec le chariot et un costume plus vite que prévu. Il a scrupuleusement retenu le numéro de chambre, le nom de famille du client. Seules informations nécessaires. Il toque et on lui dit d'entrer, implicitement. Porte qu'il fait lentement coulisser, chariot qu'il pousse à l'intérieur. Les roues glissent merveilleusement bien, peut-être trop. Il croit mourir face à la voix qu'il entend désormais clairement, face à la silhouette qu'il ne peut que reconnaître. Jiho. Lee, Monsieur Lee. Lee Jiho. Son visage se décompose mais il doit rester professionnel. Ses doigts commencent à froisser le costume avant qu'il ne se reprenne. Il pose le vêtement sur le lit, se sent déjà étouffé par l'atmosphère et la présence de Jiho. Il n'ose pas s'approcher plus, de peur qu'on l'accuse encore alors qu'il est innocent. Goût amer qui lui revient en bouche.

Jiho se retourne et le jauge. Il sent son regard mais ne le croise pas. Jiho ne mérite rien de lui. Il préfère l'ignorer, le traiter comme un inconnu puisqu'il ne comptait pas à ses yeux. Pas assez pour qu'il ne détruise pas sa vie. « Le costume a été préparé selon vos directives, Monsieur Lee. » Yohan lève les cloches recouvrant les plats présents sur le chariot. Il les désigne, liste monotone vu son envie de s'enfuir de cette chambre. Une fois cela fini, il daigne enfin regarder Jiho. La haine transparaît dans son expression, l'amertume encore plus. « Avez-vous encore besoin de nos services ? » Silence. Cette comédie qu'il a du mal à supporter pendant quelques secondes. Il arrête de le regarder, préfère observer le sol. « Pour votre information, je serai à la réception toute la nuit. Malheureusement, je m'occuperai de vous si besoin est. » Et Yohan attend le signal pour repartir. Que pourrait-il dire à Jiho ? Ils ne sont plus que des inconnus.







Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Sam 10 Aoû - 23:14

strangers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ses pensées se bousculent au rythme du discret rythme de jazz que sa radio filtre au volume minimal, elles vaguent vers la longue journée qui se profile à lui le lendemain. Beaucoup trop de travail, au moins ça lui garde l’esprit bien occupé. Aucune dérive possible. Il ne saurait même pas dire vers son esprit pourrait éventuellement dériver, il n’y a que le vide à chaque fois qu’il ferme les yeux. Il ne se rappelle jamais de ses instants de distractions, à l’instar de ses rêveries le soir. Mais le temps que demain arrive, il est incertain de comment se garder occupé pour le moment. Prendre une longue douche n’en a été que la première étape. Il pense à avancer sur les dossiers du lendemain, étudier aussi jusqu’à s’épuiser assez pour réussir à s’enliser dans le sommeil quelques minutes seulement après avoir cliqué sur la première vidéo d’asmr pour s’aider à dormir qu’il trouve.

Le bruit de la porte ne le sort qu’à moitié de sa contemplation silencieuse de la ville, ses mains toujours affairées à sécher ses courtes mèches brunes. Il entend l’employer vaquer à ses occupations derrière son dos. Le son des roues du chariot qu’on traine lui rappelle sa fringale, la nourriture de l’hôtel est particulièrement appétissante, heureusement pour lui, ce n’est pas comme s’il aurait été capable de se préparer un plat décent malgré la présence d’une petite cuisine dans la suite. Sa mère avait toujours refusé de lui enseigner les moindres bases en cuisine ; une autre manière de préserver son ascendant sur lui.

Quand il se tourne, le visage qu’il rencontre le prend par surprise. Il est incapable de déloger son regard de la grande silhouette mais l’autre ne semble pas lui porter de réelle attention. « Parfait…Merci. » Deux courts et simples mots, pourtant suffisants pour le faire bégayer à chaque syllabe, le ton nonchalant avec lequel il avait répondu plutôt avait totalement disparu. Il baisse les yeux pour fixer le repas et cette fois-ci, il sent le regard de Yohan sur lui. Il aimerait tant pouvoir s’évaporer en infimes atomes. « J’avais commandé une bouteille de vin mais…ce n’est pas grave. » se rattrape-t-il rapidement, après avoir remarqué l’absence de la fameuse bouteille du chariot. Il n’est pas certain de vouloir que Yohan revienne dans sa chambre et le garçon ne semble pas des plus enthousiastes non plus. « Malheureusement ? » Il tique le mot sans le réaliser, rougit à la réalisation de l’avoir prononcer à voix haute et toussote maladroitement comme pour expédier cet égarement. « Je pense pas que j’aurais besoin de quoi que ce soit, ne t’en fais pas. » formalité abandonnée presque instinctivement. Il s’apprête à congédier Yohan quand son regard capte le collier qu’il avait enlevé avant de prendre sa douche. « Hm, si tu pouvais juste m’aider avec ça. Ce sera tout. » Il tend le bijou vers le garçon et se met dos à lui, exposant sa nuque légèrement humide.






Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Dim 1 Sep - 13:55

strangers ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il aurait voulu s'enfuir. Quitter cette chambre après y avoir mis un pied. Yohan, il ne se sentait pas bien entre ces murs-ci. Entre ceux qui l'avaient réuni avec Jiho. Lui, ce n'est qu'un mauvais souvenir. Que le poignard encore enfoncé dans la blessure. Yohan se demande pourquoi il bégaie alors qu'il a tout gagné. Que son honneur a été sauf. Peut-être a t-il honte d'avoir menti ? De l'avoir trahi. Questions qu'il se pose mais personne pour y répondre. Il ne demandera pas non plus au garçon. A vrai dire, il veut que l'échange reste professionnel. Rien d'autre ne doit s'interposer ou exister. Yohan le regarde, quelques instants à la dérobée et Jiho mentionne la bouteille de vin. « Vous êtes sûr ? » se permet-il de demander. Oubli fâcheux mais il ne voudrait pas nuire à l'hôtel. Un client reste un client, mais lorsqu'il le déteste plus que n'importe qui d'autre. Malheureusement ? Ses propres mots répétés, comme si Jiho ne comprenait pas. Yohan voudrait rire mais il n'en a pas la force tant l'ironie le ronge à l'intérieur. Jiho semble comprendre son erreur, ou peut-être simplement la signification de ses mots. Il tousse, tente de faire oublier son erreur. Masquer l'incompréhension, c'est encore ce qu'il y a de mieux à faire.

L'autre efface toute formalité entre eux. Yohan se sent presque satisfait de cette réponse. Elle veut dire qu'il va pouvoir s'en aller. Du moins, c'est ce qu'il croyait. Espoir qui renaît mais qui disparaît vite une fois que la voix de Jiho parvient de nouveau à ses oreilles. Si tu pouvais juste m'aider avec ça. Tutoiement qu'il se permet à nouveau. Yohan ne cède pourtant pas à la colère. Celle-ci ne monte que lorsqu'on lui tend le bijou. Il le réceptionne presque automatiquement. Et il n'a besoin que de quelques secondes pour réaliser. Oui, pour comprendre qu'il s'agit de son collier. C'est celui qu'il a offert à Jiho. Celui qu'ils ont acheté ensemble, celui qu'il a à l'identique chez lui. Il aurait dû le jeter, le brûler ou l'abandonner quelque part mais il n'a pas pu s'y résoudre. Il se sent presque souillé de voir que Jiho le porte toujours. Qu'il ose le faire après l'avoir salement trahi. Nuque humide exposée pour ses seuls yeux mais il ne peut pas faire ce que Jiho veut. « Tu oses le porter après ce que tu m'as fait ? » Sa voix est sèche, inquisitrice. Il veut comprendre ce qu'il se passe dans la tête de Jiho. Pourquoi n'a t-il donc aucun problème à lui faire ça. « Tu m'as trahi. Tu nous as trahi et tu arrives à le porter ? » Le collier devrait le brûler, l'irriter. Lui faire ressentir de la honte puisque les beaux souvenirs ont été balayés d'un revers de main. Yohan se détourne de la nuque offerte. « Je ne peux pas faire ça. » Il ne pense pas sur-réagir, il se croit dans ses droits. C'est après tout son cœur qui a été réduit en miettes.







Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Jeu 5 Sep - 23:42

strangers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Illusion parfaite, pour un mensonge auquel il ne pense plus, parce qu’il a des allures de vérités à ses yeux. Ça ne peut être que ça. Son sursaut est celui de peur et non d’une quelconque culpabilité que son subconscient lui souffle. Mais est-ce qu’il a vraiment peur ? Son cœur et son corps, aucun d’eux ne tremblent face à celui qu’il a assuré être coupable de tous les crimes. Il n’est pas serein, c’est irréfutable. Il ne se sent pas agonisé par la frayeur pour autant. La discussion s’entame, dicté par le professionnalisme et le dynamique de leur relation ; un employé et son client. C’est tout ce qu’ils sont, tout ce qui reste d’eux. Un semblant de rien. Le tutoiement lui vient naturellement, il n’y pense pas réellement, pas même quand l’autre use d’un ton plus formel. Ils ne sont rien. Jiho ne comprend pas pourquoi cette pensée sonne si faux, presque douloureuse. « Oui, t’en fais pas. » Un simple geste de la main accompagne ses mots, rassurant ainsi que ce n’était pas si grave. Une bouteille de vin en solitaire n’était surement pas une bonne idée dans tous les cas, c’est ce dont il se persuade.

Il n’a plus besoin des services de Yohan et il ne doute pas que l’un comme l’aurait se sentirait mieux sans cette présence. Et Jiho est bien décidé à ne plus l’appeler de toute la soirée, pensant même à demander à la réception de ne plus lui envoyer le garçon quand il fait appel aux services de l’hôtel. Il veut juste de l’aide pour remettre son collier. Le précieux bijou est déposé au creux de la paume du plus grand et il se tourne. Pourtant, rien ne se passe. Les secondes filent et Yohan ne bouge pas. Puis sa voix vient briser le silence, sèche et peinte de remontrances. Le vouvoiement disparait sous le ton glacial. Il tourne légèrement le visage, guette du coin de l’œil les traits de l’autre. « De quoi tu parles ? » Il y’a la surprise et la confusion qui se mêlent. Les mots de Yohan n’ont aucun sens. Ils n’ont jamais rien eu. Jiho ne l’a pas trahi parce qu’il n’a jamais rien voulu de ce qu’ils ont fait. « C’est toi qui as trahi notre amitié quand tu m’a forcé à faire toutes ces choses. » rétorque-t-il sur la défensive. Il essaye de passer outre tout ça, et simplement oublier. Yohan ne semble pas sur la même longueur. « Je vois pas ce que ce collier a à faire dans tout ça ! »







Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Lun 23 Sep - 22:19

strangers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La scène lui paraît plus ridicule que jamais tant l'amertume le ronge à l'intérieur. Tout brûle, tout le détruit. Yohan, il a du mal à le supporter tant il l'a aimé. Il met le verbe au passé mais il se souvient encore de ses fiévreux baisers, de ses rires envolés. Ils étaient heureux, du moins il le croyait. Apparemment, ça n'a pas été assez. Il n'était rien pour Jiho, il n'avait jamais compté. C'est ce qu'il avait déduit de son traître mensonge, du crime dont il l'avait accusé. Douleur insupportable à l'époque. Et aujourd'hui, la confrontation reste délicate. Yohan, il n'a pas besoin de beaucoup de temps pour réaliser. Pour sentir à nouveau le bijou si familier. Il était précieux lorsqu'il l'a tenu entre ses doigts pour la première fois mais là, c'est différent. Il sent la colère monter en lui à peine quelques secondes après l'avoir tenu. Silence glacial, le ton froid; le coeur amer et serré. Il pose cette question à laquelle il veut une réponse. Jiho est-il vraiment sans cœur ? Ses tourments passent la barrière de ses lèvres sans qu'il ne réfléchisse. ça fait mal. Yohan, il se détesterait de lui mettre. Il ne peut pas. Il ne veut pas non plus. Et Jiho feint la surprise. Question bête qui le fait soupirer. « C'est encore une de tes mauvaises blagues ? » Qu'il répond, toujours aussi sec et bouillonnant. « Moi je t'ai forcé ? » Sa voix s'élève tant sa surprise est grande, palpable même après tout ce temps.

« T'as pas changé, tu continues de mentir. » Venin craché, sa vérité plus vraie que celle de Jiho. Il n'a jamais rien fait à part l'aimer. Yohan, il est tombé amoureux. Et ça a probablement été sa plus belle erreur, la plus majestueuse de toutes. Jiho a beau être sur la défensive, ça ne change rien aux faits. « Ce putain de collier, je te l'ai offert parce que je t'aimais. On était ensemble et tout ce que t'as trouvé à faire, c'est de tout gâcher. » Ses yeux sont noirs, les vestiges du passé remontent. Deux ans n'ont pas pu tout effacer. Yohan l'aurait pourtant voulu. Adieu le vouvoiement, adieu la politesse et la bienséance. Si Jiho s'enlise dans ses mensonges, peut-être qu'il devrait céder. « Peut-être que je devrais te faire toutes ces choses dont tu m'accuses, pour qu'au moins tu ne sois plus un menteur. » Ses doigts malmènent le poignet de Jiho pendant quelques secondes, ses yeux le persécutent et lui témoignent toute sa haine (l'indifférence impossible, sentiments toujours noués pour son précieux premier amour). Mais Yohan, il n'est pas comme ça. Il n'est pas ce monstre qu'à dépeint Jiho. Il le lâche après cette tension interminable. « T'as tout gâché, n'oublie pas. » Sa voix est plus faible, murmure qui trahit les battements effrénés de son coeur naïvement meurtri. Il pourrait encore l'aimer.







Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Sam 28 Sep - 20:11

strangers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Souvenirs effacées, d’autres détériorés ou changés, au fil des mois qui se suivent. Jiho ne décèle plus le vrai du faux, il ne pense même pas que ce besoin-là soit nécessaire. Il est convaincu d’avoir l’esprit lucide. Quoi que Yohan et lui aient été un jour, il n’en avait jamais rien voulu. Il se répète les mêmes mots, encore et encore. Litanie dans cette étrange mascarade dont il s’est entouré. Ses parents lui ont confirmé la même chose. Pourquoi douter ? Encore plus face à la source de tous ses maux. Leur amitié décriée pour un semblant d’amour qu’il certain n’avoir jamais ressenti. Pourtant la douleur est toujours vive, mêlée à la peur et l’angoisse, les battements de son cœur demeurent troublés – tant qu’il ne sait pas si autre chose s’y dissimule aussi, des sentiments plus sincères qu’il a étouffés vers l’oubli. Le collier déposé entre les paumes de Yohan semble être les prémices de nouveaux affronts. D’attaque en attaque, Jiho se fond dans la perdition. Le fil de leur conversation lui échappe des doigts quand les mots de Yohan n’ont plus de sens à ses yeux. La raison n’existe plus. « Je ne mens pas. » Pourtant, il pourrait presque croire Yohan tant ses yeux semblent sincèrement affligés, déception claire sous les gisements de colère. La voix s’élève et il tremble. Il ne sait plus où porter le regard, tout sauf Yohan.

« Qu’est-ce que tu racontes ? » Il sent les battements de son cœur s’accélérer sous l’incompréhension, tout son sang qui éclate dans ses veines, insufflant le plus d’oxygène possible à son esprit sans qu’il n’arrive à la moindre logique. « Ce n’est pas vrai. » Tête agitée de gauche à droite, vivement, comme pour rejeter les accusations. Vérité qu’il ne voit pas. Vérité à laquelle il ne croit pas. Parce que si elle l’était, réelle, quel genre de monstre serait-il ? « Lâche-moi, tu me fais mal ! » arrive-t-il à bredouiller quand son poignet devient prisonnier des longs doigts de Yohan. La peur se manifeste, plus vive et grande, Yohan lui prouve la personne qu’il est. Ce n’est pas lui le monstre. La menace lui fait faire un pas en arrière. Une fois libéré, sa main vient caresser son poignet – peau sensible, facile à marquer. Il se force à lever les yeux et les ancrer dans ceux de Yohan, magnifique visage qu’il ne se souvient plus avoir chéri de tout son être. « Tu te trompes, il n’y a jamais rien eu de vrai entre nous…Je ne suis pas comme ça… » Il n’a pas le droit de ressentir la moindre attraction pour un autre homme, qu’est-ce que penseraient ses parents de lui ? « Le pendentif est un cadeau de maman, elle me l’a dit. » Les images claires obscures se dessinent face à lui, l’histoire de ce pendentif que la femme lui a raconté à plusieurs reprises. L’explication logique de ce grand attachement qu’il ressent envers le bijou qui ne le quitte jamais. « Tu mens… » souffle-t-il, hésitant, tout son jugement brouillé.






Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Jeu 3 Oct - 20:15

strangers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Yohan qui désespère, insupportables mensonges encore envoyés en pleine figure. jiho qui ne cesse pas sa comédie, qui perpétue les mensonges répétés avec fierté à qui voulait l'entendre. jiho, cause des rumeurs. jiho, qui a fait de sa vie un enfer. yohan, il ne peut pas oublier. il aurait voulu revenir au temps où tout était simple, où il ne l'avait pas en face de lui. c'est pourtant impossible, fatalité qui s'écrase sur lui. il n'a pourtant pas envie de s'enfuir comme il l'a fait cette fois-là. « Si tu mens, tu ne sais faire que ça. » Méchanceté gratuite qu'il ne maîtrise plus, pas quand tout bouillonne en lui. Quand l'amertume le possède et les sentiments enfouis aussi. Jiho fait mine de ne pas comprendre, veut lui faire répéter l'histoire semble t-il. « on s'aimait jiho. » c'est tout ce qu'il arrive à dire, mots impétueux qui s'échappent par la suite. jiho qui agite la tête, gauche droite - mais ce n'est pas ça qui rendra ses propos plus vrais. situation ridicule, pathétique même. et yohan cède à la colère, à l'envie de lui montrer à quel point il croit le haïr. il ne comprend pas ce qu'il provoque chez lui et n'est pas sûr de s'en préoccuper. il a mal, encore.

jiho veut se défaire de sa prise mais il n'en a plus besoin. yohan finit par lâcher, il n'est pas comme ça. incapable de le blesser ainsi, les mots suffisent. et jiho joue la carte du plus faible. et la mascarade est de plus en plus belle. « c'est pas ce que je ressentais quand tu m'embrassais. » soupire t-il sèchement. il se souvient encore de ses lèvres contre les siennes, pulpeuses et douces; contact qu'ils cherchaient toujours. comme la fois où ils ont été surpris. ce n'était pas yohan dans une désillusion, yohan qui le force. c'était réciproque, amour naïf. et le mensonge se perpétue. « continue de te dire ça pour mieux dormir. » que yohan finit par murmurer. ce pendentif est le leur sans aucun doute. il le reconnaîtrait entre mille. yohan commence à perdre en patience. ses yeux continuent de dévisager jiho qui a reculé. « je pourrais te montrer le mien, tu ne me croirais même pas de toute façon. » il veut que jiho acquiesce tant il est certain de ce qu'il dit. silence troublant, yohan qui finit par regarder ailleurs. le coeur qui bat trop fort, la confrontation qui n'est même pas si salvatrice. « c'est tellement facile pour toi de te réfugier derrière tes mensonges. » amère conclusion à laquelle il parvient, il voudrait sortir. quitter cette chambre mais ses jambes sont incapables de bouger. il est comme paralysé.






Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Sam 5 Oct - 17:14

strangers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Aucun mensonge sur les lèvres, Jiho ne délivre que la vérité – sa vérité, il n’en voit pas une autre. Impossible de voir autrement les choses, il ne peut croire qu’il s’est bercé d’illusions et de faux-semblants ces trois dernières années, encore moins accepter l’éventualité que les paroles de ses parents n’aient été que manipulation. Il est plus facile de douter de Yohan, un garçon qui l’avait forcé vers les plus malsains des actes, que ses propres géniteurs. Mais Yohan ne s’arrête pas, il lui affirme encore et encore qu’il ne fait que mentir et la confusion de Jiho grandit face à ses propos. Les sourcils froncés sous la confusion, les yeux perdus à chercher où se poser tant le sentiment de sécurité n’existe plus. Puis cette voix, si faible qu’il peine à réellement l’écouter ; et si Yohan disait la vérité ? Impossible, il en a conscience, alors pourquoi les iris qui lui font face ne semble regorger que de sincérité sous le voile accusateur de colère.

On s’aimait Jiho.

Il baisse les yeux, ils s’aimaient , il clos les paupières un court instant. Pourquoi n’avait-il aucun souvenir de mots doux ou de confessions susurrées ? Il se souvient des baisers mais pas du reste, sans aucun moyen de s’assurer si tout était voulu. Ses parents ont passé ces trois années à le guérir de ses traumas, lui rappelant chaque jour qu’il ferait mieux de tout oublier et simplement bloquer ces mois de faux couple de sa mémoire. « Je n’ai jamais voulu t’embrasser. » murmure tremblant face au ton plus sec de son vis-à-vis. Il a du mal à croire en ses propres mots. Il se redresse légèrement et cueille le regard de Yohan du sien. Sans parler de l’âme, il n’avait aucun mal à trouver le physique de Yohan attrayant. Il est certain de ne pas être attiré pour les garçons, aurait-il fait une exception pour lui ? Il n’offre que le silence pendant plusieurs minutes, perdu dans les fragments illisibles de son esprit. Tout est noir, flou. Les battements de son cœur deviennent plus rapides comme pris d’angoisse et le bruit de sa respiration s’accentue. « Montre-le moi ! » crie-t-il presque, quand le sens des paroles de Yohan lui parvient enfin. « Si tu as le même, alors montre-le moi. » Et il a peur que ce ne soit pas simplement une tentative d’intimidation de la part du plus grand. Il a peur de ce que tout cela voudrait dire. Putain, qu’est-ce ne qui va pas chez lui ?

« Je sais que je ne mens pas. » Il ne sait pas combien de fois il doit le répéter.






Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Dim 6 Oct - 18:37

strangers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Face à face accusateur. Les mots qui continuent de s'échapper, ils se battent sans leurs poings. ça a toujours été ainsi depuis ce fameux jour. Yohan est certain de ne pas mentir, lui il dit vrai. Ce n'est pas le cas de Jiho qui ne fait que mentir, comme toujours. Il offre des bribes de leur histoire au menteur; choses qu'il ne mérite probablement pas mais il faut arrêter de se voiler la face. Et ce que lui répond Jiho est insupportable, il le viderait presque de toute énergie à s'entêter ainsi. « Tu fais juste semblant de ne plus t'en souvenir. » Mots amers, évidents à ses yeux. Il se souvient de leurs rires, Jiho qui initiait parfois leurs baisers. Il n'a pas rêvé. Il ne l'a pas forcé non plus. C'est ce qu'il entend aujourd'hui qui pourrait le faire halluciner. Pas le passé, ça jamais.

Jiho le regarde et il fait de même. Il aimerait pourtant l'effacer de son paysage mais il en est incapable. Montre-le moi. Désespoir capté dans ce presque cri. Et Yohan se sent pris au piège, sachant pertinemment que cette simple phrase compliquerait tout. « Il est chez moi et je suppose que tu ne voudras pas aller là-bas. » Ses bras se croisent sur sa poitrine, le coeur qui tambourine. Il fuit son regard; Jiho a insisté et il a eu sa réponse. Ils continuent ce dialogue de sourds. « Je sais que je dis vrai. » Yohan n'a pas envie d'être le premier à céder. Ils n'avanceront pas si Jiho n'arrête pas. Alors il choisit pour eux et pose le bijou, l'oublie. Il regarde le chariot et dispose ce qu'il y avait dessus dans la chambre. Tout cela se déroule rapidement mais il a l'impression que le temps s'est arrêté. « Je finis dans quelques heures donc si tu veux voir le collier, faudra attendre. » A moins que Jiho ne le réquisitionne. Le luxe du complexe permettait aux clients les plus grandes fantaisies. Le garçon n'était plus à un mensonge près; ironiquement.






Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Mar 8 Oct - 21:27

strangers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Réalité qui le dépasse, Jiho qui se perd dans ses repères, voit à quel point leurs fondations pourraient être fragiles et voler en éclat au moindre instant, sous la moindre parole de vérité qui écroulera le tout. Ils ne savent se parler qu’à travers les accusations, pourtant, Jiho sait qu’avant tout ça il y’avait de l’amitié entre eux – avant la trahison ou qu’importe ce qu’il en était réellement, il y’avait des rires et de l’entente entre eux, ils ne sont plus capables de communiquer. Chacun s’enlise dans sa version de l’histoire, Yohan continue à sous-entendre que l’amour entre eux était réciproque et peut-être que Jiho voudrait y croire enfin, malgré tout ce que cela engendrerait, parce qu’alors le plus grand n’aura plus cette image de monstre à ses yeux. « Chez toi. » répète-t-il, la voix instinctivement empreinte de peur et d’hésitation. Ils seront seuls chez Yohan, il pourrait tout lui faire sans que personne n’en sache rien. Si la situation est similaire dans cette chambre aussi, Jiho s’y sent néanmoins en sécurité, il n’a qu’à lever le téléphone pour que tous les employés de l’hôtel montent.

Tous les scénarios sont possibles, il ne sait toujours pas quoi croire mais la certitude (sincérité) dans le ton de Yohan l’ébranle au plus haut point. Il veut en voir le cœur net, il ne sera plus apaisé à présent. Il attrape le bijou au moment où Yohan le repose et le serre précieusement au creux de sa paume. Ses yeux le contemplent un instant, retour au professionnalisme alors qu’il finit les tâches que la requête de Jiho avait interrompue plus tôt. « Allons-y…maintenant… » Finit-il par murmurer après les minutes de silence, peu confiant mais déterminé à la fois. On ne peut rien lui refuser dans cet hôtel puisque ses parents y sont actionnaires et pour la première fois il profite des avantages que cela lui confère et informe rapidement le manager que Yohan restera avec lui d’un simple coup de téléphone. Aucune protestation, les autres clients devront attendre. Il pense un moment à sa tenue mais ne s’en préoccupe pas plus. « J’appelle un taxi, tu lui donneras l’adresse. » souffle-t-il en marchant jusqu’à la porte.






Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Mer 9 Oct - 22:17

strangers
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il mentionne son chez lui à Jiho. Pensée interdite, l'autre ne doit même pas vouloir y mettre les pieds, peu importe la vérité qui y vit. Yohan l'entend répéter ses propres mots, il sent la peur injustifiée et encore une fois, il se sent sali. Il est innocent, ne lui a jamais rien fait. Il ne mérite pas ce ton là, pas les sous-entendus silencieux de Jiho qui ne lâche pas son histoire. Et ils sont seuls en ce moment mais c'est différent. Jiho peut s'enfuir, Jiho peut crier à l'aide. Mais chez lui, ce ne serait pas pareil. Il doute que l'autre accepte sa proposition implicite; Yohan, il croit presque rêver lorsque la voix de Jiho s'élève finalement. Murmure après de longues minutes de silence, il prend les devants et il ne pourra s'en vouloir qu'à lui-même. Yohan ne dit rien, se contente de le regarder; encore incertain de comment il doit réagir. Et il l'écoute faire, demander au manager à le monopoliser. Yohan avait oublié l'influence des Lee, le pouvoir de Jiho. Il en garde pourtant d'amères traces. Ils marchent vers la porte, scène surréaliste sous ses yeux inquisiteurs. Il n'est plus habitué à être à ses côtés, à respirer le même air que lui. Yohan acquiesce sans un mot et s'exécute une fois dehors. Adresse énoncée, il prend place dans le taxi et choisit le siège de devant. Il n'a pas envie d'être à côté de Jiho, de sentir son odeur et de le savoir si proche. Cela lui rappellerait les jours d'amour où il essayait d'attraper sa main dans le plus grand des secrets.


Chemin qui se fait. Yohan qui contemple le paysage vu des milliers de fois. Mais ce soir, il lui semble presque différent. L'appréhension le guette, il ne sait pas si c'est une bonne idée. Il n'a plus le temps d'hésiter lorsque le taxi s'arrête finalement devant chez lui. Quelques pas plus loin, il aperçoit son modeste bâtiment. « C'est ici. » laisse t-il échapper, la voix presque trop faible. Il prend les devants, sans réellement regarder Jiho. A peine a t-il tapé le code qu'il entend déjà Peach. Le chien vient à lui dès qu'il le voit. Il sait rester seul et aime son confort mais il aime Yohan encore plus. C'est lui qui l'a recueilli, l'a sorti de la rue après s'être attendri pour ses beaux yeux. Yohan, grand coeur assailli. Et il ignore Jiho alors qu'il salue l'animal et l'embrasse. Il ferme la porte derrière le garçon, presque gêné de l'accueillir ici. Cela n'a rien à voir avec la chambre luxueuse de Jiho. Yohan choisit de remplir la gamelle de Peach, il tente de dissiper la tension en lui. « Tu dois t'en ficher mais c'est mon chien. » Ce n'était pas difficile à deviner, vu les circonstances. « Il s'appelle Peach. » L'animal ne montre aucune animosité envers Jiho, à l'inverse de Yohan. Il les laisse faire connaissance; le temps de reposer la gamelle et de détourner l'attention de Peach. Enfin libérés, Yohan se souvient de la raison de la venue de Jiho ici. Il ne dit rien mais lui fait signe de s'avancer. Il fouille dans quelques boîtes avant d'apercevoir celle qui contient le bijou. Il ne veut plus le voir depuis longtemps, sentiment étrange alors qu'il le sort de celle-ci. Retrouve sa sensation au creux de sa main avant de poser les yeux sur Jiho.







Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: