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.the heart

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Lauly

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P'tit biscuit

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Blacky

.friendship

Forum fondé par Lauly et P'tit Biscuit. Graphisme et codage réalisés par Felicis. Forum ouvert depuis le 28.02.2019. Forum optimisé pour google chrome.

.contexte

Une vie à Séoul, des histoires qui s'entrecroisent, des liens qui se forment et se déforment. C'est dans cette ville que des histoires s'écrivent sans en avoir l'air, des histoires qui pourraient tout à fait voler la vedette aux dramas affichés sur vos téléviseurs. Votre vie n'est pas pas si différente que celle de l’acteur des plateaux. Déciderez-vous d'obtenir le premier rôle de votre existence ?
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SOS est un forum CITY et privé à petite communauté intimiste. Aucun minimum de mots demandés par rp. Merci de prendre en compte le règlement pour toutes les petites spécifités de la vie de vos bébés au cours de leur vol à bord du jet de la Sos Company Airlines

.news

28.02.2019 - ouverture du forum 04.03.2020 - privatisation du forum 04.03.2020 - recensement numéro 1 18.05.2020 - recensement numéro 2 29.05.2020 - nouveau graph de perfection by Baby Blacky <3
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neon cathedral (ft. l'amour de ma vie j'ai nommé momo)
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Invité
Invité
Anonymous
Lun 24 Juin - 8:47
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Okina Momoka
figurant
Messages : 373
Okina Momoka
Lun 24 Juin - 12:50
neon cathedral
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Lorsqu’elle se retrouve devant cette porte, encore, la jeune nipponne se jure mentalement que c’est la dernière fois, qu’elle ne trainera plus sa personne dans un tel lieu de débauche après ce soir, qu’elle a assez donné, dans la dernière année, assez perdu de temps à noyer son mal-être dans l’alcool et dans des baises anonymes, parfois violentes, en fait, souvent brutales, juste pour s’assurer dans cet anonymat, qu’elle n’aura de compte à rendre à personne, qu’elle ne décevra personne… Ce sentiment est addictif, libérateur, alors elle le pourchasse, en dépit de tout sens morale. Ce soir aussi, alors qu’elle pénètre dans le club, fixe délicatement un masque noir sur son visage, sombre dans cette identité masquée qui l’exalte. Juste ce soir….mais elle sait bien que c’est un mensonge, elle reviendra, elle finit toujours par revenir. À peine entrée, ses iris se posent sur un spectacle à vous retourner l’estomac, un mélange de déchéance, d’illégalité et, avons le, de sexualité décadente. Ici, pas de petites natures, pas de tabou, le genre d’endroits qui choque les âmes plus sensibles… elle le sait, elle a été la première à s’en scandaliser lors de sa première visite, à force, elle s’y est fait. Pourtant, elle est revenue, plusieurs fois, parce qu’elle trouve satisfaction dans cet enfer. Avec le temps, l’horreur s’est transformée en fascination, le dégoût en addiction. Quelque part, elle trouve dans ce club cauchemardesque des sensations assez fortes pour endormir les tourments de son âme, pour, juste un peu, lui donner l’impression d’être vivante, de ressentir quelque chose, n’importe quoi, même si ce n’est rien de plus que la douleur cuisante d’une baise trop violente, ou la satisfaction de dominer un parfait inconnu, à défaut de pouvoir violenter l’horreur qui lui sers de mari.

Parce que c’est pour ça qu’elle est là, au fond, ce soir et tous les autres, c’est pour ça qu’elle refuse toute forme de stupéfiant, mais se délecte, après plusieurs coupe de cet infecte vin rouge qui lui aura joliment teinté des lèvres, d’un verre d’absinthe, juste un, parce que c’est toujours plus simple de se laisser aller quand on est un brin intoxiquée. La chaleur la prend à la gorge, lui brûle les yeux, mais elle se fait prudente avec son verre, le bois lentement, observe, attend, choisis comme dans un buffet, l’heureux élu de son affection du soir… ou les? Elle a vraiment eu une semaine de merde après tout. Son masque toujours sagement en place – un égard, peut-être, pour la vie rangée de mène son époux, ses iris se posent sur une silhouette échue, errante, un mec qui semble aussi défoncé que les autres, pas trop moche à regarder… Bingo. Du coin de l’œil, les sens embrouillés pas l’alcool, elle le suit, l’observe comme un prédateur, attends le bon moment. Et lorsqu’il s’égare, elle se redresse et lui emboite le pas. Elle a un moment ce sourire : Game On. Sa chasse la guide à une chambre, enfin, une pièce quelconque, avec un lit et un éclairage assez merdique ou une carcasse est allongée sur le lit. Super… est-ce que son bel inconnu est au moins en état de la divertir? Rien n’est moins sûr… mais elle a quand même traversé le club sur des escarpins vertigineux, douloureux, alors autant s’en assurer avant de s’imposer le supplice d’une nouvelle exploration à la marche. Elle s’approche, comme un fauve, lentement, de cette démarche féline. Ici, pas besoin de demander, pas d’étiquette, elle n’a qu’à prendre ce qu’elle veut. Et là, maintenant, c’est lui. Elle s’approche du bout du lit, se penche vers lui, ne voyant pas grand chose dans cet éclairage, c’est encore mieux. Ses doigts se posent sur une cuisse, s’y pressent alors qu’elle contourne le lit pour se rapprocher de la tête de son nouveau jouet. Un sourire carnassier trône sur ses lèvres, elle sourit sans une once de gêne et le nargue d’un : « Tu veux jouer? » Clairement, elle a toujours su choisir des hommes, dans le pire club de dévergondés, elle se ramasse le flic… et son beau-frère.
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